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17 raisons d’arrêter les produits laitiers

17 raisons produits laitiers

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Vous ne vous êtes jamais posé la question, ou alors vous avez déjà peut-être pensé à arrêter les produits laitiers ou tout du moins à réduire votre consommation.

Probablement une ou deux fois après avoir mangé ce gros gâteau à la crème qui vous a filé mal au bide ou après votre super méga pizza aux 7 fromages (oui oui je vous assure ça existe, c’était même ma pizza préférée …) que vous vous êtes fait livrer un soir de flegme devant le dernier épisode de « The Walking Dead » ? (oui on a toujours envie de pizza devant un épidose de TWD ! Tout comme devant Koh Lanta ^^)

Comme à chaque fois vous avez eu votre dose de fromage et vous avez adoré, mais après vous vous êtes senti lourd, très lourd. Vous avez eu mal au ventre et vous vous êtes couché sans avoir digéré en vous disant : plus jamais ! Bref un peu comme un lendemain de cuite où on jure de ne plus jamais boire autant et on recommence dès qu’une nouvelle occasion se présente.

Mais ça c’était avant. Et oui en effet c’était mon quotidien. Je n’aurais jamais imaginé un plat de pâtes, un gratin, une pizza ou un burger sans fromage, ni même finir un repas de famille sans ce fameux plateau et je ne jurais que par l’apéritif « vin et fromage ».

Je n’imaginais pas un gâteau, un cake, des crêpes, une sauce onctueuse sans œuf, sans beurre, sans crème. Enfin à vrai dire je ne me posais même pas la question de savoir s’il était possible de faire autrement.

Vous non plus ? C’est normal.

On ne nous a appris que ça et en plus les produits laitiers s’immiscent partout du matin au soir, de l’apéro au dessert. À tel point que s’imaginer faire un repas de A à Z sans produit laitier relève des 12 travaux d’Hercule. Du moins, c’était ce que je pensais avant.

Autant ça faisait longtemps que j’avais arrêté de boire un bol de céréales au lait de vache de bon matin, d’ingurgiter une horde de yaourts à 0% pendant mes périodes régimes et heureusement pour moi, je n’ai jamais eu d’addiction aux pâtisseries.

Mais alors tout ce qui touchait au fromage c’était une autre affaire.

En bonne « frenchie » avec nos 365 sortes, pour moi, le fromage c’était la vie, c’était la tradition, c’était notre culture ! Il m’arrivait même de tremper mon fromage dans le café au petit-déjeuner (sûrement à cause de mes origines nordistes), vous imaginez donc bien la gravité de mon addiction !

Et puis, coup de bol, de toute façon, j’étais juste végétarienne alors ouf, c’est bon dans l’alimentation végétarienne les produits laitiers sont autorisés ! Heureusement car cette question autant existentielle qu’angoissante me hantait : « Comment vivre sans fromage ?

En parallèle avec cet article, j’ai préparé un autre article pour vous aider à remplacer les produits laitiers dans la vie de tous les jours. C’est tout à faire possible de vivre sans fromage à base de lait animal, il suffit d’aller jeter un œil à mon article « Ces fromages végétaux qui vont changer votre vie » !

J’ai démarré l’écriture de cet article il y a 8 mois, mais j’attendais d’avoir plus d’expérience et plus de recul pour le poster. La première version était en mode vegan passionnée et révoltée qui veut convaincre tout le monde mais je ne l’ai jamais publié car au final il ne me plaisait pas. J’ai toujours voulu proposer des articles positifs, tant que possible vu la difficulté du sujet donc je l’ai retravaillé pendant des dizaines et des dizaines d’heures… du coup il est très long, presque 6000 mots (non pitié ne fuyez pas) mais en même temps ce n’est pas un sujet qu’on peut traiter en 300 mots.

Depuis 8 mois, je me suis encore plus documentée, j’ai lu de nombreux articles, études, vu plein de vidéos, conférences sur ce sujet, il me sera donc impossible de citer toutes les sources mais en bas de l’article vous trouverez les principales et surtout les plus accessibles.

Il en ressort un article très engagé vous vous en doutez mais néanmoins, vous ne trouverez pas de photos choquantes, et le but n’est pas non plus de faire culpabiliser tous les non-vegans, car nous n’avons pas oublié comment nous étions avant et les étapes par lesquelles nous sommes passées pour arrêter les produits laitiers et les produits animaux. Mais il faut garder en tête que ce qui est violent et choquant c’est bien la réalité et non pas le fait de la dénoncer.

Je me lance enfin à quelques jours de la « journée mondiale du lait » et hasard du calendrier, ça tombe le jour de la « fête des mères ». Vous allez me dire c’est quoi le rapport ? Réponse dans la photo principale.

Et maintenant, découvrez quelles sont les 17 raisons qui m’ont fait définitivement arrêter les produits laitiers depuis maintenant bientôt un an et demi.

 

earthlingsSource Earthlings

 

1. Vivre sans produit laitier c’est possible et c’est simple

Cela peut vous paraître un peu stupide comme raison mais pourtant, je pense que ça fait partie des choses qui bloquent le plus de monde et qui vous empêchent de sauter le pas.

L’idée d’une pizza sans mozzarella et d’un burger sans cheddar vous fait frémir ? J’imagine déjà votre peur panique à l’idée de ne plus pouvoir manger votre plat favori parce qu’il contient des produits laitiers indispensables.

Alors il faut le dire haut et fort : on peut vivre sans produit laitier. Et ce n’est pas si compliqué.

Non les vegans n’ont pas de supers pouvoirs.

Le gène de la junk food et des aliments gourmands ne disparait pas à la seconde où nous avons décidé de devenir vegan. C’est juste que la junk food devient plus saine et avec beaucoup plus de possibilités.

Rassurez-vous, aujourd’hui il existe une multitude d’alternatives à toute cette liste d’aliments dont vous êtes accro. Je n’ai pas fait une croix sur mes chocolats chauds Je mange toujours des crêpes, des gâteaux, des burgers, des pizzas et du fromage « végétal ». Et ces nouvelles recettes m’apportent tout autant de plaisir, voire plus.

Ouf, ce premier point capital étant éclairci, passons à la suite.

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2. Quelque chose va changer en vous

Sur ce point, vous allez me dire « Oui mais c’est quand même pas pareil, on peut pas comparer le goût du lait de vache à celui du lait d’amande ni le goût de la mozzarella coulante avec celui de votre fromage végétal bizarre ».

Effectivement ce n’est pas pareil, je vous l’accorde. En fait au début on se dit ça et ensuite on se dit heureusement que ce n’est pas pareil !

Mais quelque chose de fondamental va changer en vous : votre palais. En effet, vos papilles se régénèrent tous les 10 à 14 jours, vos goûts changent et évoluent selon ce que vous mangez.

Votre corps est fabuleux, c’est une grosse machine qui s’adapte à tout.

Je vous avoue que lorsque j’ai goûté pour la première fois le lait de soja, j’ai trouvé ça immonde alors que maintenant j’adore ça. Mais aujourd’hui il existe une grande variété de marques et il y a beaucoup plus de choix dans les laits végétaux que ce soit au niveau du goût que de l’apport nutritionnel. Tout le monde peut y trouver son compte.

En se mettant aux laits végétaux et aux fromages végétaux, votre palais trouvera rapidement le « vrai » lait et le « vrai » fromage écœurant, et vous ne souffrirez d’aucune privation je vous assure.

Imaginez aujourd’hui je vous tends un verre de lait de singe. Est-ce que vous allez le boire ? Je doute. Pourtant il serait plus logique de boire du lait de singe que du lait de vache qui est plus proche de notre espèce.

Et bien si vous décidez d’arrêter les produits laitiers, vous verrez mon verre de lait de singe et votre verre de lait de vache de la même manière. Ce qui nous amène au point suivant : savez-vous au moins pourquoi vous buvez du lait de vache et pas celui d’une autre espèce ?

 

3. On boit du lait de vache mais pourquoi ?

À vrai dire, moi même je ne me l’étais jamais posée avant de démarrer ma transition vers le véganisme.

Combien de fois a t-on entendu cette phrase « les produit laitiers sont nos amis pour la vie » ?

Elle est convaincante cette pub et je vous ai probablement déjà mis l’air de cette « douce chanson » dans la tête pour la journée. Efficace le marketing laitier.

Mais comment en est-on arrivé là ?

Nos ancêtres buvaient-ils du lait ? Oui probablement mais pas en de si grandes quantités et surtout pas du lait industriel. Ils devaient traire la vache ou la chèvre qui se trouvaient dans leur champ et cela devait être un bon complément à cette époque où l’opulence alimentaire n’était pas la norme.

Puis la guerre est passée par là, le traumatisme du manque aussi, et les industriels en ont profité, ils ont dû se dire :

« Vous n’êtes pas fait pour ça, mais ce n’est pas grave, on va transformer le produit, mettre du lactase et vous rendre complètement accro, et ce sous plein de formes différentes (lait, fromage, yaourt, crème, glace…). On va créer un slogan, et vous ne pourrez plus vous en passer, toutes les recettes ne tourneront qu’autour de ça. On va le servir dans les écoles et créer des générations entières d’addicts aux produits laitiers. »

La phrase la plus importante étant : Vous n’êtes pas fait pour ça. En effet…

 

4. Nous ne sommes pas fait pour boire le lait d’une autre espèce

Encore une fois, ça semble couler de source. Et pourtant, nous ne nous sommes jamais posés la question.

Depuis toujours on nous dit : il faut boire du lait pour bien grandir, puis il faut boire du lait pour avoir des os forts (nous verrons un peu plus loin à quel point c’est faux).

À la base le lait est un liquide de croissance pour bébé, riche en hormones, lipides, protéines, sodium.

Comment peut-on s’imaginer consommer du lait de vache, de brebis, de chèvre sans conséquence ? Les facteurs de croissance sont différents selon les espèces.

Ça ne nous viendrait pas à l’idée de boire le lait de notre mère toute notre vie mais on trouve ça naturel de boire du lait de vache, qui est destiné à un veau qui fait 40 kg à la naissance, et qui doit faire dans les 200 kg au bout de 3 mois !

5. Je croyais à des mythes étranges

Voici une petite liste des mythes auxquels je croyais. Ça vous rappelle quelque chose ?

