Aujourd’hui notre foodtrip vous emmène en Italie pour déguster une bonne pizza vegan, avec du fromage végétal coulant et vue sur la mer ! Le rêve non ?

vintimille

Vous pensiez devoir renoncer aux pizzas au restaurant ou devoir vous contenter de la végétarienne sans fromage ? Et bien non ! La pizza vegan arrive :-)

Nous habitons à quelques kilomètres de l’Italie et nous aimons bien, de temps en temps, traverser la frontière pour déguster une bonne pizza.

Avant nous étions à l’affut de la meilleure pizza de la ville mais aujourd’hui, nous sommes à la recherche de la meilleure pizza vegan italienne. Cette quête nous a menées juste à la frontière, dans la ville de Vintimille.

Nous allons rarement là-bas, préférant les petits villages dans les hauteurs mais nous avons entendu parlé de ce restaurant en bord de mer « La Grotta » qui servait des pizzas et des plats vegans donc nous nous devions d’aller tester ça.

Le restaurant

Le restaurant se trouve sur la route du bord de mer et il est immense ! Il y a une grande terrasse et une grande salle à l’intérieur. Il est très vite pris d’assaut par des clients variés: des familles, des grandes tablées, des couples, des touristes, des locaux. Un melting pot dans une ambiance conviviale. Il est conseillé de réserver surtout en été.

La carte

La carte est impressionnante, tellement le choix est grand. Et le restaurant donne le ton avec cette citation de Tolstoy :
« Il Veganismo non è soltanto una lotta contro la barbarie, ma il primo gradino di un processo spritiuale. »
Même si je ne parle pas italien, je crois que cette phrase est très claire :)

Nous sommes allées directement à la page « Pizza vegan » pour découvrir les associations proposées et nous n’avons pas été déçues. C’était vraiment des goûts inédits et originaux, très loin de l’éternelle pizza végétarienne.

Mais la bonne nouvelle c’est qu’on peut choisir n’importe quelle pizza de la carte et y ajouter du fromage végétal !

Il existe également une option sans gluten ou à la farine de chanvre ou encore l’option pizza géante pour les grosses faims. Toutes les farines utilisées sont bio et les pizzas sont cuites au feu de bois ! Tous nos critères sont réunis !

Tout d’abord voici la carte des pizzas vegan, histoire de vous donner envie :-)

carte pizza vegan

Qu’avons-nous mangé ?

Nos choix se sont portés sur :

  • La Gandhy : pousses de navet, pomme de terre, noix de cajou, mozza végétale, gingembre
  • L’Italy : pomme, raisin sec, tomates séchées, crème de pois chiche, curry et mozza végétale.

Notre avis

La Gandhy

pizza vegan 1
La pâte était vraiment très bonne. Nous serions curieuses de goûter la version sans gluten également. Les saveurs de la Gandhy étaient vraiment originales, je crois qu’on n’avait jamais goûté les fanes de navet comme ça et c’est vraiment très bon. Le goût est puissant et l’association avec le gingembre leur donnait un goût un peu citronné. La mozzarella végétale était top, ça fait plaisir de remanger du fromage coulant sur une pizza au restaurant ! Et oui, on n’a pas pu résister à cette pizza à cause de noix de cajou :-)

L’Italy

pizza vegan

Il faut aimer le sucré-salé, ce qui est notre cas donc tout va bien. La crème de pois chiche était vraiment délicieuse et apportait un côte très crémeux à la pizza. L’association pomme, raisin, tomates séchées fonctionne bien, mais ça fait quand même une pizza assez légère. Au moins avec ce genre de pizza, on n’a pas mal au ventre en sortant de table, ça change d’avant quand nous mangions plein de fromages sur les pizzas.

Même si nous avons apprécié le côté original des pizzas vegan, la prochaine fois on craquera sûrement sur une pizza « normale » aux funghi porcini et aux aubergines avec le supplément mozzarella végétale et sans gluten.

Nous avons également jeté un œil aux plats vegans proposés.

carte pizza vegan
À goûter une prochaine fois :

  • les spaghettis bolo-vegan
  • le couscous de légumes
  • le hamburger végétalien
  • les aubergines panées

Nous avons été ravies de pouvoir enfin trouver un pizzeria à la frontière plus que vegan friendly, surtout en Italie où on trouve facilement des pizzas sans fromage mais rarement une carte vraiment dédiée aux vegans. Les pizzas sont savoureuses et faites à partir de bons produits, le tout à un tarif abordable. Moins de 30€ le repas pour 2 avec les boissons, c’est rare par chez nous :)

Et surtout, ça nous a donné plein d’idées pour tester de nouvelles associations originales pour nos pizzas maison.

 

 

J’avais envie de vous parler de mode et accessoires vegan depuis un moment mais j’attendais la bonne occasion. Comme je l’avais déjà expliqué dans un article précédent, autant pour la nourriture et les produits de beauté ou d’entretien, ça a été assez simple et rapide. Mais pour les vêtements et les accessoires, les choix et les possibilités étaient moindres et souvent coûteuses. J’ai donc été ravie quand la marque FANTOME m’a contactée pour essayer l’une de leurs créations. Cela m’a permis de faire cette belle découverte !

Je dois vous dire que je ne suis pas une grande fana de mode, je n’ai jamais voulu le dernier sac en vogue, je garde les miens jusqu’à les user, je les choisis au coup de cœur ainsi qu’à leur utilité et certainement pas pour faire « staïle ».

Donc pour faire un article sur ce sujet, il fallait vraiment que j’ai été touchée par la marque. Et ce fut le cas ici, j’ai été conquise par leur philosophie bien avant de recevoir mon petit FANTOME, et encore plus conquise une fois que je l’ai eu en main. Et vous allez comprendre pourquoi ;-) !

Pourquoi continuer à vivre comme au temps des Vikings alors que nous avons plein de matériaux à disposition, parfois même insoupçonnés ? Il y a bien longtemps que nous n’avons plus besoin de peau d’animaux pour nous vêtir, mettre nos affaires, décorer notre intérieur alors pourquoi continuer à sacrifier autant d’animaux pour des considérations esthétiques ?

Pourquoi chercher loin quand on peut aller au coin de sa rue ? Pourquoi faire venir ses matériaux de l’autre bout du monde alors qu’en cherchant un peu, la France est une mine d’or ?

Pourquoi fabriquer sans cesse de nouveaux matériaux alors qu’il est possible d’en ressusciter des anciens voués à la poubelle ?

Ce n’est pas toujours facile de trouver des accessoires de mode vegan, il faut faire attention au greenwashing. Et la tâche est encore plus difficile si comme moi, on est attaché au Made in France, qu’on cherche un produit éco-responsable et qui s’inscrit dans l’esprit minimaliste.

À vrai dire, je pensais presque que c’était impossible, mais j’avais tort !

FANTOME l’a fait !

Bye bye le cuir ! La chambre à air va tout révolutionner !

En effet, FANTOME est une marque d’accessoires de mode et de maison qui conçoit toutes ses collections selon certaines convictions et pas des moindres !

  • 100 % Made in France
  • 100 % Récupération locale
  • 0% matériaux nocifs
  • 0% produits animaux

Et en plus, ils ont eu une idée vraiment originale ! Ils ont décidé de revaloriser et d’utiliser des chambres à air de vélo récupérées localement. De confection 100% française, FANTOME ne laisse rien passer et contrôle l’entière chaîne d’approvisionnement et de fabrication qui se situe à Bordeaux.

Et ils ne cèdent pas à la facilité : aucun ajout de matériaux indispensables ni nocifs n’est toléré (ex : colle, doublure…).

Ils ont réussi le pari de concevoir une gamme épurée, résistante et qui a du caractère.

Vous l’avez compris FANTOME, c’est l’UPCYCLING à son paroxysme !

fantomeisupcycled

Alors, que demander de mieux ?!

FANTOME c’est aussi et avant tout une histoire de famille

Jennie, la fille, est à la création des modèles.
Steven, le fils, est à la conception de l’identité visuelle.
Michèle, la mère, est à la confection des collections.
Charles, le père, est à la distribution.

En plus de soutenir bien évidement le local et le vegan, j’apprécie particulièrement l’esprit de petite entreprise familiale qui se dégage de cette marque.

Chaque FANTOME est unique

La particularité de la chambre à air de vélo recyclée c’est qu’elle raconte une histoire remplie de souvenirs qui peuvent parfois s’y glisser comme des inscriptions, des rustines et apportent également des variations de couleurs.

Ce qui fait que votre FANTOME est une pièce unique et numérotée.

Si l’on est sensible à l’histoire des objets, aux secondes vies et au travail manuel des artisans, cette marque vous permet de vous sentir vraiment en présence d’un objet spécial et unique. Un sentiment de plus en plus rare à l’heure actuelle où tout est standardisé, uniformisé, sans âme.

Et moi, j’aime ce petit supplément d’âme, alors je vous présente la première pièce d’une future grande famille de FANTOME !

BOOO ! J’ai adopté un VAGABOND !

FANTOME mode vegan

Le packaging est vraiment génial ! L’emballage donne envie de le garder pour y ranger des petites choses (ce que j’ai déjà fait). On note vraiment un très grand souci du détail, chaque phrase, chaque mot est pensé pour nous faire sourire et nous toucher.

J’ai adoré le BOOOO à l’ouverture du carton haha :) !

Maintenant passons à l’objet en lui-même. Je cherchais un porte-monnaie depuis très longtemps car le dernier que j’avais acheté était certes fabriqué en chanvre, mais dès qu’on l’ouvrait, toutes les pièces tombaient … Pas vraiment l’idéal vous êtes d’accord ?

FANTOME mode vegan

Ce grand porte-monnaie « Vagabond » est lui très pratique, la fermeture éclair s’ouvre jusqu’en bas si on le souhaite ce qui permet une visibilité optimale. Il est également suffisamment grand pour qu’on y glisse également tous ses papiers et surtout il est super léger !

J’ai été étonnée du toucher, j’adore vraiment la matière qui est très agréable. Et en plus c’est imperméable et lavable très facilement.

Côté couleur, il est noir avec des nuances de gris très sympa. La finition est parfaite, ce qui le rend classe.

