Nous avions entendu parler de la sortie de Demain, le film depuis quelques temps et même si nous n’allons jamais au cinéma, une fois n’est pas coutume et pendant nos vacances nous nous sommes rendus dans les salles obscures pour découvrir ce documentaire.

De manière générale, nous avons beaucoup apprécié le film, le message qu’il tente de véhiculer, la mise en lumière de toutes ces personnes qui se battent dans l’ombre pour sauver la planète pendant que les autres la détruisent.

C’était un film très émouvant et très touchant et surtout c’est un film qui fait réfléchir. Et ça c’est très rare. Je ne pense pas qu’on puisse sortir de la séance sans avoir été interpellé dans son mode de vie.

Au départ, c’était un film participatif qui a fait appel au crowdfunding. En à peine 3 jours ils avaient atteint leur objectif de 200.000 euros et ont terminé avec 444 390 € ! Un bel exploit qui montre que les gens ont envie d’en faire plus pour notre avenir et notre planète.

Demain, le film est très bien fait, en 5 parties qui abordent tous les sujets : l’alimentation, l’énergie, l’éducation, l’économie et la démocratie.

Je vais commencer en sens inverse du film.

La démocratie

Nous avons l’exemple inspirant d’Elango Ragaswami, de la caste des Intouchables, devenu maire de sa ville puis ayant crée un modèle de démocratie participative dans plusieurs villes d’Inde.

J’admire également beaucoup le peuple islandais qui a sauvé son économie et sa démocratie, même s’il leur reste encore beaucoup à faire pour lutter contre la corruption étatique et faire approuver leur nouvelle constitution.

L’économie

Je n’y connais rien en économie, c’est du chinois pour moi mais grâce à ce film j’ai pu comprendre pas mal de choses qui paraissent très simples comme par exemple : comment est créé l’argent.

Demain, le film

J’avais déjà entendu parler du franc Wir ainsi que des monnaies locales mises en place dans certaines villes et je trouve ces initiatives vraiment bonnes. Et ça m’a permis de découvrir qu’à Nice, une monnaie locale va être mise en place fin 2016.

L’éducation

J’ai toujours été admirative des pays du Nord, leur approche de l’éducation ou de la transition énergétique me conforte dans cette idée.

Demain, le film

Étant moi même dans le milieu de l’éducation, je suis totalement en accord avec leur mode de fonctionnement. J’ai la chance de travailler dans un établissement où il n’y pas de notes, pas de problème de discipline, où les gens sont là pour apprendre et nous, nous sommes là pour les encourager, les aider dans une ambiance détendue.

Quand on voit la différence entre le système éducatif français et celui des pays du Nord, on ne comprend pas ce qu’attendent les pouvoirs publics français pour ne serait-ce qu’un minimum améliorer la vie à l’école.

Une chose est sûre, dès la sortie du DVD je l’achèterai car il sera un très bon outil pour sensibiliser mes étudiants à la situation actuelle et aux réponses que chacun de nous peut apporter.

L’énergie

Le film nous parle des alternatives aux énergies fossiles qui ont été développées dans plusieurs pays, notamment en Europe du Nord : éolienne, énergie hydraulique, photovoltaïque …

Pendant les vacances j’avais déjà regardé plusieurs documentaires sur les énergies renouvelables sur Arte et les moyens mis en place par l’Islande et le Danemark.

Demain, le film

Même si tout n’est pas parfait, notamment avec les problèmes de l’industrie de l’aluminium qui détruit peu à peu le paysage naturel islandais, ils ont mis en place les énergies renouvelables et aujourd’hui près de 90% de la consommation d’énergie en provient.

Quant au Danemark sur l’île de Samsø, ils ont installés de nombreuses éoliennes dans la mer et désormais les paysans gagnent plus d’argent avec l’éolienne qu’avec les céréales. Et l’autre bonne nouvelle c’est qu’ils produisent deux fois plus d’électricité verte qu’ils n’en utilisent. Un exemple à suivre de toute urgence !

Dans le film, l’accent est également mis sur l’utilisation du vélo au Danemark, et même si de plus en plus en France, les villes encouragent les déplacements à vélo, nous sommes encore loin derrière.

On peut également voir la réussite de la ville de San Francisco, qui vise le « zéro déchet » en 2020 et qui aujourd’hui, a déjà atteint 80% de recyclage. Une révolution qui a non seulement été bénéfique pour l’environnement mais également pour l’emploi où un millier de nouveaux emplois dans ce secteur ont été créés.

Plusieurs villes en France souhaitent suivre cette voie sous l’impulsion du mouvement Zero Waste.

L’alimentation

Je terminerai par ce volet qui, à mes yeux, est le plus important.

Tout d’abord, la vie rêvée de ce couple qui a tout plaqué pour créer une ferme en permaculture : la Ferme du Bec. C’est encourageant de voir ces initiatives et surtout les excellents résultats qui prouvent bien qu’une autre agriculture est possible.

J’ai également été très touchée par les habitants de la ville de Détroit. Cette ville a complétement été laissée à l’abandon et ce sont les habitants eux même qui ont dû trouver des solutions pour pouvoir se nourrir. Un très bel exemple de tout ce qu’on peut accomplir quand tout une communauté se met ensemble pour le réaliser.

Demain, le film

Je vais terminer par mon seul bémol sur le film : j’ai été déçue qu’ils ne disent que du bout des lèvres qu’il fallait arrêter diminuer la viande pour sauver la planète et nourrir le monde entier. Même si je comprends que le film se veut positif et qu’ils n’allaient pas faire un remake de Earthlings, ils auraient quand même pu approfondir ce sujet et prendre quelques minutes pour interroger des végétaliens du monde, montrer qu’une autre alimentation est possible.

La consommation massive de viande est un fléau pour l’agriculture, pour les animaux et pour les humains. Mais comme à la COP 21, on n’en parle pas, c’est tabou.

Alors que nous savons que la production de viande est le plus gros pollueur à l’heure actuelle comme nous l’explique l’association L214, on nous encourage simplement à ‘diminuer’ notre consommation. Je trouve ça triste, et surtout dommage qu’un film engagé ne mette pas plus en lumière ce volet là, surtout sachant que 62% des français seraient prêts à le faire.

Néanmoins, comme je l’ai dit au début de l’article, ce film fait réfléchir et nous donne envie de faire encore plus : se battre pour le tri sélectif, se mettre à la monnaie locale, changer de fournisseur d’énergie, faire du bénévolat dans un groupe de jardiniers, prendre plus souvent le vélo, ne plus rien acheter dans les grandes enseignes et privilégier encore plus nos producteurs locaux…

Mais surtout : ne pas se résigner.

Jamais.

Et vous, avez-vous vu Demain, le film ?
Qu’en avez-vous pensé ?

 

Pour aller plus loin :

Le site officiel du film Demain et un récapitulatif des solutions apportées.

5 enseignements à retenir du film sur le blog Vegemag

Colibri, le mouvement de Pierre Rabhi

 

 

 

20 bonnes résolutions ? Sérieusement ? Mais oui ! On est toujours plein de bons sentiments et d’espoir en début d’année alors il faut en profiter.