  • Le lait est bon pour la santé
  • Le lait est nécessaire pour avoir des os solides
  • Le lait est la seule source de calcium, enfin la principale en tout cas
  • La vache tombe enceinte de manière naturelle
  • Les vaches doivent être traites de toute façon
  • Consommer du lait ne fait pas de mal aux vaches ni aux veaux
  • Il faut boire 3 produits laitiers par jour

Mais …

calcium arreter les produits laitiers vegan

Aliments riches en calcium

6. La vérité était effectivement ailleurs

  • Les vaches sont inséminées toute leur vie non stop pour produire du lait. Enfin leur courte vie : 5 ans, après elles finissent à l’abattoir et seront vendues sous l’appellation viande de bœuf.
  • Leurs petits veaux sont arrachés à leur mère dès la naissance et nous buvons volons le lait qui leur était destiné.
  • Le petit veau est utilisé pour la présure qui est dans son estomac (donc non le fromage n’est pas vraiment végétarien si on y réfléchit bien)
  • Le lait est mauvais pour la santé et il est à l’origine de nombreuses maladies et désagréments du quotidien ainsi que sur le long terme.
  • Le lait de vache est nocif pour nos os et provoque diverses maladies des os.
  • Le lait peut également être à l’origine des problèmes de peaux (c’était le cas pour moi et après des années sans qu’aucun médecin ne sache m’expliquer l’origine de ces problèmes, pouf ils ont tous disparus quand j’ai décidé d’arrêter les produits laitiers … magique non ?)
  • Il existe bien d’autres sources de calcium et qui sont largement meilleures pour la santé
  • Nous sommes les seuls mammifères au monde à consommer du lait après la croissance.
  • Les facteurs de croissances qui sont dans le lait d’autres espèces ne sont pas faits pour nous.
  • Les vaches sont dopées aux hormones de croissance et soignées aux antibiotiques. Ces sympathiques substances se retrouvent dans le lait, accompagnées d’un peu de pus à cause de leurs pis infectés. Bon appétit bien sûr …

Bon je m’arrête là mais la liste est loin d’être exhaustive.

laitamandevache

Source

Si vous voulez en savoir plus, voici une vidéo du professeur Joyeux où il parle  en détail de tous les méfaits du lait et explique très clairement ce que ça fait sur le corps. Même si il n’a pas l’air de bien connaitre et bien comprendre le mode d’alimentation végétalien qu’il critique, cela ne l’empêche pas d’être courageux dans ses prises de positions au risque de se faire radier dès qu’il attaque le lobby laitier (entre autre).

Bref, en tant que végane en herbe, je me devais d’approfondir mes recherches sur les conditions animales dans l’industrie laitière et j’ai été profondément choquée de ce que j’ai pu découvrir. Ce fut pour moi la raison principale qui m’a motivée à arrêter le fromage. Ce sera peut-être aussi la vôtre.

 

 

7. La dure réalité des élevages laitiers.

Comme je l’avais déjà expliqué dans un autre article: « Comment je suis devenue vegan » c’est en regardant « Earthlings » que j’ai vraiment pris conscience des maltraitances animales dans la branche laitière.

Dans un coin de mon cerveau, je devais me dire que d’être végétarienne c’était déjà très bien, que le plus grave c’était les conditions d’élevages et d’abattage des vaches à viande mais que les vaches laitières, elles, c’était différent.

J’avais tort. En réalité je crois que leur sort est même le pire

Dans les élevages industriels les vaches laitières sont parquées dans des box super exigus. Dans les autres élevages, elles peuvent être en liberté dans les prés mais ça n’empêchera que les étapes suivantes seront les mêmes.

Il faut savoir que ces vaches sont inséminées toute leur vie et pleurent leurs petits veaux qui leur sont arrachés à la naissance et qu’elles ne verront jamais. Eux même seront privés de leur maman et de son lait maternel qu’on leur vole.

Le veau mâle sera lui aussi sacrifié pour sa présure qui se trouve dans l’estomac des bébés veaux non sevrés. La présure est une enzyme naturelle qui sert à digérer le lait maternel, il est nécessaire pour la coagulation du lait et pour la fabrication du fromage. Puis il sera envoyé à l’abattoir pour sa viande, d’ailleurs la couleur blanche de celle-ci vient du fait qu’il est anémique à cause de ses carences.

Si c’est une génisse elle subira le même sort que sa mère : nourrie dès son plus jeune âge avec une alimentation inappropriée et injectée aux stéroïdes et aux hormones pour plus de rentabilité par la suite.

Je me souviens avoir vu il y a quelques années un reportage sur les vaches « Salers » qui ont besoin de sentir leur veau téter pour donner leur lait. L’éleveur a trouvé une parade, il attachait le veau à la vache, et dès que le veau commençait à téter, il le retirait immédiatement pour récupérer le précieux lait …

Et Lorelei a aussi un souvenir très précis de son enfance sur ce sujet qui l’a mené au refus de manger de la viande pendant plusieurs mois quand elle était petite. Elle allait régulièrement en week-end ou en vacances dans sa maison de campagne au fin fond de l’Auvergne et ses voisins étaient des agriculteurs. La version petite exploitation, ils avaient 4 vaches, 3 traites à la machine et 1 à la main car elle ne supportait pas la machine : Gitane. Ils avaient aussi quelques poules, quelques lapins et un petit jardin. Et elle adorait les aider, amener les vaches aux champs, nourrir les poules, caresser les lapins et un jour, Gitane a eu 2 petits veaux. Tout l’été, elle s’est occupée d’eux avec son cousin, chacun avait « adopté » un petit veau, elle avait appelé le sien Gourmand parce qu’il buvait tout son lait en un temps record ! Elle se levait tous les matins à 6h pour assister à la traite de la vache puis le nourrir au seau avec le lait de sa mère, le caresser, passer du temps avec lui dans l’étable, car il était attaché dans un box et n’avait pas le droit de sortir ou d’approcher sa mère (bon elle s’octroyait quelque fois le droit de le détacher et d’ouvrir le box quand les voisins n’étaient pas dans les parages, c’était déjà une dangereuse activiste à l’époque haha…).

Jusqu’au jour où elle arrive un beau matin dans l’étable et … les petits veaux ne sont plus là. Elle a pleuré toutes les larmes de son corps ne comprenant vraiment pas pourquoi il avait fallu les vendre pour l’abattoir et comprenant surtout que quand elle mangeait du « veau » ça voulait dire qu’elle mangeait Gourmand. Et elle se souvient aussi avoir passé la journée avec la vache, assise à ses côtés et avoir senti et vu dans ses yeux sa détresse à elle aussi.

Maintenant en repensant à cela, je me dis que dès notre plus jeune âge, on est naturellement poussé vers le végétalisme, ça nous parait inconcevable de manger un animal, ça ne nous parait pas normal de tuer un bébé pour le mettre dans son assiette ou pour avoir son bout de fromage. Puis plus on grandit et plus on oublie, jusqu’au jour où le déclic revient et où on est enfin assez « grand » pour faire le choix du véganisme sans pression familiale ou autre.

Il n’y pas d’échelle de souffrance dans l’exploitation animale mais la vache laitière a néanmoins une double peine : elle souffre toute sa vie de se faire inséminer et traire non stop et elle finit en steak.

L214 vache laitiere arreter les produits laitiers vegan

Image L214

Alors pourquoi, même en sachant tout ça, nous sentons tous ce besoin de manger ce petit morceau de fromage chaque jour ou de rajouter un peu de crème dans notre plat de pâte ? Pour une seule et unique raison que vous allez découvrir dans le point suivant.

 

8. Avez-vous déjà entendu parler de la casomorphine ?

Quel est ce nom barbare dont personne ne soupçonne l’existence ?

Moi la première, quand j’ai fait mes premières recherches sur le lait je n’avais aucune idée que cela existait.

Alors, en bref, la casomorphine est faite pour nous rendre accro, c’est comme une drogue.

La casomorphine c’est ce qui crée l’attachement entre la mère et son petit, qui l’apaise et qui le met dans un état de béatitude. Il suffit d’avoir déjà vu la tête d’un bébé après avoir été nourri pour comprendre.

Et c’est pourquoi quand j’étais stressée, angoissée, j’avais toujours envie de quelque chose qui contenait un produit laitier : un bout de fromage, une bonne pizza dégoulinante etc..

Vous êtes dans la même situation avec des gâteaux, des glaces ou autre produit contenant du lait ? Maintenant vous savez pourquoi.

La casomorphine nous rend complètement dépendants, et selon les experts, il faut au moins 3 semaines de « sevrage » pour ne plus ressentir cette dépendance.

Et c’est pendant ces 3 semaines de sevrage qu’on en vient à l’atroce découverte que ….

drink milk arreter les produits laitiers vegan boire du lait

 

9. C’est horrible ils sont partout !

On oublie que le lait se trouve presque absolument partout : sous forme fermentée ou coagulée, le lait se trouve dans les glaces, dans les crèmes fraiches/liquides, dans toutes les formes différentes de yaourt, yogourt, faisselle, fromage blanc, etc.. Bon à la limite ça c’est normal, mais également dans de nombreux produits manufacturés et transformés alimentaires ou non…

Vous ne me croyez pas ?

Essayez d’imaginer une de vos journées types.

Vous vous levez, vous prenez un bol de céréales avec du lait, ou un cappucino avec du lait. Un croissant, un pain au chocolat avec du beurre. Un petit pain, un gâteau probablement avec du beurre et du lait. Bref déjà rien qu’au petit déjeuner pour ne pas ingurgiter de produits laitiers ça relève du parcours du combattant.

On continue. Vous arrivez au boulot, vous prenez un café à la machine mais le café noir est tellement dégueulasse que vous allez opter pour le café latte (qui n’est guère mieux je vous l’accorde). Un coup d’œil sur la machine à votre droite et hop vous repartez avec une barre chocolatée… encore un peu plus de lait (petit conseil si vous tentez d’arrêter les produits laitiers et que je vous ai déjà convaincu avec les 8 points précédents, si vous avez de la chance votre machine proposera des Oreos, ce n’est pas meilleur pour la santé mais au moins c’est vegan :) )

Le midi, vous allez probablement manger un sandwich acheté à la boulangerie du coin et il y a à peu près 100% de chance qu’il y ait soit du fromage, soit du beurre à l’intérieur soit du lait dans le pain. Avec une petite tarte en dessert, c’est bien, ça fait des fruits mais il y a quand même du beurre dans la pâte.

C’est l’heure de l’apéro. On va couper des petits bouts de fromage qu’on va grignoter en buvant un verre de vin non ?

Et le soir, vous allez sûrement cuire votre plat au beurre, ou rajouter de la crème dans vos pâtes avec un peu de gruyère. Et finir par un yaourt à 0% si de surcroît vous êtes au régime.

Voilà, voilà, alors ça ressemble à votre journée type ? En tout cas, avant c’était à peu près la mienne.