Comme je l’ai dit plus haut, chaque pièce est unique. J’ai donc adopté le Vagabond n°56. Ça nous donne vraiment conscience d’avoir un objet original qui a une histoire.

Quels sont les autres FANTOME à adopter ?


La marque FANTOME propose un ensemble de sacs, vannerie et petits accessoires mais aussi des t-shirts en coton BIO.

Les produits sont unisexes, et s’adaptent aussi bien pour tous les genres. Ils ont un look à la fois élégant mais totalement compatible avec une utilisation quotidienne.

Ils ont même pensé au panier pour le marché ou pour stocker ses légumes en cuisine !

Après se pose la question du prix. Je pense que vous vous dites : « oulala mais combien ça va coûter tout ça »? Vous voyez à peu près le prix de sac ou de porte-monnaie en cuir, déjà sans marque ce n’est pas donné ? …Donc à choisir, il n’y a pas photo !

Les articles varient entre 9 et 175€, de quoi y trouver son compte selon son budget. Moi je trouve ça raisonnable, pas vous ? Il faut garder à l’esprit que tout est fait main, que ce sont des pièces uniques, made in France et surtout sans aucune exploitation humaine ou animale. C’est suffisamment rare pour le souligner.

Il est certain que consommer FANTOME est un acte engagé,  éco-responsable et cela encourage le made in France, le cruelty free, l’upcycling ainsi que l’entrepreneuriat familial.

Si vous aussi vous avez été conquis et que vous souhaitez adopter un FANTOME, vous pouvez aller faire un tour sur l’e-shop ou dans l’un des quelques points de vente en France.

Vous pouvez aussi retrouver la marque sur les réseaux sociaux : Facebook, Twitter et Instagram.

Crédit Photos : Instagram FANTOME .

 

 

 

Bienvenue sur Vegan freestyle ! Si tu viens de découvrir le blog, tu recherches sûrement de l'inspiration pour tes repas au quotidien. Je te propose de recevoir gratuitement notre nouvel ebook "30 Jours Vegan" : clique ici pour le recevoir !

Vous ne vous êtes jamais posé la question, ou alors vous avez déjà peut-être pensé à arrêter les produits laitiers ou tout du moins à réduire votre consommation.

Probablement une ou deux fois après avoir mangé ce gros gâteau à la crème qui vous a filé mal au bide ou après votre super méga pizza aux 7 fromages (oui oui je vous assure ça existe, c’était même ma pizza préférée …) que vous vous êtes fait livrer un soir de flegme devant le dernier épisode de « The Walking Dead » ? (oui on a toujours envie de pizza devant un épidose de TWD ! Tout comme devant Koh Lanta ^^)

Comme à chaque fois vous avez eu votre dose de fromage et vous avez adoré, mais après vous vous êtes senti lourd, très lourd. Vous avez eu mal au ventre et vous vous êtes couché sans avoir digéré en vous disant : plus jamais ! Bref un peu comme un lendemain de cuite où on jure de ne plus jamais boire autant et on recommence dès qu’une nouvelle occasion se présente.

Mais ça c’était avant. Et oui en effet c’était mon quotidien. Je n’aurais jamais imaginé un plat de pâtes, un gratin, une pizza ou un burger sans fromage, ni même finir un repas de famille sans ce fameux plateau et je ne jurais que par l’apéritif « vin et fromage ».

Je n’imaginais pas un gâteau, un cake, des crêpes, une sauce onctueuse sans œuf, sans beurre, sans crème. Enfin à vrai dire je ne me posais même pas la question de savoir s’il était possible de faire autrement.

Vous non plus ? C’est normal.

On ne nous a appris que ça et en plus les produits laitiers s’immiscent partout du matin au soir, de l’apéro au dessert. À tel point que s’imaginer faire un repas de A à Z sans produit laitier relève des 12 travaux d’Hercule. Du moins, c’était ce que je pensais avant.

Autant ça faisait longtemps que j’avais arrêté de boire un bol de céréales au lait de vache de bon matin, d’ingurgiter une horde de yaourts à 0% pendant mes périodes régimes et heureusement pour moi, je n’ai jamais eu d’addiction aux pâtisseries.

Mais alors tout ce qui touchait au fromage c’était une autre affaire.

En bonne « frenchie » avec nos 365 sortes, pour moi, le fromage c’était la vie, c’était la tradition, c’était notre culture ! Il m’arrivait même de tremper mon fromage dans le café au petit-déjeuner (sûrement à cause de mes origines nordistes), vous imaginez donc bien la gravité de mon addiction !

Et puis, coup de bol, de toute façon, j’étais juste végétarienne alors ouf, c’est bon dans l’alimentation végétarienne les produits laitiers sont autorisés ! Heureusement car cette question autant existentielle qu’angoissante me hantait : « Comment vivre sans fromage ?

En parallèle avec cet article, j’ai préparé un autre article pour vous aider à remplacer les produits laitiers dans la vie de tous les jours. C’est tout à faire possible de vivre sans fromage à base de lait animal, il suffit d’aller jeter un œil à mon article « Ces fromages végétaux qui vont changer votre vie » !

J’ai démarré l’écriture de cet article il y a 8 mois, mais j’attendais d’avoir plus d’expérience et plus de recul pour le poster. La première version était en mode vegan passionnée et révoltée qui veut convaincre tout le monde mais je ne l’ai jamais publié car au final il ne me plaisait pas. J’ai toujours voulu proposer des articles positifs, tant que possible vu la difficulté du sujet donc je l’ai retravaillé pendant des dizaines et des dizaines d’heures… du coup il est très long, presque 6000 mots (non pitié ne fuyez pas) mais en même temps ce n’est pas un sujet qu’on peut traiter en 300 mots.

Depuis 8 mois, je me suis encore plus documentée, j’ai lu de nombreux articles, études, vu plein de vidéos, conférences sur ce sujet, il me sera donc impossible de citer toutes les sources mais en bas de l’article vous trouverez les principales et surtout les plus accessibles.

Il en ressort un article très engagé vous vous en doutez mais néanmoins, vous ne trouverez pas de photos choquantes, et le but n’est pas non plus de faire culpabiliser tous les non-vegans, car nous n’avons pas oublié comment nous étions avant et les étapes par lesquelles nous sommes passées pour arrêter les produits laitiers et les produits animaux. Mais il faut garder en tête que ce qui est violent et choquant c’est bien la réalité et non pas le fait de la dénoncer.

Je me lance enfin à quelques jours de la « journée mondiale du lait » et hasard du calendrier, ça tombe le jour de la « fête des mères ». Vous allez me dire c’est quoi le rapport ? Réponse dans la photo principale.

Et maintenant, découvrez quelles sont les 17 raisons qui m’ont fait définitivement arrêter les produits laitiers depuis maintenant bientôt un an et demi.

 

earthlingsSource Earthlings

 

1. Vivre sans produit laitier c’est possible et c’est simple

Cela peut vous paraître un peu stupide comme raison mais pourtant, je pense que ça fait partie des choses qui bloquent le plus de monde et qui vous empêchent de sauter le pas.

L’idée d’une pizza sans mozzarella et d’un burger sans cheddar vous fait frémir ? J’imagine déjà votre peur panique à l’idée de ne plus pouvoir manger votre plat favori parce qu’il contient des produits laitiers indispensables.

Alors il faut le dire haut et fort : on peut vivre sans produit laitier. Et ce n’est pas si compliqué.

Non les vegans n’ont pas de supers pouvoirs.

Le gène de la junk food et des aliments gourmands ne disparait pas à la seconde où nous avons décidé de devenir vegan. C’est juste que la junk food devient plus saine et avec beaucoup plus de possibilités.

Rassurez-vous, aujourd’hui il existe une multitude d’alternatives à toute cette liste d’aliments dont vous êtes accro. Je n’ai pas fait une croix sur mes chocolats chauds Je mange toujours des crêpes, des gâteaux, des burgers, des pizzas et du fromage « végétal ». Et ces nouvelles recettes m’apportent tout autant de plaisir, voire plus.

Ouf, ce premier point capital étant éclairci, passons à la suite.

arreter les produits laitiers lait amande vegan dairy free

 

2. Quelque chose va changer en vous

Sur ce point, vous allez me dire « Oui mais c’est quand même pas pareil, on peut pas comparer le goût du lait de vache à celui du lait d’amande ni le goût de la mozzarella coulante avec celui de votre fromage végétal bizarre ».

Effectivement ce n’est pas pareil, je vous l’accorde. En fait au début on se dit ça et ensuite on se dit heureusement que ce n’est pas pareil !

Mais quelque chose de fondamental va changer en vous : votre palais. En effet, vos papilles se régénèrent tous les 10 à 14 jours, vos goûts changent et évoluent selon ce que vous mangez.

Votre corps est fabuleux, c’est une grosse machine qui s’adapte à tout.

Je vous avoue que lorsque j’ai goûté pour la première fois le lait de soja, j’ai trouvé ça immonde alors que maintenant j’adore ça. Mais aujourd’hui il existe une grande variété de marques et il y a beaucoup plus de choix dans les laits végétaux que ce soit au niveau du goût que de l’apport nutritionnel. Tout le monde peut y trouver son compte.

En se mettant aux laits végétaux et aux fromages végétaux, votre palais trouvera rapidement le « vrai » lait et le « vrai » fromage écœurant, et vous ne souffrirez d’aucune privation je vous assure.

Imaginez aujourd’hui je vous tends un verre de lait de singe. Est-ce que vous allez le boire ? Je doute. Pourtant il serait plus logique de boire du lait de singe que du lait de vache qui est plus proche de notre espèce.

Et bien si vous décidez d’arrêter les produits laitiers, vous verrez mon verre de lait de singe et votre verre de lait de vache de la même manière. Ce qui nous amène au point suivant : savez-vous au moins pourquoi vous buvez du lait de vache et pas celui d’une autre espèce ?

 

3. On boit du lait de vache mais pourquoi ?

À vrai dire, moi même je ne me l’étais jamais posée avant de démarrer ma transition vers le véganisme.

Combien de fois a t-on entendu cette phrase « les produit laitiers sont nos amis pour la vie » ?

Elle est convaincante cette pub et je vous ai probablement déjà mis l’air de cette « douce chanson » dans la tête pour la journée. Efficace le marketing laitier.

Mais comment en est-on arrivé là ?