Être vegan c’est constamment être en réflexion sur son comportement, ce que l’on mange, ce que l’on porte, ses actions, son impact… Voici une petite liste de bonnes résolutions faciles à adopter et qui peuvent changer votre vie. Oui rien que ça :-)

1 – Tester les simili ou autres alternatives vegan

Il existe toute une gamme de simili carnés : saucisson, chorizo, poulet, viande, jambon, nuggets … et même du fromage, ça va du fromage frais à un bon fromage vegan qui pue, en passant par le fromage qui fond style mozzarella ou raclette.
Ce n’est pas forcément le plus sain car souvent on se demande bien ce qu’il y a dedans. Enfin ça se rapproche plus de la junk food vegan que de l’alimentation healthy vegan. Mais bon, ça permet d’avoir une alternative quand on débute dans l’alimentation végétalienne et qu’on est plus ou moins un pur carniste. Ou ça permet tout simplement de découvrir toute une palette de saveurs végétales. Car oui le veganisme ce n’est pas manger que des fruits et des légumes, il y en a qui sont complètement adeptes de cette alimentation. En France il n’y a pas beaucoup de produits disponibles dans les magasins, hormis quelques produits sous vide dans les magasins bio mais ça semble être en plein essor. Mais à l’étranger on trouve facilement ces similis dans n’importe quel supermarché et ils ne sont pas consommés uniquement par des vegans, bien au contraire ça devient une alternative alimentaire pour toute la population. Il y a quelques restaurants veggie qui proposent les simili-carnés et c’est assez bluffant au niveau des textures.

bonnes résolutions

Source : The Vegetarian Butcher

2 – Manger bio

Manger bio rime avec « cher » et avec « c’est compliqué ». Ah bon ? Tout est question d’organisation mais surtout d’habitude. De plus c’est bon pour soi, la planète et ça fait travailler le commerce local. Sur le long terme vous allez y gagner. Consommer bio c’est aller à l’essentiel et ne pas acheter des produits inutiles, bref c’est ne pas surconsommer.

Au supermarché on est toujours tenté d’acheter le produit en promo 3 achetés + 1 gratuit, ce qui nous pousse à consommer bien plus que ce dont on a vraiment besoin. Au final, vous allez vous retrouver avec 8 paquets de chips que vous allez stocker pendant 6 mois avant de les jeter à la poubelle car ils sont périmés… Ça revient plus cher que ce paquet de pâtes bio que vous étiez venu acheté et qui aurait coûté 50 centimes de plus peut-être.

Manger bio, c’est aussi économiser en médicament et en rendez-vous chez le médecin. Les fruits et légumes bio sont plus riches en nutriments et sont dépourvus de pesticides et métaux toxiques. De plus tout se consomme, pas besoin d’éplucher, ce qui rajoute également un gain de temps.

Ce qui est cher dans le bio c’est surtout si on consomme beaucoup de viande, oui la mort bio coûte cher. Mais en végétalisant votre alimentation vous ferez des économies de toute façon, il suffit de comparer le prix d’un paquet de quinoa par exemple et celui d’un morceau de viande, le calcul est vite fait. Consommer bio c’est découvrir plein de produits rigolos et s’amuser à les cuisiner.

3 – Aller à l’AMAP ou au marché bio local

Selon les régions on doit faire avec ce que l’on a. J’ai la chance d’habiter juste à côté d’un marché bio et local qui est présent 2 fois par semaine. Mais sinon il y a toujours des AMAP (Association pour le maintien d’une agriculture paysanne) et au pire s’il n’y a rien autour de chez vous, il y aura toujours un magasin bio qui prône le local avec des paniers de saison. Consommer de saison reviendra toujours moins cher, après c’est un choix de vie, mais il faut savoir que les légumes et les fruits de saison seront toujours plus goûteux que ceux hors saison, il suffit que vous achetiez une tomate au supermarché et vous verrez, un produit insipide, plein de pesticides, sans saveur, et bien trop cher pour ce que c’est. Pas étonnant que plein de gens n’aiment pas les légumes …

bonnes résolutions

4 – Faire le tri des produits pas vegan dans sa salle de bain

En gros, il faut tout jeter car tous les produits contiennent de la cruauté, que ce soit le dentifrice, le shampoing … même des produits qu’on ne soupçonnait pas. Je vous invite à lire cet article sur : comment repérer les labels cruelty free, car ce qui compte ce n’est pas qu’ils soit vegan mais « cruelty free ».
Le mieux est de classer et voir ce qu’il reste pour anticiper et ne pas les racheter. Essayer un produit à la fois au fur et à mesure de la fin des produits. Le DIY peut aider fortement !

5 – Essayer le DIY

Parce que c’est rigolo et au moins on sait ce qu’il y a dedans. On est jamais mieux servi que par soi même. Ça m’a bien aidé quand j’ai débuté mon véganisme.
Un shampoing ou un produit ménager n’a pas besoin d’une multitude de produits aux noms étranges pour être efficace.
Aroma Zone vend sur son site plein de produits pour faire des DIY. Plusieurs blogs comme celui d’Antigone XXI par exemple, proposent de nombreux DIY cosmétiques aussi. Il y a de quoi refaire tous ses placards et se débarrasser des produits toxiques dont on ne soupçonne même pas l’existence.

deonaturel

Déodorant fait maison

6 – Tester des produits éthiques, bio et vegan

Oui parce que le DIY c’est bien sympa mais quand on a la flemme ou le manque d’envie, il y a aussi toute une gamme de produits éthiques, vegan et cruelty free qui existent : Happy Léon, Azaé Pur, Lamazuna … pour ne citer qu’elles.

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Commande chez produit Happy Léon

7 – Manger davantage de légumes et de fruits pour alcaliniser son corps

De préférence crus, histoire de garder tous les nutriments, sinon ils meurent à la cuisson. Les avantages : meilleure digestion, moins de fatigue et vous vous sentirez super bien.
Si vous n’êtes pas fan des fruits et légumes, faites des jus, ça permet d’en consommer une grande quantité sans s’en rendre compte.
Un bon jus le matin ça va vous booster plus qu’un café !

bonnes résolutions

8 – Le jus de citron

Le matin à jeun, faites-vous le jus d’un citron pressé dans de l’eau tiède. C’est le minimum vital, surtout si on est à la bourre et qu’on a pas le temps. Le jus de citron est riche en vitamine C, en antioxydant, calcium et magnésium. C’est un puissant détoxifiant pour le foie, anti-inflammatoire et très bon pour la peau. Le goût est acide mais c’est l’un des fruits les plus alcalinisants pour le corps. Il est riche en pectine et facilite la digestion. Pourquoi avec de l’eau tiède ? Si l’eau est trop froide la digestion sera plus lente, le corps va dépenser plus d’énergie pour l’assimiler.

bonnes résolutions

Vous pouvez aussi varier les plaisirs, comme ici où j’ai utilisé des citrons verts du Congo cultivés dans l’arrière-pays niçois.

9 – Essayer le raw’til 4 ou la rawfood

C’est quoi ? C’est manger cru jusque 16h. Le faire au moins une fois par semaine et plus ensuite si on en ressent le besoin.
Le matin un jus et/ou des fruits à la croque avec des fruits secs et des oléagineux.
Le midi une salade composée avec plein de légumes ou le tout dans une feuille de nori pour des makis/temakis 100% crus, accompagnés de dattes ou autres fruits secs.
Et le soir un plat chaud avec des céréales (ou pommes de terre) et des légumes cuits.
Toujours avoir des fruits secs ou des oléagineux en cas de fringale ça aide. Sinon un fruit ou un jus.
Après si ça vous plait pourquoi ne pas tester quelques plats crusinés.