Et même aujourd’hui, en faisait très attention ce n’est pas évident. Récemment je voulais acheter quelque chose à grignoter dans une célèbre chaîne de boulangeries, j’ai demandé ce qui était sans lait et sans produits animaux, la vendeuse a regardé sa petite feuille des allergies et m’a répondu : RIEN. Ah bon ? Même pas la baguette ou ce petit pain aux olives … Bon ben tant pis …

Ou encore, à la pharmacie, j’ai découvert que dans 99,99% des médicaments il y avait du lactose … et la pharmacienne a très aimablement proposé « un super médicament venu tout droit des States pour digérer le lactose : le lactase en capsule » ! Mais c’est super dites moi, vous êtes malade, on vous donne un médicament au lactose et pour le digérer hop un petit médicament au lactase ! Ils ne sont jamais à court d’idées on peut leur accorder ça …

Mais alors une nouvelle question me taraude : pourquoi sont-ils partout ? Et surtout à cause de qui ?

 

10. À qui profite le crime ?

Vous avez déjà dû remarquer que les produits laitiers se digèrent très mal. C’est d’ailleurs pour cela que de plus en plus de marques font la pub de produits à digestion facile. Je suis même tombée l’autre jour nez à nez avec un yaourt au lait sans lactose, impressionnant !

Mais pourquoi se donner tant de mal si le lait est si bon pour nous ?

Parce qu’en fait ce n’est pas si bon, c’est même carrément mauvais … et ce pour 2 raisons principales :

La première étant qu’à l’âge adulte nous n’avons plus l’enzyme « le lactase » qui permet de digérer le lait, et encore moins le lait d’une autre espèce. Le corps humain est fait pour s’adapter à tout, enfin presque… mais un jour il tirera la sonnette d’alarme car il n’y arrivera plus et tombera malade.

La seconde étant que le fromage fermente dans les intestins pendant des heures, ils ne sont pas fait pour ça, du coup nos organismes sont épuisés.

Ce sont malheureusement plein de désagréments auxquels on s’est habitué.

Combien de fois après le repas, vous avez trouvé cela normal d’être ballonné ?

D’avoir mal au ventre ?

D’avoir des nausées ?

Parfois, de vous sentir crevé ?

Et qu’est-ce que vous vous êtes dit ? : « Bah oui c’est la digestion c’est normal » ou « J’ai encore trop mangé ». Et hop, on va prendre un petit médoc (avec du lactose dedans ne l’oublions pas) pour faire passer tout ça. Lorelei a fait ça pendant toute sa vie. C’est un cercle vicieux, on mange, on a mal au ventre et au lieu de se demander pourquoi, on prend un médoc et on recommence jusqu’au jour où …

… on se rend compte que non tout ça n’est pas normal. Ça peut vous sembler choquant mais il vous suffirait de faire votre propre expérience pour vous en rendre compte.

Alors pourquoi on continue ?

Parce qu’on nous a rabâché que c’était bon pour nos os ?

Surprise ! Encore une contre-vérité.

Certains vont se dire « c’est encore le lobby vegan ça » mais clairement, votre consommation de produits laitiers sera surtout bonne pour le portefeuille des lobby du lait, des pharmaciens, des médecins, des chirurgiens, des prothésistes, etc… qui peuvent nous vendre leurs médicaments pour tous les désagréments causés au quotidien ou nous soigner quand on tombera gravement malade à force de consommer leurs produits. Le lobby vegan lui n’a rien à y gagner … enfin si sauver des animaux mais ça n’a jamais été un business lucratif.

Vous avez encore des doutes ? Allez, je vous offre mes deux derniers arguments sur les aspects négatifs du lait sur votre santé avant de vous montrer toutes les choses positives que vous en retirerez si vous sautez le pas.

11. Quelques chiffres terrifiants

Alors tout d’abord, un passage tiré du site Maison du Lait.

Vous devez vous dire :  « Mais pourquoi met-elle un passage de ce site pro-lait » ?

Vous allez vite comprendre. Voici ce qu’on lit en arrivant sur leur page d’accueil :

« Moteur de l’économie française, la filière laitière affiche un excédent commercial de 3,6 mds € en 2013. Avec 250 000 emplois répartis sur tout le territoire, la filière génère un chiffre d’affaires de 27 mds €, la plaçant en 2e position du secteur agroalimentaire, après la filière viande. »

Voilà, je pense que tout est dit, et que ces 4 lignes expliquent parfaitement pourquoi ni le gouvernement, ni les médecins, ni les nutritionnistes ne nous disent 1/10ème de ce que vous avez pu lire dans cet article. Qui oserait s’en prendre au 2ème poids lourd de l’agroalimentaire française ?

C’est une énorme machine et la seule chose qu’on peut faire est d’en prendre conscience et d’arrêter d’en acheter en devenant un consommateur actif.

En bonus, dans cette conférence « 101 raisons de devenir vegan » on apprend entre autre que :

  • 75% des personnes sont intolérantes au lactose
  • Le lait de vache est la première cause d’allergie chez les bébés et les enfants
  • Les pays les plus grands consommateurs de lait à savoir les Etats-Unis, l’Angleterre, la Suède et la Finlande sont également les pays avec le plus haut taux de personnes souffrants d’ostéoporose. Vous savez, cette maladie qu’on développe quand on ne consomme pas assez de calcium.

Étrange non ? Pourtant l’explication est toute simple.

 

12. Le lait rend malade

J’avais commencé à faire la liste de toutes les maladies liées au lait en préparant cet article mais n’étant pas une experte en médecine, je préfère vous envoyer vers cet autre article sur lequel je suis tombée qui est très complet sur ce sujet : Toutes les maladies causées par le lait dans lequel on retrouve bien sûr l’ostéoporose mais aussi le cancer, le diabète, les maladies cardio-vasculaires… (en gros toutes les « nouvelles » maladies qui n’existaient pas il y a 1 siècle).

lait vg arreter les produits laitiers vegan

source

Allez, maintenant, haut les cœurs, je vais partager avec vous tout ce que l’arrêt définitif des produits laitiers a changé dans ma vie !

 

 

13. On se rend compte que la pâtisserie c’est facile

Comme nous avons déjà établi au début de ce très long article, réussir à vivre toute une journée sans consommer un seul produit laitier relève de l’exploit !

Alors imaginez quand, vous avez réussi à cuisiner votre premier gâteau sans lait, beurre ou crème et qu’en plus il est délicieux, vous vous sentirez comme quand Djoko gagnera enfin Roland Garros !

Comme par exemple quand Lorelei a réussi à faire son fondant au chocolat vegan, dessert dont elle était tellement accro avant.

Ou encore votre premier gâteau cru !

Regardez comme il est mignon, ça ne vous fait pas envie ?

gateau vegan cru chocolat

Mon premier gâteau cru à la banane avec de la poudre de coco

Que des bons ingrédients, que des bienfaits pour la santé et c’est une tuerie !

Ok, on a résolu le problème des gâteaux, mais alors maintenant qu’est-ce qu’on fait avec le bien plus grand problème de notre addiction au fromage ??

 

14. Le fromage VÉGÉTAL remplace t’il vraiment le « vrai » fromage ?

La première fois que j’ai entendu parler du fauxmage j’ai bien ri ! Fauxmage ? Non mais sérieux c’est quoi encore ce truc ?

Ok je pense au bien-être des animaux et à ma santé mais faut pas pousser mémé, je vais quand même pas manger du fauxmage !?!

Bon … eh bien si … J’ai mangé et je mange du fromage végétal …et j’adore ça ! Je ne jure que par ça même.

Alors je vous avoue qu’au début quand je me suis lancée dans la confection de ces petits fromages VG, il y a eu quelques « ratés ». Sur certains j’étais bluffée de la ressemblance, sur d’autres … pas tant, c’était la découverte de nouvelles saveurs.

Mais maintenant après plus d’un an de véganisme, j’ai pu déguster toutes sortes de fromages végétaux et je n’échangerai en aucun cas mon fromage vegan contre un fromage « normal » pour toutes les raisons déjà évoquées (gustative, éthique et santé).

Pour l’heure, et pour les curieux, voici ma recette « number one », très simple à réaliser et assez bluffante !

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Fromage de cajou frais aux baies roses et à l’aneth

Et j’ai également un ebook « Mes Premiers Fromages Vegan », idéal quand on débute ou quand on souhaite faire des fromages simples à petits prix. Clique ici pour découvrir 5 recettes et ici pour l’acheter

mes premiers fromages vegan

Alors maintenant qu’on a résolu le problème des gâteaux au chocolat et du fromage (qui il faut l’avouer sont quand même les 2 choses les plus importantes dans la vie), vous allez paniquer en vous disant : « mais si je mange tout ça je vais inévitablement grossir ?!? »

Et bien non, au contraire !

 

15. Adieu les kilos superflus

Si vous êtes comme moi et que vous aussi vous avez fait des régimes toute votre vie, testé toutes les dernières recettes magiques de soi disant nutritionnistes pour perdre péniblement 2 kg pour finalement en reprendre 5 quelques mois plus tard (beaucoup moins péniblement c’est certain), vous allez être ravi de ce qu’il va suivre.

Je n’ai jamais perdu autant de kilos superflus que depuis que je ne suis plus au régime.

Sans rien faire, sans contrainte, simplement en renonçant aux produits d’origine animale (lait, œuf, fromage et autres produits laitiers), j’ai perdu une vingtaine de kilos en un peu plus d’un an. Sans aucune frustration, sans aucune envie irrépressible ni crise de boulimie genre je vais m’enfiler un camembert entier ! Non, rien de tout ça car être vegan ce n’est pas être au régime.

Et si vous n’avez pas de poids à perdre,  pas d’inquiétude vous n’allez pas fondre comme glace au soleil, vous serez simplement mieux dans votre peau comme vous allez le voir avec la raison suivante.

 

16. Adieu les désagréments du quotidien

Alors pour moi, le problème c’était les kilos en trop, mais pour Lorelei c’était le tir groupé : kilos en trop, allergies 12 mois sur 12 et maux de ventre quotidien.

Comme elle l’a déjà expliqué dans l’interview croisée que nous avions faite pour nos 1 ans de véganisme ce n’est qu’à partir du moment où elle a arrêté complétement les produits laitiers qu’elle a vraiment senti une différence dans son corps.

Depuis cette date, elle n’a jamais repris un seul antihistaminique pour les allergies alors qu’elle en prenait jusqu’à 3 par jour, n’a plus jamais eu mal au ventre (sauf en cas d’abus de gluten) et n’a plus besoin d’aller chez le médecin.

Un vrai changement au niveau de la qualité de vie qu’elle n’aurait jamais imaginé avant !
Peut-être cela vous donnera envie à votre tour de tenter l’expérience (à moins que vous ayez peur que la Sécu aille mieux et que votre médecin se retrouve au chômage) et pour vous rassurer, ma dernière raison :

 

17. Après 15 mois sans fromage je n’en ai plus du tout envie !

Au début, après mon défi vegan et ces 3 semaines sans produit laitier, j’étais déjà désintoxiquée gustativement mais visuellement c’était plus compliqué, comme quand on voit le fromage bien coulant sur une pizza… Et donc il m’est arrivé deux fois d’en reprendre pour voir. Bon je n’avais pas vraiment le choix (enfin la bonne excuse) mais après avoir cédé à la tentation, j’ai été super déçue du goût !