Nos ancêtres buvaient-ils du lait ? Oui probablement mais pas en de si grandes quantités et surtout pas du lait industriel. Ils devaient traire la vache ou la chèvre qui se trouvaient dans leur champ et cela devait être un bon complément à cette époque où l’opulence alimentaire n’était pas la norme.

Puis la guerre est passée par là, le traumatisme du manque aussi, et les industriels en ont profité, ils ont dû se dire :

« Vous n’êtes pas fait pour ça, mais ce n’est pas grave, on va transformer le produit, mettre du lactase et vous rendre complètement accro, et ce sous plein de formes différentes (lait, fromage, yaourt, crème, glace…). On va créer un slogan, et vous ne pourrez plus vous en passer, toutes les recettes ne tourneront qu’autour de ça. On va le servir dans les écoles et créer des générations entières d’addicts aux produits laitiers. »

La phrase la plus importante étant : Vous n’êtes pas fait pour ça. En effet…

 

4. Nous ne sommes pas fait pour boire le lait d’une autre espèce

Encore une fois, ça semble couler de source. Et pourtant, nous ne nous sommes jamais posés la question.

Depuis toujours on nous dit : il faut boire du lait pour bien grandir, puis il faut boire du lait pour avoir des os forts (nous verrons un peu plus loin à quel point c’est faux).

À la base le lait est un liquide de croissance pour bébé, riche en hormones, lipides, protéines, sodium.

Comment peut-on s’imaginer consommer du lait de vache, de brebis, de chèvre sans conséquence ? Les facteurs de croissance sont différents selon les espèces.

Ça ne nous viendrait pas à l’idée de boire le lait de notre mère toute notre vie mais on trouve ça naturel de boire du lait de vache, qui est destiné à un veau qui fait 40 kg à la naissance, et qui doit faire dans les 200 kg au bout de 3 mois !

5. Je croyais à des mythes étranges

Voici une petite liste des mythes auxquels je croyais. Ça vous rappelle quelque chose ?

  • Le lait est bon pour la santé
  • Le lait est nécessaire pour avoir des os solides
  • Le lait est la seule source de calcium, enfin la principale en tout cas
  • La vache tombe enceinte de manière naturelle
  • Les vaches doivent être traites de toute façon
  • Consommer du lait ne fait pas de mal aux vaches ni aux veaux
  • Il faut boire 3 produits laitiers par jour

Mais …

calcium arreter les produits laitiers vegan

Aliments riches en calcium

6. La vérité était effectivement ailleurs

  • Les vaches sont inséminées toute leur vie non stop pour produire du lait. Enfin leur courte vie : 5 ans, après elles finissent à l’abattoir et seront vendues sous l’appellation viande de bœuf.
  • Leurs petits veaux sont arrachés à leur mère dès la naissance et nous buvons volons le lait qui leur était destiné.
  • Le petit veau est utilisé pour la présure qui est dans son estomac (donc non le fromage n’est pas vraiment végétarien si on y réfléchit bien)
  • Le lait est mauvais pour la santé et il est à l’origine de nombreuses maladies et désagréments du quotidien ainsi que sur le long terme.
  • Le lait de vache est nocif pour nos os et provoque diverses maladies des os.
  • Le lait peut également être à l’origine des problèmes de peaux (c’était le cas pour moi et après des années sans qu’aucun médecin ne sache m’expliquer l’origine de ces problèmes, pouf ils ont tous disparus quand j’ai décidé d’arrêter les produits laitiers … magique non ?)
  • Il existe bien d’autres sources de calcium et qui sont largement meilleures pour la santé
  • Nous sommes les seuls mammifères au monde à consommer du lait après la croissance.
  • Les facteurs de croissances qui sont dans le lait d’autres espèces ne sont pas faits pour nous.
  • Les vaches sont dopées aux hormones de croissance et soignées aux antibiotiques. Ces sympathiques substances se retrouvent dans le lait, accompagnées d’un peu de pus à cause de leurs pis infectés. Bon appétit bien sûr …

Bon je m’arrête là mais la liste est loin d’être exhaustive.

laitamandevache

Source

Si vous voulez en savoir plus, voici une vidéo du professeur Joyeux où il parle  en détail de tous les méfaits du lait et explique très clairement ce que ça fait sur le corps. Même si il n’a pas l’air de bien connaitre et bien comprendre le mode d’alimentation végétalien qu’il critique, cela ne l’empêche pas d’être courageux dans ses prises de positions au risque de se faire radier dès qu’il attaque le lobby laitier (entre autre).

Bref, en tant que végane en herbe, je me devais d’approfondir mes recherches sur les conditions animales dans l’industrie laitière et j’ai été profondément choquée de ce que j’ai pu découvrir. Ce fut pour moi la raison principale qui m’a motivée à arrêter le fromage. Ce sera peut-être aussi la vôtre.

 

 

7. La dure réalité des élevages laitiers.

Comme je l’avais déjà expliqué dans un autre article: « Comment je suis devenue vegan » c’est en regardant « Earthlings » que j’ai vraiment pris conscience des maltraitances animales dans la branche laitière.

Dans un coin de mon cerveau, je devais me dire que d’être végétarienne c’était déjà très bien, que le plus grave c’était les conditions d’élevages et d’abattage des vaches à viande mais que les vaches laitières, elles, c’était différent.

J’avais tort. En réalité je crois que leur sort est même le pire

Dans les élevages industriels les vaches laitières sont parquées dans des box super exigus. Dans les autres élevages, elles peuvent être en liberté dans les prés mais ça n’empêchera que les étapes suivantes seront les mêmes.

Il faut savoir que ces vaches sont inséminées toute leur vie et pleurent leurs petits veaux qui leur sont arrachés à la naissance et qu’elles ne verront jamais. Eux même seront privés de leur maman et de son lait maternel qu’on leur vole.

Le veau mâle sera lui aussi sacrifié pour sa présure qui se trouve dans l’estomac des bébés veaux non sevrés. La présure est une enzyme naturelle qui sert à digérer le lait maternel, il est nécessaire pour la coagulation du lait et pour la fabrication du fromage. Puis il sera envoyé à l’abattoir pour sa viande, d’ailleurs la couleur blanche de celle-ci vient du fait qu’il est anémique à cause de ses carences.

Si c’est une génisse elle subira le même sort que sa mère : nourrie dès son plus jeune âge avec une alimentation inappropriée et injectée aux stéroïdes et aux hormones pour plus de rentabilité par la suite.

Je me souviens avoir vu il y a quelques années un reportage sur les vaches « Salers » qui ont besoin de sentir leur veau téter pour donner leur lait. L’éleveur a trouvé une parade, il attachait le veau à la vache, et dès que le veau commençait à téter, il le retirait immédiatement pour récupérer le précieux lait …

Et Lorelei a aussi un souvenir très précis de son enfance sur ce sujet qui l’a mené au refus de manger de la viande pendant plusieurs mois quand elle était petite. Elle allait régulièrement en week-end ou en vacances dans sa maison de campagne au fin fond de l’Auvergne et ses voisins étaient des agriculteurs. La version petite exploitation, ils avaient 4 vaches, 3 traites à la machine et 1 à la main car elle ne supportait pas la machine : Gitane. Ils avaient aussi quelques poules, quelques lapins et un petit jardin. Et elle adorait les aider, amener les vaches aux champs, nourrir les poules, caresser les lapins et un jour, Gitane a eu 2 petits veaux. Tout l’été, elle s’est occupée d’eux avec son cousin, chacun avait « adopté » un petit veau, elle avait appelé le sien Gourmand parce qu’il buvait tout son lait en un temps record ! Elle se levait tous les matins à 6h pour assister à la traite de la vache puis le nourrir au seau avec le lait de sa mère, le caresser, passer du temps avec lui dans l’étable, car il était attaché dans un box et n’avait pas le droit de sortir ou d’approcher sa mère (bon elle s’octroyait quelque fois le droit de le détacher et d’ouvrir le box quand les voisins n’étaient pas dans les parages, c’était déjà une dangereuse activiste à l’époque haha…).

Jusqu’au jour où elle arrive un beau matin dans l’étable et … les petits veaux ne sont plus là. Elle a pleuré toutes les larmes de son corps ne comprenant vraiment pas pourquoi il avait fallu les vendre pour l’abattoir et comprenant surtout que quand elle mangeait du « veau » ça voulait dire qu’elle mangeait Gourmand. Et elle se souvient aussi avoir passé la journée avec la vache, assise à ses côtés et avoir senti et vu dans ses yeux sa détresse à elle aussi.

Maintenant en repensant à cela, je me dis que dès notre plus jeune âge, on est naturellement poussé vers le végétalisme, ça nous parait inconcevable de manger un animal, ça ne nous parait pas normal de tuer un bébé pour le mettre dans son assiette ou pour avoir son bout de fromage. Puis plus on grandit et plus on oublie, jusqu’au jour où le déclic revient et où on est enfin assez « grand » pour faire le choix du véganisme sans pression familiale ou autre.

Il n’y pas d’échelle de souffrance dans l’exploitation animale mais la vache laitière a néanmoins une double peine : elle souffre toute sa vie de se faire inséminer et traire non stop et elle finit en steak.

L214 vache laitiere arreter les produits laitiers vegan

Image L214

Alors pourquoi, même en sachant tout ça, nous sentons tous ce besoin de manger ce petit morceau de fromage chaque jour ou de rajouter un peu de crème dans notre plat de pâte ? Pour une seule et unique raison que vous allez découvrir dans le point suivant.

 

8. Avez-vous déjà entendu parler de la casomorphine ?

Quel est ce nom barbare dont personne ne soupçonne l’existence ?

Moi la première, quand j’ai fait mes premières recherches sur le lait je n’avais aucune idée que cela existait.

Alors, en bref, la casomorphine est faite pour nous rendre accro, c’est comme une drogue.

La casomorphine c’est ce qui crée l’attachement entre la mère et son petit, qui l’apaise et qui le met dans un état de béatitude. Il suffit d’avoir déjà vu la tête d’un bébé après avoir été nourri pour comprendre.

Et c’est pourquoi quand j’étais stressée, angoissée, j’avais toujours envie de quelque chose qui contenait un produit laitier : un bout de fromage, une bonne pizza dégoulinante etc..

