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Envie de plonger un peu plus dans le monde de la cuisine végétale ? Aujourd’hui je vais vous parler d’un livre de recettes à découvrir absolument. Je regrette de ne pas l’avoir découvert au début de notre véganisme. Il n’est pas tout nouveau puisqu’il est sorti en 2014 mais il reste le livre référence en la matière ! Il s’agit du célèbre « Vegan » de Marie Laforêt.

J’ai le plaisir de partager avec vous cette nouvelle « book review » grâce à notre partenariat avec le site Natura Sense. Après « Le Grand livre de la cuisine crue » de Christophe Berg cet été, nous avons choisi pour cet automne l’ouvrage « Vegan » qui a reçu un « Gourmand World Cookbook award » ! Nous faisons en sorte à chaque fois de choisir un livre qui pourra vous aider et qui forcément nous plait également.

Je vais vous parler du livre bien sûr avant de partager la recette que j’ai choisie de réaliser pour l’article. C’est une recette de saison, simple à faire et qui demande peu d’ingrédients : Courge spaghetti gratinée.

Ce livre s’adresse à tout le monde

C’est un peu l’indispensable à avoir pour tout vegan, curieux de la cuisine végétale ou ceux qui veulent simplement manger plus sainement.

Je suivais bien évidemment Marie Laforêt sur son blog où elle poste régulièrement des recettes toutes plus gourmandes les unes que les autres, mais avoir en un seul livre une petite bible de 500 recettes végétales c’est le rêve :)

Et si vous n’y connaissez absolument rien en cuisine vegan et que vous voulez la découvrir, vous serez servi. Ça reprend vraiment les bases : pourquoi devenir vegan, que veut dire « être vegan », les produits utilisés, des conseils sur le matériel pour vous faciliter la vie, les indispensables à avoir sous la main.

courge spaghetti

Il y a également tout un chapitre sur des conseils nutritionnels rédigé par le Dr Bernard-Pellet qui pourra rassurer les plus sceptiques sur les carences, les protéines, les vitamines.

C’est aussi le livre idéal à offrir à son entourage pour lui donner des idées lors du prochain dîner à organiser où tout le monde pourrait se régaler de plats vegan !

À la découverte du véganisme

Ce qui est vraiment bien avec ce livre c’est qu’il y a pas mal de recettes de base pour bien débuter dans la cuisine végétale.

Vous avez peur de ne plus manger de mayonnaise, de bacon, de lasagnes ? Vous y retrouverez des recettes pour remplacer très facilement tous les produits animaux.

remplacer la viande marie laforet
Source image : Marie Laforêt

On y retrouve également tous les plats incontournables : pâte carbonara, quiche, paella, risotto, burger, pizzas, etc… De quoi vous prouver à quel point la cuisine végétale est riche et variée. Et surtout qu’on peut manger exactement la même chose qu’avant.

source d’inspiration

Si vous avez déjà dompté les bases de la cuisine vegan, vous trouverez quand même votre bonheur. Il y aura forcément quelque chose de nouveau à découvrir. Elle explique par exemple comment faire vous-même vos pâtes, vos gnocchis, votre fromage vegan.

On retrouve aussi de nombreuses recettes « cuisine du monde » où on apprend à végétaliser les richesses culinaires des autres pays. C’est vraiment une mine d’or qui pourra vous aider si vous êtes en manque d’inspiration, notamment grâce à l’index par ingrédients à la fin du livre.

Et surtout il y a de superbes gâteaux, genre le Layer Cake choco-spéculos qui a l’air dément ! On ne s’est encore jamais lancé dans de gros gâteaux à étages (vegan ou non) mais là je pense qu’on va sauter le pas pour Noël.

layer cake choco speculos marie laforet

Source image : Marie Laforêt

Nos coups de cœur

Il y a plein de sections qui sont très inspirantes, comme celle qui explique comment remplacer le fromage et les produits laitiers. De nombreuses alternatives sont proposées, on n’a pas encore tout testé mais c’est définitivement sur notre « To do list », comme par exemple ces croquettes au fromage. Encore une de ces recettes que vous auriez pensé ne plus jamais pouvoir manger en devenant vegan !

courge spaghetti

Et pour terminer j’ai beaucoup aimé la dernière partie du livre « Cuisiner pour toutes les occasions » où Marie Laforêt propose des recettes de l’entrée au dessert pour recevoir sa famille ou ses amis, pour réaliser de superbes repas pour les fêtes ou encore des barbecues ou pique-nique en été.

Recette de la courge spaghetti gratinée

courge spaghetti

Comme Halloween approche, j’ai choisi de réaliser sa recette de « Courge spaghetti gratinée ». C’était la première fois que j’achetais et goûtais une courge spaghetti donc contrairement à mon habitude j’ai suivi la recette à la lettre ;-)

C’est une courge que je ne trouve jamais sur mon petit marché bio, mais je l’ai dégotée en magasin bio et j’ai sauté sur l’occasion car j’avais envie de voir de mes propres yeux cette histoire de spaghetti. C’est bluffant ! En tout cas j’ai adoré son côte pratique à déguster.

Ingrédients

courge spaghetti

  • Une courge spaghetti (environ 900 g ici)
  • 150 ml de crème végétale (ici de la crème de coco)
  • 4 cuillères à café d’épices pour colombo (ici curry)
  • 1 cuillère à soupe de levure maltée + 2 c.à.s
  • 2 cuillères à soupe de chapelure (j’ai utilisé celle-ci)
  • 1 cuillère à café de sel
  • 1 cuillère à soupe d’huile d’olive
  • Poivre ou mélange de baies

Préparation

courge spaghetti

  1. Couper la courge spaghetti en 2 avant de la cuire. Si elle est trop difficile à couper, la cuire entière un peu avant au four pour la ramollir.
  2. La cuire entre 40 et 45 minutes, chair contre la plaque à 225°C (th. 7-8).
  3. Mélanger la crème de coco, les épices, 1 cas de levure maltée.
  4. La courge doit encore être al dente quand vous la retirez du four. Laisser refroidir.
  5. Gratter toute la chair de la courge à la fourchette pour obtenir vos spaghettis.
  6. Mettre la chair dans un saladier, ajouter la crème et mélanger le tout.
  7. Répartir la préparation dans les 2 demi-courges. Assaisonner.
  8. Saupoudrer avec la chapelure et 2 cuillère à soupe de levure maltée.
  9. Arroser d’huile d’olive et faire gratiner au four pendant 10 minutes à 200°C.

courge spaghetti

J’ai choisi la crème coco pour plusieurs raisons, d’abord c’est un peu l’association parfaite avec la courge, de plus c’est une crème assez épaisse qui ne disparait pas à la cuisson comme ça peut arriver avec certaines crèmes végétales. Et puis il est vrai que c’est la seule que j’avais sous la main …

Ici la courge faisait un peu plus de 900 g, ça peut sembler beaucoup mais si vous ne mangez que ça sans accompagnement c’est parfait pour 2. À adapter selon si vous l’accompagnez d’autres choses, ça peut faire un plat pour 4 facilement.