Mais tout ça c’était avant de découvrir les fabuleux fromages végétaux qui eux aussi dégoulinent sur la pizza !

En tout cas, ces deux fois où j’ai recraqué sur le fromage, j’ai été très écœurée. Finalement, seul le souvenir du fromage me donnait envie. Seule la mozzarella passait mais j’étais très ballonnée après, je ne me sentais pas bien du tout, bref je me suis sentie comme Jessie de Breaking Bad quand il replonge après sa cure de désintox.

Jesse pinkman breaking bad arreter les produits laitiers

Breaking Bad

Maintenant, rien que l’odeur me répugne alors que j’adorais mettre du fromage partout, je trouvais toujours une bonne raison d’en utiliser ! Aujourd’hui quand j’ai envie de fromage, j’ai envie de la version vegan et plus du tout de l’autre.

Après un an de véganisme, on rêve uniquement des anciens produits qu’on ne consomme plus dans la version vegan de ceux-ci. Je pense que c’est ça qui fait la différence entre être en transition ou être devenu 100% vegan.

Ça montre en tout cas comment le corps s’habitue à quelque chose et s’en déshabitue très vite, jusqu’à en être dégoûté…

En conclusion

Il y a surement encore plein de raisons que j’ai oubliées ou volontairement pas mises car je ne suis pas un médecin mais je vous invite à approfondir la question si cela vous intéresse rien quand regardant toutes ces vidéos ci-dessous !

En tout cas, ne jamais croire les nutritionnistes qui bossent pour les lobbies, comme par exemple les célèbres nutritionnistes qui passent dans tous les médias pour prôner les bienfaits des produits laitiers et qui disent que manger vegan tue …

Un dernier conseil en tant qu’ancienne végétarienne qui s’est jetée sur les produits laitiers et les œufs pour « compenser » l’arrêt de la viande à l’époque : privilégiez toujours une alimentation végétale dans laquelle vous trouverez tous les nutriments et tous les apports nécessaires. Et dès que vous le pouvez, essayer d’apprendre à remplacer les œufs, le fromage, le lait par des alternatives végétales.

Vous devez vous dire « elle est bien mignonne, mais c’est pas facile ! » Alors comme je suis dévouée et que je ne vais quand même pas vous laisser comme ça, je vous donne rendez-vous mercredi avec un article plein de recettes et d’idées à la découverte des produits laitiers végétaux

Merci à tous ceux qui sont arrivés au bout de ce très … très … très long article et surtout n’hésitez pas à me donner votre opinion sur ce sujet, ce qui vous a choqué, ce qui vous a ému ou déplu. J’attends impatiemment d’échanger avec vous sur ce sujet, controversé je sais, mais qui me tient particulièrement à cœur.

 

Pour approfondir :

Professeur Joyeux contre l’industrie agro alimentaire. Tout est dans le titre, la partie laitage est à partir de 1h01m18s pour être précise.

France 3 – Lait : séparation d’une vache et de son veau. Extrait « Adieu veau, vache, cochon, couvée » est un documentaire de Béatrice Limare

Végétik « Le lait faut vraiment vouloir pour en boire« . Explique en 5 minutes comment fonctionne l’industrie du lait.

Milk in reverse : (Video PETA) production du lait en mode à l’envers.

Earthlings (VOST) est un film documentaire américain de Shaun Monson sorti en 2005, et dont la réalisation a nécessité cinq années de travail et d’investigations. Il montre le traitement des animaux destinés à la nourriture, à l’habillement, aux divertissements et aux recherches scientifiques. (en VF)

101 raisons de devenir végétalien : Une présentation drôle et pédagogique de James Wildman, éducateur à la fondation de Floride pour les droits des animaux (animal rights foundation of florida : arff) reprenant les bases de l’enseignement alimentaire. (à partir de 30 minutes pour le lait).

N’hésitez pas à nous contacter si un lien ne fonctionne plus. Il arrive régulièrement que des vidéos soient retirées pour x ou y raisons. Merci !

 

 

77 réponses
    • Edelweiss
      Edelweiss dit :

      Merci pour ton commentaire ! Et oui les origines et la région d’où on vient ça n’aide pas … Je suis du Nord et Lorelei d’Auvergne et on ne peut pas dire que ce soit les régions qui utilisent le moins de produits laitiers avec tous leurs fromages, crèmes, beurre ! C’est vrai que c’est quand même plus facile dans le Sud, où l’huile d’olive est reine :) En tout cas bonne continuation vers la voie de la diminution, pas évident au début mais tu verras, ça devient de plus en plus simple :)

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  1. Nat
    Nat dit :

    Bonsoir, Merci pour cet article très complet. Il y a aussi les livres de Thierry Souccar ( qui a écrit : lait mensonges et propagande, ou le mythe de l’ostéoporose… Il a aussi sa propre maison d’édition ) qui sont très intéressants pour ceux qui souhaitent arrêter le lait :o) Ca fait des années que j’ai arrêté les laitages pour des soucis d’arthrose … et c’est magique ! Vous avez raison de mettre le tableau des aliments contenant du calcium, c’est le seul que nous pouvons assimiler c’est très bien de le rappeler car la majorité des gens vont dire « oui mais ou tu trouves les calcium tu vas être malade …. »
    Il m’arrive encore de manger du chèvre et de prendre de la crème en cuisine (pas facile avec un « carnivore » à la maison …) mais j’avance … Encore plus quand je vois ce qu’on fait aux animaux ! Belle semaine à vous.

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    • Edelweiss
      Edelweiss dit :

      Bonsoir Nat et merci pour ton commentaire ! J’ai effectivement entendu parlé de Thierry Souccar et de son livre mais malheureusement je ne l’ai pas encore lu. En tout cas j’imagine que ça doit être très intéressant, surtout quand on voit le mal qu’il s’est donné pour trouver des recherches scientifiques non biaisées.
      Oui pas toujours facile de faire accepter aux gens qu’il y a d’autres sources de calcium comme les légumes, les graines … alors qu’elles sont si importantes.
      Bonne semaine à toi aussi ! A bientôt.

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  2. glowbyjabot
    glowbyjabot dit :

    Ca fait du bien d’entendre l’expérience de quelqu’un.
    Pendant trois, je ne mangeais plus de viande par dégout du sang, de l’élevage en batterie mais je mangeais du poisson. Ca fait deux mois que je mange seulement exceptionnellement parce que je n’ai pas le choix (sauf qu’on a toujours le choix).
    Je ne savais pas pour la présure.
    Je pense que je vais bientôt suivre une alimentation végan, c’est dur de le faire comprendre à son entourage et de toujours le respecter. Je n’aime pas déranger les gens en disant je ne veux pas manger de fromage. C’est encore plus dur de parler avec ma grand-mère qui a connu les restrictions et qui ne comprend pas pourquoi je ne manges plus de viande ni de poisson.

    Je tiens à te remercier pour ton blog.

    Répondre
    • Edelweiss
      Edelweiss dit :

      Merci pour ton gentil message !
      Oui je comprends totalement ce que tu veux dire. Je suis également passée par là pendant de nombreuses années. Au début de mon végétarisme il y a plus de 15 ans j’acceptais de manger du poisson pour ne pas « choquer » ma grand-mère qui elle aussi a vécu la guerre et les restrictions et qui a surtout des idées très arrêtées et non négociables sur l’alimentation.
      Quand j’ai sauté le pas du véganisme, j’en ai eu marre de faire des compromis et de me rendre malade pour ne pas blesser ou heurter les gens, et depuis, ils l’acceptent finalement mieux et moi je le vis plus sereinement.
      Enfin je dis ça mais au repas de fête des mères ce dimanche, elle a quand même réussi à me dire que boire un citron par jour c’est très dangereux pour la santé entre une bouchée de poulet et de camembert … ;)

      En tout cas félicitation pour ta décision de suivre une alimentation vegan, il faudra sûrement un temps d’adaptation à tes proches mais l’important est que toi, tu te sentes bien dans tes choix et dans ta peau :)

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  3. Suny
    Suny dit :

    Très bel article, qui arrive sans problème à ne pas avoir l’air accusateur ou moralisateur, bravo ! :) Je suis pour ma part sur la pente descendante en matière de produits laitiers (il me reste le beurre et le fromage, les plus difficiles !!), et cet article permet d’y voir plus clair encore dans toutes les raisons pour lesquelles il faut absolument que j’arrête ça… j’en suis déjà convaincue, mais c’est quand même difficile de sauter le pas (surtout pour une bretonne composée à 50% de beurre demi-sel) ^^ Et il faut vraiment que je tente la confection de ce fromage végétal…
    Merci beaucoup ! :)

    Répondre
    • Edelweiss
      Edelweiss dit :

      Merci beaucoup ! Je suis rassurée par ton commentaire.
      Eh oui le beurre et le fromage c’est toujours le plus dur, surtout en Bretagne, j’imagine bien :) J’étais aussi assez accro au beurre demi-sel breton mais bon maintenant, petite margarine vegan et fleur de sel de Guérande c’est top aussi :P

      Oui tente le fromage végétal, ce n’est vraiment pas compliqué ça se fait en 5 minutes (sans compter le trempage) et dis moi ce que tu en as pensé !

      A bientôt

      Répondre
  4. Moe
    Moe dit :

    L’article que jaurais rêvé d’écrire ! Merci beaucoup pour tous ces arguments et ces informations utiles. Personnellement je suis devenue végétarienne depuis que je suis maman et fervente defenseuse de l’alaitement jusqu’au sevrage naturel. J’ai alors réalisé d’où provenait le lait et ça a été un choc. Aujourd’hui je continue à consommer de l mozrella sur les pizzas mais c’est tout. J’ai arrêté tout le reste. Ton article ma motivée à aller plus loin pour nos petits veaux.

    Répondre
    • Edelweiss
      Edelweiss dit :

      Merci ! :-) Moi aussi la mozza a été le dernier fromage que j’ai mangé. Mais pour me motiver à arrêter je pensais aux petits veaux et ça a été une méthode assez efficace ;-) Pour ce qui est de l’allaitement, c’est un sujet auquel je n’avais pas pensé avant mais depuis quelque mois je me dis que c’est fou que l’alternative qu’on propose si tu ne veux ou ne peux pas allaiter c’est le lait de vache ! Personnellement ça me rendrait dingue de faire ça. On est loin du temps des mères nourricières c’est sûr ! Mais il y a aussi des laits VG adaptés pour les bébés !! Bref de toute façon du coup je suis un peu comme toi et je trouve ça assez illogique de ne pas allaiter mais bon c’est pas forcément évident pour tout le monde, ni possible …

      Répondre
  5. Nahys
    Nahys dit :

    Hello,

    Ça fait quelques temps que je me pose des questions sur mon alimentation. Brûlures, ballonnements, tout ça commence à me dégoûter sérieusement. Je suis tombée sur ton article par hasard et je dois dire que tout ça est très convaincant. Bon, le lait pur, je déteste ça, depuis toujours. Le fromage, c’est vrai, par contre, ça va être compliqué (surtout pour mon compagnon) Je crois qu’au fond, si ce que tu as écris a un tel écho en moi, c’est que ça fait déjà des mois que ça me travaillait…et que je n’osais pas sauter le pas. Là, c’est écrit noir sur blanc et de façon très claire. J’ai hâte de voir tes recettes.