Vous êtes dans la même situation avec des gâteaux, des glaces ou autre produit contenant du lait ? Maintenant vous savez pourquoi.

La casomorphine nous rend complètement dépendants, et selon les experts, il faut au moins 3 semaines de « sevrage » pour ne plus ressentir cette dépendance.

Et c’est pendant ces 3 semaines de sevrage qu’on en vient à l’atroce découverte que ….

drink milk arreter les produits laitiers vegan boire du lait

 

9. C’est horrible ils sont partout !

On oublie que le lait se trouve presque absolument partout : sous forme fermentée ou coagulée, le lait se trouve dans les glaces, dans les crèmes fraiches/liquides, dans toutes les formes différentes de yaourt, yogourt, faisselle, fromage blanc, etc.. Bon à la limite ça c’est normal, mais également dans de nombreux produits manufacturés et transformés alimentaires ou non…

Vous ne me croyez pas ?

Essayez d’imaginer une de vos journées types.

Vous vous levez, vous prenez un bol de céréales avec du lait, ou un cappucino avec du lait. Un croissant, un pain au chocolat avec du beurre. Un petit pain, un gâteau probablement avec du beurre et du lait. Bref déjà rien qu’au petit déjeuner pour ne pas ingurgiter de produits laitiers ça relève du parcours du combattant.

On continue. Vous arrivez au boulot, vous prenez un café à la machine mais le café noir est tellement dégueulasse que vous allez opter pour le café latte (qui n’est guère mieux je vous l’accorde). Un coup d’œil sur la machine à votre droite et hop vous repartez avec une barre chocolatée… encore un peu plus de lait (petit conseil si vous tentez d’arrêter les produits laitiers et que je vous ai déjà convaincu avec les 8 points précédents, si vous avez de la chance votre machine proposera des Oreos, ce n’est pas meilleur pour la santé mais au moins c’est vegan :) )

Le midi, vous allez probablement manger un sandwich acheté à la boulangerie du coin et il y a à peu près 100% de chance qu’il y ait soit du fromage, soit du beurre à l’intérieur soit du lait dans le pain. Avec une petite tarte en dessert, c’est bien, ça fait des fruits mais il y a quand même du beurre dans la pâte.

C’est l’heure de l’apéro. On va couper des petits bouts de fromage qu’on va grignoter en buvant un verre de vin non ?

Et le soir, vous allez sûrement cuire votre plat au beurre, ou rajouter de la crème dans vos pâtes avec un peu de gruyère. Et finir par un yaourt à 0% si de surcroît vous êtes au régime.

Voilà, voilà, alors ça ressemble à votre journée type ? En tout cas, avant c’était à peu près la mienne.

Et même aujourd’hui, en faisait très attention ce n’est pas évident. Récemment je voulais acheter quelque chose à grignoter dans une célèbre chaîne de boulangeries, j’ai demandé ce qui était sans lait et sans produits animaux, la vendeuse a regardé sa petite feuille des allergies et m’a répondu : RIEN. Ah bon ? Même pas la baguette ou ce petit pain aux olives … Bon ben tant pis …

Ou encore, à la pharmacie, j’ai découvert que dans 99,99% des médicaments il y avait du lactose … et la pharmacienne a très aimablement proposé « un super médicament venu tout droit des States pour digérer le lactose : le lactase en capsule » ! Mais c’est super dites moi, vous êtes malade, on vous donne un médicament au lactose et pour le digérer hop un petit médicament au lactase ! Ils ne sont jamais à court d’idées on peut leur accorder ça …

Mais alors une nouvelle question me taraude : pourquoi sont-ils partout ? Et surtout à cause de qui ?

 

10. À qui profite le crime ?

Vous avez déjà dû remarquer que les produits laitiers se digèrent très mal. C’est d’ailleurs pour cela que de plus en plus de marques font la pub de produits à digestion facile. Je suis même tombée l’autre jour nez à nez avec un yaourt au lait sans lactose, impressionnant !

Mais pourquoi se donner tant de mal si le lait est si bon pour nous ?

Parce qu’en fait ce n’est pas si bon, c’est même carrément mauvais … et ce pour 2 raisons principales :

La première étant qu’à l’âge adulte nous n’avons plus l’enzyme « le lactase » qui permet de digérer le lait, et encore moins le lait d’une autre espèce. Le corps humain est fait pour s’adapter à tout, enfin presque… mais un jour il tirera la sonnette d’alarme car il n’y arrivera plus et tombera malade.

La seconde étant que le fromage fermente dans les intestins pendant des heures, ils ne sont pas fait pour ça, du coup nos organismes sont épuisés.

Ce sont malheureusement plein de désagréments auxquels on s’est habitué.

Combien de fois après le repas, vous avez trouvé cela normal d’être ballonné ?

D’avoir mal au ventre ?

D’avoir des nausées ?

Parfois, de vous sentir crevé ?

Et qu’est-ce que vous vous êtes dit ? : « Bah oui c’est la digestion c’est normal » ou « J’ai encore trop mangé ». Et hop, on va prendre un petit médoc (avec du lactose dedans ne l’oublions pas) pour faire passer tout ça. Lorelei a fait ça pendant toute sa vie. C’est un cercle vicieux, on mange, on a mal au ventre et au lieu de se demander pourquoi, on prend un médoc et on recommence jusqu’au jour où …

… on se rend compte que non tout ça n’est pas normal. Ça peut vous sembler choquant mais il vous suffirait de faire votre propre expérience pour vous en rendre compte.

Alors pourquoi on continue ?

Parce qu’on nous a rabâché que c’était bon pour nos os ?

Surprise ! Encore une contre-vérité.

Certains vont se dire « c’est encore le lobby vegan ça » mais clairement, votre consommation de produits laitiers sera surtout bonne pour le portefeuille des lobby du lait, des pharmaciens, des médecins, des chirurgiens, des prothésistes, etc… qui peuvent nous vendre leurs médicaments pour tous les désagréments causés au quotidien ou nous soigner quand on tombera gravement malade à force de consommer leurs produits. Le lobby vegan lui n’a rien à y gagner … enfin si sauver des animaux mais ça n’a jamais été un business lucratif.

Vous avez encore des doutes ? Allez, je vous offre mes deux derniers arguments sur les aspects négatifs du lait sur votre santé avant de vous montrer toutes les choses positives que vous en retirerez si vous sautez le pas.

11. Quelques chiffres terrifiants

Alors tout d’abord, un passage tiré du site Maison du Lait.

Vous devez vous dire :  « Mais pourquoi met-elle un passage de ce site pro-lait » ?

Vous allez vite comprendre. Voici ce qu’on lit en arrivant sur leur page d’accueil :

« Moteur de l’économie française, la filière laitière affiche un excédent commercial de 3,6 mds € en 2013. Avec 250 000 emplois répartis sur tout le territoire, la filière génère un chiffre d’affaires de 27 mds €, la plaçant en 2e position du secteur agroalimentaire, après la filière viande. »

Voilà, je pense que tout est dit, et que ces 4 lignes expliquent parfaitement pourquoi ni le gouvernement, ni les médecins, ni les nutritionnistes ne nous disent 1/10ème de ce que vous avez pu lire dans cet article. Qui oserait s’en prendre au 2ème poids lourd de l’agroalimentaire française ?

C’est une énorme machine et la seule chose qu’on peut faire est d’en prendre conscience et d’arrêter d’en acheter en devenant un consommateur actif.

En bonus, dans cette conférence « 101 raisons de devenir vegan » on apprend entre autre que :

  • 75% des personnes sont intolérantes au lactose
  • Le lait de vache est la première cause d’allergie chez les bébés et les enfants
  • Les pays les plus grands consommateurs de lait à savoir les Etats-Unis, l’Angleterre, la Suède et la Finlande sont également les pays avec le plus haut taux de personnes souffrants d’ostéoporose. Vous savez, cette maladie qu’on développe quand on ne consomme pas assez de calcium.

Étrange non ? Pourtant l’explication est toute simple.

 

12. Le lait rend malade

J’avais commencé à faire la liste de toutes les maladies liées au lait en préparant cet article mais n’étant pas une experte en médecine, je préfère vous envoyer vers cet autre article sur lequel je suis tombée qui est très complet sur ce sujet : Toutes les maladies causées par le lait dans lequel on retrouve bien sûr l’ostéoporose mais aussi le cancer, le diabète, les maladies cardio-vasculaires… (en gros toutes les « nouvelles » maladies qui n’existaient pas il y a 1 siècle).

lait vg arreter les produits laitiers vegan

source

Allez, maintenant, haut les cœurs, je vais partager avec vous tout ce que l’arrêt définitif des produits laitiers a changé dans ma vie !

 

 

13. On se rend compte que la pâtisserie c’est facile

Comme nous avons déjà établi au début de ce très long article, réussir à vivre toute une journée sans consommer un seul produit laitier relève de l’exploit !

Alors imaginez quand, vous avez réussi à cuisiner votre premier gâteau sans lait, beurre ou crème et qu’en plus il est délicieux, vous vous sentirez comme quand Djoko gagnera enfin Roland Garros !

Comme par exemple quand Lorelei a réussi à faire son fondant au chocolat vegan, dessert dont elle était tellement accro avant.

Ou encore votre premier gâteau cru !

Regardez comme il est mignon, ça ne vous fait pas envie ?

gateau vegan cru chocolat

Mon premier gâteau cru à la banane avec de la poudre de coco

Que des bons ingrédients, que des bienfaits pour la santé et c’est une tuerie !

Ok, on a résolu le problème des gâteaux, mais alors maintenant qu’est-ce qu’on fait avec le bien plus grand problème de notre addiction au fromage ??

 

14. Le fromage VÉGÉTAL remplace t’il vraiment le « vrai » fromage ?

La première fois que j’ai entendu parler du fauxmage j’ai bien ri ! Fauxmage ? Non mais sérieux c’est quoi encore ce truc ?

Ok je pense au bien-être des animaux et à ma santé mais faut pas pousser mémé, je vais quand même pas manger du fauxmage !?!

Bon … eh bien si … J’ai mangé et je mange du fromage végétal …et j’adore ça ! Je ne jure que par ça même.

