Que mangent les vegans ? Haha that is THE question. En fait il y a autant de façons diverses de manger vegan que de manger « omnivore ». On peut se nourrir de junk food vegan, manger cru/cuit, sans gluten, manger raw till 4, ou s’adonner au crudivorisme. Faites votre choix … ou faites comme moi, un mélange de tout ça en mode freestyle selon vos envies. Suivez-moi pour une journée dans mon assiette !

Aujourd’hui, en ce 20 mars, c’est la Journée sans viande, et ça tombe bien, ça donne une bonne occasion de montrer qu’on peut se nourrir facilement et ce, de manière équilibrée, gourmande et saine, sans cruauté.

Mais comment mangent les vegans ? Comment ne pas être carencé ? Comment remplacer la viande ? Quelle quantité de céréales consommer pour remplacer les protéines ? Mais les graines, oléagineux et autres fruits secs ce n’est pas trop gras ?! Bref on se pose beaucoup de questions.

En fait il n’y a pas de règle, tout dépend de vos besoins, de l’énergie dépensée etc… mais il n’y a pas de repas type. Il suffit de manger de tout et surtout de tous les légumes et fruits, et privilégier les légumes verts qui sont très importants et regorgent de nutriments et micro nutriments.

On veut vous imposer de manger de telle ou telle façon, davantage au petit déjeuner et peu le soir par exemple. Mais il faut avant tout écouter votre corps, si vous n’avez pas du tout faim le matin, pourquoi se forcer ? Si vous mourrez de faim le soir, pourquoi se contenter d’un bol de soupe ?

Le plus important est d’éviter les frustrations, de manger des aliments qui nourrissent vraiment le corps et de savoir ressentir la satiété. Ce n’est pas évident de savoir quand on a atteint la satiété, je me rends bien compte moi-même, quand je mange des aliments « addictifs » genre des pizzas ou des pâtes, je vais continuer à en manger par gourmandise sans me demander si j’ai encore faim. Alors que quand je mange des crudités, quand ça ne passe plus, ça ne passe plus. Ça veut tout dire, la satiété est plus facile à détecter face aux aliments vivants.

Certains (pour ne pas citer de nom) vont dire qu’il ne faut pas manger trop de fruits car c’est plein de sucre. Certes, mais ce sont de bons sucres, essentiels au fonctionnement du corps ! Depuis un an, j’ai énormément augmenté ma consommation de fruits et j’ai perdu beaucoup de poids.

Pour que les cellules fonctionnent il faut du glucose mais du bon glucose. Et non, ce ne sont pas les protéines qui sont le nutriment le plus important comme on entend partout ou comme les industriels de la viande nous ont bien briefés pour nous en faire consommer à profusion … Je rappelle que les protéines il y en a plein dans les fruits et les légumes. Enfin « plein », juste ce qu’il faut quoi.

Personnellement je ne me pose plus de question, je ne fais plus de calcul, j’écoute mon corps et mes envies et tout se passe très bien depuis. Je suis principalement raw till 4, mais je mange aussi de la junk food vegan, je peux manger avec ou sans gluten, il n’y a pas d’obligation, il faut juste se faire plaisir ! Je prends autant de plaisir à manger une pizza un vendredi soir qu’une assiette de fruits juteuse et colorée le matin.

Pour illustrer une journée type dans mon assiette en cette période de fin d’hiver, début de printemps, je vous propose une petite vidéo ! Bon ce jour là je vous avoue que j’ai beaucoup mangé mais il y a eu des tentations (retour du marché avec plein de fruits et défi de Lorelei …)  :-D

Vidéo : Une journée dans mon assiette

 

Au réveil

Une journée dans mon assiette

Chaque matin pour commencer la journée, je bois un grand verre de jus de citron pressé dans de l’eau tiède, histoire de se réhydrater après une bonne nuit de sommeil.

Petit-déjeuner

Une journée dans mon assiette

Ensuite dans la matinée, je bois un jus ou un smoothie et/ou des fruits à la croque selon la faim. J’ai la chance d’habiter une région où tout l’hiver j’ai pu avoir oranges, kiwis, citrons, kumquats, pommes, poires à profusion. Parfait pour être en forme dès le matin.

Déjeuner

Une journée dans mon assiette

Le midi chez moi est une notion un peu étrangère :) Il est très rare que je mange à midi pile, je laisse plutôt trainer jusqu’en début voire milieu d’après-midi ! Parfois il peut même m’arriver de ne pas manger avant le soir car mon jus m’a bien nourrie. Mais sinon pour le déjeuner c’est soit salade de crudités ou makis crus que j’affectionne particulièrement en ce moment…

Goûter

 

tarte au citron meringuée

 

Le jour où j’ai tourné cette vidéo, Lorelei faisait sa recette de tarte au citron pour le blog. Du coup, je me suis laissée tenter par une petite tarte au citron meringuée pour le goûter (enfin le goûter-apéro plutôt vu l’heure). Mais en règle générale je ne prends pas de goûter. Si j’ai un petit creux, je mange des fruits secs et des oléagineux (dattes, raisins secs, noix de cajou, amandes).

Dîner

Une journée dans mon assiette

Le soir, en cette saison, c’est très souvent un plat chaud (risotto, pâtes aux légumes, pizzas, wok ..). Mais en ce moment, je suis assez monomaniaque sur les légumes vapeurs (pommes de terre, brocoli, céleri, chou-fleur, patates douces, courges …). D’abord parce que c’est pratique et rapide à faire, et en plus j’adore les pommes de terre vapeur. Je les mange tout simplement avec l’huile d’olive du petit producteur bio de mon marché qui est à tomber, et accompagnées souvent d’une bonne salade et d’herbes aromatiques (bon là il n’y avait plus de salade pour le coup). Je ne mange jamais de dessert en fin de repas, je les préfère en dehors des repas. Mais j’ai toujours fait ça, même avant d’être vegan.