J’ai encore utilisé la chapelure que j’utilise pour les nuggets de seitan, c’est une chapelure assez grossière du coup ça apporte bien son petit côté croquant.

Marie Laforêt propose d’utiliser de l’épice colombo, je n’en avais pas du coup j’ai fait avec du curry. À vous d’utiliser l’épice de votre choix également si vous n’avez pas de colombo.

J’espère que cet article vous donnera envie de découvrir encore plus la diversité de la cuisine végétale.

 

 

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Vous aimez les falafels ? Mais connaissez-vous les falafels d’okara ? Cette idée m’est venue car j’avais plein d’okara dans le congélateur, plus de pois chiche et une envie irrépressible de falafels !

C’est quoi l’okara ? Vous vous souvenez je vous en parlais dans le dernier DIY Tofu maison ? C’est la pulpe de soja que l’on récupère quand on fait du tofu ou du lait de soja. On appelle aussi okara toutes les pulpes que l’on récupère quand on fait du lait maison : noisette, amande, cajou, etc… Chaque okara apporte des bienfaits différents mais pour cette recette j’utilise l’okara de soja qui est riche en protéines, calcium et fer.

Au début quand je faisais du tofu et que je me retrouvais avec 1 kg d’okara je me disais « quelle galère, qu’est-ce que je vais faire de tout ça » ? Maintenant je l’utilise dans les falafels mais aussi dans les cookies ou encore les pancakes !

Les falafels c’est déjà un plat très économique et tellement simple à réaliser, mais encore plus avec de l’okara. En plus je trouve les falafels d’okara plus légères et moelleuses.

Ça dépanne bien quand on reçoit car tout le monde aime les falafels, ou alors pour un apéro par exemple !

Ingrédients pour 25 falafels d’okara

falafels d'okara

  • 500 g d’okara de soja
  • 50 g de farine pois chiche environ
  • 1 bouquet de menthe fraîche
  • 2 petits oignons
  • 1 ail
  • 2 cuillères à soupe de purée de cacahuète
  • 2-3 petits piments
  • Épices en poudre (1 cuillère à soupe de cumin et paprika)
  • Sel
  • Poivre (ou mélange de baies)

falafels d'okara

Mixer tous les ingrédients.
Ajouter plus ou moins de farine selon l’humidité de votre okara.
Puis former des petites boules.

falafels d'okara

Chauffer un peu d’huile dans une poêle et les cuire au fur et à mesure.
Une fois cuites les poser sur du papier absorbant.

Servir avec une sauce tomate maison ou une sauce au poivron.apéaaa

falafels d'okara

Si vous n’aviez pas encore trouvé de bonnes raisons pour faire votre tofu maison, peut-être cette recette vous décidera :)

falafels d'okara

 

 

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Faire son propre tofu maison ? Tiens, quelle drôle d’idée…  À première vue ça semble être un travail assez fastidieux et compliqué alors que ça parait si simple de l’acheter tout fait dans son magasin. Mais il existe plein de bonnes raisons pour faire son tofu maison que vous allez découvrir …

Que vous aimiez ou non le tofu cet article pourrait vous intéresser. Si vous adorez le tofu vous allez encore plus l’aimer. Si vous avez un a priori négatif que ce soit gustativement ou niveau santé, ça va peut-être ne plus être le cas ! Enfin je l’espère ;-)

Le tofu maison un des premiers DIY que j’ai réalisé avant même d’être vegan, même végétarienne. J’ai découvert le tofu dans un restaurant japonais. À l’époque les sushi bar étaient loin d’être à la mode. Dans le resto japonais où j’allais régulièrement, le cuisinier faisait tout à la plancha devant nous. La classe non ? Oui un cuisinier par table, c’est pas beau ça ? Ma passion du tofu a commencé là. Il faut dire que j’avais commencé par du haut de gamme et je ne comprenais pas cette vendetta anti tofu qui disait qu’il était soit sans goût soit mauvais.

Puis j’ai finalement compris en voulant me procurer cette petite merveille dans le commerce il y a une dizaine d’années. Le tofu était vendu sous vide, tout sec, caoutchouteux … bouuuh c’était juste immonde, je comprenais mieux.

Je me suis donc rabattue sur les magasins asiatiques qui avaient du tofu de meilleure qualité, mais ce n’était jamais aussi parfait que ceux que j’avais pu manger dans ce fameux resto japonais…

Aujourd’hui des années plus tard et avec le boom des magasins bio, la qualité des tofus vendus au rayon frais se rapproche grandement du souvenir de mon tofu parfait. Il existe plusieurs marques, plusieurs goûts, plusieurs façons de le faire et on peut très facilement trouver son bonheur.

Mais je dois dire qu’après avoir fait mon propre tofu maison ce fût encore tout autre chose… Me voilà enfin avec un produit de qualité. Et ça vaut bien de passer quelques heures en cuisine !

6 bonnes raisons de faire son tofu maison

Première raison : Tout d’abord, pour le plaisir et la fierté de réussir à faire du tofu fait maison. S’amuser à réaliser un produit qu’on ne pensait pas pouvoir faire alors qu’il n’y a rien de bien compliqué. Le tofu demande juste de la patience. Quand je cuisine j’aime bien mettre une petite musique d’ambiance et me concentrer uniquement sur ce que je suis en train de créer. C’est un bon moyen de découvrir la cuisine pleine conscience. La cuisine asiatique s’apparente à une cuisine zen et peut être vécue comme une méditation. C’est un peu le cas pour moi, une raison de plus qui fait que j’aime autant la cuisine asiatique :)

Deuxième raison : c’est moins cher. Si vous faites votre tofu vous-même, vous allez vite vous en rendre compte. Si vous êtes un grand consommateur de tofu, ça peut-être un plus. Bien évidemment, il faut avoir le temps de le faire !

Troisième raison : c’est meilleur. Et oui c’est toujours meilleur quand on le fait soi-même c’est bien connu, non ?  Vous allez me dire « pas toujours » peut-être haha.

Quatrième raison : Vous allez découvrir que le soja jaune permet de faire 3 produits différents : du lait (tonyu), du tofu et vous allez récupérer l’okara (pulpe de soja) ! Seulement celles et ceux qui ont fait du tofu savent ce que c’est ! En effet c’est un produit qu’on ne trouve pas sauf si on fait son propre tofu. Et quand on récupère pas loin de 1 kg d’okara en faisant du tofu on se dit qu’on a de quoi faire plein, plein d’autres recettes.

Cinquième raison : Vous pouvez donner au tofu le goût que vous souhaitez : fumé, curry, algue, tamari, etc… Laissez parler votre imagination.