Alors je vous avoue qu’au début quand je me suis lancée dans la confection de ces petits fromages VG, il y a eu quelques « ratés ». Sur certains j’étais bluffée de la ressemblance, sur d’autres … pas tant, c’était la découverte de nouvelles saveurs.

Mais maintenant après plus d’un an de véganisme, j’ai pu déguster toutes sortes de fromages végétaux et je n’échangerai en aucun cas mon fromage vegan contre un fromage « normal » pour toutes les raisons déjà évoquées (gustative, éthique et santé).

Pour l’heure, et pour les curieux, voici ma recette « number one », très simple à réaliser et assez bluffante !

fromage vegan cheese arreter les produits laitiers

Fromage de cajou frais aux baies roses et à l’aneth

Et j’ai également un ebook « Mes Premiers Fromages Vegan », idéal quand on débute ou quand on souhaite faire des fromages simples à petits prix. Clique ici pour découvrir 5 recettes et ici pour l’acheter

mes premiers fromages vegan

Alors maintenant qu’on a résolu le problème des gâteaux au chocolat et du fromage (qui il faut l’avouer sont quand même les 2 choses les plus importantes dans la vie), vous allez paniquer en vous disant : « mais si je mange tout ça je vais inévitablement grossir ?!? »

Et bien non, au contraire !

 

15. Adieu les kilos superflus

Si vous êtes comme moi et que vous aussi vous avez fait des régimes toute votre vie, testé toutes les dernières recettes magiques de soi disant nutritionnistes pour perdre péniblement 2 kg pour finalement en reprendre 5 quelques mois plus tard (beaucoup moins péniblement c’est certain), vous allez être ravi de ce qu’il va suivre.

Je n’ai jamais perdu autant de kilos superflus que depuis que je ne suis plus au régime.

Sans rien faire, sans contrainte, simplement en renonçant aux produits d’origine animale (lait, œuf, fromage et autres produits laitiers), j’ai perdu une vingtaine de kilos en un peu plus d’un an. Sans aucune frustration, sans aucune envie irrépressible ni crise de boulimie genre je vais m’enfiler un camembert entier ! Non, rien de tout ça car être vegan ce n’est pas être au régime.

Et si vous n’avez pas de poids à perdre,  pas d’inquiétude vous n’allez pas fondre comme glace au soleil, vous serez simplement mieux dans votre peau comme vous allez le voir avec la raison suivante.

 

16. Adieu les désagréments du quotidien

Alors pour moi, le problème c’était les kilos en trop, mais pour Lorelei c’était le tir groupé : kilos en trop, allergies 12 mois sur 12 et maux de ventre quotidien.

Comme elle l’a déjà expliqué dans l’interview croisée que nous avions faite pour nos 1 ans de véganisme ce n’est qu’à partir du moment où elle a arrêté complétement les produits laitiers qu’elle a vraiment senti une différence dans son corps.

Depuis cette date, elle n’a jamais repris un seul antihistaminique pour les allergies alors qu’elle en prenait jusqu’à 3 par jour, n’a plus jamais eu mal au ventre (sauf en cas d’abus de gluten) et n’a plus besoin d’aller chez le médecin.

Un vrai changement au niveau de la qualité de vie qu’elle n’aurait jamais imaginé avant !
Peut-être cela vous donnera envie à votre tour de tenter l’expérience (à moins que vous ayez peur que la Sécu aille mieux et que votre médecin se retrouve au chômage) et pour vous rassurer, ma dernière raison :

 

17. Après 15 mois sans fromage je n’en ai plus du tout envie !

Au début, après mon défi vegan et ces 3 semaines sans produit laitier, j’étais déjà désintoxiquée gustativement mais visuellement c’était plus compliqué, comme quand on voit le fromage bien coulant sur une pizza… Et donc il m’est arrivé deux fois d’en reprendre pour voir. Bon je n’avais pas vraiment le choix (enfin la bonne excuse) mais après avoir cédé à la tentation, j’ai été super déçue du goût !

Mais tout ça c’était avant de découvrir les fabuleux fromages végétaux qui eux aussi dégoulinent sur la pizza !

En tout cas, ces deux fois où j’ai recraqué sur le fromage, j’ai été très écœurée. Finalement, seul le souvenir du fromage me donnait envie. Seule la mozzarella passait mais j’étais très ballonnée après, je ne me sentais pas bien du tout, bref je me suis sentie comme Jessie de Breaking Bad quand il replonge après sa cure de désintox.

Jesse pinkman breaking bad arreter les produits laitiers

Breaking Bad

Maintenant, rien que l’odeur me répugne alors que j’adorais mettre du fromage partout, je trouvais toujours une bonne raison d’en utiliser ! Aujourd’hui quand j’ai envie de fromage, j’ai envie de la version vegan et plus du tout de l’autre.

Après un an de véganisme, on rêve uniquement des anciens produits qu’on ne consomme plus dans la version vegan de ceux-ci. Je pense que c’est ça qui fait la différence entre être en transition ou être devenu 100% vegan.

Ça montre en tout cas comment le corps s’habitue à quelque chose et s’en déshabitue très vite, jusqu’à en être dégoûté…

En conclusion

Il y a surement encore plein de raisons que j’ai oubliées ou volontairement pas mises car je ne suis pas un médecin mais je vous invite à approfondir la question si cela vous intéresse rien quand regardant toutes ces vidéos ci-dessous !

En tout cas, ne jamais croire les nutritionnistes qui bossent pour les lobbies, comme par exemple les célèbres nutritionnistes qui passent dans tous les médias pour prôner les bienfaits des produits laitiers et qui disent que manger vegan tue …

Un dernier conseil en tant qu’ancienne végétarienne qui s’est jetée sur les produits laitiers et les œufs pour « compenser » l’arrêt de la viande à l’époque : privilégiez toujours une alimentation végétale dans laquelle vous trouverez tous les nutriments et tous les apports nécessaires. Et dès que vous le pouvez, essayer d’apprendre à remplacer les œufs, le fromage, le lait par des alternatives végétales.

Vous devez vous dire « elle est bien mignonne, mais c’est pas facile ! » Alors comme je suis dévouée et que je ne vais quand même pas vous laisser comme ça, je vous donne rendez-vous mercredi avec un article plein de recettes et d’idées à la découverte des produits laitiers végétaux

Merci à tous ceux qui sont arrivés au bout de ce très … très … très long article et surtout n’hésitez pas à me donner votre opinion sur ce sujet, ce qui vous a choqué, ce qui vous a ému ou déplu. J’attends impatiemment d’échanger avec vous sur ce sujet, controversé je sais, mais qui me tient particulièrement à cœur.

 

Pour approfondir :

Professeur Joyeux contre l’industrie agro alimentaire. Tout est dans le titre, la partie laitage est à partir de 1h01m18s pour être précise.

France 3 – Lait : séparation d’une vache et de son veau. Extrait « Adieu veau, vache, cochon, couvée » est un documentaire de Béatrice Limare

Végétik « Le lait faut vraiment vouloir pour en boire« . Explique en 5 minutes comment fonctionne l’industrie du lait.

Milk in reverse : (Video PETA) production du lait en mode à l’envers.

Earthlings (VOST) est un film documentaire américain de Shaun Monson sorti en 2005, et dont la réalisation a nécessité cinq années de travail et d’investigations. Il montre le traitement des animaux destinés à la nourriture, à l’habillement, aux divertissements et aux recherches scientifiques. (en VF)

101 raisons de devenir végétalien : Une présentation drôle et pédagogique de James Wildman, éducateur à la fondation de Floride pour les droits des animaux (animal rights foundation of florida : arff) reprenant les bases de l’enseignement alimentaire. (à partir de 30 minutes pour le lait).

N’hésitez pas à nous contacter si un lien ne fonctionne plus. Il arrive régulièrement que des vidéos soient retirées pour x ou y raisons. Merci !

 

 

Vous avez toujours eu envie de savoir ce qui se trouvait vraiment dans l’assiette d’un vegan ? Pas forcément facile de se faire une idée vraiment précise à travers uniquement des recettes. C’est pourquoi, il y a deux mois j’avais posté un premier article-vidéo « Une journée dans mon assiette Raw till 4 » pour partager avec vous ma journée type, et j’ai pu voir que ça vous avait pas mal intéressé. Alors cette fois-ci, ça sera un « week-end dans mon assiette » avec une version un peu plus longue, sur 2 jours.

Bon, je vous préviens, c’est un peu moins raw till 4 que la dernière fois, et vous allez y trouver un peu de « vegan junk food » …. Je plaide coupable, le printemps revient et du coup je craque sur des plats que je n’avais pas mangés depuis longtemps … En plus, ce week-end là, nous étions invitées à déjeuner donc il fallait sortir le grand jeu pour donner envie aux autres convives ;-)

Retrouvez la vidéo de ce week-end dans mon assiette sur la chaîne Youtube : Vegan freestyle

Vendredi – Journée « Retour de marché »

Vendredi, c’est jour de marché, donc je pars chercher mes légumes, mes fruits et mes herbes aromatiques pour environ 1 semaine ou 10 jours selon les produits disponibles. J’avoue qu’en ce moment j’y vais plus souvent car chaque semaine de nouveaux fruits et légumes arrivent et c’est important de varier les plaisirs. (Et aussi, je suis complètement accro aux fleurs de courgettes donc il me faut ma dose deux fois par semaine haha).

week end dans mon assiette vegan freestyle

Petit-déjeuner

En général, comme vous l’avez vu dans la première vidéo, le matin je suis plutôt fruits à la croque et jus à l’extracteur.

muesli week-end dans mon assiette vegan

Mais ce jour là, je me suis fait un bol de muesli sportif auquel j’ai ajouté quelques dattes, noix de cajou et amandes puis une banane et des fraises du marché. Je recouvre le tout de sirop de riz et de lait de riz au coco. C’est un petit déjeuner assez rapide à préparer, coloré et frais.

Ici il est en mode ‘bowl’ mais on peut tout à fait le mettre dans un bocal et l’emporter au travail si on ne craint pas les céréales bien imbibées.