 

 

 

 

Aujourd’hui nous allons aborder le thème de la beauté vegan. En début d’année, vous avez été nombreux(ses) à plébisciter ce sujet dans notre sondage et à nous dire que vous aimeriez en savoir plus et être mieux informé sur les cosmétiques cruelty free.

Je vous propose donc une interview avec une blogueuse et entrepreneure vegan que j’apprécie particulièrement et qui a décidé d’en faire son métier : Gala du site Happy Léon.

J’ai connu son blog et son site au début de mon véganisme et c’est très rapidement devenu une référence pour moi. Lorsque j’ai commencé à faire du ménage dans les placards de la salle de bain, c’est donc tout naturellement que je me suis tournée vers elle pour faire mes premières commandes. Même si je suis adepte du DIY habituellement, j’ai quand même voulu tester ses produits et j’ai tellement aimé que j’en ai recommandé. J’ai été conquise par son professionnalisme et son efficacité, ainsi que par la qualité de ses produits. Prochainement, je ferai un article « dans le placard de ma salle de bain » pour vous parler des changements opérés ces derniers mois.

Laissons maintenant la place à Gala qui va nous expliquer comment concilier au mieux véganisme et beauté.

beauté vegan

Est-ce que tu peux nous parler un peu de toi et des raisons pour lesquelles tu as décidé d’ouvrir ton site Happy Léon ?

Hello ! Je suis Gala, j’ai 25 ans et je suis blogueuse vegan depuis 2 ans. Adopter ce style de vie m’a obligée à revoir toutes les facettes de mon quotidien et je me suis mise à partager tout ça sur mon blog. Lors de ma transition vers le veganisme, j’ai particulièrement été touchée et horrifiée par les tests pratiqués sur les animaux dans l’industrie cosmétique. Ma quête de nouveaux produits « cruelty free » n’a pas été sans encombres, je me suis vite rendue compte à quel point il était compliqué de consommer de tels produits … Et les boutiques cruelty free sont peu nombreuses. J’ai toujours voulu être entrepreneure et j’ai donc trouvé ça génial de pouvoir allier travail et éthique … C’est ainsi qu’Happy Léon est né.

 

Quand on pense végéta*ien, on pense avant tout nourriture. Pourquoi selon toi c’est important d’utiliser aussi des produits de beauté vegans/cruelty free quand on est végéta*ien ou même omnivore?

Il est primordial selon moi d’utiliser des produits de beauté cruelty free avant tout parce que c’est une pratique incroyablement cruelle. Les animaux souffrent tout autant que ceux que l’on mange. De plus, les tests sur les animaux nous concernent tous : ils représentent un certain danger pour « l’homme ». En effet, les animaux ne réagissent pas de la même façon que nous face aux substances contenues dans les cosmétiques. De fait, on applique sur notre corps des produits qui ne sont pas forcément adaptés, ce qui implique de nombreuses réactions allergiques (voire pire…).

 

Quels conseils donnerais-tu à quelqu’un qui souhaite « véganiser » ses produits de beauté ? Par où, par quoi commencer ?

Je vous conseille de commencer par l’aspect « cruelty free ». Assurez-vous que les produits que vous achetez ne sont pas testés sur les animaux. Ensuite, optez pour des produits bio (de nombreuses substances animales sont proscrites par les labels bio). Cela dit, on peut encore trouver des substances non véganes comme le lait, le miel, la cochenille … Je vous invite à consulter ces petits mémos que vous pouvez imprimer et emporter partout avec vous dans les magasins pour reconnaître les substances animales à proscrire. Je tiens aussi une liste de marques cruelty free que je mets régulièrement à jour.

 

Pour toi, est-ce qu’il a été difficile de trouver et de sélectionner des produits à la fois cruelty free, vegan et bio ?

Ce n’est pas évident lorsqu’on achète des marques de supermarché depuis des années, on passe du tout au tout ! Je me suis souvent fait avoir sur le côté cruelty free, les subtilités des tests sur les animaux et les marques ont parfois eu raison de moi. Mais ce n’est pas parce que l’on fait des erreurs au début qu’il faut se décourager. Et puis de plus en plus de marques sont désormais véganes et cruelty free, l’offre est bien plus large qu’il y a encore quelques années. De plus, les marques vegan sont généralement aussi très soucieuses du bien-être humain et environnemental.

 

Est-ce que ta clientèle est principalement vegan/végétalienne ou pas forcément ?

Non pas toujours et c’est ça la richesse d’Happy Léon ! À la base, ma volonté était d’aider les vegan et les personnes souhaitant consommer des cosmétiques non testés sur les animaux. Cependant j’ai désormais envie de faire découvrir les produits éthiques à des personnes qui ne savent même pas que cela existe.

 

As-tu vu une évolution ces derniers mois suite à la parution d’enquêtes ou de reportages ?

D’un point de vue personnel, je note effectivement une évolution. Je suis végétarienne depuis que j’ai 7 ans, et avant j’étais « toute seule ». Aujourd’hui, j’ai plusieurs amies véganes, mon chéri l’est aussi, mon petit frère est végétarien, mes cousines sont flexitariennes ou pescétariennes, mes parents ont réduit leur consommation de viande … Ça fait du monde ! Et surtout, quand je rencontre de nouvelles personnes, elles savent généralement ce que le mot « vegan » veut dire et je constate bien plus de bienveillance qu’avant. On ne me prend plus pour une folle !

 

Quel est ton produit chouchou dans ta boutique ?

L’éponge de Konjac de la marque Lamazuna. Elle est géniale et ne quittera jamais ma salle de bain !!

 

Y a t’il un produit que tu n’as pas encore dans ta boutique mais que tu rêverais de trouver ou d’inventer ?