Sixième raison : C’est bon pour la santé. Oui c’est dépourvu de cholestérol, riche en protéine végétale (bien plus riche en protéine que la protéine animale) mais il est également riche en fer, magnésium et omega 3. Alors pourquoi s’en priver ?

Mais le soja c’est le MAL ?

C’est pas bien ! Tout le monde le dit !

Mouais … Le problème c’est que quand tout le monde semble connaître une vérité il vaut mieux s’en méfier et se demander d’où elle vient. Si vous êtes inquiet au sujet du soja je vous conseil de lire cet article complet sur le sujet !

Allez dire au Pays du Soleil Levant que le soja c’est mauvais pour la santé… C’est la base de l’alimentation asiatique ! Et alors que ça fait des siècles qu’ils en consomment, nous on décide de diaboliser le soja … Ce n’est pas fabuleux ça ?

Mais il faut utiliser de bons produits : du soja bio français. Bien sûr pas du soja plein d’OGM qui vient des States et qui sert à gaver les animaux qui vont servir à nourrir les carnistes ;-) Là j’avoue que c’est une bombe à retardement. Mais on a de la chance, en France il existe de bons producteurs de soja bio qui peuvent nous garantir la qualité de leur produit.

Pourquoi un tofu maison est-il plus ou moins réussi ?

Quand on a pris le coup de main et l’habitude, en s’équipant de matériel qui facilite la tâche, ça change la vie, en tout cas moi ça m’a bien aidé… Il est possible de faire son tofu en faisant avec le matériel qu’on a déjà à la maison mais il est vrai que depuis que j’utilise un kit tofu, et un bon mixeur, pas besoin d’avoir un Vitamix non plus, moi j’utilise le Foodmatic Personal Mixer PM1000. Mon tofu est devenu maintenant beaucoup plus volumineux, j’en obtiens presque le double pour la même quantité de soja et il est aussi bien plus ferme.

L’okara aura une texture crémeuse, comme du fromage blanc, alors qu’avec un mixeur ordinaire, l’okara aura plus une texture de semoule.

Selon les recettes dans lesquelles on l’utilise ensuite ça change beaucoup au niveau de la texture. L’okara peut s’utiliser comme du tofu soyeux dans de nombreuses recettes (omelette, gâteau, flan, gratin, etc…). Mais attention le goût est assez prononcé parfois.

J’utilise des graines de soja non dépelliculées. Mais par contre il faut qu’elles soient dépelliculées pour faire du lait de soja sinon le lait risque d’être trop fort et imbuvable. Pour du tofu peu importe si le soja est dépelliculé ou non, par contre le goût sera plus prononcé pour l’okara.

J’utilise du nigari pour la coagulation du lait de soja. Il est possible d’utiliser du citron ou du vinaigre de cidre pour faire son tofu mais je trouve ça plus pratique avec le nigari. À vrai dire je n’ai jamais essayé autrement.

Vous pouvez très bien faire votre tofu sans boite mais avec une passoire, au risque qu’il ne soit pas bien ferme et qu’il ait une forme bizarre. Sinon prenez une boite tupperware et faites des petits trous. J’ai fait ça pendant longtemps.

Si vous n’avez pas de boite, emmaillotez le tofu dans une étamine et serrez-le bien. Mettez un poids dessus, du liquide va couler, il faut donc le mettre dans un récipient et le vider régulièrement. Avec la boite à tofu pas de souci le fond est ouvert et s’égoutte facilement en gardant sa forme parfaite.

Attention le soja jaune doit cuire car il est toxique cru. Donc le lait ne peut pas se faire minute comme tout autre lait végétal.

Avec 300 g de soja jaune, on peut obtenir environ :

  • 1 kg d’okara + 1,3 litre de lait

OU

  • 1 kg d’okara +  300 g de tofu

Matériel et ingrédients

tofu maison

  • 300 g soja jaune
  • 3 litres d’eau + eau pour le trempage
  • 1 cuillère à soupe de nigari (se trouve en magasin bio)
  • Boîte à tofu (on en trouve sur le net, sinon fabriquez-en une : prenez une boite tupperware et faites des trous au fond)
  • 1 étamine
  • 1 grande casserole
  • 1 passoire fine
  • Un poids

faire son Lait et son okara maison

tofu maison

  1. Faire tremper le soja pendant 24h. Les graines vont doubler de volume donc il faut mettre de l’eau en conséquence. Après trempage, rincer les graines de soja jaune.
  2. Mixer les graines avec un peu d’eau, utiliser une partie des 3 L d’eau. Vous devez obtenir une consistance crémeuse. La puissance du mixeur change beaucoup : plus le mixeur est puissant plus ça sera bien crémeux, moins il est puissant plus la consistance sera granuleuse, ce qui changera la consistance de l’okara également. (Edit cf. commentaire : Attention de ne pas trop mixer longtemps si vous utilisez un mixeur puissant sinon l’okara sera inexistante et impossible à filtrer)

tofu maison

  1. Une fois le soja jaune mixé, mélanger au reste d’eau dans une casserole. Mettre sur le feu pendant 30 min, mélanger constamment et ne pas le laisser sans surveillance ça déborde très facilement. Même en le surveillant il m’est arrivé que ça déborde avec une seconde d’inattention.
  2. Une fois cuit, prendre un grand saladier et filtrer à l’aide d’une passoire fine. Là vous avez d’un côté la pulpe de soja (okara) dans la passoire , et de l’autre le lait de soja (tonyu).

tofu maison

Vous pourriez très bien vous arrêter là. Mais bon pourquoi s’arrêter en si bon chemin alors que vous êtes à 2 doigts de réaliser le meilleur tofu de votre vie ;-)

Garder l’okara bien sûr. Vous devriez en avoir pour plus de 900 g ! Je vous conseille de le congeler pour une utilisation ultérieure.

 

Faire son tofu ferme maison

rice burger tofu

  1. Remettre le lait de soja que vous venez de filtrer sur le feu. Chauffer et arrêter avant ébullition.
  2. Hors feu ajouter 1 cuillère à soupe de nigari. Mélanger et laisser reposer le temps que le lait caille (ça va assez vite mais le laisser reposer pendant environ 20 à 30 minutes pour être sûr).tofu maison
  3. Mettre l’étamine dans la boite à tofu. Filtrer à l’aide d’une étamine, verser le tofu et serrer l’étamine, presser bien (vous n’avez pas besoin de conserver le liquide qui s’écoule de l’étamine).
  4. Fermer l’étamine et ajouter un poids. Laisser environ 2h voire plus (plus vous le laissez longtemps, plus il sera ferme). À la fin du pressage vous devriez avoir environ 300g de tofu.
  5. Mettre le tofu dans une boite en verre (ou plastique) couvrir d’eau et fermer la boite.
  6. Mettre au frigo. Consommer rapidement, en général il ne fait pas long feu :-)

tofu maison

Faire son tofu soyeux maison

Reprenez les étapes 1 et 2 du tofu ferme. Puis le faire s’égoutter dans une étamine + passoire sans le presser. Laissez le s’égoutter quelques heures ou une nuit au frigo.

tofu maison

J’espère que cet article vous aidera à vous lancer dans le tofu maison ! En attendant, voici mes recettes préférées à réaliser avec cet ingrédient. Je n’aime pas trop le transformer surtout quand on a passé du temps à le fabriquer. Simplement snacké c’est parfait pour se rendre compte de la qualité du produit ! Même si je craque totalement aussi sur les nuggets de tofu :)

Quelques recettes à base de tofu

comment cuisiner le tofu

 

Dans cet article, je propose 10 recettes de tofu nature ferme pour enfin aimer le tofu !