Rawleaux épinard

Rawleaux d’automne à la courge et aux épinards

10 – Les soldes vegan : acheter un vêtement vegan, éthique et bio si possible

Ça c’est ma résolution. J’ai ressorti plein de vêtements que je ne mettais plus, et oui après 11 mois de véganisme j’ai pas mal fondu et ce sans effort… Je suis à la recherche de produits éthiques et bio si possible. J’ai vu quelques marques comme 1083 qui ont crée un jean vegan en coton bio et made in France, que demander de plus ? 89 € le jean certes mais sûrement plus costaud que les jeans à 29€ qui se trouent au bout de 6 mois de certaines autres marques non ? Vous pouvez retrouver sur Gala’s Blog une large liste des marques de vêtements éthiques.

11 – Découvrir de nouveaux produits et oser les cuisiner

Oser rentrer dans un magasin bio déjà et ensuite se perdre dans les rayons. Cette année j’ai découvert plein de produits, même si j’étais déjà adepte de ce genre de magasins avant. Aujourd’hui je ne vais pratiquement plus que là. Et on découvre toujours de nouveaux produits étonnants. Dernièrement j’ai découvert le couscous aux fleurs, c’est super parfumé et vraiment excellent.

bonnes résolutions

12 – Se faire un mini potager

Faire pousser fruits, légumes et herbes aromatiques, oui c’est possible pas besoin d’avoir un jardin pour se lancer.
Les Éco-défi de janvier, février et mars vous aideront à sauter le pas. Et même si on n’a pas de terrasse ou de jardin c’est possible. Rien de plus glorifiant que de consommer ce qu’on a fait pousser soi-même. C’est aussi l’occasion de faire ses propres graines germées à moindre coût.

bonnes résolutions

13 – Consommer davantage de produits en vrac

Dans les magasins bio, il y a souvent un coin produits en vrac, il n’y a qu’à prendre un sachet et choisir la quantité que l’on désire. C’est moins cher et c’est écologique, ça limite les déchets et lutte contre la pollution.

14 – Soutenir une association à son niveau et selon ses moyens c’est possible

Pas besoin d’être Bill Gates pour aider une association. Si vous l’êtes bien sûr n’hésitez pas, plein d’associations ont besoin de dons pour faire des actions, aider les animaux, construire des projets etc … Mais sinon il faut trouver une (ou plusieurs) association qui vous tient a cœur et à son niveau il y a toujours moyen d’aider, soit par le bénévolat, soit par des actions, soit par des dons de nourriture ou d’objets etc …

Exemple d’action : il est possible d’aider Sea Sheperd à nettoyer les plages, des actions se font régulièrement un peu partout en France.

15 – Cuisiner vegan à des non vegan

Oui parfois ça permet d’entamer le dialogue, de faire découvrir une nouvelle cuisine, voire de changer les mentalités des convives. Ça peut briser le cliché vegan = mangeur de racines. Oui on me l’a sorti « Toi tu manges que des racines ! » Haha! Mais bien sûr… Les fêtes ont été l’occasion de partager obligatoirement des repas en famille mais ça c’est mieux passé que j’aurais pu l’imaginer. J’ai fait une entrée vegan pour tout le monde à un repas et deux menus complètement vegan et tout le monde a adoré donc je peux dire que le pari était réussi.

Caviar végétal

 

Faites leur découvrir des choses étonnantes comme le caviar végétal par exemple.

 

16 – Aller dans les restaurants vegan

Si vous avez envie de faire découvrir la nourriture vegan à votre famille ou à vos amis mais que vous n’êtes pas un grand cuisinier, vous pouvez toujours proposer une sortie au restaurant vegan. Ça permet aussi de faire découvrir aux gens plein d’aliments allant des simili-carnés à la raw food. J’ai la chance d’habiter une région où plusieurs restaurants vegan ont ouvert ces derniers temps et je pense qu’aller manger chez eux soutient leur action et leur volonté de proposer une cuisine alternative sans cruauté. C’est quand même mieux que de devoir manger une énième salade en s’angoissant qu’ils aient quand même mis un produit animal dedans. De mon côté, j’ai pris la résolution de n’aller plus que dans des restaurants exclusivement vegan ou végéta*ien.

Si vous cherchez un restaurant veggie dans votre ville, n’hésitez pas à consulter le site : Vegoresto.

bonnes résolutions

Déjeuner en terrasse au Loving Hut à Menton

17 – Se déplacer à vélo

Personnellement durant l’année 2015, je n’ai pas trop utilisé ma voiture, allant même jusqu’à me demander si je devais la garder … En effet j’ai facilement pris le vélo pour bouger ou me déplacer. Je ne sais pas si ça a un rapport avec le fait d’être devenue vegan, mais j’en avais envie et je le faisais naturellement. Et comme je me suis sentie en super forme, j’ai eu envie de bouger. Le vélo étant le mieux pour moi qui déteste courir et ce n’est pas pareil de toute façon. On peut très bien utiliser le vélo comme moyen de locomotion, ça permet d’allier transport et activité physique.

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18 – Sortir et découvrir son environnement

Faire des ballades, des randonnées pédestres, découvrir des petits coins, visiter sa région, souvent c’est le lieu où l’on habite qu’on connait le moins. Se prendre des petits week-ends de 1 à 3 jours pour découvrir un coin. Parfois il ne suffit que de ça pour avoir l’impression d’être parti en vacances.

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19 – Aller voir le film Demain

Oui parce que ce film ne doit pas être vu que par un public averti, mais par le plus grand nombre, afin de comprendre les enjeux de demain. Ce film fait bien réfléchir mais personnellement je n’ai rien appris étant plutôt informée sur ces sujets. « Demain » se déroule en 5 actes : alimention, énergie, éducation, économie et démocratie. J’en suis ressortie avec un sentiment entre espoir pour le monde de demain et colère que les choses n’évoluent pas plus vite. Vous pouvez également lire notre opinion plus détaillée sur ce film dans cet article rédigé par Lorelei.

bonnes résolutions

Source

20 – Pratiquer la pensée positive

L’idée est simple, chaque jour vous devez trouver quelque chose, ça peut être une phrase, un sourire, une action, une chanson, une personne, qui vous a rendu heureux. Cette pensée positive vous permettra de contrebalancer toutes les pensées négatives que vous avez pu rencontrer pendant votre journée.

Le défi gratitude a été lancé par Anouchka du blog BioBoBon au mois de décembre où elle a proposé à tous de partager chaque jour une pensée positive. Et le défi va continuer en 2016 ! Alors lancez-vous !

 

Pensez-vous manger sainement ? La plupart d’entre vous vont probablement répondre oui à cette question. Mais est-ce vraiment le cas ? Qu’est-ce que le healthy vegan ?

Ce mois-ci Miss Végé du site Maigrir enfin organise un événement inter-blogueuse dont l’idée est que chacune donne sa propre vision du Healthy Lifestyle.

On a tous notre définition de la vie saine. Et je pense que cette vision évolue tout au long de notre vie selon l’alimentation que l’on adopte, les découvertes et les expériences que l’on peut faire.