Il y en a tellement … Il ne s’agit pas de cosmétiques mais en ce moment, j’aimerais inventer des vêtements, ceux que je ne trouve pas : de jolies fringues éthiques (véganes et « bio »), tendances et à un prix juste !

 

Quels sont tes projets pour la suite ? Voudrais-tu agrandir ta gamme de produits ?

J’ai de nombreux projets en tête, je m’éparpille beaucoup … Il faut que je sélectionne ceux qui sont réalisables (c’est le plus dur !). Je souhaiterais avant tout ouvrir Happy Léon à de nouveaux horizons. Les cosmétiques, ce n’est plus suffisant et j’aimerais appréhender toutes les facettes du quotidien. Pour commencer, j’ai donc opté pour des livres de recettes de cuisine vegan (mes préférés) et de réflexion sur le veganisme / la cause animale.

 

Quelle question aurais-tu voulu que l’on te pose ?

Les tiennes sont parfaites, il n’y a rien à ajouter !! Merci à toi de m’avoir permis de m’exprimer sur ce sujet qui me passionne !

 

beauté vegan

 

Et voilà, j’espère que cela vous aura aidé à en savoir plus sur le véganisme dans les produits de beauté et si vous voulez approfondir encore plus le sujet, n’hésitez pas à visiter son super blog : Gala’s blog et à lire son dernier article très complet sur la routine beauté de base.

Encore un grand merci à Gala d’avoir pris le temps de répondre à ces quelques questions malgré son emploi du temps bien chargé !

N’hésitez pas à nous laisser des commentaires, nous répondrons avec plaisir !

 

 

 

Si vous hésitez à sauter le pas du végéta*isme ou si vous avez simplement envie de végétaliser de plus en plus votre alimentation, vous trouverez peut-être des réponses à toutes les questions que vous vous posez dans ce bilan croisé.

La semaine dernière nous avons publié la première partie de nos 1 ans de véganisme où nous parlions de nos premiers mois et des premiers défis à relever en tant que nouvelles vegans.
Cette semaine voici la seconde partie où nous parlerons plus précisément des changements dans notre vie depuis 1 an au niveau physique, santé, organisation, relations et motivation.

 

Bilan

Qu’est-ce qui a changé dans ta vie de tous les jours ?

Edelweiss : Au début je faisais attention à tout quand je faisais les courses, c’était un peu compliqué, maintenant tout est devenu naturel et normal, c’est devenu un automatisme. Je ne vais plus au supermarché pour les denrées comestibles et c’est assez flippant quand je me dis que tout ce qui s’y trouve je ne le consomme plus du tout. Je ne stresse plus quand je dois dire que je ne mange plus d’animaux, ça fait partie de moi c’est comme ça, je trouve maintenant super bizarre de voir de la viande. J’ai vraiment l’impression de voir un cadavre, c’est très étrange comme sensation. Sinon physiquement et psychologiquement, après c’est un an, je me sens mieux, je me sens davantage sereine et apaisée…

Lorelei : J’ai presque envie de dire à la fois tout et à la fois rien. Je n’ai pas vraiment changé ma routine, je fais toujours les mêmes choses, je regarde les mêmes séries, je joue aux mêmes jeux, je fais les mêmes sorties, je mange quasiment les mêmes choses en version vegan, je fais le même travail, j’ai les mêmes amis. Et à la fois tout, car je regarde chaque chose avec des yeux différents, j’ai envie d’essayer de nouvelles expériences, le véganisme ouvre vraiment de nouvelles portes et on a envie de tout explorer.

Bilan

Quelles ont été tes évolutions dans le mouvement vegan ?

Edelweiss : Au début, je mangeais pas mal de junk food vegan, comme si j’avais besoin de me rassurer, de me dire que je pouvais toujours manger une pizza ou un burger même si j’étais vegan. Je mangeais aussi beaucoup trop de légumineuses et de céréales. Le problème quand on devient vegan c’est qu’on nous fait tellement peur avec les carences qu’on a tendance à abuser de choses qu’on pense bonnes, et qui semblent nécessaires pour « compenser » les produits animaux. J’ai diminué tout ça et ça va beaucoup mieux. Je me sens moins lourde et j’ai plus d’énergie depuis que je mange beaucoup de fruits et légumes crus. Et chaque fois que je remange trop de céréales je vois vraiment la différence au niveau de la fatigue et de la digestion.

Lorelei : Ma grande question au début était : « À partir de quel moment je suis vraiment vegan ? » Parce que finalement depuis mon défi, je me sentais vegan mais vegan en transition. J’ai donc eu ma transition pendant laquelle vous l’aurez compris je m’autorisais le fromage et des produits laitiers transformés que je ne voyais pas comme dans les viennoiseries, les gâteaux ou les quiches en attendant mon déclic. Il est arrivé en septembre dernier quand j’ai commencé à lire de plus en plus de choses sur les produits laitiers (en préparation d’un article que nous n’avons d’ailleurs toujours pas posté haha mais le sujet est vaste alors on peaufine !). À ce moment là j’ai su que je devais encore modifier des choses dans mon alimentation pour me sentir bien dans ma peau et dans ma tête. J’ai donc arrêté les produits laitiers, le fromage et par la même occasion le gluten. Et ce fut vraiment une révélation pour moi. Aujourd’hui, 5 mois plus tard, je m’y tiens, je mange juste très occasionnellement encore du gluten mais j’essaie de prendre du « bon gluten ».

Bilan

Quels ont été les changements au niveau de ta santé ?

Edelweiss : Pas grand chose. Je suis quelqu’un qui ne tombe jamais malade. Mais j’avais des démangeaisons sur la peau qui ont totalement disparu. Sachant que mon médecin n’avait jamais su me dire ce que j’avais, et qu’il disait que ça devait être psychosomatique ^^, façon de dire qu’il n’en savait rien haha. Hormis ça j’ai pas mal maigri, et ce sans le chercher, ça s’est fait tout seul en ne consommant plus tous les « produits toxiques » et en mangeant énormément de fruits et légumes.