 

woktofu
Snacké comme dans ce wok de légumes aux shiitakes

tofu maison katsu
Pané à la japonaise avec cette recette de Tofu Katsu

tofu frit
Frit comme dans cette assiette aux saveurs japonaises

 

 

 

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Les envies de gratin et de comfort food commencent à pointer le bout de leur nez. Et oui comme vous avez pu le voir, il fait nuit de plus en plus tôt (quelle horreur !) les températures deviennent raisonnables (enfin…) et l’envie d’un gratin dauphinois vegan bien fondant et crémeux se fait terriblement sentir. D’autant plus si vous avez comme moi ces fabuleuses pommes de terre que vous venez de ramener du marché…

Mais vous allez me dire un gratin dauphinois vegan est-ce possible ? Un vrai hein ! Pas juste des pommes de terre au four avec un truc qui fait un peu crémeux, mais de loin, et qu’on se dit : super ça a le goût, mais la texture, on en parle ? Euh elle est passée où la crème ?! Dans la 4ie dimension ?

Ouiiiii on veut du gratin avec une tonne de crème et que ça fonde en bouche ! Mais on fait comment au juste ?

Bon, la tâche pourrait paraître compliquée voire impossible. Mais non, j’ai essayé pas mal de versions qui se sont avérées un peu catastrophiques parfois quand même, surtout quand tu mets plein de crème végétale et qu’en fin de cuisson il ne reste absolument plus rien !…

Avec le gratin dauphinois on ne rigole pas ! Non, non. Ça pourrait entrainer des drames familiaux. Si si je vous assure. Dans ma famille seule ma grand-mère le fait et personne n’ose relever le défi. Il faut l’avouer il est tellement bon et crémeux et fondant et… bref ça c’était avant… maintenant je fais mon gratin vegan et j’en suis fière.

Pour faire un bon gratin dauphinois il y a tout un processus à réaliser et si par malheur vous décidez de sauter une étape ou de faire en mode freestyle on pourrait vous accuser de ne pas faire un VRAI gratin dauphinois. Oui, par exemple, les pommes de terre doivent être ABSOLUMENT cuites dans le lait. Il faut de l’ail frais aussi, de la noix de muscade qu’on râpe soigneusement et surtout surtout ne pas mettre de fromage ! Haha !

gratin dauphinois vegan

Comment faire un gratin dauphinois vegan ?

Alors dans ma version vegan du gratin dauphinois, pour garder le fondant je ne lave pas les pommes de terre après les avoir épluchées et coupées. Et je les pré-cuis à la vapeur pour que l’amidon se développe bien ce qui va créer davantage de liant, qui est indispensable pour la cuisson et qui va rendre le gratin bien fondant.

Donc non je ne cuis pas les pomme de terre dans du lait comme le veut la tradition… Sacrilège.

Ensuite je n’achète pas de crème végétale ni de lait végétal dans le commerce, mais j’utilise une crème maison que je fais à partir de noix de cajou. Ne partez pas ! C’est super simple et pratique à faire. D’ailleurs c’est bien plus pratique de faire sa crème soi même. Enfin ça ce n’est que mon avis…

En faisant la crème moi même j’ai le dosage parfait pour un gratin parfait. Non non je ne me la pète pas du tout… Ce n’est pas ma faute ! Je ne contrôle plus les touches du clavier ! Ce sont mes papilles qui parlent  !!

D’ailleurs pour tout vous dire, depuis que j’ai un mixeur plus puissant je n’achète plus de crème ni de lait végétal, mais des oléagineux. Il suffit juste de mixer l’oléagineux de son choix avec de l’eau. Et selon la quantité, vous obtiendrez une crème plus ou mois fluide, ou un lait plus ou moins concentré. C’est pratique et facile à faire, il y a moins de déchet, enfin il n’y en a pas !

Et en plus, la bonne nouvelle c’est que ce gratin là est beaucoup moins calorique. Si avant vous preniez 2 kg rien qu’en regardant votre assiette, avec cette version on peut se faire plaisir sans angoisse !

gratin dauphinois vegan

Ingrédients pour un gratin dauphinois vegan

Pour environ 4 personnes selon votre gourmandise ! Mais faut se l’avouer y en a jamais assez ;-)

  • 1,2 kg de pomme de terre
  • 150 g de noix de cajou (les faire tremper la veille)
  • 2 gousses d’ail
  • 10 g de fécule de maïs
  • 50 cl d’eau
  • 1/2 noix de muscade ( sinon en poudre)
  • Sel et poivre
  • Un peu d’huile
  1. Laver et éplucher les pommes de terre.
  2. Coupes les pommes de terre le plus finement possible au couteau (utiliser une mandoline ou un robot qui tranche en fine lamelle si vous voulez).
  3. Ne pas les laver ! J’ai expliqué avant pourquoi ;-)
  4. Les pré-cuire à la vapeur 10-15 min tout dépend de votre appareil et si vos tranches sont bien fines. Elles ne doivent pas être complètement cuites.
  5. Mixer : les noix de cajou qui ont trempées (une nuit c’est mieux), l’ail, la fécule, le sel, le poivre, l’eau et noix de muscade râpée. La texture est entre une crème et du lait. L’idéal est d’avoir un bon mixer pour que ça soit bien fluide. Moi ça m’a changé la vie en tout cas.
  6. Huiler un grand plat à gratin.
  7. Installer les pommes de terre pré-cuites.
  8. Verser la crème onctueuse, il faut que les pommes de terre soient bien immergées (voir photo dessous).
  9. Mettre au four pendant 30-45 minutes à T7 (210°).

gratin dauphinois vegan

Astuce

À mi-cuisson (pour ne pas que ça brûle). Vous pouvez ajouter une sorte de parmesan végétale avec un mélange de graines de tournesol, levure maltée, ail en poudre et oignon en poudre, sel et poivre. Mixer le tout au mini hachoir. Parsemer sur le gratin et ajouter un filet d’huile d’olive et remettre au four.

gratin dauphinois vegan

Ici, on s’éloigne un peu du gratin dauphinois traditionnel, mais c’est super bon ! Ça apporte une texture croquante et originale.