Déjeuner

salade week-end dans mon assiette vegan

Le midi j’ai fait une salade crue avec des courgettes multicolores (jaunes, romanesco, mini-courgettes) et d’autres fruits-légumes que j’ai trouvés au marché : tomates, salade, avocats, orange

Encore une fois, une recette très simple et rapide. Il suffit de couper tous les légumes à la forme souhaitée et les mettre dans un grand saladier. Pour la sauce, c’est une vinaigrette toute simple : huile d’olive, jus d’orange, vinaigre de cidre et sauce tamari. Sans oublier les herbes : persil, coriandre, menthe.

Cette salade est très facile à emporter si vous voulez déjeuner dehors en mode pique-nique ou alors au travail. Je l’accompagne parfois de galettes de riz ou de sarrasin.

Dîner

 

week-end dans mon assiette

Retour de marché oblige, j’ai fait le plein de fleurs de courgettes et c’est mieux de les cuisiner le jour même car elles se fanent assez rapidement. J’ai déjà testé plusieurs recettes différentes avec ces fleurs mais je reviens inexorablement vers celle de mes beignets à la farine de pois chiche. Je crois que je ne m’en lasserai jamais ! On peut les manger comme ça avec juste du sel et du poivre ou alors on peut préparer une petite sauce tomate aux herbes aromatiques pour les accompagner.

Ici j’ai ajouté du persil à la pâte, j’en ai beaucoup en ce moment, du coup je le mets un peu partout ! C’est super bon avec les fleurs de courgette et en plus c’est une herbe qui supporte la cuisson et ne perd pas de sa saveur.

Boissons
kumbucha week-end dans mon assiette vegan

En général, je bois toujours mon jus de citron le matin. Puis au cours de la journée, beaucoup d’eau. Récemment j’ai découvert le Kombucha que j’apprécie beaucoup. Je ne connais pas les autres marques mais la D-tox est trop bonne.

Samedi – Repas en famille

Petit déjeuner

petit dejeuner vegan week-end dans mon assiette

Bon c’est le week-end et on a craqué pour le pain sportif (noix, figue et raisin) de notre boulanger bio préféré … accompagné de confiture d’oranges amères maison et de pâte à tartiner express.

Comme boisson, j’ai préparé un chocolat chaud maison :

  • Lait végétal au choix (ici lait de soja)
  • Quelques carrés de chocolat
  • 1 cuillère à soupe de beurre de cacahuète

Mettre le lait et le chocolat dans une casserole à feu doux et faire fondre le chocolat. Rajouter le beurre de cacahuète. Servir aussitôt.

Déjeuner en famille

Ce samedi là c’était un repas en famille. Nous devions apporter notre repas, car le reste de la famille n’est pas vegan et avait prévu un repas « carnivore » ce jour là.

socca vegan week end dans mon assiette

Mais en dernière minute, j’ai quand même décidé de faire une socca traditionnelle pour l’apéro afin de faire goûter à tout le monde cette recette de la région naturellement vegan . Rapide à faire (5 minutes chrono), rapide à cuire et parfaite avec un petit verre de vin rosé de Provence ;)

 

Courgettes farcies saveurs indiennes

Pour le plat, il me fallait une recette à préparer à l’avance le matin chez moi, pratique à transporter et surtout simple à réchauffer une fois sur place sans cuisson ‘minute’. J’ai eu l’idée de faire cette recette de courgettes de Nice farcies revisitées que j’ai partagée avec vous dans cet article.

fraise week end dans mon assiette vegan freestyle

Et en dessert, j’ai opté pour une recette très simple et légère, que je faisais déjà avant d’être vegan : un carpaccio de fraises, basilic et crème de balsamique.

  • Couper les fraises en fines tranches et les disposer dans l’assiette sous forme de fleurs
  • Ciseler quelques feuilles de basilic (ou laisser entière)
  • Mettre quelques gouttes de crème de vinaigre balsamique pour un contraste sucré-salé.

Simplissime mais ça fait son petit effet ;-)

Dîner

Après une journée en famille, un peu la flemme de cuisiner le soir et comme souvent le samedi soir on a envie de « junk food vegan« . Donc du coup c’était « Burger reste« .

burger vegan week end dans mon assiette

Le steak végétal

Il me restait de la farce des courgettes du midi. Je l’ai transformée en steak végétal en rajoutant un peu de farine de pois chiche. J’ai cuit les steaks à la poêle pendant 10 minutes de chaque côté jusqu’à ce qu’ils dorent un peu.

Le pain à burger

Cette fois-ci je n’ai pas fait mon pain moi même, mais si vous êtes motivé, voici un lien vers ma recette de buns vegan.

Le ketchup maison

  • Oignons
  • Ail
  • Purée de tomates ou tomates fraiches
  • Huile d’olive
  • Piment
  • Paprika
  • Cannelle
  • Tamari
  • Vinaigre de cidre
  • Farine (de maïs ici)
  • Sucre
  • Poivre

Émincer l’oignon et l’ail et les faire revenir dans une poêle avec de l’huile d’olive. Une fois cuits, ajouter le reste des ingrédients et mixer le tout.

C’est parfait pour accompagner les frites ou comme sauce dans le burger.

Les frites maison

  • Pommes de terre
  • Farine (de maïs ici)
  • Paprika, piment de cayenne, herbes de Provence, sel et poivre
  • 1 cuillère à soupe d’huile d’olive

Couper les pommes de terre en forme frites ou potatoes. Les mettre dans un grand saladier. Verser l’huile d’olive. Ajouter la farine, les épices et mélanger bien le tout.

Mettre sur une plaque allant au four. Enfourner dans un four chaud T 7 pendant 30 à 40 minutes. À mi-cuisson, vous pouvez les retourner.

Assembler tous les ingrédients du burger dans une assiette et déguster sans plus attendre.

Et vous, à quoi ressemble un week-end dans votre assiette ?

 

 

Quand on commence à s’intéresser à son alimentation, on se pose tout un tas de questions. Faut-il arrêter tel ou tel produit ? Faut-il manger bio ? Faut-il privilégier les aliments locaux ? Faut-il manger uniquement de saison ? Alors manger local, bio et vegan en PACA, est-ce possible ?

Après une année de véganisme, je vous avoue que j’ai répondu oui à toutes ces questions. J’ai arrêté tout produit animal pour des raisons éthiques et j’ai diminué grandement ma consommation de gluten pour de nombreuses raisons que je développerai dans un prochain article. Je n’achète plus que des produits biologiques, je mange à 99% de saison et j’achète 80% de ma consommation de végétaux au marché bio et local à côté de chez moi. Comme je mange beaucoup de fruits et légumes crus, je n’ai pas encore appris à me passer des bananes, des avocats ou encore des noix de cajou … les 20% restants sont donc ces produits que je consomme assez régulièrement. Je vous avoue que je ne saurais pas trop comment faire sans ces produits, et rien qu’à l’idée d’arrêter je me sens comme un carniste à qui on dit qu’il faut arrêter la viande. Mais en y réfléchissant, tout est question d’habitude et courant mai, nous allons nous lancer un défi 100% local pendant 1 semaine (oui on aime bien les défis), nous pourrons donc partager avec vous cette expérience qui on l’espère sera fructueuse.

Mais est-ce si facile ? Pouvons-nous tous le faire du jour au lendemain ? Quels sont les trucs et astuces pour basculer de la sur-consommation à la consommation raisonnée sans se sentir frustré, sans se ruiner et sans être totalement perdu ?

Vous connaissez peut-être le super site de Natasha : Echos-verts ? J’ai découvert son blog il y a quelques mois et j’ai adoré le concept de ses éco-défis. Chaque mois, elle sélectionne un nouveau thème et le développe avec d’autres blogueur-se-s. Ce mois-ci, nous partons à la découverte des aliments locaux et je suis ravie de pouvoir contribuer à cet éco-défi pour la première fois en partageant avec vous mon expérience à ce sujet.

Faire ses courses avec les saisons

Manger local, bio et vegan en PACA

 Source

Tout d’abord, il est important de savoir quels sont les fruits et les légumes qui poussent en France à chaque saison. C’est déjà un premier pas vers une consommation locale et saisonnière. Après c’est une liste non-exhaustive, par exemple un de mes petits producteurs a eu des poivrons salades tout l’hiver et des tomates tout l’automne … Avec le changement climatique tout peut changer selon la région où on habite.

Manger bio ou local ?

 

Manger local, bio et vegan en PACA

Faut-il privilégié plutôt les produits locaux et/ou les produits bio ? J’ai commencé à manger bio avant de manger local, donc dans cet article, je vais forcément vous parler du bio-local. C’est pour moi indissociable. Pour vous dire, il y a 3 semaines j’ai eu un repas en famille où ils avaient acheté des fraises « locales » mais non-bio, je me suis sentie dans l’obligation de les manger mais ça m’a immédiatement piqué et brûlé la bouche. C’est pas très engageant. Je vois aussi une très grande différence au niveau du goût quand je suis invitée et que je suis obligée de manger des légumes achetés en supermarché ou même pire surgelés … je comprends très bien pourquoi les gens disent ne pas aimer les légumes, effectivement dans ces moments là je les déteste aussi !

Comme l’a très bien expliqué Herveline du blog « Sortez de vos conapts »  une autre participante à cet éco-défi choisir entre le bio et le local est un faux débat, je vous invite donc à lire son article sur « Local ou Bio de l’étranger? » qui reprend exactement mon point de vue.

Et si vous avez encore des doutes, n’hésitez pas à regarder l’un des derniers reportages d’Envoyé Spécial sur les perturbateurs endocriniens. Édifiant !

Après, je ne veux pas non plus me poser en moralisatrice et condamner tous les gens qui ne mangent pas bio, là n’est pas le sujet en plus. Mais je partage simplement mon expérience et tente de montrer qu’il n’y a pas une si grande différence au niveau de l’organisation ou du budget si l’on décide de passer au bio-local.

Où et comment faire ses courses ?

Manger local, bio et vegan en PACA

Vous avez l’habitude d’aller dans une grande enseigne, le samedi quand c’est blindé, que les gens vous foncent dedans avec leur caddie et que les enfants hurlent pour avoir un bonbon ? Vous prenez toujours la même chose, des tomates, des courgettes au mois de décembre, des fraises en janvier venues d’où on ne sait où et la dernière offre promo à prix cassé d’un poisson élevé dans les eaux polluées et nourri aux OGM ? STOOOOP !!