Lorelei : J’étais une accro aux médicaments et légèrement hypocondriaque. Je ne passais pas 1 mois sans aller chez le médecin car j’avais des douleurs au ventre, des vertiges, des amygdalites, des angines et surtout, mes allergies. Tenez-vous bien, j’étais environ 3 à 4 mois de l’année sous antibio et 12 mois sur 12 sous antihistaminiques. Pendant les grosses périodes d’allergies, je prenais jusqu’à 3 comprimés par jour. J’étais également en surpoids, j’étais essoufflée après 3 marches ou une montée. Bref pas très normal pour une fille de mon âge. Je pensais que le véganisme résoudrait tous mes problèmes. Mais à vrai dire, ce n’est que depuis septembre, après avoir arrêté le fromage, le gluten et avoir grandement augmenté ma consommation de fruits et légumes crus que j’ai pu voir une véritable différence. La dernière fois que je suis allée chez le médecin, c’était pour une douleur d’estomac. Il ne savait pas ce que j’avais, il m’a filé des médocs et des tests sanguins. Je n’ai pas pris les médocs, j’ai fait une purge et j’ai mangé cru. J’ai fait les tests sanguins, tout allait bien. Depuis, je n’y suis jamais retournée, je n’ai plus repris un seul antihistaminique ni un seul antibiotique. Je suis tombée malade une seule fois cet hiver, un gros rhume qui est passé tout seul avec des huiles essentielles. J’ai toujours quelques allergies, des éternuements mais c’est bien moins fort qu’avant (sachant qu’avant j’étais non stop sous traitement). J’ai perdu beaucoup de poids et je me sens bien mieux.

Qu’est-ce qui a changé dans ta maison ?

Edelweiss : La maison devient de plus en plus minimaliste, et zéro déchet, je tends vers cela. Je trie et je fais super attention à ce que j’achète. Je fais pas mal de DIY en cosmétique et produits ménagers. Ma dernière lubie c’est de refaire la déco avec des matières recyclées et de me débarrasser de toutes ces choses inutiles…

Bilan

As-tu des regrets ?

Edelweiss : Pas du tout ! …  Ah si … De ne pas avoir sauter le pas plus tôt bien évidemment… Surtout que j’étais végétarienne il y a 10 ans de ça, puis flexitalienne (je sais c’est pas logique). Si ça vous intéresse je raconte tout en détail dans cet article. Je regrette de ne pas avoir était plus radicale. Mais maintenant en étant vegan, je me rends compte que j’étais bien hypocrite, et que le fait de consommer des produits laitiers et des œufs c’est pareil que de manger des animaux, l’industrie est tout aussi horrible voire pire. Mais bon on a besoin de passer par des étapes parfois…

Lorelei : Non, je n’ai absolument aucun regret. Même si parfois il faut renoncer à certaines choses car malheureusement la France n’est pas le pays le plus vegan friendly du monde, je sais pourquoi je fais ça et ça suffit à me motiver.

Bilan

Est-ce qu’il y a encore des choses qui te manquent ?

Edelweiss : En y réfléchissant, le souvenir de ce qu’était le fromage. Mais je sais pertinemment que si j’en mangeais un bout je ne supporterais ni le goût ni la digestion.

Lorelei : Oui bien sûr, quand je passe devant mon pâtissier préféré et que je vois tous ces petits gâteaux qui ont l’air délicieux, ça me donne envie. Ou le matin, quand je passe devant une boulangerie avec l’odeur des croissants frais, je rêve du jour où je pourrai m’arrêter et m’acheter un croissant vegan qui sentira tout aussi bon. Mais ça me motive aussi à développer encore plus la pâtisserie vegan. J’aime aussi essayer de refaire nos anciens gâteaux préférés en mode vegan que vous pouvez retrouver dans nos recettes sucrées.

Bilan

Est-ce qu’il y a des choses qui ne te manquent pas du tout ?

Edelweiss : Non ça ne me manque pas de manger la mort, exploiter les animaux et tuer la planète. Ni de ne pas me rendre compte de toutes les composantes toxiques qu’il y a dans certains produits que l’on pense sain.

Lorelei : La viande ne me manque absolument pas. Ça me dégoute et m’écœure quand je vois d’autres personnes en manger ce qui peut paraître bizarre vu que j’en mangeais aussi avant. Mais comme je l’ai dit plus haut ma vision des aliments a changé et au lieu de voir un bout de viande, je vois un animal. Une fois qu’on a cette vision, il n’y a pas de retour en arrière possible.

Bilan

Peux-tu citer 5 ingrédients que tu ne mangeais pas avant et dont tu es accro depuis que tu es devenue vegan ?

Lorelei : J’ai découvert beaucoup de produits dont je ne soupçonnais pas l’existence depuis que je suis devenue vegan mais mon TOP 5 sera :
– le chocolat cru : bon j’ai toujours été accro au chocolat mais plutôt dans les desserts, je n’étais pas du genre à m’enfiler la tablette de chocolat. Mais en découvrant le chocolat cru, surtout celui à la fleur de sel de la marque LoveChock, je prends plaisir à le manger comme ça. Et en plus contrairement à d’autres chocolats, un ou 2 carrés suffisent, c’est très intense comme goût et très nutritif donc pas besoin d’en manger 20.
– la farine de coco : je l’ai découverte très récemment, j’en parle plus longuement dans mon article « Love Fondant » mais c’est la farine de rêve pour les desserts, ça les rend légers avec un petit goût de coco. Je l’utilise systématiquement depuis.
– la levure maltée : en tant qu’ancienne addict au fromage, la levure maltée est l’ingrédient indispensable pour lutter contre les envies de fromage. On le rajoute aux sauces, ou on le met directement en flocon sur les salades, c’est délicieux et très bon pour l’estomac.
– la clémentine : oui c’est bizarre je sais, avant je détestais les clémentines, l’odeur, la texture, le goût du fruit cru, et maintenant j’adore ! Comme quoi tout arrive.
– le lait de macadamia ou de noisette : J’avais l’habitude de boire du lait de soja ou d’amande mais désormais il existe une multitude de laits végétaux et récemment j’ai craqué sur le lait de macadamia et sur le lait de noisettes. Ils sont un peu plus chers que les autres donc c’est vraiment de temps en temps mais c’est tellement bon !!