 

 

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Vous avez déjà entendu parler du Ramen Burger ? Bah tant pis cette tendance est déjà finie ! Maintenant on ne jure que par le Rice burger ! Le sushi burger … ça ne vous dit rien ? … Quoi ? … Vous avez échappé à la folie des sushis burgers sur les réseaux sociaux ?!

Le burger est un plat qu’on peut ré-inventer à l’infini. Les japonais ont l’art et la manière de revisiter les grands classiques jusqu’à s’éloigner totalement du concept originel. Et quand ils s’attaquent au burger je trouve cela juste génial !

D’où vient le Rice Burger ?

En Extrême-Orient le Rice burger s’est fait connaitre grâce à une chaîne de restaurant rapide de burger japonais : MOS Burger. Et c’est une véritable star là-bas ! Dommage que ça ne soit pas arrivé jusqu’ici… Ils ont même des burgers vegan !

Depuis un moment sur Pinterest et Instagram je vois de plus en plus de sushis burgers qui me font saliver ! J’avoue que c’est le genre de concept qui me fait totalement craquer. On fait le grand écart avec le burger américain c’est sûr ! Et nous voilà avec un burger qui devient pour le coup Super Healthy ! Rien de plus sain que du riz et des ingrédients crus sans matière grasse, non ? Encore plus si le tout est vegan ;-)

Mon Rice burger vegan

Comme vous le savez peut-être si vous avez lu notre dernier article « 1 mois sans gluten : 20 recettes » nous avons testé de nombreuses alternatives pour remplacer le gluten dans des recettes de base comme la pizza, le pain et donc les buns.

La version que je vous propose aujourd’hui n’est pas crue mais reprend l’idée du buns au riz vinaigré.

Depuis le temps que je voulais faire du tonkatsu en mode vegan… Ça tombe bien je venais de faire du tofu maison, ça sera tofu katsu donc… Vous pouvez bien sûr acheter du tofu ferme ! Tout le monde n’est pas fan de DIY ;-)

rice burger

Mais le Tofu Katsu c’est quoi ce mot encore ? C’est la version tofu du tonkatsu qui est un mets japonais à base de porc pané avec de la chapelure panko. Dans la recette de base, il faut avouer que c’est surtout la sauce qui fait tout.
Il est possible de trouver de la sauce tonkatsu dans les supermarchés asiatiques. Ici j’ai fait avec les moyens du bord en faisant une sauce maison que j’utilise souvent pour les makis.

J’ai utilisé la même chapelure sans gluten que pour les nuggets de seitan mais si vous préférez la chapelure japonaise « panko » y’a pas d’obligation bien sûr ! Ou autre chapelure à disposition d’ailleurs.

J’ai accompagné le tout de shiitake caramélisés. Au départ je trouvais que les shiitake avait un gout trop fort et ce n’était pas vraiment mes champignons préférés. Mais depuis que j’en trouve des frais ça change vraiment tout ! Je les cuis ici dans la marinade qui a servi pour le tofu katsu. Ça apporte un petit plus.

À la place de la salade verte utilisée dans le burger traditionnel j’ai utilisé des algues Dulse. Perfect ! Voilà de quoi faire un burger totalement revisité avec ce que j’avais sous la main. J’adore ce genre de plat totalement improvisé ! Quoi on ne dirait pas ? Si je vous assure haha :-)

Bon au final, ce Rice burger n’a rien à voir avec le burger traditionnel ! On y retrouve toutes les saveurs japonaises pour une explosion en bouche ! On a vraiment adoré et nous avons hâte de décliner ce Rice burger vegan à toutes les sauces :)

Ne prenez pas peur en voyant la longueur de la recette, il y a pas mal de préparations différentes mais ce sont en réalité des préparations très simples qu’il faudra juste assembler à la fin.

Ingrédients pour 2 Rice burger

rice burger

 

  • 1 poignée d’algues Dulse déshydratées
  1. Les faire tremper dans de l’eau pour les réhydrater
  2. Égoutter à la passoire quand elles sont réhydratées

Ingrédients pour le buns de riz

  • 150 g de riz rond demi-complet
  • 30 cl d’eau
  • 2 cuillères à soupe de vinaigre de cidre
  • 1 cuillère à café de sucre ou sirop d’agave (ou autre au choix)
  • 1/2 cuillère à café sel
  1. Dans une casserole mettre le riz et l’eau. Couvrir et porter à ébullition puis mettre à feu doux et cuire 15 min.
  2. Une fois cuit ne retirer pas le couvercle mais laisser le riz gonfler pendant 10 min à couvert hors feu.
  3. Mélanger les autres ingrédients et les ajouter au riz encore chaud en mélangeant délicatement.
  4. Diviser le riz en 4 parts égales.
  5. Utiliser 2 emporte-pièces et 2 bols. Faire 2 buns de riz « plats » pour la partie basse du buns avec les emportes pièces. Et faire 2 buns ronds pour la partie « chapeau » avec les bols. Bien tasser le riz.
  6. Réserver et laisser reposer pour que ça devienne compact.

Pendant ce temps on passe à la suite…

Ingrédients pour les tofu-katsu

  • 150 g de tofu ferme
  • 5 cuillères à soupe de tamari
  • 1 cuillère à café de gingembre en poudre
  • 1 cuillère à soupe de sucre roux ou sirop d’agave (ou autre au choix)
  • 25 g de farine de pois chiche
  • 5 cl d’eau
  • Cornflakes mixés en chapelure

rice burger

 

  1. Couper le tofu en 4 bâtonnets
  2. Mélanger le tamari, le gingembre en poudre et le sucre
  3. Placer le tofu dans un récipient avec la marinade
  4. Laisser mariner pendant 1h au moins en arrosant de temps en temps
  5. Égoutter le tofu et réserver la marinade pour les shiitake
  6. Snacker rapidement le tofu, juste pour qu’il grille légèrement
  7. Dans un récipient mélanger la farine de pois chiche avec l’eau
  8. Mettre la chapelure dans un autre récipient
  9. Passer chaque bâtonnet dans le mélange eau/farine puis dans la chapelure
  10. Faire chauffer de l’huile dans une poêle et cuire chaque bâtonnet jusqu’à ce qu’il soit croustillant
  11. Réserver

rice burger

Ingrédients pour les shiitake caramélisés

  • 100 g shiitake frais
  • 1 oignon
  • 1 gousse d’ail
  • Marinade des tofukatsu
  • Huile (pour la cuisson)
  1. Émincer l’oignon et l’ail
  2. Couper en lamelle les shiitake
  3. Faire revenir l’oignon et l’ail dans une poêle huilée
  4. Ajouter les shiitake
  5. Les faire revenir puis ajouter la marinade du tofu
  6. Cuire rapidement le temps que ça réduise et caramélise
  7. Réserver

Ingrédients pour la sauce

  • Purée de cacahuète
  • Tamari
  • Wasabi
  • Gingembre frais
  1. Mélanger tous les ingrédients ensemble
  2. Goûter et ajuster les quantités selon vos goûts

Il ne reste plus qu’à assembler le tout

  1. Prendre un buns de riz plat, le poser dans une assiette
  2. Étaler un peu de sauce dessus
  3. Poser 2 batonnets de tofu-katsu
  4. Remettre un peu de sauce
  5. Ajouter les shiitake caramélisés
  6. Poser les algues Dulse en dernier
  7. Puis le buns de riz
  8. Vous pouvez ajouter des graines sur le buns. Ici ce sont des graines de chia.

rice burger

 

Vous pouvez déguster le burger chaud (dans ce cas, réchauffez les buns de riz) ou tiède avec des buns froids mais les champignons et tofu katsu chauds.