Quand on veut commencer à changer ses habitudes, il faut déjà commencer par changer son lieu de courses. Fuyez les grandes surfaces, fuyez les lieux plein à craquer qui vous poussent à la sur-consommation de produits absolument inutiles, qui vendent des produits bio hors de prix et souvent de mauvaise qualité en mode greenwashing ou des produits bon marché plein de pesticides et de perturbateurs endocriniens.

Redécouvrez des marchés à taille humaine, ou des petits magasins qui proposent des produits locaux, de saison et probablement bio ou tout du moins raisonnés. Bref fuyez la distribution conventionnelle.

Au début, il faut faire quelques petites recherches c’est certain, et on peut se retrouver parfois perdu mais avec internet c’est rapide. Vous tapez le nom de votre ville et vous cherchez : marché bio, marché local, magasin bio, biocoop, AMAP, … et vous serez probablement surpris de tout ce que vous allez trouver. Même cet hiver, j’ai réussi à trouver un magasin bio au fin fond de la campagne auvergnate !

Alors ok, vous allez me dire : mais je n’ai pas le temps d’aller au marché le matin en semaine moi ! C’est pour les retraités et les mères au foyer ça ! Pas forcément, on peut trouver de nombreux marchés le samedi et le dimanche matin, ça vous prendra autant de temps que d’aller à l’hypermarché du coin, le stress en moins et le plaisir en plus. En général, sur les marchés les gens flânent, regardent les produits, s’intéressent à la dernière récolte, marchandent peut-être un peu, discutent avec le producteur. La vie quoi …

J’adore quand mon petit producteur me raconte comment il a créé ce produit, les graines qu’il ramène de ses voyages pour essayer de nouvelles choses. Ou quand sa femme me donne des conseils pour cuisiner le légume que je viens d’acheter et qu’elle m’offre une variété que je ne connaissais pas pour la tester ou me garde des légumes « moches » car elle sait que je les utilise tous et que je fais beaucoup de jus.

Manger local, bio et vegan en PACA      Retour de marché 

Et si vraiment, même le week-end vous n’avez pas le temps, vous pouvez toujours opter pour des paniers de fruits et de légumes distribués à domicile par l’AMAP ou par des entrepreneurs locaux. C’est comme des courses en ligne mais avec de bons produits qui font travailler le commerce local au lieu des multinationales. Pourquoi ne pas tenter ?

Bon on a les fruits et les légumes, c’est déjà bien, mais je suppose que vous ne voulez pas vous nourrir exclusivement de cela … Et ça tombe bien, car de plus en plus de petits magasins bio ouvrent leurs portes partout en France. Et souvent ces magasins essaient de mettre en avant les produits locaux ou tout du moins français, même si bien sûr un large de choix de produits issus du commerce équitable est également disponible. C’est le cas par exemple des Biocoop qui a créé un fort partenariat avec les producteurs pour proposer des produits locaux et bio. Il en existe peut-être une à côté de chez vous qui n’attend qu’à être découverte !

Certains peuvent penser que c’est contraignant de faire tout ça mais je peux vous assurer que depuis que je fais quasiment toutes mes courses sur le marché et en magasins bio, ce sont les grandes surfaces qui sont devenues contraignantes ! Il faut prendre la voiture, trouver une place, se retrouver dans un magasin bondé, charger et décharger le caddie … Bref, je suis devenue presque agoraphobe des grandes surfaces quand je dois y mettre un pied pour aller chercher des litières pour mes chats … La différence est tellement flagrante !

« Mais j’achète quoi ? »

Manger local, bio et vegan en PACA

 

Si vous allez au marché, pour les fruits et les légumes, c’est très simple. Vous recherchez le producteur local, vous regardez ce qu’il propose ce jour là, vous vous assurez quand même que ce qu’il vend provient bien de sa propre production (si vous voyez des bananes, je peux vous confirmer d’ores et déjà qu’elles ne seront malheureusement pas locales) et laissez-vous tenter par ce que vous aurez envie de cuisiner pour le reste de la semaine. Vous pouvez également toujours demander conseil au marché si vous ne connaissez pas ou ne savez pas quoi faire avec vos légumes.

Accepter de manger local c’est également accepter de manger en fonction de ce que la terre nous offre et non en fonction de notre liste de course.

J’adore les changements de saison car c’est l’occasion d’avoir des surprises quand on arrive au marché et cela booste également ma créativité. Par exemple, la semaine dernière les navets nouveaux sont arrivés et cela m’a inspirée cette recette : Navets glacés à l’orange et au romarin.

 

Navets glacés

Mais cette recette n’est pas encore 100% locale, encore la preuve que j’ai du mal à me passer de mes noix de cajou et de mon sirop d’agave … Mais en y réfléchissant je me dis que je pourrais utiliser des noix du marché à la place, ça montre qu’on peut très bien trouvé des produits locaux mais parfois on va vers la facilité, surtout que les noix de cajou sont mon péché mignon … Par contre pour le sucre, étant vegan je ne vais pas prendre de miel donc pour le coup, le bien être animal passe avant le local.

Si c’est votre première fois dans un magasin bio, ok, vous risquez d’être un peu perdu et de vous sentir dans la caserne d’Ali Baba. Même après des années de magasins bio, je tombe encore sur des produits dont je ne soupçonnais pas l’existence.

Pour vous aider, il y a quelques mois j’avais partagé avec vous les ingrédients indispensables dans l’article : « Dans mon placard vegan« . Même si depuis mon placard a bien évolué et que je vais prochainement en faire un nouveau étant donné que je suis bien plus tournée vers le local désormais, cela vous permettra d’ y voir un peu plus clair pour savoir quoi sélectionner.

Après au niveau des céréales, des plats préparés, des condiments il est plus difficile de s’assurer de leur provenance et de partir à la chasse aux produits 100% français. Mais pas impossible. En fin d’article, je vais faire le tour d’horizon des produits de la région sud-est et où les trouver.

« Mais manger bio et local, j’ai pas les moyens … »

Manger local, bio et vegan en PACA

 

Autre problème que certaines personnes soulèvent : le prix. Alors effectivement, si vous faites les mêmes achats qu’avant, comme par exemple des tonnes de viande, du poisson, plein de fromages et les derniers desserts à la mode, vous allez voir une sacrée différence sur le ticket de caisse. Entre de la viande bio de la ferme du coin et la viande premier prix en caisson vous risquez d’avoir un choc. Mais manger local veut aussi dire manger de manière raisonnée. Si vous n’êtes pas déjà végéta*ien, tentez de diminuer au maximum les produits carnés en privilégiant les fruits, les légumes, les céréales. Le problème ce n’est pas tellement que le bio soit cher mais c’est surtout de se demander pourquoi le conventionnel est si bon marché …

Personnellement, je n’ai pas ce genre de problème ne mangeant aucun produit animal, la différence de prix est beaucoup moins grande. Et quasiment inexistante si vous prenez vos fruits et légumes de saison, sur le marché ou dans votre AMAP.

Pour vous donner une idée, pour 2, j’ai un budget fruits et légumes d’environ 50€ tous les 10 jours, sachant que nous sommes raw till 4 (nous mangeons exclusivement des fruits et des légumes crus 2 repas sur 3).

Et même s’il y avait quelques euros de différence, quel est le problème pour ne pas ingurgiter de pesticides, de perturbateurs endocriniens ou autres poisons cachés, pour avoir des légumes qui ont du goût, des fruits juteux et plein de nutriments ? Je préfère largement acheter de bons aliments, bons pour la santé, qui ne détruisent pas les terres agricoles et m’économiser les rendez-vous chez le médecin et les médicaments à gogo. Faites votre choix :)

Manger local, bio et vegan en PACA

Habitant à côté de Nice, il est vrai que je suis assez gâtée niveau fruits, légumes et céréales. La région Provence-Alpes-Côte d’Azur est quand même restée assez agricole et fait également partie des régions les moins polluées de France avec de nombreuses productions bio, raisonnées ou en transition. Le climat aidant, nous avons une grande variété de produits tout au long de l’année.

 

Selon le lieu où on fait ses courses et les producteurs qu’on rencontre, on peut même trouver des fruits dont on ne soupçonnait pas l’existence sur la Côte d’Azur. Un des maraîchers chez lequel je me fournis a vécu en Afrique en tant qu’ingénieur agricole et a ramené des spécimens qu’il fait pousser aujourd’hui à côté de Nice. Ce fut l’occasion pour moi de découvrir certains fruits comme les feijoas ou les citrons du Congo made in France. Ils produisent aussi des kiwis et des kumquats.

La ville de Menton, célèbre pour ses citrons et son micro-climat quasi subtropical peut aussi faire pousser des avocats ! Ça reste une culture assez confidentielle mais il est quand même possible de trouver des avocats sur les marchés mentonnais !

Au niveau des céréales, on peut trouver des farines comme celle au petit-épeautre de Haute-Provence ou celle de pois chiche en Italie, très utilisée dans la cuisine niçoise avec notamment la célèbre socca ou encore avec les beignets de fleurs de courgette. Des plats très bon marché, simples à faire et délicieux !

Manger local, bio et vegan en PACA

 

Comme j’habite une région frontalière, les produits italiens seront plus locaux pour moi que des produits du nord de la France par exemple. Après libre à chacun de définir ce qui est local pour lui.

Bien choisir son marché local

 

Manger local, bio et vegan en PACA

Selon son lieu d’habitation, nous allons nous diriger vers tel ou tel marché. Nous avons encore une fois de la chance dans le sud, il y a beaucoup de marchés chaque jour de la semaine mais attention, cela ne veut pas forcément dire produits locaux, il y a malheureusement beaucoup de « pièges à touristes ».

En effet, si on fait attention et si on lit les petites pancartes, on se rend compte que de nombreux vendeurs sur les marchés ne proposent pas (uniquement) leurs produits mais plutôt des fruits et des légumes venus d’Espagne, d’Italie ou même de plus loin… Ça peut donc facilement être trompeur.