Edelweiss : Je suis une grande curieuse en cuisine, j’adore découvrir des saveurs. Ça va être dur de n’en trouver que 5 :
L’avocat : j’étais pas trop fan d’avocat, et je détestais même ça quand j’étais petite. En grandissant j’en mangeais mais bon c’était pas le truc que j’adorais quoi, et je trouvais ça trop gras. Maintenant j’y suis complètement accro, je pourrais en mettre partout ! Il y a toujours une bonne raison d’utiliser l’avocat en cuisine :-)
Les spaghettis de la mer : j’adore cette algue qui a la texture et la forme des tagliatelles. J’ai vraiment l’impression de manger des pâtes super iodées, bref je suis fan.
Le quinoa : avant c’était le truc qui trainait dans le fond du placard au cas où. Maintenant c’est devenu une de mes céréales préférées, c’est même devenu mon substitut de chapelure.
Le tapioca : trèèès utile pour faire une sauce fromagère quand une envie de pâtes, de gratins ou pizza se pointe.
La farine de pois chiche : cette farine c’est un vrai miracle qui remplace à merveille les œufs. J’adorais les œufs avant, tous les matins je mangeais un œuf à la coque, c’est dire. Une omelette végétale avec pour base de la farine de pois chiche c’est juste super bon et super bluffant.

Bilan

Est-ce que les gens ont changé dans ton entourage ?

Edelweiss : Au début, je me suis un peu repliée sur moi même pour éviter les conflits parce que c’est épuisant de toujours devoir se justifier, surtout quand tu viens de te taper Earthlings et qu’on te dit « hein mais c’est trop bon le saucisson quand même » huhu… Ou dans un autre genre le : « Mais y’a plus important que les animaux quand même, comme la guerre dans le monde ou la famine ou le réchauffement climatique » re huhu… C’est quoi le délire !? J’ai vraiment l’impression que pour certains avant d’avoir le droit d’être vegan il faudrait avoir résolu tous les autres problèmes de la terre. Alors que justement le fait d’être vegan peut résoudre ces problèmes. La non-violence entraîne la non-violence, le véganisme permet de nourrir plus de gens et consommer vegan est bon pour l’environnement (même si l’industrie vegan commence à me faire flipper). Bon sinon l’entourage finit par être compréhensif au bout d’un moment quand même, maintenant ça va, surtout quand t’as acté le concept.

Lorelei : Devenir vegan permet de voir si son entourage est ouvert et bienveillant. Et je dois dire qu’en règle générale ça a été une bonne surprise. La plupart des gens comprennent mes choix et je suis aussi heureuse de voir que certains ont fait eux aussi des changements dans leur vie. Après bien sûr il peut y avoir des interrogations, des difficultés aux repas de famille mais je pense que ça ne va aller qu’en s’améliorant.

Bilan

Qu’est-ce qu’il te reste à améliorer par la suite ?

Lorelei : Parfois le véganisme me semble être une quête à la perfection. Au départ on renonce aux produits animaux, puis après on va faire attention aux produits raffinés ou industrialisés, puis ensuite il faut encore faire attention au soja, à l’huile de palme, aux fruits exotiques. Et des fois, j’ai l’impression d’être un peu « orthorexique » quand j’ai acheté ma barre chocolatée avec écrit : « Vegan, Gluten Free, Soy Free, Fair trade, Organic. » Je pense qu’on peut rapidement se sentir submergé par toutes les choses auxquelles on doit faire attention. Être vegan ne doit pas vouloir dire être parfait et se mettre une pression de fou sur les épaules. Et bien sûr on peut toujours s’améliorer mais il ne faut pas non plus devenir complétement paranoïaque sur ce qu’on mange, et parfois j’ai l’impression que c’est un peu mon cas.

Edelweiss : En même temps il y a de quoi quand on voit les dernières révélations sur les produits de l’industrie agro-alimentaire. C’est vraiment du foutage de gueule. J’adore le concept de l’orthodoxie : maladie inventée par les industriels qui ont peur que les gens fasses UN PEU TROP attention à ce qu’ils mangent. Restons avec des œillères et ne nous posons pas trop de questions …

Bilan

Comment vois-tu l’avenir du végéta*isme ?

Edelweiss : Je vois que les gens sont de plus en plus soucieux. La prise de conscience semble être en marche. Enfin j’espère que ça va durer. De toute façon qu’on le veuille ou non, le végéta*isme soit c’est un choix soit il s’imposera à tous dans quelques années.

Lorelei : J’ai l’impression qu’en ce moment il y a un changement notable dans la façon dont le végéta*isme est montré dans les médias. Et de plus en plus de gens le perçoivent enfin comme une alternative viable et possible. Je trouve cela vraiment encourageant pour la suite.

Qu’est-ce que tu penses du fait qu’on qualifie les vegans d’agressif ? 

Edelweiss : Ça sonne comme une oxymore selon moi. Je ne comprend pas pourquoi on a toujours tendance à s’en prendre à ceux qui veulent changer les choses. On veut hiérarchiser les violences. On en banalise certaines. On veut se rassurer de nos actes en se comparant aux autres. On se rassure en disant qu’il y a pire. Il semble plus évident de préserver le statut quo culturellement. Après il est légitime de se sentir agressé alors qu’on nous a toujours appris que c’était normal de manger des animaux, mais ça existe aussi des enfants qui se sentent trahis après avoir appris que la viande était un animal.