    Merci.

    Répondre
    • Edelweiss
      Edelweiss dit :

      Merci pour ton message, je suis ravie que l’article t’ait interpelée. C’est vrai qu’à force d’avoir des problèmes de digestion, on finit par chercher la source. Rien de mieux qu’un test de quelques semaines pour voir si tu sens un changement. Diminuer le gluten et arrêter les produits laitiers peuvent améliorer grandement la digestion. Ça a été le cas pour Lorelei en tout cas. Tiens nous au courant !
      Et l’article pour savoir comment remplacer les produits laitiers avec plein de recettes de la blogosphère végétale est en ligne depuis quelques minutes ;-) J’espère qu’il t’aidera à sauter le pas :)

      Répondre
  6. Zoé
    Zoé dit :

    Ah, ça fait plaisir de voir un article plutôt positif. Le problème avec certains défenseurs du veganisme, c’est qu’ils n’utilisent que des arguments culpabilisnts et négatifs… et les gens n’aiment pas qu’on montre leur comportement du doigt en criant haut et fort. Je pense que tout changement alimentaire est un processus qui doit venir d’un bon équilibre entre des informations intelligemment présentées et une écoute attentive de son propre corps.
    Je ne suis pas vegan, ni même végétarienne, mais je change peu à peu les choses, sans forcer. J’ai pas aimé la « mozzarella » vegan que j’ai achetée (mais ça peut évidemment changer, selon les marques, j’imagine), mais par contre le faux « cheddar » oui. Là, mon mari et moi étions complètement bluffés! Je mets du « fromage frais » de soja ou du lait d’amande sur mes céréales ou dans mon porridge. Parfois, on fait un « mois végétarien » à la maison. On essaie, on regarde, on ressent. C’est pas toujours facile (on aime bien aller au restaurant et 2-3 fois par ans, une bonne raclette ou fondue de ma Suisse natale ne se refuse pas), jusqu’au jour où tout d’un coup ça le devient, sans qu’on s’en rende compte. L’autre jour, j’ai enlevé le fromage fondu sur mes cannelonis au resto, sans vraiment y penser, juste parce que j’avais pas envie… une première.
    En tout cas, merci beaucoup pour ce bel article et les liens partagés.

    Répondre
    • Edelweiss
      Edelweiss dit :

      Merci pour ton témoignage. C’est vrai que ce n’est pas toujours évident de rester positif quand on a vu certaines images :(
      C’est super d’avoir essayé les fromages végétaux, et c’est vrai que le changement vient au fur et à mesure parfois sans s’en rendre compte. A bientôt !

      Répondre
  7. Lucinne Le Buan
    Lucinne Le Buan dit :

    Salut !
    Merci pour cet article très pertinent qui fait taire les petites voix dans ma tête  » un régime végétarien c’est déjà très bien ». Je me rend bien compte que depuis que j’ai décidé d’arrêter la viande et le poisson il y a de ça un an, ce n’était qu’une étape avant le grand saut vers le véganisme : vêtements, chaussures, cosmétiques et bien sûr alimentation, je commence à tout passer au crible…
    Cependant arrêter le fromage c’est dur, pas tant dans mon alimentation de tous les jours, tranquille en cuisine chez moi je pense être capable de le faire, mais socialement c’est un défi… Apéros, fêtes de famille (vive la Normandie), restaurants, je m’en sortais jusqu’à présent grâce aux fromages et restos italiens.
    Peut-être que j’ai tort et que je cherche à me leurrer mais j’ai l’impression que dans ton article, cela concerne beaucoup les productions « industrielles ». Qu’en est-il des initiatives de productions fermières locales, des petits marchés locaux, des distributions de paniers fruits/légumes/fromages brisant les intermédiaires producteurs/consommateurs ? N’y-a-t’il plus aucun espoir pour moi de continuer à consommer du fromage avec modération tout en respectant l’animal ? Désolée pour ce petit pavé ;)
    Une normande en désespoir :)

    Répondre
    • Edelweiss
      Edelweiss dit :

      Merci pour ton petit pavé :) ça nous fait toujours plaisir !
      C’est vrai que dans la culture française, le fromage et le lait sous toutes ses formes sont vraiment ancrés à notre table.
      Je pense qu’on a eu un peu le même cheminement que toi, on optait pour des fromages bio, les petits fermiers du coin, avec une petite production et les vaches dans les champs… Mais malheureusement, peu importe comment se passe la vie de la vache, elle aura toujours besoin d’un petit veau qui lui sera retiré pour produire du lait, et le producteur aura toujours besoin de pressure pour réaliser son fromage. Et en plus, même si toi tu décides d’avoir vraiment une démarche la plus respectueuse et éclairée possible, ce ne sera sûrement pas le cas de ton entourage ou des restaurants où tu iras.
      Mais comme pour tout, l’important est d’être en accord avec soi-même, une fois que tu auras pris la décision d’arrêter, tu en auras encore envie pendant quelques temps puis tu trouveras des alternatives avec les fromages végétaux qui peuvent être également délicieux et ton entourage finira par l’accepter. Nous on ne pensait vraiment pas pouvoir vivre sans fromage (une étant auvergnate et l’autre du Nord), mais aujourd’hui il existe tellement d’autres moyens de se faire plaisir gustativement qu’on n’y pense même plus. Je ne sais pas si tu as déjà essayé à faire ou à acheter des fromages végétaux (il y en a de plus en plus en supermarché), certains sont vraiment bluffants ! Bon au début on peut être un peu perplexe mais après on devient vite accro ;) Dernièrement on a fait plein de tests et on en a fait un qui avait le goût de kiri ! Hallucinant :) On peaufine et on fera bientôt un article sur le sujet en espérant que ça t’aidera à sauter le pas !

      Répondre
    • Edelweiss
      Edelweiss dit :

      C’est une question que tout le monde peut se poser, vu qu’on entend souvent que ça serait meilleur pour la santé. C’est peut-être moins pire (quoique) mais ça veut pas dire que c’est bon pour autant…

      En terme de traitement de l’animal c’est pareil. C’est juste qu’on en parle moins et c’est moins répandu vu que c’est moins consommé que le lait de vache. Mais pour produire du lait il faudra toujours quoiqu’il en soit, une insémination artificielle, un bébé qui sera arraché à sa mère, s’il est un mâle il ne se servira à rien et sera sacrifié, si c’est une femelle elle aura le même sort que sa mère. Je t’épargne les détails et les vidéos horribles mais on est loin du rêve de la brebis dans son champs qui donne soit disant généreusement son lait. Et il faudra toujours tuer un animal pour avoir la pressure pour le fromage…

      En terme de santé c’est toujours pareil, nous ne sommes pas fait pour consommer du lait après sevrage alors encore moins celui d’une autre espèce. Nous n’avons pas les mêmes besoins (facteurs de croissances, hormones, lipides, protéines, etc…)

      À noter que le lait de chèvre est plus riche en cholestérol que celui de vache…

      Bonne journée, j’espère avoir répondu à ta question.

      Répondre
  8. Alix
    Alix dit :

    Bonjour et merci pour cet article! Je ne savais pas pour la casomorphine. Je ne consomme plus de produits laitiers de vache depuis 5-6 ans et cela ne me manque pas, ni de gluten ( intolerances). Je me suis vite habituée à ne plus en manger et la réaction des gens « comment tu fais!!! » Est curieuse. Je ne peux rien manger d industriel mais c est pas plus mal. Par contre je suis toujours accro au fromage de brebis et chèvre, pas en grande quantité mais difficile de m en passer. J essaye de ne prendre que du bio etc mais pas sûre que ce soit mieux. Comme quoi c est difficile. Je voudrais etre vegan mais j ai du chemin à faire, j aime les œufs et parfois la viande. Ptit a ptit…

    Répondre
  9. Vegalex
    Vegalex dit :

    Bravo et merci !!!
    Personnellement pas un rhume depuis 1 an et demi, et analyses de sang au top (mieux qu’en omni!)
    Seul problème : culpabilisation quand je regarde l’amour est dans le pré !!!
    ✌?

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  10. Mélanie
    Mélanie dit :

    Merci pour cet article très complet. Je suis végétarienne depuis 25 ans et je suis en train de « glisser » vers le véganisme depuis 2 ans. Je lis énormément de choses, je me documente.. et du coup ça parait presque hypocrite de n’être « que » végétarienne quand on sait….Ton article est très complet et vraiment très bien documenté, merci beaucoup!
    Personnellement je ne suis ni lait ni crème, donc au quotidien ça ne me dérange pas de remplacer (quand vraiment il en faut genre dans les gateaux ou les quiches) avec du lait ou de la crème végétale; j’utilise aussi de la margarine à la place du beurre. Par contre le fromage je ne suis pas encore arrivée à sauter le pas…. en tout cas, ton article m’aide beaucoup à approfondir ma réflexion. Ce qui n’est pas facile c’est que j’ai un omnivore à la maison, et du coup je ne contrôle pas forcément ce qui est dans le frigo. Et hop le bout de comté quand on a un creux (si tu vois ce que je veux dire).
    L’autre truc c’est que j’aime vraiment les yaourts, et j’ai acheté des yaourts au soja: c’est vraiment pas mon truc. Je vois dans ton article que le goût peut changer si on se force un peu. Alors je vais essayer :) Merci encore.