Je me suis toujours intéressée au lien qui existe entre l’alimentation et la santé. Depuis toute petite j’ai eu une alimentation bio avec beaucoup de légumes et de fruits, j’ai été soignée à l’homéopathie et ça m’a apparemment aidée puisque je n’ai jamais eu aucune maladie infantile sauf quelques petits rhumes. Je ne suis pas allée voir un médecin depuis des lustres. Mais étais-je pour autant en bonne santé ? Pas si sûr …

Aujourd’hui en tant que vegan je vous parlerai de mon mode de vie et des changements apportés par la végétalisation de ma cuisine.

healthy vegan légumes

Nous rêvons tous d’une vie plus saine mais le chemin pour y parvenir relève d’un parcours du combattant.

Vous vous sentez souvent désarmé face aux multitudes de choix qui s’offrent à vous ? Qu’est-ce que je fais de mal ? Comment améliorer mon hygiène de vie ?

On est tous différents et on tâtonne tout au long de notre vie jusqu’à découvrir ce qui nous correspond le mieux.

Les 21 jours qui ont changé ma vie

Par le passé, j’ai fait des tonnes de régimes qui n’ont jamais fonctionné et qui m’ont énormément frustrée. Je pense que beaucoup de filles qui ont enchaîné les régimes connaissent ce sentiment, on fait tout ça pour perdre 2-3 kg et au final on en reprendra beaucoup plus … Un cercle vicieux.

J’ai tenté de vivre « sainement » de plein de façons différentes et seulement aujourd’hui je pense avoir trouvé le mode de vie qui me correspond aussi bien physiquement que moralement et éthiquement.

Vivre healthy pour moi c’est simplement se sentir en adéquation avec son environnement et être bien dans son corps et dans sa tête.

Aujourd’hui je me sens apaisée, je ne suis plus obsédée par la balance (d’ailleurs je n’en ai plus), je ne culpabilise plus dès que je mange des aliments soit disant interdits et je me sens bien mieux.

Alors quelle est cette recette miracle ?

En Février dernier, après plusieurs années de flexitarisme j’ai relevé un défi Vegan qui devait durer au départ 21 jours.

Mais ces 21 jours ont tellement bouleversé ma vision des choses que j’ai décidé de continuer.

Qu’est-ce que ça a changé dans ma vie ?

En retirant définitivement tout ingrédient d’origine animale de mon alimentation, je me suis immédiatement sentie mieux physiquement.

Avant, je pensais avoir un bon équilibre entre les légumes, les céréales et les protéines animales. Je mangeais très peu de viande, mais pas mal de poissons et d’oeufs et surtout beaucoup de légumes. Je pensais que ça suffisait pour avoir une alimentation healthy.

Mais j’ai vraiment senti la différence en devenant végane, tout d’abord par une nette amélioration au niveau digestif. Si vous avez tendance à avoir des problèmes de digestion et des douleurs à l’estomac à répétition, la suppression de viande, d’oeuf, de laitage, de fromage peut faire une énorme différence en quelques jours seulement. Bien plus que de se goinfrer de médicaments miracles pour digestion difficile. Si vous êtes dans ce cas, n’hésitez pas à faire l’expérience par vous même, vous risquez d’être surpris.

butternut healthy vegan

Et après au niveau du corps, l’impact a été quasi immédiat et j’ai perdu du poids très rapidement sans le chercher.
J’étais très loin de l’état d’esprit habituel que nous pouvons avoir lorsque nous sommes au régime. J’étais totalement libre des mes choix culinaires, je ne m’interdisais aucun aliment « car il fait grossir », au contraire.

De toute façon ce n’était pas un régime, j’ai fait le choix du véganisme tout d’abord par compassion pour les animaux et ne voulant plus participer à ce massacre. Et c’est une motivation bien plus puissante que toutes celles que j’ai pu avoir par le passé.

J’ai réalisé par la suite l’impact positif sur la santé. Au départ j’étais un peu inquiète comme toute personne qui passe à une alimentation végétalienne car cet impact est souvent dénigré par les médias ou les nutritionnistes pro-viande, à croire qu’ils ne veulent pas que les gens se sentent bien dans leur peau.

J’expérimentais beaucoup de nouvelles recettes, j’adaptais mes anciens plats en mode végétal et je maigrissais sans y penser.
D’où cette sensation d’être bien dans sa tête.

Oubliées toutes les frustrations que j’avais pu connaître dans le passé, en plus de petits plats sains et équilibrés, je ne me privais pas de pizzas, de burgers, de pâtes, c’est à dire plein de choses qui me faisaient culpabiliser avant. En les mangeant sans viande et sans fromage, la junk food vegan devient plutôt de la healthy food. Qui a dit que manger vegan était triste ?

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Au départ ça peut paraître insurmontable de végétaliser son alimentation, mais de nos jours, c’est très tendance.

Il y a tellement de possibilités de s’informer : livres, blogs, vlogs qui nous aident sur cette voie. Vous verrez, ça sera un jeu d’enfant.

Pour ma part j’ai toujours aimé cuisiner, inventer de nouveaux plats, découvrir de nouvelles saveurs mais pour ceux ou celles qui n’y connaissent rien, rassurez-vous la cuisine végétale est vraiment plus simple que la cuisine traditionnelle, et surtout beaucoup plus inventive et sans prise de tête ! Il n’y a pas de règles donc chacun est libre de créer le plat de son choix.

crêpe healthy vegan

Raw food & alimentation vivante

L’été est arrivé et le mercure a explosé : 38°C au compteur chez moi !

De quoi vous coupez l’envie de faire tourner le four pour cuire votre pizza. J’ai donc naturellement commencé à manger de plus en plus de crudités. Et là j’ai découvert un nouveau mode d’alimentation qui se rapproche aussi du véganisme : l’alimentation vivante.

J’ai suivi les péripéties de Camille et Thomas de La France Crue, une aventure passionnante et enrichissante sur les routes de l’Hexagone à la rencontre de crudivores en tout genre.

Et j’ai eu envie de tester à mon tour ce crudi-véganisme voyant tous les bienfaits que cela apportait.

Alors bye-bye pâtes, burritos, vin et bière, et bonjour jus de carotte-betterave-gingembre et salade arc-en-ciel. Bref, je me suis mise à une alimentation à 70-80% crue.

Et la bonne nouvelle c’est que je ne ressens plus la nécessité ni l’envie de ma « vegan healthy junk food » comme si mon corps me faisait comprendre que ma nouvelle alimentation était quand même beaucoup plus saine. Bon je vous avoue qu’avec l’hiver qui arrive un peu de « confort food » fait toujours plaisir.

rainbow salade healthy vegan

En tout cas, j’ai pu voir un nouveau changement avec les mêmes effets bénéfiques que lorsque je suis devenue végane : nouvelle perte de poids instantanée, sentiment de satiété, sensation de bien-être encore plus accrue, zéro coup de barre après le repas, moins besoin de sommeil et fini les réveils difficiles.