Est-ce que tu rencontres encore des obstacles aujourd’hui ?

Edelweiss : Il faut savoir s’organiser pour les repas en famille, entre amis ou au restaurant. Ou quand on voyage savoir où on peut s’approvisionner, sachant que le plus dur c’est en France.

Lorelei : Le plus difficile est de concilier vie professionnelle et véganisme mais je ne vais pas m’étendre sur le sujet, ça fera l’objet d’un autre article dans le futur :)

Bilan

Et dernière question qui aurait pu être la première : Est-ce que 1 an plus tard, tout ça valait la peine / le coup ?

Edelweiss : Bien sûr ! À tout point de vue : animaux, santé, éthique, environnement. Être vegan ce n’est pas être parfait mais ça fait du bien dans pas mal de domaines quand même. Je pense vraiment que le monde serait plus apaisé sans toute cette souffrance, la violence entraine de la violence. Je pense aussi que le véganisme est facteur de cohésion sociale.

Lorelei : Oui sans l’ombre d’un doute. Même si mon chemin a été un peu plus long et que j’admire Edelweiss qui a pu du jour au lendemain renoncer à tout produit animal, je pense qu’à partir du moment où on ne change ne serait-ce qu’un peu son alimentation vers une alimentation plus végétale, tout le monde y gagne.

 

Ce long bilan est terminé, nous espérons qu’il aura pu vous aider et vous éclairer sur le choix du véganisme. Si vous avez d’autres questions auxquelles nous n’avons pas répondu dans l’article n’hésitez pas à nous les laisser dans les commentaires !

 

 

 

L’heure du bilan a sonné après 1 an de véganisme pour Vegan Freestyle.

Voilà tout juste un an que nous terminions notre défi vegan de 21 jours avec Lorelei. Nous n’avons pas vraiment eu le même parcours par la suite. Je suis devenue vegan après ce défi et je le suis restée depuis plus d’un an maintenant et Lorelei a d’abord fait 6 mois de transition avant de devenir vegan à 100%.

Nous avons pensé qu’il serait intéressant de partager ces deux expériences de nouvelles venues dans le monde vegan pour montrer que chacun vit ce changement à sa manière et à son rythme.

Nous allons revenir sur notre parcours depuis un an via une interview croisée en 2 parties (oui c’était trèèèèès long donc nous avons décidé de le publier sur 2 semaines).

Tout d’abord comment s’est passé ce défi ? Ce qui nous a motivées, ce qui nous a choquées, ce que nous avons appris et finalement ce qui a changé en nous.

Puis nous vous donnons rendez-vous la semaine prochaine pour la deuxième partie qui parlera plus de notre évolution depuis 1 an de véganisme, notre entourage, notre vie de tous les jours, nos regrets, nos réussites …

1 an de véganisme

Pourquoi as-tu fait ce défi vegan ?

Lorelei : J’étais flexitarienne depuis quelques années. Après les fêtes de fin d’année en famille puis une semaine de vacances chez des amis, nous avions surconsommé des produits animaux. J’ai eu comme le besoin de purger mon organisme de tout ça, et c’était la mode des défis vegan avec Oprah ou Beyoncé. Donc j’ai lancé ce défi lors d’une soirée apéro et Edelweiss l’a relevé.

Edelweiss : Parce que j’aime relever les défis :) J’ai vu ce défi comme une opportunité de sauter enfin le pas de ce qui me semblait être une évidence.

Comment se sont passées ces 3 semaines ?

Edelweiss : C’était assez horrible mais pas au niveau de l’alimentation, au contraire, étant donné que j’adore cuisiner, je me suis amusée à cuisiner beaucoup de choses, j’ai adoré ça. Ce fut une vraie révélation. Je me suis demandée pourquoi je n’avais pas sauté le pas plus tôt, surtout que j’étais déjà végétalienne à 90%. À côté de ça j’ai eu envie de beaucoup me documenter, j’étais une boulimique de l’info vegan, j’ai lu et vu plein de choses qui m’ont à la fois traumatisée et mise en colère. Après ça je ne pouvais pas revenir en arrière. J’ai détesté savoir à quel point tout est fait pour qu’on ne sache rien. Et à quel point on se complait dans notre déni alors qu’au fond on sait très bien que derrière un steak ce n’est pas Disneyland pour les animaux.

Lorelei : J’aurais peut être eu une réponse différente il y a un an, mais dans mes souvenirs, ce n’était pas si difficile. Bien sûr il fallait faire attention à tout ce que je mangeais, et comme j’avais tendance à me laisser tenter par tout ce qui trainait dans mon bureau au travail j’ai dû redoubler de vigilance. On testait de nouvelles choses dans l’alimentation et c’était un bonheur de découvrir ou redécouvrir de nouvelles saveurs.

1 an de véganisme

Quel a été le déclencheur pour que tu continues ou que tu arrêtes après le défi ?

Edelweiss : Le déclencheur il n’y en a pas vraiment eu un, c’était un tout, mon corps ne voulait plus manger d’animaux, ni de produits issus d’animaux, ni faire toute autre activité qui exploitait les animaux. Je ne voulais plus vivre dans le déni. Tout était devenu très clair.

Lorelei : Après ce défi, je savais que je ne remangerai plus jamais de viande. J’avais un peu plus de doute concernant le poisson, les œufs et le fromage. À ce moment là, je ne pouvais pas dire clairement que je tirerai un trait dessus définitivement. Contrairement à Edelweiss, je n’ai pas regardé les documentaires sur les conditions animales comme Earthlings. Elle me disait de le regarder pour pouvoir arrêter le fromage mais j’en étais incapable. J’ai seulement vu 2 minutes je crois avant d’éclater en sanglot et de réaliser que je ne pourrais pas supporter ça. Et de voir à quelle point elle avait été affectée par ces vidéos pendant des jours même des semaines, j’avais besoin de trouver un autre moyen pour y arriver.