Depuis 2010, j’habite dans une ville juste à côté de Nice : St Laurent du Var, et j’ai découvert qu’il y avait un marché bio à 100 mètres de chez moi … le rêve. Mais pourtant, je n’y suis pas allée naturellement, ce n’était pas comme une évidence pour moi il y a 6 ans. J’avais peur que ce soit cher et qu’il n’y ait pas grand chose. Quand j’ai enfin sauté le pas, au début c’était assez curieux car c’est un marché tout petit avec 2 producteurs le vendredi et le mardi il y a maximum 4 producteurs et 2-3 commerçants qui vendent du miel, des poissons des gorges de l’arrière-pays, des huiles essentielles et tisanes et autres produits frais. C’est vraiment minuscule. Ça m’a changé des marchés niçois c’est sûr avec des dizaines et des dizaines de producteurs mais seulement très peu de producteurs bio (ça a peut-être changé depuis ces dernières années) mais au final je suis ravie de mon petit marché exclusivement bio et je trouve vraiment tout ce dont j’ai besoin.

Boomerang : épicerie en vrac, une initiative locale

Manger local, bio et vegan en PACA

Sur la Côte d’Azur, nous avons aussi une ville très avant-gardiste en matière d’écologie : Mouans-Sartoux. Cette petite ville située entre Cannes et Grasse encourage la lutte contre le gaspillage, le recyclage, les aliments biologiques dans les cantines et regroupe à elle seule de nombreux magasins bio et locaux, comme par exemple la Biocoop ou encore la première boutique vendant des vins vegan de la région.

Mais dans cet article, je vais vous parler de l’Épicerie Boomerang, qui a ouvert il y a peu de temps et où je suis déjà allée faire un tour conquise par ce concept simple et efficace.

Manger local, bio et vegan en PACA

 

 

Il s’agit de la première épicerie sans emballage des Alpes-Maritimes qui a été ouverte avec l’aide de KissKissBangBang. Mais en plus du mode « en vrac » ils mettent aussi en avant les produits locaux, ont tissé des partenariats avec des producteurs et artisans de la région pour proposer le plus d’articles possible made in PACA.

Je suis donc arrivée au magasin avec quelques bocaux vides de mon placard, je pensais en avoir trop pris mais une fois dedans, on se laisse vite tenter ! Le magasin est très propre, les gérants sont super accueillants et nous explique tout de suite comment faire pour peser nos bocaux et comment procéder. Quand j’y étais, une journaliste d’M6 était là également pour tourner une petite séquence et ce n’était pas le premier média à s’y intéresser, France 3, France Bleu, Nice matin, 20 minutes, etc… tout le monde est venu découvrir ce nouveau magasin !


Epicerie sans emballage

Il y avait beaucoup de choix, des céréales, des oléagineux, des huiles, du vin, des épices, des produits d’entretien ou de beauté, des shampoings et déo solides, et même des cookies maison avec une option végétalienne, bref le rêve !

J’ai donc rempli mes bocaux mais finalement je n’avais pas assez prévu, donc j’ai acheté en plus un petit sac en coton très mignon à réutiliser. Sur chaque distributeur l’origine du produit est notée, nous pouvons donc très facilement savoir si nous consommons local ou non. Ils ont également une petite partie marché avec des fruits et des légumes des alentours.

Au niveau prix, c’était tout à fait normal, le même qu’en magasin bio typique. Ça a coûté dans les 15€ de remplir tous mes bocaux. Alors si vous êtes dans le coin, n’hésitez pas à y faire un tour !

Listes non exhaustives des marchés, magasins, boutiques locales et bio de la région Sud-Est

Marché de St Laurent du Var: tous les mardis et vendredis sur le parking de Cap 3000

Magasins Bread  : boulangerie bio, pizzas et spécialités végéta*iennes, gâteaux sans gluten et vente de légumes et fruits locaux, épicerie fine, vins bio à Nice et à St Laurent du Var

BioCoop

Épicerie Boomerang

Annuaire des producteurs bio de la région PACA

 

Et vous, accordez-vous de l’importance aux produits locaux ? Où faites-vous vos courses ? Partagez avec nous vos petits trucs et astuces.

 

 

 

Aujourd’hui, nous allons vous parler du deuxième restaurant de notre « Food trip » vegan, toujours dans notre région : la Côte d’Azur.

Après avoir testé le Loving Hut à Menton, nous avons dégusté les mets de Dame Nature, restaurant bio-gourmet à St Laurent du Var sur la Promenade des Flots Bleus.

damenature

Le restaurant Dame Nature

Dame Nature a une particularité, la carte peut convenir à tous : omnivores, végétariens, végétaliens, intolérants au gluten ou au lactose. Et ils ont obtenu le titre de Maître restaurateur l’année dernière.

Au départ nous voulions aller dans un restaurant 100% vegan, mais nous étions avec des omnivores qui n’étaient pas très emballés … Finalement le choix de Dame Nature a permis de plaire à tout le monde et chacun a pu prendre ce qui lui faisait plaisir.

Habitant à 2 pas, ça faisait 6 ans que nous passions régulièrement devant Dame Nature avec l’envie d’y entrer un jour. Même avant d’être vegan, nous étions attirées par le côté bio, local et raffiné de la carte.

Donc quand il a fallu choisir un restaurant qui proposait des plats aussi bien végétaliens qu’omnivores, nous n’avons pas hésité et nous sommes ravies d’avoir enfin poussé la porte de ce très joli havre de paix au bord de la mer.

Le temps était mitigé ce jour là, donc nous avons pris place à l’intérieur du restaurant mais le toit était ouvert ce qui permettait de profiter quand même de la douceur printanière et de voir la mer.

damenature

Qu’est-ce qu’on a mangé ?

La carte explique très bien pour chaque plat s’ils sont végétaliens, sans gluten, sans lactose. L’accueil est vraiment parfait, les serveurs sont très disponibles, très attentionnés, répondent à chacune de nos questions et s’adaptent à nos besoins. Certains plats sont également adaptables selon la demande de la personne, c’est très agréable de se sentir compris et non jugé dans un restaurant.

On nous a apporté des amuses-bouches : une verrine concombre, fenouil, citron. La verrine était végétalienne et très fraiche, parfaite pour débuter le repas.

verrine concombre fenouil

Ils ont une très belle carte des vins mais nous avons choisi un vin de pays bio en pichet, il était très bon.

vin bio de pays

Nous n’avons pas pris d’entrée, mais la tartelette végétalienne aux champignons bio nous a quand même bien fait de l’œil. Ça sera pour une prochaine fois :)

Pour le plat, nous avons beaucoup hésité car les 4 plats végéta*iens de la carte nous faisaient envie. Au final, on a opté pour deux plats différents.

Edelweiss a choisi la « Maxi Salade Méditerranéenne« , normalement c’est un plat végétarien sur la carte mais en supprimant la fêta, il devient végétalien et en plus, il est sans gluten donc c’était parfait !

maxi salade mediterraneenne

Ils ont bien choisi son nom, c’est une vrai MAXI salade avec un fabuleux caviar d’aubergines et du houmous maison, des feuilles de vignes absolument délicieuses, un couscous de maïs aux herbes et un taboulé de chou fleur cru très original, le tout servi avec une salade, des olives de Nice, des graines de courge et une superbe sauce à la crème de sésame ! C’est une jolie assiette découverte quand on ne connait pas la cuisine végétale.

J’ai choisi les « Lasagnes végétaliennes » à la bolognaise de seitan, tofu fumé et légumes du moment accompagnées d’une petite salade au chou rouge, carottes et céleri-rave.

lasagnes vegetaliennes

Les lasagnes étaient vraiment divines, les meilleures que j’ai jamais mangées dans un restaurant (bon en même temps c’est les seules que j’ai mangées en mode vegan haha, mais s’il fallait comparer aux lasagnes de viande, il n’y a pas photo) ! C’était la première fois que je goûtais du seitan au restaurant et j’ai beaucoup aimé.

Comme pour la maxi-salade, la portion était vraiment généreuse, mais ma gourmandise a eu raison de moi et j’ai quand même goûté le dessert végétalien de la carte : « La Pina Colada à notre façon ».

pinacolada

Ce dessert est à la fois très graphique, original, frais et léger : un ananas poché au sirop d’épices, un sorbet maison rhum/ananas, un espuma au lait coco et des chips d’ananas. Tout l’ensemble était délicieux mais j’ai eu un petit coup de cœur pour les chips, vraiment surprenantes !

Les Up & Down (enfin surtout Up)

  • Les plats végétaliens que nous avons goûtés étaient vraiment délicieux, très bien préparés et présentés, ça fait vraiment plaisir de voir qu’on peut manger « comme les autres » tout en étant vegan au restaurant.
  • Très bon rapport qualité/prix. Les plats végétaliens sont moins chers que les autres, les portions sont vraiment généreuses et on ressort du restaurant parfaitement rassasié. On est loin du cliché des vegans qui meurent de faim car on ne leur a servi qu’un bout de salade !
  • Le cadre est relaxant, l’intérieur du restaurant est très bien décoré en vert et marron, de manière naturelle et il y a un très joli mur d’eau derrière le comptoir.

damenature1

  • Le personnel est vraiment très sympathique et à l’écoute.
  • Les produits sont bio, majoritairement locaux et frais, 3 choses primordiales pour nous.
  • Du sel de l’Himalaya, un moulin de poivre et du piment d’Espelette mis à table pour assaisonner sa salade selon ses envies.

sel et poivre dame nature

  • Une carte renouvelée en février dernier pour 3 mois en accord avec la saison : il nous reste donc 1 mois pour aller déguster les 2 autres plats végétaliens de la carte ;-)
  • Aujourd’hui il n’y avait pas de suggestion du jour végétalienne mais peut-être que de temps en temps ils en proposent.
  • Je rêverai du dessert « L’ assiette tout chocolat » en mode vegan (il est déjà sans gluten et sans lactose) et pourquoi pas des raw cakes.

En conclusion, nous sommes vraiment très heureuses d’avoir enfin dégusté des plats à Dame Nature et nous retournerons bien plus souvent dans ce restaurant à l’avenir. C’est vraiment un restaurant parfait que ce soit pour un repas de famille, pour fêter une occasion spéciale ou même pour un déjeuner ou dîner en amoureux face à la mer. Et on peut vraiment trouver des plats pour tous les budgets puisque les premiers plats végétaliens sont à partir de 15€ ou alors on peut se faire un menu complet de l’entrée au dessert pour environ 40€.

Pour en savoir plus : Site web de Dame Nature

Et vous, quelles sont vos expériences vegans au restaurant ?