    Répondre
    • Edelweiss
      Edelweiss dit :

      Merci beaucoup pour ton commentaire ! Je comprends totalement j’ai vécu tout ça, que ça soit ce sentiment d’être hypocrite quand t’es végétarien ou le bout de comté qui traine dans le frigo et qui aide bien quand t’as un creux, le soja qu’on aime pas ! bref :-) Surtout que quand on est végétarien on mise un peu tout sur le fromage.
      En te documentant ça va t’aider de plus en plus à franchir le pas. Quand j’ai réalisé que les vaches laitières avaient finalement une double peine ça m’a vraiment aidé.
      Bonne continuation ;-)

      Répondre
  11. aude
    aude dit :

    Merci pour cet article , mais surtout pour votre superbe blog que je découvre: j’adore et le ton et le contenu.
    Végé depuis le 02.02.18 seulement, après 1 bonne année et demi de réflexion, (je sais, je sais..:-)
    J’ai une question: je fais mes courses essentiellement à la biocoop depuis toujours ou presque, mais je n’ai jamais spécifiquement cherché de produit vegan; et là, j’entends parler de beurre vegan, de fromage vegan , de mozza vegan; mais je n’ai jamais vu ça moi ! ou achetez vous ça ? y a t’il des marques en particulier? un sigle à chercher…???
    Est ce que vous ne feriez un article avec vos articles « remplaçant » les produits laitiers, à faire certes, mais aussi, pour les mamans débordées et pleines de bonne volonté, à acheter?
    et là vous me dites que l’article existe déjà peut être ?:-D

    Un grand merci d’avance et bonne continuation

    Répondre
  12. Anaelle Crespino
    Anaelle Crespino dit :

    Salut à toi !
    Déjà sublime article, qui m’informe et me réconforte.
    Je suis pesco-végétarienne depuis 10 ans et végétarienne depuis 2ans. J’ai commencé cette alimentation très jeune, à 9-10 ans donc j’ai évolué et appris sur l’alimentation végétale au fur à mesure des années. Je souhaiterais et je rêve désormais de bannir les produits laitiers de mon alimentation et aller encore plus vers le végétalisme. Cependant, mon gros point faible : les gâteaux, pâtisseries et gourmandises industrielles. J’adore également manger en extérieur et il est souvent difficile de trouver et résister à des plats et desserts sans produits laitiers… C’est même quasiment impossible pour moi je craque à chaque fois malgré mes valeurs et mes connaissances sur le sujet. De plus je vis avec un compagnon qui adore manger toutes les cochonneries non vegan achetées en magasin… Je suis faible et mon entourage de m’aide pas car je ne sais pas résister. Aurais-tu des conseils pour lutter contre les sorties et gourmandises ? Dire non lors des réunions de famille etc. J’ai vraiment envie d’avancer mais j’ai l’impression d’être dans une impasse par rapport à mon addiction à ces produits qui sont malheureusement tjs dans mes placards car mon copain en mange régulièrement… Dur de passer à côté sans en consommer.

    Répondre
    • Edelweiss
      Edelweiss dit :

      Hello !
      Merci pour ton commentaire !
      Tu as déjà un beau parcours, devenir végétarienne si jeune est déjà un exploit j’ai envie de dire. J’ai été végétarienne il fût un temps et je dois dire que je connais le problème, en effet on a tendance à vouloir remplacer et à tout donner dans les produits laitiers, les œufs, etc… du coup. Je n’ai pas la recette miracle mais moi ce qui m’a aidé c’est de me rendre vraiment compte des conditions des animaux pour passer à l’étape vegan. Car même si je pensais savoir, le jour où j’ai vu Earthling ou d’autres documentaires de ce genre j’ai vraiment réalisé la souffrance que ça engendrait. Impossible de ne pas me refaire le film dans la tête quand je vois des aliments issus de tout cette horreur. Le 2e point très important qui m’a aidé c’est de me rendre compte que ce sont des produits dopants qui nous rendent complètement accro, d’où le « Je ne peux pas résister ». Les produits industriels et les produits transformés sont riches en sucre, en gras, et additifs et autres exhausteurs de goût qui nous rendent dépendant et on est incontrôlable face à ces produits. Après il y a aussi le fait que l’alimentation agit comme un tampon émotionnel, peut-être que ces aliments sont tes aliments doudou donc ça ajoute une difficulté en plus. Tout ça est un travail, une prise de conscience qu’on doit digérer. Tu peux y aller par étape peut-être en éliminant au fur et à mesure. Le plus difficile sera au restaurant peut-être :-)
      Si tu as d’autres questions n’hésite pas…

      Répondre
  13. Mayou
    Mayou dit :

    Actuellement en transition passant d omnivore à Vegan du jour au lendemain suite à une «  révélation » ton site maide beaucoup et me permet d’Y voir plus clair . Le chemin sera long et épineux mais à ce jour aucune frustration. Merci

    Répondre
    • Lorelei
      Lorelei dit :

      Merci pour ton témoignage et bravo pour ta « révélation » :-) C’est vraiment une fois que l’on a pris conscience de toute la souffrance animale qu’on arrive à devenir vegan sans difficulté. j’espère que le site t’aidera et si tu as des questions n’hésite pas à nous contacter :-) Belle journée et bonne continuation.

      Répondre
  14. Cécile
    Cécile dit :

    Bravo et surtout mille mercis pour cet article ultra complet. Vegan (et sans gluten) depuis une année (et végétarienne bien avant ça) j’en ai ras le bol de devoir expliquer que oui, j’ai arrêté les produits animaux pour des raisons éthiques car leur souffrance est réelle, que oui je ne me nourris pas que de salade, que non je ne suis pas une mode et que oui, le lait est mauvais …
    Encore merci pour cet article que je vais partager largement.

    Répondre
  15. Maxime
    Maxime dit :

    Bonjour. J’aimerais appuyer l’article de mon témoignage étant fils d’éleveur et non vegan (même si j’essaye de limiter au maximum ma consommation de viande). Je n’ai pas suivi la voie de mes parents, dégoutté par ce que j’ai vu de l’élevage en étant enfant.

    Aujourd’hui, mes parents ont arrêtés l’élevage (fatigue, usure, moral d’acier nécessaire… en gagnant rien!) et malheureusement ils n’ont d’autre choix que de vendre à l’avenir les vaches qui sont encore présentes et quelque soit l’acheteur j’ai bien peur que leur destin ne soit funeste..

    Bref… Aujourd’hui les veaux sont en pâture avec leur mère et c’est incroyable à quel point ca fait du bien de voir ca.

    Quand une vache donnait naissance en pâture, oui elle avait en effet parfois le temps de s’y attacher… et courait après!!! En revanche, quand c’était en intérieur en salle de vêlage la vache ne pensait par peur qu’à s’enfuir bien souvent (stress intense) et oubliait rapidement son veau (enfin ca on sait pas… parce qu’on ne lit pas dans les pensées d’une vache). Seul le veau semblait en pâtir : absence maternelle (nourrit au biberon et après au sceau avec le lait de la mère récupéré).

    Pour finir, et j’insisterait là dessus, n’en voulez pas nécessairement aux éleveurs. Ils ont pour la plupart grandi dans ce milieu, n’ont connu que ca et n’on pas vraiment le choix avec le monde dans lequel on vit. Si je suis contre cette forme d’élevage, je sais aussi me mettre à la place de ces personnes qui continuent avec acharnement une passion dans laquelle ils se tuent à la tâche… Quand ils le font, cela représente un risque monumental. Ce sont d’ailleurs mes parents, éleveurs, qui m’ont encouragé à être bienveillant et prendre ma propre voie pour ne pas vivre cette vie ou l’on subit et on fait subir.

    Moi, c’est la société actuelle tout entière que j’accuse et surtout les gens qui ne pensent qu’au pognon.

    Répondre
  16. Audrey Rodrigue
    Audrey Rodrigue dit :

    Bonjour,

    J’ai trouvé très intéressant de lire votre article. Je suis végétarienne depuis 2 ans et demi et en transition végétalienne (et même vegan, de par mes valeurs et choix de vie).

    Je me suis sentie très interpellée quand vous avez dit que notre palais s’adaptait en fonction de ce qu’on mangeait. Effectivement, quand je pense au lait de vache aujourd’hui, j’ai un haut-le-cœur. Alors que j’en ai bu pendant des années sans rien remettre en question!

    J’ai aussi commencé le fromage végétal il y a quelques mois. La première semaine où j’en ai mangé, le goût et la texture ne me revenaient pas du tout, j’étais un peu désespérée. Malgré tout, j’ai continué à en manger un morceau par jour pendant toute la semaine et, au bout de quelques jours seulement, c’est comme si je m’étais soudainement habituée au goût. Aujourd’hui, j’ai hâte à ma collation du matin pour manger mon morceau de fromage végétal.

    Le défi pour moi est surtout côté restaurants, car comme il en est discuté dans l’article, le fromage est partout de nos jours, une vraie propagande. Je trouve également que, dans mon entourage, les gens sont réticents à essayer des produits laitiers végétaux. Je ne leur en veux pas, car nous étions tous comme ça à un certain point de notre vie. Mais, j’espère un jour les aider à cheminer en ce sens :)

    Merci encore pour ce bel article, on voit qu’il a été longuement réfléchi. Bonne continuité dans ce mode de vie.

    Répondre
    • Lorelei
      Lorelei dit :

      Merci beaucoup pour ton message qui résume parfaitement le changement d’alimentation : simplement laisser le temps à son palais de s’adapter.
      Au début il est évident qu’on ne va pas être super emballé par les similis (même si ces dernières années ils ont fait énormément de progrès sur le goût et la texture) mais au bout d’un moment notre palais va changer et nous allons aimer des choses que nous n’aimions pas avant et à l’inverse détester des choses que nous aimions.
      J’hallucine toujours de certains aliments que je détestais avant d’être vegan comme les olives, les cornichons ou encore les endives ! Et maintenant j’adore ça !
      Ça marche avec toi et je sais qu’aujourd’hui si je regoûter un fromage au lait de vache le goût serait bien trop fort et écoeurant alors que je me régale de fromage de cajou !

      C’est vrai qu’au départ les gens sont réticents à essayer mais par exemple mes parents sont fans des fromages de la Petite Frawmagerie alors que ce sont des ferrus de « vrai fromage » et j’ai aussi réussi à faire acheter du lait végétale à mon boulot pour boire dans le café et ça va ;-) Il faut tenter d’apporter ces petits changements au fur et à mesure…

      Bonne continuation à toi aussi ;-)

      Répondre
  17. Pierre
    Pierre dit :

    Depuis une prise de conscience de mon alopécie androgénétique (étant un homme c’est assez courant même malgré mon jeune âge), je me suis demandé il y a 15 minutes ce que cela changerait si je m’arrêtais de consommer des produits laitiers. Car j’ai découvert qu’en effet ces produits là accentuaient les symptômes et qu’en plus ils ne m’aidaient pas à la contrer.
    Eh bien en lisant ton article, les deux premières raisons m’ont directement convaincu ! Quand j’y repense tu as raison, le lait de vache n’a jamais eu bon goût alors que depuis l’enfance c’est un rituel d’en boire à chaque petit-déjeuner !
    Je ne souhaite pas devenir végan mais à mon sens, réduire sa consommation de produits d’origine animale est un nécessaire, alors si arrêter les produits laitiers peut, en plus, nous aider à prendre un peu plus soin de notre santé, ne reste-il pas le plus beau des cadeaux qu’est d’offrir à une maman la possibilité de voir grandir son enfant ?
    Merci à toi pour cet article qui m’a convaincu !