Et pourquoi ne pas céder à la folie japonaise et revisiter tous les plats en mode sushi ? Oui ça existe, j’en ai vu des pas mal et ça va très loin parfois : sushi donut, sushi pizza, sushi tacos, sushi gâteau, sushi burritos, … !!

 

 

Bienvenue sur Vegan freestyle ! Si tu viens de découvrir le blog, tu recherches sûrement de l'inspiration pour tes repas au quotidien. Je te propose de recevoir gratuitement notre nouvel ebook "30 Jours Vegan" : clique ici pour le recevoir !

Ce mois-ci on partage avec vous une nouvelle expérience dans notre Lifestyle vegan. C’était un défi qu’on avait déjà relevé dans le passé : vivre sans gluten. Mais malheureusement on avait un peu beaucoup replongé ces derniers mois…

Il faut dire qu’être vegan et sans gluten s’avère être un peu périlleux. Surtout que quand on commence à lire des recettes sans gluten, la plupart propose toujours des œufs ou des produits laitiers pour compenser l’absence de blé … Comme le véganisme, il faut réapprendre et repenser sa manière de cuisiner.

Dans cet article, nous allons tout d’abord parler des raisons pour lesquelles on a décidé d’arrêter le gluten.

Ensuite nous partagerons 20 recettes de base gluten free, si vous aussi, vous avez envie de vivre sans gluten. Un peu comme nous avions fait pour l’article Comment remplacer les produits laitiers nous vous parlons des marques que nous avons découvertes et aimées ainsi que des recettes d’autres blogs vegan. (Petite précision, ceci n’est pas un article sponsorisé.)

Et pour terminer, on fera le bilan après plus d’un mois sans gluten.

Arrêter le gluten, est-ce une mode ?

On a tous entendu les arguments : seulement un faible pourcentage de la population est vraiment allergique au gluten (maladie cœliaque). Les autres n’ont pas besoin d’arrêter le gluten, ce serait même dangereux selon certains (sûrement les mêmes qui pensent que le véganisme est dangereux ou qu’il faut absolument manger 3 produits laitiers par jour …).

De plus en plus de monde mange sans gluten, et ce n’est pas une lubie. C’est simplement que les gens se renseignent, deviennent des consommateurs actifs et surtout font leur propre expérience.

De nombreuses blogueuses vegan sont également majoritairement sans gluten.
Je pense notamment aux témoignages de :

Mais c’est quoi en fait le gluten ?

Alice du blog « Au vert avec Lili » a fait un article très complet sur le sujet que je vous invite à lire. On y retrouve des explications sur le gluten et la liste de toutes les farines, fécules et laits sans gluten !

Déjà on peut se demander si il existe du bon et du mauvais gluten. Pour comprendre la différence entre le gluten d’il y a 50 ans et celui d’aujourd’hui, sachez juste qu’il est passé de 14 chromosomes à 42 pour une meilleure rentabilité ! Je vous laisse donc imaginer l’impact sur sa qualité …

Si l’on en croit notre boulanger, les céréales bio sont de meilleure qualité. Et il affirme également que le petit épeautre est du « bon gluten ». En même temps il prêche pour sa paroisse vous allez me dire ;-)

Alors à vous de faire votre propre expérience pour voir si ça change quelque chose dans votre quotidien.

Notre première expérience vers le « sans gluten »

Il y a un an, on avait diminué le gluten comme évoqué dans notre Bilan 1 an de véganisme.

En résumé, on s’est rapidement rendu compte qu’on allait mieux à de nombreux points de vue (santé, maux de ventre, fatigue, ballonnement, acné…). Sincèrement on ne s’attendait pas à un tel changement. Surtout Lorelei au niveau de ses problèmes de santé.

On consommait des farines sans gluten mais aussi du petit épeautre qu’on a testé sous toutes ses formes : pain, pâtes, même la pissaladière et les crêpes. Mais quand on fait les choses à moitié on risque de rechuter…

La rechute

Avec le temps on a eu envie de junk food vegan : burger, nuggets, pizzas etc … En plus on a re-découvert le seitan que je me suis amusée à faire maison sous toutes ses formes … Et là ce fut le drame car on a A-DO-RÉ !

On ne se rend pas compte mais le gluten est assez addictif. Plus on en mange, plus on en a envie.

Mais les conséquences ne se font pas attendre non plus. Le ventre regonfle directement. La fatigue revient surtout quand on a mangé un gros plat de pâtes le soir, on a à nouveau cette sensation de gueule de bois au petit matin.
Et cette impression d’avoir toujours trop mangé et de ne jamais digérer totalement.

Pour Lorelei plus particulièrement, le retour de ses allergies. C’était reparti pour les chutes du Niagara tous les matins, faut gérer le budget mouchoir (pas très écolo tout ça ;-) !

Bref même si il n’y a rien de meilleur que le burger de seitan (RIP), il fallait se reprendre en main.

Le nouveau défi : 1 mois sans gluten

Cette fois-ci, on a vraiment tenu bon !

Arrêter le gluten, c’est un peu comme arrêter les produits laitiers. C’est exactement à ce moment là qu’on se rend compte qu’il y a du gluten PARTOUT : le pain, les pâtes, les pizzas, les gâteaux, les céréales du matin, les steaks végétaux…
Mais en plus si vous achetez beaucoup de plats préparés ou de produits industriels, là vous pouvez être sûr de trouver du gluten un peu partout !

Mais alors est-ce qu’on arrête tout d’un coup ou on fait une transition ?

À chacun sa méthode encore une fois, mais pour vraiment ne plus ressentir les effets néfastes du gluten il ne faut absolument pas en consommer pendant plusieurs mois.

Début Août, j’ai fait un jeûne de 5 jours avant de débuter l’arrêt du gluten. Il était beaucoup plus intense que celui que j’avais fait en février dernier.