Aujourd’hui j’ai pu trouver mon équilibre alimentaire tout en me faisant systématiquement plaisir. Je ne mange jamais un aliment dont je n’ai pas envie juste parce que je « dois » et je ne me prive d’aucun aliment qu’avant j’aurai banni ou mangé en culpabilisant.
J’ai redécouvert le chocolat grâce au cacao cru ainsi que les gâteaux via la pâtisserie crue alors que je n’en mangeais jamais avant. Je n’aimais pas cela c’était trop gras, trop sucré à mon goût. Je ne suis pas du tout une bouche sucrée mais là, je me régale !

gateau raw healthy vegan

Healthy Beauty

En devenant végane, je me suis aussi intéressée à ce que pouvaient contenir les produits de beauté.
J’étais déjà « no maquillage » depuis très longtemps, je n’en ai jamais ressenti la nécessité et voyant les effets néfastes sur la peau ça me renforçait dans l’idée.
Mais je n’avais jamais été suspicieuse à l’égard de mes produits d’hygiène quotidiens : dentifrice, shampoing, gel douche, savon, déodorant, etc… Vous avez dû voir cette semaine qu’il y avait même du Roundup dans les tampons et les serviettes hygiéniques. Sympathique …

Déjà, j’ai découvert que dans la majorité de ces produits il y avait des ingrédients d’origine animale. Comment pouvait-on s’imaginer qu’il y a de la gélatine dans certains dentifrices ? de la graisse animale dans le savon ? Sans parler des tests faits sur les animaux pour beaucoup de produits de beauté, ainsi que toutes les matières toxiques présentes dans leurs compositions.
J’ai donc privilégié des produits bio, vegan et cruelty free.

Puis je me suis amusée à faire du « DIY » beauté.
J’ai testé le « No-Poo » dont je suis adepte depuis plus de 7 mois.
Je me suis mise aussi au « no-déo » en fabriquant mon propre déodorant à base de produits naturels.

déodorant healthy vegan

Les résultats sont stupéfiants, c’est beaucoup plus efficace que tous ces produits qui promettent la lune. Vous pouvez les fabriquer en 5 minutes chrono et ils vous feront faire de sacrées économies ! En tout cas, je suis convaincue et j’ai hâte de tester d’autres « DIY » à l’avenir.

Et le sport dans tout ça ?

yoga chat healthy vegan

Je ne suis pas encore une sportive avérée, je me rapproche plus de la sportive du dimanche. Mais je me suis essayée au yoga et ça a été une nouvelle révélation. J’ai découvert certaines parties de mon corps et certains muscles insoupçonnés pour la première fois. Après une séance de yoga, on se sent apaisé et en quelque sorte différent. Oui, oui rien que ça :)

J’ai aussi repris le vélo et la randonnée dominicale dans la nature où on peut parfois faire des découvertes culinaires inattendues comme l’arbousier !

arbousier healthy vegan

J’ai vu que beaucoup de crudivores s’étaient remis naturellement au sport, alors ne perdons pas espoir. Des sportifs de haut niveau ont vu leur vie changer notamment leur récupération qui s’est nettement améliorée.

Le véganisme m’apporte beaucoup, et même plus que ce que je pouvais imaginer au départ. Je ne me vois pas être crudivore à 100% mais il est certain que les bienfaits sont indiscutables, il est dommage que dans notre société cette alimentation ne soit pas plus mise en avant. Car beaucoup de personnes se rendraient compte à quel point alimentation et santé sont liés et trouverez un remède naturel à beaucoup de petits et gros désagréments du quotidien.

Quelques conseils si vous souhaitez passer à une alimentation végétale

° Faites confiance à votre corps, si vous l’écoutez il vous dira ce dont il a besoin et envie. Même si c’est souvent du chocolat (cru) :-)

° N’ayez pas peur des carences, renseignez-vous sur les équivalences si vous êtes angoissé, mais il n’y a vraiment pas de quoi, le corps a besoin de nourrir ses cellules, et tout se trouve dans les fruits et légumes. Il faut beaucoup en manger et de préférence crus. Warning: Cuire TUE (les micro-nutriments).

° Lancez-vous dans la cuisine même si vous êtes nul et que votre dernier plat ressemblait au gratin de macaronis de Susan. Tentez des recettes simples ou laissez parler votre imagination en mode freestyle. Vous vous surprendrez vous-même (sinon mangez juste des légumes crus, comme ça pas d’angoisse).

susan

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° Essayez plusieurs nouveaux aliments, refaites votre placard au fur et à mesure. Et bientôt le kasha, l’arrow-root et les graines de Chia n’auront plus de secrets pour vous et vous ne jurerez que par les barres de chocolat raw !

° Ne mangez pas de produits transformés ou raffinés, sinon limitez au maximum. Adieu plats surgelés Picard le midi, Kinder Bueno à la machine et glaces Ben&Jerrys. Promis c’est pour votre bien.

° Réduisez votre consommation d’alcool et vous découvrirez le plaisir du jus de tomate festif un vendredi soir !

° Mangez bio, local et de saison, ça sera bon pour votre santé et votre porte-monnaie.

On peut penser que manger bio coûte cher, même si c’était vrai, ça serait justifié par l’apport bénéfique sur la santé mais vous ferez tellement d’économies en arrêtant la viande, le fromage, le poisson que ça compensera largement votre paquet de Quinoa à 6€. Et puis souvenez-vous, vous allez vous mettre à la cuisine et avec le « homemade » tout est moins cher !

Et je conclurai par cette citation d’Hippocrate à laquelle j’aspire :

« Que ton alimentation soit ton seul médicament ».

 

N’hésitez pas à partager votre expérience ou votre vision du healthy lifestyle !

 

 

 

 

Le véganisme rime-t-il avec les carences ? Il y a un mythe des carences entretenus par de nombreuses personnes mais quelle est la réalité ?

Systématiquement mon entourage plus ou moins proche me fait des remarques sur mes carences supposées en : B12, fer, calcium, protéines, etc…

Tout le monde pense tout savoir et avance ses arguments « formatés »… Mais pourquoi cette peur de manquer de protéine animale ? Est-ce un mythe inventé par les industriels afin que les gens consomment de plus en plus ?

Le mythe des carences

De même pour le mythe du lait. D’où vient cette idée que les être humains ont besoin du lait d’une autre espèce pour grandir et « mieux vivre » ?

Pourtant la société occidentale est bien loin d’en manquer, on en consomme déjà bien trop. Comme si tous les nutriments se trouvaient dans les animaux, le lait, les œufs, le fromage, etc… Alors que tous les nutriments se retrouvent dans les céréales et végétaux. Et beaucoup d’omnivores sont carencés et ne mangent pas ou très peu de végétaux.

Les végétaliens ont moins de risques de carences étant donné qu’ils sont soucieux de leur alimentation et souvent bien plus informés.
Il y a toujours des exceptions mais il est évident que si on change son alimentation vers le végétalisme ce n’est pas pour manger des frites à tous les repas, même si la junk food vegan existe aussi.

Comment trouver les protéines ?!

Quand j’ai commencé à m’intéresser à l’alimentation végétalienne, j’étais un peu tracassée par quoi manger et en quelle quantité si je devenais vegan. Où trouver ce que m’apportaient la viande, le poisson, les oeufs, le fromage ?

J’ai lu tout un tas de choses qui disait qu’il fallait remplacer les protéines animales par des protéines végétales, en association céréales et légumineuses. Je l’ai fait mais je me sentais super lourde.