    Répondre
  18. harf4ng
    harf4ng dit :

    Article très intéressant.
    A noter toutefois que les Oreos contiennent de l’huile de palme, ce qui n’est pas terrible non plus, vu qu’on décime des animaux pour les palmeraies…

    Répondre
    • Edelweiss
      Edelweiss dit :

      Oui tu as raison… l’article a plus de 2 ans… à l’époque je ne faisais pas vraiment attention à l’huile de palme contrairement à aujourd’hui… En plus les Oreos ne sont pas tous vegan ! J’ai appris que leur recette changeait, par exemple en UK ils ne le sont pas. C’est toujours le problème des produits industriels on ne sait jamais vraiment ce qu’il y a dedans et ça évolue selon le prix des ingrédients utilisés. C’est pourquoi je ne les utilise plus…

      Répondre
  19. Megan
    Megan dit :

    Merci pour cet article très intéressant et complet ! Je suis végétarienne depuis presque 2 ans et je défends le véganisme autant que je peux, même si je n’ai pas encore franchis le cap (un jour certainement !!). Mais il y a toujours la question de la vitamine B12 qui revient et je n’ai vraiment aucun argument valable, pour expliquer aux septiques, que non, être vegan ce n’est pas manger des graines et prendre un tas de compléments alimentaires ! Comment faites-vous à titre personnel, autant pour éviter les carences de cette vitamine que pour répondre à cette question ?
    Je ne savais pas non plus pour la presure… c’est fou !
    Et parler de régime végéta*ien dans son entourage c’est dur c’est vrai, souvent les gens ne comprennent pas, s’exaspèrent devant ce choix… !
    Merci encore pour ce partage !

    Répondre
    • Edelweiss
      Edelweiss dit :

      Merci pour ton message :-)
      La question est pourquoi s’exaspèrent-ils autant… ^^ À force de vivre cette situation je remarque que les gens s’en veulent à eux même dans le fond mais ils ne le réalisent même pas, on remet trop en cause leur choix (non choix), leur pensée alimentaire… on leur montre en fait le fait que c’est possible de vivre autrement.
      La B12 n’est pas un problème mais une excuse véhiculée pour ne pas passer à l’action. La carence en B12 n’est pas uniquement un problème de végétalisme, mais bizarrement on en parle uniquement quand on aborde la question du veganisme… Moi je réponds tout simplement que de toute façon les vaches sont supplémenter en B12 alors pourquoi passer par un intermédiaire ? Comment être sûr d’avoir la bonne dose ? De plus les industriels ne donnent pas de B12 aux animaux d’élevage par peur que la population soit en carence mais plus pour avoir plus de rendement. Car comme nous le savons les vaches ne broutent plus l’herbe mais sont parquées dans des hangars… De plus il y aussi des non vegan carencés en B12 qui ne le savent même pas… Pour ce qui est des compléments alimentaires, voilà encore une croyance qui veut que tout vegan se nourrit de complément pour survivre alors que tout se trouve dans les végétaux. Le reste n’est que du marketing pour toujours acheter plus en créant une angoisse.

      Répondre
  20. Joséphine Deleu
    Joséphine Deleu dit :

    Merci pour les recherches approfondies que tu as faites et ton partage d’expérience.
    Mon cœur et ma raison sont véganes, mais mon corps est végétarien.
    Il y a 3 ans je disais à qui voulait l’entendre que j’aimais trop la viande et le poisson pour changer. Puis un jour le déclic, une assiette dans un self… Impossible à manger. J’étais passée de l’autre côté. Il m’a fallu chercher et apprendre (j’étais déjà pas mal fan de cuisine alors maintenant !!!!)
    Je pense que le prochain déclic sera vers le véganisme.
    J’ai une consommation réduite mais ce n’est pas assez pour être en phase avec mes convictions.
    Mes deux grands freins : les œufs et les fromages (les autres produits laitiers j’ai réussi à les écarter).
    D’autre part, mon entourage mais c’est une fausse bonne excuse. Mon amoureux me parle d’ailleurs de plus en plus de devenir lui-même végétarien alors que je ne lui ai jamais dit quoi que ce soit à ce sujet. Je trouve que c’est un choix très personnel.
    Bref merci de faire mûrir un peu plus l’idée de véganisme dans mon esprit.

    Répondre
    • Edelweiss
      Edelweiss dit :

      Merci pour ton partage d’expérience. Tout arrive en temps et en heure il faut laisser le cheminement se faire. Chaque petits déclics comptent et vont se rapprocher de plus en plus vers tes convictions profondes.

      Répondre
  21. jessica
    jessica dit :

    Super article ! Merci beaucoup
    Je ne consomme presque plus de produits laitiers (du beurre occasionnellement) mais ton article aide énormément à prendre conscience et va bien m’aider quand mes « amis »famille » vont encore me demander mais le lait pourquoi ?!!
    bonne continuation !

    Répondre
    • Edelweiss
      Edelweiss dit :

      Merci pour ton commentaire !
      Oui c’est pas facile d’être éloquent tout le temps. Et c’est pas facile non plus d’arrêter les produits laitiers. Du coup ça fait double obstacle…
      Ravie que cette article t’aide :-)

      Répondre
  22. pierre
    pierre dit :

    Article très intéressant, merci beaucoup !
    moi qui fais beaucoup la fête et qui cours beaucoup en même temps .. je suis arrivé à un stade où j’avais envie de faire un choix pour progresser. J’ai donc décidé de boire et manger plus sainement. plus de bière, et plus de produits laitiers et beaucoup de minéraux :) .. On verra dans quelques semaines ce qui aura changé.

    Répondre
  23. Claire
    Claire dit :

    Merci pour cet article très complet ! Je suis en transition vers le végétarisme, après avoir diminué fortement ma consommation de viande ces derniers mois, et plus je me renseigne plus ça me parait logique d’être vegan pour les mêmes raisons : santé et éviter la cruauté envers les animaux.
    Mais à l’épreuve du quotidien je trouve ça encore compliqué à mettre en pratique : devoir demander les ingrédients avant de commander ou d’acheter, se retrouver à ne manger que du riz et des légumes à défaut d’autre chose et surtout (le pire pour moi) se passer des desserts que j’adore ! J’espère que le choix va augmenter pour les consommateurs « vegan » et que les mentalités vont évoluer mais je suis convaincue que c’est le sens de l’histoire !

    Répondre
  24. Cc
    Cc dit :

    Formidable article! Bravo et merci.
    De mon côté, je commence une transition, j’évite les produits industriels, je me tourne peu à peu vers le bio, le zéro déchet… pour manger et vivre plus sainement, pour ne plus enrichir les lobbies industriels au péril de ma santé et de celle de ma famille.
    Je visite des sites vegetariens et vegan car ils fourmillent de bonnes idées de recettes de légumes !
    Peu à peu, je limite la viande, moi la grande carnivore, car de toute façon, le goût ne me plait plus.
    Et puis je tombe sur des chaînes ou blogs comme celui ci et ça me conforte dans l’idée que c’est ce qu’il me faut : le veganisme, le sans lait, le sans gluten, le sans viande, mais surtout la profusion de fruits et légumes!
    Et c’est tout naturellement que je retrouve le plaisir de cuisiner, de découvrir de nouvelles choses, de nouvelles saveurs, épices…
    J ai honte, mais j’ignorais qu’une vache était inseminee en continue pour produire du lait… et cette histoire de présure… je me lance tout de suite à la recherche de recettes de fromages végétaux!
    Un grand merci pour toutes ces informations très éclairées!

    Répondre
  25. Sara
    Sara dit :

    D’habitude, je ne laisse jamais aucun commentaire sur les blogs. Mais j’avais besoin de t’écrire « MERCI POUR CET ARTICLE QUI M’A APPRIT BEAUCOUP DE CHOSES ET QUI VA CHANGER MA VIE EN TELLEMENT MIEUX ».

    Répondre
  26. Mélanie
    Mélanie dit :

    Merci pour cet article très complet et super pédagogique :)
    Je suis vegan depuis 1an et demi à 95%. Je n’ai jamais aimé le fromage type camembert et tout cela, mais par contre j’adorais la mozzarella, le cheddar et le gruyère fondu. Il m’arrive encore de temps en temps de craquer, et non seulement je me sens toujours très coupable après, mais surtout je le paye physiquement car comme vous le dites, nous ne sommes pas fait pour digérer ce type de produit.
    Je pense que comme vous l’expliquez bien, il s’agit de se « désintoxiquer » et de se défaire définitivement de ces saveurs la et trouver une bonne alternative :) et je suis sure que je pourrai arriver comme vous à m’en passer ! En tout cas, votre article me rappelle pourquoi j’ai choisi d’être vegan et me redonne la motivation à ne pas céder à des nachos ou autre plat rempli de fromage fondu !
    Je vais partager votre article à mes proches non vegans en espérant que ça les fasse réfléchir sur leur propre consommation :)

    Répondre
  27. thenaisy
    thenaisy dit :

    bonjour
    merci pour cet article très intéressant je suis complètement convaincu. j’ai dû arrêter de consommer des produits laitiers de vache car intolérante je m’empoisonnais chaque jour avec les produits laitiers, je me retrouvais 3 jours par semaine couchée malade j’avais comme une gastro violente avec une fatigue phénoménale, je ne pouvais pas me lever. pendant ces 3 jours je prenais eau ou bouillons mon organisme se désempoisonnais, donc une amélioration, et ne sachant pas ce que j’avais et aucun médecin n’avait trouvé, seul un micro nutritionniste m’ a fait faire une prise de sang et nous avons découvert des résultats très très mauvais carencée de tout ce qui est bon pour l’organisme pour bien fonctionner et des résultats très très mauvais pour ce qui n’est pas bon pour l’organisme, je fonctionnais à l’envers. des maux de ventre chaque jour, une fatigue +++++++ un teint gris, j’ai de l’ostéopénie à 43 ans, des migraines, il y a encore quelques mois je consommais juste du fromage de chèvre ou brebis frais, mais une intolérance s’est déclarée donc arrêt. je me rends compte que les produits laitiers ont fait d’énormes dégâts sur mon organisme, cela fait 1an et demi que je ne consomme plus de produits laitiers de vache, il y a eu des améliorations, mais je pense qu’il faut du temps pour réparer. je suis une adepte des laits végétaux et purée d’oléagineux . merci belle journée
    Véronique

    Répondre
  28. Isabelle
    Isabelle dit :

    Bon jour,
    Ton article est super intéressant et fort complet.
    Je suis végétarienne depuis au moins 15 ans et je me tourne de plus en plus vers le vegan.
    Que penses tu des fermes bio élevant les vaches dans les près ?
    Belle continuation

    Répondre
    • Edelweiss
      Edelweiss dit :

      Déjà ça dépend si tu me parles des fermes bio où on retrouve le lait en supermarché ou si tu me parles des ferme bio du petit producteur du coin qui nourrit sa famille ou son village. Mais on est en 2019, non ? Combien font ça concrètement. Est-ce viable pour nourrir 60 millions de français une ferme supposément remplie de vache heureuse bio et tombant enceinte naturellement ? Combien de bouche va t-elle réellement nourrir ? Une famille ? Un quartier ?
      Le lait n’arrive pas par magie… et quoi qu’il en soit les vaches sont inséminées pour produire du lait et le veau est privé totalement ou en partie de ce lait. Et la vache va passer toute sa courte vie à faire cela. Sans parler des hormones qu’on leur donne pour toujours produire plus.
      Ensuite, elle finira à l’abattoir (qui est le même bio ou pas bio) pour vendre sa chair tant qu’il est encore temps et non attendre qu’elle finisse heureuse dans les champs et mourrir de vieillesse entourées de ses congénères.
      Pour ce qui est des fermes bio avec du lait destiné au supermarché, les vaches ne sont pas dans les près, c’est du marketing. On fait croire une jolie histoire qui n’existe pas mais on aimerait y croire.