Je vous conseille vivement de détoxifier votre corps de tous l’abus de gluten des dernières années pour voir plus rapidement les effets bénéfiques de la vie sans gluten. Il existe plusieurs méthodes de detox ou de purge, présentées dans cet article de Save the Green.
À vous de trouver la vôtre :)

Quels sont les obstacles de la vie sans gluten ?

Il y a trois gros obstacles quand on décide de passer au sans gluten :

  • le prix des aliments « sans gluten »
  • la difficulté à remplacer tous les produits à base de gluten qu’on consomme au quotidien.
  • manger au restaurant

Bon, pour le prix je ne vais pas vous mentir. Effectivement si vous voulez manger exactement la même chose, ça va être plus cher. Le paquet de pâtes va passer de quelques centimes à 3-4€, et il faudra compter 4-5€ pour un pain sans gluten contrairement à la typique baguette à 1€. Même les farines ou les mix pain/pizza/buns vont coûter du simple au double.

Mais au moins, comme ça, les pâtes deviennent un plat de luxe, qu’on va essayer d’agrémenter au mieux. Ça pousse aussi à consommer moins de pain, de sandwich, de pizzas, de plats préparés, de gâteaux industriels … Et à se tourner vers une autre alimentation, plus vivante, plus végétale et ça c’est cool non ? ;-)

Ça permet aussi de découvrir d’autres céréales qu’on utilisait plus rarement avant et de découvrir d’autres alternatives à la farine de blé.

vivre sans glutenSource

Donc pour le deuxième obstacle, rassurez-vous : on peut manger exactement la même chose qu’avant comme vous allez le voir avec les recettes qui suivent. En plus, on va varier plein de céréales qui ont toutes un apport nutritionnel différent.

Quant aux restaurants, c’est vrai que ce n’est pas le plus évident. Comme pour le véganisme, la France est à la ramasse sur le sujet …

Lorelei qui est souvent confronté à ce problème dans son travail a quelques astuces à vous donner :

  • Appelez bien à l’avance le restaurant et expliquez leur de vive voix votre intolérance au gluten, voir s’ils sont bien informés sur le sujet et ouverts surtout. Ça se voit assez rapidement.
  • Privilégiez les restaurants végéta*iens qui eux, ont très souvent l’option sans gluten, étant sensibilisé au problème des allergies.
  • Pour les petits budgets, essayez de trouver une crêperie. Normalement leurs galettes salées devraient être naturellement sans gluten mais demandez confirmation quand même. Et si on leur demande ils peuvent également cuire les crêpes à l’huile au lieu du beurre pour les végétaliens.

Comment remplacer les produits de base ?

Remplacez petit à petit des ingrédients de base difficilement dissociables du gluten : le pain, les pâtes, la pâte à pizza ou encore les buns pour le côté salé. Et les crêpes, pancakes et gâteaux pour les bouches sucrées.

Le pain

Plusieurs alternatives s’offrent à vous pour avoir du délicieux pain sans gluten.

  • Le pain boulanger

 

Votre boulanger fait du délicieux pain sans gluten. C’est notre cas donc si vous habitez sur la Côte d’Azur, on partage avec vous nos 2 boulangeries préférées : Bread à St Laurent du Var et Nice qui propose plusieurs sortes de pain bio sans gluten. Et la boulangerie Mama’s Baker à Nice qui fait un délicieux pain à la farine de châtaigne notamment.

  • Le pain des fleurs

vivre sans gluten

Vous pouvez acheter des pains sans gluten dans les magasins bio ou même en grandes surfaces.
On a découvert tardivement le « Pain des fleurs » et on est fan ! Ce sont plutôt des cracottes sans gluten aux goûts multiples : sarrasin, riz, souchet, multi-céréales et même coco pour le petit-déj. C’est assez économique comme alternative. Idéal pour l’apéro comme vous le voyez sur la photo. On écrase de l’avocat avec du jus de citron, un peu de 5 baies et quelques cranberries.
Il faut quand même faire attention aux ingrédients de certains pains sans gluten, ils peuvent contenir des œufs …

  • Les mix-pains

 

Vous achetez des mix pain tout prêts. On a testé les mix-pains, pas mal mais le pain blanc c’est pas vraiment notre truc. On aime les pains avec plus de caractère ;-)

  • Faire son pain maison

 

 

Une photo publiée par Camille (@rosenoisettes) le

Si vous faites votre pain vous même, de nombreuses recettes sont disponibles sur le web. Nous avons craqué pour le Pain sans gluten aux grains entiers de Rose Noisettes.

  •  Découvrir les pains du monde

 

Il toujours intéressant de voir comment sont fabriqués les pains dans les autres pays du monde. On adore les naans, ces petits pains indiens et on a déjà essayé une version sans gluten.
On peut également faire des papadums : galettes à base de lentille comme dans cette recette d’Amande Basilic.
Connaissez-vous d’autres pains du monde sans gluten ?

Les pâtes

Pour les pâtes, sincèrement à l’heure actuelle en magasin bio et même en grande surface, le choix est assez vaste ! On peut même trouver des pâtes sans gluten en vrac, ce qui réduit le coût.

Déjà à la base, on était complétement fan des vermicelles asiatiques au riz ou au soja, sans même réfléchir qu’elles étaient sans gluten. Puis on a testé pas mal de différentes pâtes « traditionnelles » sans gluten au cours de cette dernière année comme des pâtes aux lentilles corail, pois chiche, sarrasin, maïs, riz.

Voici nos 3 chouchous :

  • Les pâtes au riz complet de la marque Terrasana existent avec plusieurs goûts. Nous avons testé « potiron-gingembre » dans notre recette de Pâtes au pesto d’avocat ainsi que celles au wakamé et au riz noir également très bonnes. La texture est intéressante, c’est entre la pâte traditionnelle et la pâte asiatique, un peu comme des pâtes Udon.

vivre sans gluten

 

  • Les tagliatelles de riz rouge de la marque Autour du Riz. On les a utilisées pour notre Pad Thaï fumé. Elles existent aussi en version vermicelles, parfaites pour notre wok de légumes !

vivre sans gluten

  • Des torsades riz et maïs de la marque « Ma vie sans gluten », vraiment bluffantes. On ne sent pas la différence avec des pâtes au blé sauf au niveau de la digestion ;-)
    Sur cette photo nous avions réalisé la recette qui fait fureur chez les vegans outre-Atlantique : les Mac & Cheese.
    Pour cette sauce fromagère express au blender il suffit de mixer une pomme de terre cuite à la vapeur, une cuillère à soupe de tamari, ail et oignon en poudre, moutarde à l’ancienne, vinaigre de cidre et crème végétale pour l’allonger. Verser sur les pâtes chaudes et déguster immédiatement !