J’ai donc diminué les doses puis j’ai fini par ne plus me prendre la tête et en prendre de temps en temps selon mes envies culinaires, et depuis ça va bien mieux, le risque en devenant vegan est de surconsommer par peur des carences, on arrive dans l’inconnu et on est souvent bien perdu.

Il n’y a pas de règle, on est tous différents et on a tous des besoins différents selon notre corps et nos activités. Un sportif n’aura pas les même besoin qu’un sédentaire, et deux sportifs n’auront pas les mêmes besoins nutritionnels. On supporte tous différemment chaque aliment, certains vont convenir alors qu’à d’autres pas du tout, sans parler des allergies alimentaires.

Je pense vraiment qu’il ne faut pas s’obstiner à vouloir « compenser » la viande ou autre produit animal qu’on a décidé de supprimer de son alimentation,  il y a toujours cette obsession de la chair animale ou des produits d’origine animale, qui nous empêcheraient d’avoir des carences si on en consommait.

Pourtant si un végétarien compense la viande par les oeufs et le fromage c’est une grossière erreur, son alimentation va être bien trop riche en cholestérol, tout comme le crudivore qui va consommer trop d’oléagineux, et avoir une alimentation trop riche en gras.

Les acides aminés

Elles sont présentes dans les protéines, les végétaux sont très riches en acides animés, les végétaux sont donc riches en protéine. Il faut manger beaucoup de légumes verts, et se faire des jus pour avoir l’essentiel des nutriments très rapidement dans l’organisme.

Un sportif omnivore croit souvent qu’il faut consommer beaucoup de protéines animales pour faire du muscle alors que c’est la musculation qui fait gonfler. Il y a des sportifs qui sont devenus végétaliens pour être encore plus performant, la récupération se faisant beaucoup plus vite après l’effort.

Si on consomme une grande quantité de fruits et de légumes de variétés différentes il n’y a aucun risque de carence.

Le calcium

Le calcium se trouve en grande quantité dans les végétaux (chou, persil, épinards, …), le tofu, les algues, les oléagineux, les fruits secs, les laits végétaux enrichis en calcium.

Le fer (non héminique)

Il se trouve aussi dans les végétaux mais pour le fixer il ne faut pas être carencé en vitamine D (15 min au soleil par jour suffisent). Dans la viande il y a beaucoup trop de fer (héminique) ce qui occasionne des maladies graves sur le long terme. Les algues sont riches en fer : nori, wakamé, …

Les omégas 3

Elles se trouvent dans les huiles végétales, les graines, les oléagineux et légumes verts feuillus.

La B12

On entend souvent qu’elle se trouverait uniquement dans les animaux, et c’est systématiquement l’argument qui ressort quand on nous explique qu’il est absolument nécéssaire de manger de la viande et super dangereux voire extrême d’être vegan. Mais si la viande contient de la B12 c’est uniquement parce que les animaux sont supplémentés par les industriels.

À l’origine la B12 se trouve dans les sols, les animaux mangent les végétaux et la terre riche en B12, il n’y a pas besoin de les supplémenter. Mais ce n’est pas dans un hangar enfermé que les animaux vont trouver leur B12. Il est en de même pour nous, on pourrait trouver notre B12 dans la terre en ne lavant pas les légumes, c’est comme cela que se nourrissaient les gens avant, la grande consommation de viande n’est arrivée que depuis le siècle dernier.

Donc à moins de cultiver ses légumes bio et de manger la terre il vaut mieux se supplémenter en B12. Il y a des végétaliens qui ne se supplémentent pas mais il faut être sûr de la richesse des terres d’où viennent les végétaux que l’on mange.

Désapprendre ce que tu as appris, tu devras.

Devenir vegan implique de désapprendre comment on nous a appris à manger et de réapprendre à manger autrement, et surtout d’écouter son corps ! Si on a envie de tel aliment c’est qu’on est en carence et notre corps le réclame. Par exemple, après un repas riche on a souvent envie de légumes. Personnellement, à chaque fois que je ne mange pas assez de légumes à un repas mon corps me le fait comprendre, et si j’ai trop mangé à un autre repas au suivant je me limite, voire je saute le repas.

Les risques de carences et avoir une alimentation déséquilibré sont les mêmes pour les omnivores, quelqu’un qui mange de la viande avec des frites tous les jours est forcément carencé. Mais étrangement on reprochera plus facilement à un végétalien de ne pas manger de la viande, alors que ce qu’il mange est bien plus sain.

Un végétalien peut aussi avoir des carences en mangeant trop de céréales et de légumineuses mais pas assez de fruits et de légumes, pareil pour un végétalien crudivore qui peut faire aussi exploser son taux de gras s’il mange trop d’oléagineux, de graines, d’avocats, de gâteaux crus. Il va se retrouver à manger sans s’en rendre compte une grosse quantité de gras, c’est du bon gras certes mais bien trop riche, et c’est souvent cet excès de gras qui fait que le passage à une alimentation végétalienne crudivore se passe très mal.

Tous les nutriments se trouvent dans les fruits et légumes, manger cru serait un idéal, ce qui impliquerait de manger de grosse quantité qui semble hallucinante quand on ne s’y connait pas, un sportif crudivore peut ingurgiter des dizaines de bananes rien qu’au petit déjeuner.

Notre alimentation cuite nous oblige à compenser ce qui a été détruit à la cuisson, ce qui est assez dommage, mais quand on a eu l’habitude depuis toujours d’avoir une alimentation avec des plats chauds ça semble impensable de passer au tout cru, se passer de pizza, de pain, de plats indiens réconfortants me semble impossible. Mais pourquoi ne pas manger davantage cru ? L’alimentation végétalienne est bien plus riche en nutriment, et encore plus si on consomme beaucoup de cru !

Quand je vois les bandeaux en dessous des pubs « manger 5 fruits et légumes par jour », « manger 3 produits laitiers par jour » … Ça sonne vraiment comme une propagande du « lobby industriel » ! C’est pas 5 fruits et légumes par jour mais bien plus qu’il faut manger !

La peur du végétalisme ?

Les études qui conseillent le végétarisme mais surtout pas le végétalisme me font bien rire, je me dis qu’on a vraiment un problème en France !

Alors qu’en Amérique du Nord, le discours n’est pas du tout le même. Le biochimiste T. Colin Campbell a fait un rapport qui est la plus vaste étude internationale sur la nutrition, il nous montre à quel point il est urgent de changer notre alimentation pour se prémunir contre les maladies dégénératives qui frappent les pays riches, et que l’alimentation végétalienne serait préventive contre les maladies et aussi curatives pour certains.

Il est clair qu’un bon nombre de maladies sont nées de l’industrialisation de notre alimentation. Les lobby ont bien travaillé, dans l’inconscient de tout le monde.

Voilà, je vais finir par cette vidéo de ce couple sexagénaire, ils sont assez étonnant ! Ils ont été interviewés lors du festival de Cannes pour leur film RAW.

Je vous invite à regarder cette vidéo, on y apprend beaucoup de choses, ils racontent leur vie de végétalien crudivore, Janette Murray a eu son cancer il y a quelques années jugé incurable par les médecins, elle a changé son alimentation (son alimentation était déjà saine, elle était végétarienne depuis 25 ans, et végétalienne ensuite pendant 15 ans, et elle était très sportive).

En 2013, ils ont fait le tour de l’Australie en 365 jours :15 500 kilomètres (ils ont battu un record). En 2000, ils avaient déjà fait un marathon en Nouvelle-Zélande de plus de 2000 km !