      Moi aussi j’ai cru à la ferme heureuse du petit producteur bio du coin… Avant d’arrêter les œufs je les prenais au marché bio et local, et un jour je suis arrivée au marché toute contente d’acheter mes œufs fait de poule heureuse… et la maraichère expliquée à un client qu’aujourd’hui elle avait de super bon œuf tout petit et que c’était les meilleurs car elle avait renouvelé ses poules comme chaque année (car ne produisent plus suffisamment et qu’elles les revend aussi)….

      Bref suite à cela, je n’ai plus acheté d’œuf… même à mon petit producteur qui a une ferme supposément heureuse. Car ça n’existe pas, c’est du marketing, après on peut se dire que c’est moins pire certes, mais ça chacun fait selon sa conscience, moi je ne pouvais plus me raconter cette histoire pour me déculpabiliser…

      Répondre
      • Aurélie
        Aurélie dit :

        Ah la fameuse poule heureuse ! J’ai eu la même prise de conscience il y a quelques semaines. Depuis plus de 10 ans maintenant, je prenais garde à acheter uniquement des oeufs bio, j’étais contente de payer plus cher pour que les poules gambadent dans les prés et pondent selon leur rythme biologique … ensuite j’ai découvert le sort des poussins mâles (gloups), puis cette fameuse habitude de « remplacer » les poules après un an, élevage bio ou non. La décision d’arrêter les oeufs fut tout à coup beaucoup plus simple à prendre ! A présent, reste à gérer la mise en oeuvre pour les repas en famille parce que refuser les oeufs brouillés ou le gâteau au chocolat fait avec amour par ma fille va demander des trésors de diplomatie.

        Répondre
  29. Latika
    Latika dit :

    Bonjour, bravo pour cet article vraiment intéressant. Je ne suis pas vegetarienne mais je réfléchis beaucoup à mes modes de consommation. Peu de viande dans mon assiette mais énormément de laitages quand je décortique ma situation. Sans parler du grignotage… Mon ostéopathe me demande d arrêter à tout prix de me nourrir de farine blanche et de laitage car mon corps souffrirait d un syndrome inflammatoire engendrant problèmes de peau, humeur triste, prise de poids, etc. Je la crois bien….je me convertirais volontiers au végétal mais comment être sûre que c’est mieux ? La noix de cajou brûle de son acide les mains des femmes indiennes qui la décortique, la culture de l’avocat provoque la sécheresse et la privation d’ eau des autochtones d’Amérique Centrale, l’huile de coco:on est sur que c est bien ? Si tout le monde en mangeait ça amènerait aussi à la culture intensive non ? Les amandes de Californie, les bananes du bout du monde…jolie empreinte carbone ! Bref, j’ai l’impression qu’en voulant faire mieux, on ne fait quand même pas bien… Où acheter, que choisir, comment être sûr de ne pas être duppé encore une fois, de ne faire de tort à personne, ni animal, ni humain, ni environnement. Je désespère !

    Répondre
    • Edelweiss
      Edelweiss dit :

      Bonjour.
      Et pourquoi ne pas essayer et voir ce que ça donne dans un premier temps ?
      Pour ce qui est des aliments que tu cites tu n’es absolument pas obliger d’en consommer. Il ne faut pas s’obliger à consommer des aliments qui nous apportent du négatif.
      Après pour information… toutes les noix de cajou ne viennent pas d’Inde… tous les avocats ne viennent pas de l’autre côté de l’océan et tu n’es absolument pas obliger de cuisiner avec de l’huile de coco… etc…
      Tu peux très bien avoir une alimentation végétale en accord avec tes convictions mais ne te mets pas trop la pression c’est déjà une charge mentale de changer ses habitudes.
      Le mieux est d’y aller petit à petit en se renseignant au fur et à mesure.
      Ça doit être un plaisir de découvrir la cuisine végétale et non une douleur de mal faire, de mal consommer…
      Tout est fait pour culpabiliser le consommateur de nos jours mais le but ici est de te faire du bien, aller mieux…

      Répondre
  30. SOPHIE BOSC
    SOPHIE BOSC dit :

    J’avoue que les raisons 15 (kilos superflus) et 16 (meilleur santé) sont celles qui me parlent le plus pour arrêter les produits laitiers. Je pense que ce ne sera pas le plus difficile même si je réalise que j’ai dans mon frigo : des paquets de gruyère rapé, une brique de lait et 2 fromages de chèvre !!
    Bon j’y vais par étape et toutes les raisons données me semblent bien claires et suffisantes pour changer de cap. Merci pour tous les liens et d’avoir pris le temps de compiler toutes ces informations pour les rendre digestes ! Je vais suivre ton site avec attention !

    Répondre
    • Lorelei
      Lorelei dit :

      Rebonjour Sophie,
      Merci pour ton commentaire. Oui je pense que c’est super important d’y aller étape par étape et surtout de donner du sens à nos choix, de savoir pourquoi on décide ça et d’avoir toutes les cartes en main pour notre choix de changer de cap. La connaissance est la clé pour changer de paradigme :) Et puis aussi tester les recettes de remplacement végétale pour voir si cela te plait, découvrir un nouveau plaisir gustatif.

      Répondre
  31. Stéph
    Stéph dit :

    Merci pour ce superbe article et tout ce que vous faites !! J’ai entamé ma transition il y a près d’un an et chaque article m’aide à avancer davantage vers le véganisme !!! J’en suis justement à l’étape du fromage (lait d’avoine, margarine ou huile végétale et crème de soja depuis le début), mais ahhhh le fromage, pourtant je suis du Sud, je crois que c’est pareil dans toute la France en fait !! Il ne me reste plus qu’à lire votre article en lien, à tester les faux-mages et à les adopter à vie :-) Si en plus je peux perdre 10kg, ce serait le pompon !! :-)

    Répondre
  32. Nolwenn
    Nolwenn dit :

    Coucou, super ton article..
    Mais quelque chose me chiffonne..
    Comment peut-on être si dévouer pour la cause animale et manger du fromage de noix de cajou quand on sait comment elles sont produites ?
    Pas très éthique du coup..
    Mais y a til d’autres alternatives que les noix de cajou ?

    Répondre
  33. Aurélie
    Aurélie dit :

    Merci et bravo pour votre article ! Très complet et apparemment bien documenté (même si je n’ai pas encore suivi tous les liens fournis).
    Ravie de savoir que cet appétit pour le fromage va disparaître rapidement car si c’est vrai que la viande et le poisson ne m’ont jamais manqué, j’ai senti que l’arrêt du fromage serait la grosse difficulté mais j’y suis engagée depuis quelques semaines déjà et je pense à présent qu’avec les bonnes recettes et les bons ingrédients, c’est possible !

    Répondre
  34. Tinaluna
    Tinaluna dit :

    Merci pour cet article. J’ai lu et regardé les liens (sauf Earthlings pour l’instant car le courage me manque encore – j’ai déjà beaucoup pleuré en regardant Végétik et les 3 min. de film sur les « conditions de vie »des animaux présenté dans « 101 raisons pour devenir végétalien »).
    J’ai énormément appris! C’est dur à digérer… on se prend des baffes de lucidité… mais en même temps cela fait du bien d’être secouée, d’être réveillée!
    Merci encore!

    Répondre
  35. Petrus
    Petrus dit :

    Donnons à notre corps ce que son créateur a prévu pour lui. L’humain est le seul être vivant sur terre qui s’intoxique volontairement en mangeant contre nature et des aliments de civilisation. Qui veut vivre longtemps, doit connaître qui Est-il et de quoi doit-il se nourrir. La mort étant un acquis il faut donc chercher à la retarder en mangeant ce qui donne santé car la santé et le contraire de la mort suite à ces maladies chroniques dites dégénératives…

    Répondre
  36. rouillard
    rouillard dit :

    Bonjour, c’est intéressant votre article. Mais concernant les oléagineux vous savez comment sont ramassées les noix de cajou? Les conditions dans lesquelles les personnes qui les décortiquent travaillent : https://www.youtube.com/watch?v=Jzp0s9yHT-w ? Le prix est super élevé en plus. Bref c’est intéressant mais très couteux votre projet!! Merci tout de même pour votre contribution. Guylaine

    Répondre
    • Edelweiss
      Edelweiss dit :

      Bonjour, je vous remercie pour votre participation. Je vous invite également à vous renseigner sur les alternatives qui ont été mises en place depuis plusieurs années et sur les marques qui proposent des noix de cajou qui ne sont pas récoltées dans ces conditions. Il est toujours intéressant de faire des contres recherches quand nous trouvons des informations comme cela, cela évite d’avoir une vision souvent faussée et manichéenne qui empêche d’évoluer et qui amène à rejeter les alternatives végétales. bonne continuation.

      Répondre
  37. ju
    ju dit :

    J’ai toujours du mal à comprendre pourquoi l’arrêt des laitages est si difficile pour de nombreuses personnes. Je le respecte et le je le crois bien entendu mais pour moi ça a été d’une simplicité enfantine, j’ai arrêté et voilà. Le fait d’avoir diverses pathologies fort ennuyeuses m’a sans doute aidé à relativiser une éventuelle sensation de manque je ne sais pas. Je me disais juste que ce n’était vraiment pas la fin du monde de ne plus consommer de fromage et ça s’est arrêté là. J’utilise pour ma part beaucoup le lait de coco.

    Répondre
    • Edelweiss
      Edelweiss dit :

      Merci Ju pour ton témoignage. C’est vrai que pour certains c’est beaucoup plus facile que pour d’autres et que les alternatives végétales peuvent vraiment satisfaire leur palais :)

      Répondre

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