La pâte à pizza

Bon c’est vrai les pizzas c’est un peu le plat par excellence qu’on s’imagine très très mal sans gluten … Déjà les pizzas ce n’est pas facile à faire mais sans gluten encore moins. Mais ce n’est pas non plus impossible ! La preuve :-)

  • La pâte basique

vivre sans gluten

En magasin bio, il y a des préparations toute faite pour la pâte à pizza sans gluten. On vous en parle plus longuement dans l’article Mini-pizzas sans gluten si vous voulez une recette très simple.

 

  • La pâte à base d’aquafaba (désolée pas de photo)

On a testé la pâte à pizza aérienne à base d’aquafaba (le jus de cuisson de pois chiche) et on a eu un gros coup de cœur !

 

Les buns

  • Les buns traditionnels

vivre sans gluten

Nous en avions fait l’hiver dernier pour nos burgers sans gluten spécial fête. Je m’étais amusée à faire des buns de 2 couleurs différentes et c’était un de mes premiers tests. On a depuis amélioré et mis à jour la recette :)

  • Les buns panisse

vivre sans gluten

Manger sans gluten donne des idées pour remplacer le traditionnel pain.
Dans le sud, on a une spécialité à base de farine de pois chiche : la panisse.

Pour faire 2 buns de panisse
– 200 g de farine de pois chiche
– 80 cl d’eau
– Épices ou herbes au choix
– Gousse d’ail
– Sel
– Huile d’olive

Faire chauffer l’eau dans une casserole jusqu’à ébullition. Hors feu, ajouter un peu d’huile, les épices ou les herbes, le sel et l’ail finement hachée. Verser la farine de pois chiche dans l’eau et mélanger jusqu’à ce que ça épaississe. Puis remettre sur feu doux jusqu’à ce que le mélange devienne crémeux-épais.
L’étaler ensuite sur une plaque recouverte de papier sulfurisé. Mettre au frigo jusqu’à ce que le mélange durcisse. Puis faire des cercles à l’emporte-pièce pour réaliser les buns et les faire griller à la poêle quelques minutes.
Avec les bouts restants vous pouvez faire des cubes de panisses qui remplaceront les frites par exemple comme sur la photo ci-dessus.

Pour ce burger, nous avons utilisé du tofu lacto-fermenté au pesto (une tuerie !!), une petite fleur d’avocat et une sauce poivron cru-cajou au blender. C’est le burger parfait pour les brunchs du dimanche midi !

  • Le Rice-Burger

vivre sans gluten

Star d’Instagram et de Pinterest depuis quelques temps, le sushi burger est une superbe création ! Ici on s’éloigne un peu du concept car tout est cuit mais j’ai gardé l’idée du buns au riz que j’ai réalisé à partir de riz vinaigré. Retrouvez la recette complète du Rice burger ici.

  • Le Raw-Burger

 

Création de Lorelei qui s’est amusée à faire un burger sans gluten + cru + vegan + zero déchet ! Qui dit mieux ?
Recette extrêmement simple et rapide : prendre une tomate en guise de buns :)
Pour ce Raw-burger, elle avait fait un steak végétal à base de fibres de carottes et de betteraves récupérées après un jus à l’extracteur. Les mélanger à du tamari, des épices, de la purée de cacahuètes et un peu d’huile d’olive.

Les pancakes / les crêpes

C’est peut-être le plus facile ! Surtout au niveau des crêpes salées car si on les faisait déjà de manière traditionnelle, elles étaient naturellement sans gluten.

  • Les galettes de blé noir

 


En plus, la recette est extrêmement simple, la seule chose est d’attraper le coup de main pour l’étaler parfaitement à l’aide de la raclette afin d’avoir une belle galette.

Pour 4 crêpes au sarrasin :

330 g de farine de sarrasin
90 cl d’eau
10 g de sel

À garnir avec tout ce qu’on veut ! Nous on adore les galettes salées et sucrées : confiture, chocolat, fondue de poireaux, blettes … Sky is the limit comme on dit :)

  • Pancakes crues

vivre sans gluten
Vous pouvez retrouver la recette de ces pancakes crues à base de banane et de graines dans notre article Petit déjeuner raw.

  • Pancakes au chocolat

vivre sans gluten
Comment ne pas craquer pour ces pancakes gourmandes tout chocolat de cette délicieuse recette d’Anna et Olivia ? Elles seront parfaites pour le petit-déjeuner du week-end !

Les gâteaux

Pour terminer, voici trois recettes de gâteaux pour le goûter, le dessert ou même le petit-déjeuner.

  • Gâteau fruits et amandes

vivre sans gluten

Ce superbe gâteau d’Antigone XXI qu’on peut adapter à toutes les saisons selon les fruits qu’on a sous la main !

  • Pour les accros au chocolat

vivre sans gluten

 

Notre petit chouchou du moment, que vous avez peut-être déjà vu sur le site : gâteau au chocolat et courgette.

 

Le bilan après plus d’un mois sans gluten

Pour Lorelei

Mes allergies sont reparties aussi vite qu’elles étaient revenues. Je pense avoir désormais la preuve que le gluten est vraiment lié à mes allergies contrairement à ce qu’avaient pu penser les médecins avant en me bourrant de médoc pour soit disant le pollen, les arbres et autres plantes.
Mes maux de ventre après les repas sont également repartis. Un autre signe de mon intolérance au gluten.

En conclusion, je sais maintenant que pour être au top de ma forme, je ne dois plus consommer de gluten et un an plus tard, je me rends compte que c’est de plus en plus facile et aussi stimulant au quotidien de chercher des alternatives. D’ailleurs mon prochain challenge serait de faire des croissants vegan et sans gluten !

Pour Edelweiss

À la base je ne pensais pas du tout être intolérante au gluten, je voyais plus ça comme une mode. Mais voyant l’ampleur grandissante j’ai commencé à vraiment m’y intéresser, à lire des témoignages et à me dire que ces gens ne devaient pas être complétement fous contrairement à ce que veulent faire croire certains médecins.

Je n’avais pas de maux de ventre particulier hormis lors de la digestion. Mais c’est bien ça le problème. En devenant vegan on se rend déjà compte d’un grand changement au niveau de la digestion, qu’il n’était en fait pas normal d’avoir mal au ventre après le repas. Et quand on commence à retirer le gluten, c’est encore plus flagrant ! La digestion est tellement agréable et facile qu’on a limite l’impression de pas avoir mangé, on se sent léger.

C’est en remangeant du gluten que je me suis rendue compte que finalement j’étais aussi intolérante. Comme je vous l’avais déjà raconté dans le Bilan 1 an de véganisme, mes problèmes de peau (démangeaisons cutanées) qui avaient disparus en devenant vegan sont revenus quand j’ai repris le gluten. Et là depuis le défi, miracle, plus rien !

En plus, j’adore le challenge de devoir retirer le gluten de l’alimentation, ça stimule la créativité.

Si vous aussi vous êtes sans gluten ou pensez à le devenir, n’hésitez pas à partager vos expériences, opinions, conseils dans les commentaires :-)