1 an de véganisme

Qu’est-ce qui t’a motivée ou démotivée pour devenir à 100% vegan ?

Lorelei : J’ai donc peut-être été moins motivée au départ pour rester 100% vegan et je me disais que mes gâteaux préférés et mon addiction au fromage n’étaient pas très graves et largement compensés par toutes les autres choses animales que je ne mangerai plus. À la maison je mangeais 100% vegan mais à l’extérieur, au travail, je m’autorisais encore des plats végétariens. Mais je culpabilisais quand même, je n’avais pas la conscience tranquille et je commençais à me questionner de plus en plus en me demandant si mon plaisir gustatif justifiait le reste.

Edelweiss : J’ai vite compris que ce n’était pas si compliqué que ça si on veut s’en donner la peine. Tout ce qu’on mange se cuisine en mode vegan et même avec des saveurs bien plus intéressantes gustativement. Après il reste à faire le tri chez soi mais une fois que c’est fait et que tu as pris tes repères tout devient très simple.

1 an de véganisme

Vegan Freestyle food ;-)

Quelles ont été tes plus grosses angoisses ?

Edelweiss : Les images qui m’ont hantée pendant des jours après tout ce que j’ai vu. Le dépeçage vivant des animaux dans l’industrie de la mode, les expériences scientifiques horribles, toutes les tortures à vif qui sont faites sur les animaux dans l’industrie et la science. Après le visionnage d’Earthlings je me suis dit que les humains sont de vrais psychopathes, entre le fait qu’on ignore parce que ça nous arrange bien et de voir tous ces gens faire ces horreurs en toute impunité comme si c’était normal… et tout en sachant qu’on qualifie les véganes d’extrémistes ^^. Ça a remis en cause beaucoup de choses, qu’est-ce qu’on fait là ? Pourquoi fait-on tout ça ? Comment en est-on arrivé là ?

Lorelei : Quand j’étais en transition je n’avais pas vraiment d’angoisse, sauf peut-être une certaine culpabilité de ne pas aller au bout des choses. Quand je suis devenue 100% vegan, c’était différent, parce que mine de rien, j’avais changé, mentalement. Alors d’un côté j’angoissais du regard des autres, car j’ai dû commencer à refuser des choses. Je suis dans un travail où on nous offre souvent des chocolats, des sucreries, où je dois organiser des dégustations, des ateliers et tout à coup, j’ai arrêté de manger toutes ces choses que je mangeais depuis des années. Et ensuite une angoisse de l’autre côté, du côté vegan de ne pas être parfaite. Et si je craquais ? Et si finalement je n’étais pas si forte que ça et que du coup, les vegans seront perçus comme des gens qui font soit disant la morale mais d’un autre côté craque à la première occasion venue. Même si ce ne fut pas le cas, j’ai toujours eu cette épée de Damoclès au dessus de la tête.

1 an de véganisme

Comment as-tu vécu le regard des autres ?

Edelweiss : C’était peut-être le plus dur : les réflexions, les questions, la désinformation des autres qui sortent des théories hallucinantes sur les carences ou genre la façon dont les vegans nuisent à l’économie. Au restaurant, c’est insupportable aussi, quand le serveur te prend de haut comme si t’étais un extraterrestre. Les repas en famille. Quand on te fait comprendre que tu manges de la m**** et que ce n’est pas possible de ne pas manger d’animaux ou de produits d’animaux.

Lorelei : J’ai toujours eu l’habitude d’être dans des cases, je n’ai jamais été dans la normalité et finalement le véganisme était une case de plus. Mais je ne pensais pas que ça prendrait autant d’importance. Je pense que la plus grosse difficulté est de continuer à être soi-même sans devenir une version vegan de soi-même, et je crois qu’après 6 mois dans cette case, je ne sais pas si j’y suis déjà parvenue. Peut-être parce que c’est le début et que je suis encore révoltée. J’ai une collègue qui est vegan depuis plus de 15 ans et qui est beaucoup, beaucoup plus zen que moi dans les discussions. Donc je pense qu’un jour j’atteindrai cette zénitude, mais pour l’instant, dès qu’on lance un débat avec moi, j’ai cette boule au ventre et cette envie de vomir tout ce que je sais pour que, eux aussi, ouvrent les yeux. Ce qui est un sentiment très bizarre car je suis quelqu’un qui déteste les conflits, je déteste les affrontements, je n’aime pas faire des leçons aux autres mais en devenant vegan, je suis de plus en plus confrontée à des situations où je dois défendre mon point de vue et rentrer en conflit avec des gens. Et pour l’instant je ne sais pas encore comment faire ça sans me sentir mal. J’essaie donc le véganisme positif qui bien sûr correspond bien mieux à ma personnalité. J’encourage mes amis quand ils me disent que cette semaine ils n’ont pas mangé de viande et j’essaie de leur montrer le bénéfice de ce genre d’alimentation. Au final, quand on devient vegan on voudrait que tout le monde voit ce qu’on voit, des choses horribles aux choses fabuleuses. Mais ça ne fonctionne pas comme ça. Il y aura des gens plus réceptifs bien sûr, et je pense qu’en devenant vegan j’ai changé le point de vue de plusieurs personnes, je les ai sensibilisées au bien-être animal, je leur ai fait se poser des questions qu’ils ne se seraient jamais posées (et probablement n’auraient jamais voulu se poser …) et je pense que c’est déjà bien. Il faut apprécier les petites victoires et rien que le fait que des gens essaient de nouvelles choses, essaient d’être mieux dans leur vie, ça fait déjà une différence.