Pour en savoir plus sur sa guérison : Janette Murray

 

Comment reconnaître les produits raffinés ?

  • LES SUCRES : Remplacer les « sucres raffinés » par des « sucres non raffinés ».

Petit récapitulatif : Le sucre blanc est extrait de la betterave sucrière (ou de la tige de la canne à sucre). Le sucre raffiné est le sucre blanc. Le sucre blond, et le sucre roux sont des sucres partiellement raffinés, leur couleur plus moins foncée est dûe à la mélasse partiellement présente.
Attention : Le sucre roux non bio est souvent du sucre blanc recoloré avec du caramel !
La cassonade est du sucre roux cristallisé.
Le sucre blanc raffiné est un sucre vide sans intérêt : il n’apporte rien à l’organisme, aucun nutriment, aucun minéraux, aucun oligo-élément, aucune vitamine, il contient des calories vides. En gros, il fait juste grossir et n’apporte rien d’autre à l’organisme ! Et il n’est pas vegan : en effet pour que le sucre soit blanc comme neige certaines marques utilisent de la poudre d’os calcinés et broyés de bovins pour blanchir et purifier le sucre. Les animaux sont vraiment partout …

À l’opposé, il y a les « bons sucres » qui sont non-raffinés, non transformés, et riches en nutriments et ont davantage de pouvoir sucrant, et le comble du sucre est, paraît-il, qu’il protègerait même des caries.
Le sucre complet est ce que l’on appelle le « vrai sucre ». Il est extrait directement à partir du jus de canne à sucre, il conserve tous ses nutriments ! Ce sucre est foncé car dépourvu de la mélasse.
Le Rapadura est une sorte de sucre complet de canne, 100% naturel extrait de la canne, il est très riche et souvent utilisé en pâtisserie, il a un goût de caramel.
La mélasse est un sirop noir qui reste après la cristallisation du jus de canne à sucre.
Le sirop d’agave est extrait de la sève de cactus.
Le sirop d’érable est réalisé par l’évaporation de la sève d’érable.
Le sirop de riz qui est issu de la fermentation des grains de riz.
Le sucre de coco est produit à partir de la sève de noix de coco.

Bien sûr, il ne faut pas acheter toutes les sortes de sucre qui existent mais essayer et voir ce qui nous convient selon les recettes et le goût. Je ne suis pas très « sucre », je m’en méfie assez pour son côté addictif, c’est un aliment qui ne sert à rien (je ne parle pas du sucre issu des fruits bien sûr) pour l’organisme hormis le plaisir du goût que je n’ai apparemment pas, à part le sirop d’érable dont je suis fan, surtout sur des pancakes, mais dont je suis assez vite écœurée. J’ai toujours du sirop d’agave et du sucre roux dans mon placard, mais il est plutôt dans le coin « j’en ai au cas où ». Je n’ai pas testé le rapadura, ni la mélasse et ni le sirop de riz.

  • LE SEL : Remplacer le « sel raffiné » par du « sel non raffiné ».

On aurait besoin de 3 à 6 g de sel par jour, pas plus. Certains scientifiques disent qu’on aurait même besoin que de 2 g par jour ! En France on en consomme en moyenne entre 8 et 12 g ! Le pire n’est pas la salière, mais le sel caché dans l’alimentation. La quantité de sel explose assez vite entre le pain, les plats préparés, les soupes, etc… vendus en supermarché. Une baguette de pain achetée en boulangerie contiendrait 2,5 g de sel. En France, il n’y a aucune réglementation qui limite le taux de sel dans le pain vendu, contrairement à d’autres pays européens. J’avais vu un Spécial Investigation « Sel : Notre poison quotidien » sur Canal + très intéressant, il est peut-être disponible en entier quelque part sur la toile mais je n’ai pas trouvé.

Il y a différentes sortes de sel :

Le sel blanc raffiné dit « sel de table » est composé à 99,9% de chlorure de sodium, il est chimiquement pur, il est sec, sans oligo-élément, sans saveur et contient des additifs chimiques.
Le sel non raffiné est un sel naturel, plein de saveurs, c’est un produit naturellement riche en oligo-éléments : potassium, magnésium, calcium, souffre, mais il contient aussi du fer, manganèse, zinc, iode. On trouve ce sel dans les marais salants : ce principe repose sur la cristallisation du sel contenu dans l’eau de mer. Le gros sel cristallisé est récupéré dans le fond. Lorsque le vent souffle légèrement, une fine croûte de sel se forme en surface, c’est la fleur de sel.

Pourquoi ne pas remplacer le sel raffiné par du sel fin non raffiné ? La couleur de ce dernier est grise, peut-être moins « sexy » dans la pensée universelle, mais tellement meilleur gustativement et nutritionnellement, ou par de la fleur de sel encore meilleure, moins salée, très soluble et qui a une saveur unique. Il en existe avec plein de goûts différents si on le souhaite (algues, herbes de provence, basilic, ail, piment, etc…). Pour la cuisine il y a du sel ou du gros sel de mer, on en trouve au goût neutre ou également avec des goûts différents, notamment dans les régions qui ont des marais salants (Camargue, Guérande, Noirmoitier, Île de Ré, …), pas besoin d’aller dans ces régions pour en trouver, certains magasins en vendent.

En étant vegan on limite drastiquement sa consommation de sel, on ne consomme ni fromage, ni charcuterie, ni poisson fumé, qui sont bourrés de sel. On a tendance à limiter sa consommation de plats préparés aussi.

Personnellement, à table j’utilise  du « sel gris de table » non raffiné ou de la fleur de sel, j’utilise du gros sel pour la cuisson des céréales, et du sel de mer de pour la cuisson des plats. Ils viennent tous des régions citées plus haut que j’ai visitées récemment.

 

  • LES HUILES : utiliser des huiles vierges, voire extra-vierges.

L’huile raffinée est une méthode industrielle, le pressage se fait à chaud entre 80 et 120°C, elle est ensuite traitée pour éliminer son goût et sa couleur, elle est débarrassée de ses impuretés, elle est moins riche en vitamine, les matières premières sont de moins bonnes qualités.
Les huiles non raffinées sont les huiles vierges. Le pressage à froid se fait à 60°C maximum, l’huile obtenue est alors vierge ou extra-vierge, et sans traitement supplémentaire. Elles ont un goût plus prononcé et ont une couleur foncée. Il existe une multitude d’huiles : d’olive, de raisin, de tournesol, de noix, de noisette, de colza … Tout dépend de ce que l’on cuisine, et toutes apportent des nutriments différents. Je suis une grande consommatrice d’huile d’olive, j’en met absolument partout. L’huile d’olive est la plus riche en omega 3, elle est riche en acides gras mono-insaturés et en antioxydant et possède plein de bienfaits. L’huile de noix et de noisette sont très bonnes aussi, dans les salades elles apportent un goût particulier. L’huile de tournesol est riche en vitamine E mais elle est très déséquilibrée en acides gras essentiels. L’huile de pépins de raisin est riche en omega 6. L’huile de colza (canola) est riche en omega 3 et elle est particulièrement appréciée au Canada. Il existe plein d’autres huiles : lin, soja, argan, sésame, coco, …

Plus une huile sera non raffinée plus elle aura du goût et sera riche en nutriments.

 

  • CÉRÉALES ET FARINES : Raffiné ? ou pas ?

L’indice T sur les paquets de farine correspond à la teneur en minéraux, plus le chiffre est élevé plus la farine est riche en nutriments et non raffinée, l’enveloppe est bourrée de pesticides, il est donc préférable de consommer de la farine bio pour les farines à haute teneur en minéraux (indice T élevé), en même temps je n’ai jamais vu de la farine à indice élevé pas bio.

La T45 est la farine blanche que l’on trouve en supermarché, elle est raffinée, et dépourvue de toute fibre. Elle contient uniquement l’amande du grain, son enveloppe est détruite, donc elle est pauvre en nutriment. Les éléments vivants sont morts ce qui entraîne une digestion difficile et augmente l’index glycémique.
La T80 est la farine semi-complète, la T100 est la farine complète, la T150 est la farine de blé intégrale. On trouve une multitude de farines en magasin bio : La Farine de kamut est l’ancêtre du blé, elle a un goût de noisette, pour faire des pains anciens, tout comme la Farine de petit épautre/grand épeautre qui est aussi une farine ancienne.

Les farines sans gluten :
La farine blé noir (sarrasin), connue pour les galettes bretonnes.
La farine de pois chiche, utilisée pour la socca et les panisses dans le Sud, mais aussi comme substitut d’œuf dans les recettes vegan, c’est ma farine préférée depuis que je cuisine végétal !
La farine de riz allège les gâteaux.
La farine de soja pour lier les sauces.
La farine de seigle pour le pain noir.
La farine de maïs, à utiliser pour faire des gâteaux, des beignets, etc.
La farine de châtaigne est très bonne pour faire des crêpes, elle est chère mais très intéressante gustativement.
La farine de teff, pour faire des galettes, des crêpes, des gâteaux, du pain, etc…

Les céréales complètes sont non raffinées : riz, pâte alimentaire, avoine, orge, blé. Une alimentation riche en fibre permet de prévenir un certain nombre de maladies, aide à lutter contre les désagréments du quotidien, et ces céréales sont également plus rassasiantes.

Personne n’est parfait, j’avoue craquer pour une boisson sucrée de temps en temps, ou un jus de fruit (je suis fan du jus de tomate par exemple), ou autres produits manufacturés impossible à faire soi même. Mais je pense qu’il est nécessaire de prendre conscience de ce que les produits contiennent, et de les consommer en connaissance de cause, aussi bien niveau de la santé, de l’éthique que de l’écologie.

 

Dans cet article je vais vous montrer à quoi ressemble mon placard vegan.

Puis je ferai une série d’articles, pour expliquer la transition à une alimentation plus saine, les produits raffinés, les carences, etc…

Je vais vous donner mon point de vue à partir de mon expérience qui est subjective, bien sûr chacun vit sa « transition » à son rythme…

Par quoi commencer ?

Comment se nourrir quand on veut manger plus sain ? Comment remplir ses placards quand on est en transition végéta*ienne ? Comment s’y retrouver dans la jungle de tous ces produits qu’on trouve dans les rayons/magasins bio ?

Au début on est un peu perdu, on a peur de faire des erreurs, on a peur d’être carencé, il faut dire qu’on nous rabâche tellement que c’est important de se nourrir de viande et de lait et que c’est tellement dangereux pour l’équilibre alimentaire de ne pas en manger… Hum … Rien que de l’écrire ça m’énerve ^^

Comment démarrer mon placard vegan ?

Mes placards ne se sont pas vidés en devenant végéta*ienne, bien au contraire, je manque de place.

Dans un premier temps, il y a eu une sorte de cohabitation entre les « produits omnivores » et « les produits végéta*iens ».

Mais par où commencer ?

Pas évident, quand on a l’habitude d’une alimentation, d’en changer. Il faut s’adapter, s’habituer, puis tout d’un coup on se demande comment on faisait avant sans tous ces produits.

La première fois que je suis allée dans un magasin bio, j’ai eu l’impression d’arriver dans la caserne d’Ali Baba. J’ai dû passer une heure à me balader dans tous les rayons, à lire tous ces produit sans rien y comprendre : « Sérieux c’est quoi tous ces trucs inconnus ?! » J’avais l’impression d’être dans un monde parallèle et je voulais tout tester. Moi qui adore découvrir de nouveaux produits, j’étais ravie !

Doit-on remplacer petit à petit ses placards par ces « produits bizarres » et que l’on trouve, pour la plupart et selon où on habite, uniquement en rayon bio des supermarchés ou en boutique bio ou vegan ou doit-on tout vider en mode kamikaze de la bouffe ? Que faire si on ne veut pas faire tout et n’importe quoi, et se retrouver avec des produits qu’on ne sait pas comment utiliser. Restons zen !

Tout n’est pas indispensable, il faut tester pour savoir ce qui va devenir un « produit indispensable du placard », selon ce qu’on aime manger et cuisiner.

Au final le tri se fait assez facilement. Personnellement j’adore tester plein de choses !

Il y a des produits assez chers donc pas besoin de se ruer sur ceux là. Souvent les produits chers sont les produits transformés, j’en achète très peu et je tente de faire tout « homemade » un maximum, c’est moins cher et c’est ludique. Après il est vrai qu’il faut avoir du temps, mais une fois le rodage passé c’est assez simple, tout est question d’organisation et de priorité aussi …

 

Que trouve-t’on dans mon placard vegan ?

Farines : Farine T65 et 80, sarrasin, pois chiche.
Céréales : Riz, pâtes, quinoa, boulghour, semoule, pâte à lasagne, protéines de soja texturées, mélange céréales/fruits secs et différentes sortes de flocons.
Légumineuses : Azuki, pois chiche, pois cassés, haricots rouges, lentilles corail, lentilles vertes.
Fruits secs : raisins, dattes, figues, pruneaux, abricots.
Graines : de lin, sésame grillées complètes, chapelure d’épeautre.
Oléagineux : noix de cajou, noisettes, noix.
Crèmes végétales : soja et amande
Laits végétaux ou boissons végétales : amande, riz, soja nature ou vanillé, et lait de coco.
Tofu : soyeux et ferme.
Huiles : d’olive, de coco, de noisette.
Algues : nori, wakamé, en paillettes.
Sel : fin, fleur de sel, gros sel (non raffiné)
Epices en poudre : curry, curcuma, paprika, cumin, cannelle, mélange de baies, gingembre, coriandre, piment de Cayenne, oignon et ail, cardamome verte, baies de genièvre, clou de girofle, anis étoilé, safran.
Sucres : roux de canne non raffiné, sirop d’agave.
Divers : Poudre d’amande, Pralin, coco rapé. Cacao cru, chocolat noir spécial dessert 50%. Wasabi, moutarde, cornichon, miso de blé, sauce soja shoyu, vinaigre de cidre maison.

Dans mon réfrigérateur : 

Il est rempli à 95% de fruits et surtout de légumes de saisons sauf exception, mais aussi de crèmes/lait végétaux, de confitures maison et autres condiments, et c’est tout.

Dans mon congélateur :

Okara (résidus de laits végétaux fait maison)

Légumineuses (cuites à l’avance en grosse quantité puis congelées pour utilisation ultérieure)

Glaces maison