1 an de véganisme

Qu’est-ce qui a été le plus dur ? La nourriture, les vêtements, les cosmétiques ?

Lorelei : Sans aucun doute la nourriture. On ne se rend pas compte à quel point les produits laitiers et les œufs sont présents dans notre vie. Autant la viande et le poisson, c’est assez facile de s’en débarrasser. Autant les produits laitiers sont absolument partout. Et ensuite le fromage, j’ai toujours aimé ça et je n’imaginais pas pouvoir m’en passer un jour. Pour les cosmétiques et les vêtements, je suis toujours en transition. J’ai jeté pas mal de choses mais n’étant pas Crésus, je n’ai pas refait toute ma garde robe en mode vegan. Ça se fera au fur et à mesure. Après j’ai eu un choc en voyant que mes manteaux avaient un col en vraie fourrure alors que je n’en avais aucune idée quand je les ai achetés, ce n’est mentionné nul part mais j’ai fait le test vu sur les sites dédiés pour en avoir le cœur net.

Edelweiss : Le plus dur a été le fromage. Ne plus manger une pizza avec du fromage ou des pâtes avec du fromage, ou un plateau de fromage que ce soit à l’apéro ou lors de repas familiaux. Surtout que je n’ai pas fait de transition moi, j’ai arrêté d’en manger alors que Lorelei continuait d’en consommer quand on sortait, mais je résistais en mettant en boucle dans ma tête les images des petits veaux et des vaches laitières.

1 an de véganisme

As-tu craqué depuis 1 an de véganisme ?

Lorelei : Je n’ai pas craqué depuis que je suis devenue 100% vegan mais quand j’étais encore en transition, il m’est arrivé de craquer lors d’anniversaires en mangeant du poisson ou des gâteaux contenants des œufs ou du beurre. Et une fois, lors d’un repas au restaurant au tout début, j’avais demandé un menu végétarien et on m’avait apporté un tartare de saumon, que je n’ai pas renvoyé. Je bois encore occasionnellement du vin dont je n’ai aucune garantie du label vegan. Mais je sais qu’un label vegan est en train de se développer dans la région pour le vin donc c’est une très bonne nouvelle.

Edelweiss : J’ai craqué 3 fois. Une fois dans un restau en Italie où j’ai pris une pizza aubergine à la mozzarella di buffala mais j’ai eu super mal au ventre après. Pour un anniversaire j’ai mangé un burger au saumon teryiaki, que je n’ai pas plus apprécié que ça alors qu’avant c’était un de mes plats préférés. Et une fois des huîtres. En conclusion, à chaque fois que j’ai craqué, j’ai été déçue et je me rendais compte que j’avais plus envie du souvenir de l’aliment que de son goût réel qui était complètement différent désormais. À chaque fois que j’ai craqué c’était par peur de déranger ou par facilité, ce n’est pas toujours évident quand on n’est pas chez soi ou que l’on ne contrôle pas le repas. Mais au final je culpabilisais, je n’avais pas aimé ce que j’avais mangé, et en plus j’étais malade.

 

Quels conseils donnerais-tu à quelqu’un qui veut devenir vegan ?

Edelweiss : D’y aller à l’instinct, de s’informer. Chacun fait à sa façon. Certains vont tout arrêter du jour au lendemain, d’autres vont diminuer petit à petit les produits animaux. Il faut le faire comme on le sent, le but étant d’y arriver.

Lorelei : Quand on est en transition vers le véganisme, il est courant de se demander quelle est l’échelle d’acceptable dans l’exploitation animale ? Si on renonce à la viande et au poisson pourquoi manger des œufs, du fromage, du beurre ? Ça a été mon gros problème moral pendant mes 6 mois de transition. Je pense que chacun a besoin de répondre lui-même à ces questions, et chacun ne deviendra vegan que quand il s’en sentira vraiment prêt. Certains vont sauter le pas à cause de vidéos sur la souffrance animale, certains vont se retrouver éthiquement dans le véganisme, d’autres vont le faire pour eux-même, pour leur corps. Il n’y a pas de méthode miracle, à chacun de trouver la sienne.

 

1 an de véganisme

Rendez-vous la semaine prochaine pour la suite ! N’hésitez pas à commenter et à poser des questions si vous le souhaitez !

 

Edit : Cliquez ici pour lire la partie 2 de notre bilan

 

 

 

 

« Le jeûne ». Cette chose curieuse où on ne doit plus manger afin de se régénérer ? Tiens donc… Pourtant on m’avait toujours dit de bien manger pour être en bonne santé et que ça suffisait. Et si on m’avait menti ? Et si c’était l’inverse ? Et si le jeûne nous aider à réinitialiser notre corps ? Et si tous les jeûneurs avaient raison…

Étant complétement athée, j’étais de ceux qui pensaient que le jeûne était une lubie des religions, voire une pratique sectaire. Je ne m’étais donc jamais intéressée à cela mais depuis quelques temps je remarque que c’est une pratique hygiéniste pour certains, voire une thérapie.

Le jeûne serait très efficace contre beaucoup de maladies plus ou moins graves. À ce sujet je conseille fortement ce documentaire qui a été diffusé sur Arte « Le Jeûne Nouvelle Thérapie ». Hasard des choses, il est d’ailleurs repassé sur Arte hier soir.
Le jeûne est une pratique courante dans les pays de l’est et quand on voit ce genre de documentaire on se dit mais « Qu’est-ce qu’il se passe en France ?!’. Les lobbies je sais … et le jeûne ça ne rapporte que dalle. Pourtant nous sommes les seuls mammifères à ne pas jeûner quand on tombe malade, et même si on n’en avait envie on nous oblige à continuer de manger « pour prendre des forces ».

J’ai donc voulu tester histoire d’en avoir le cœur net. Et puis je ne crois que ce que je vois, enfin ce que je ressens là en occurrence. On est dans une société où l’on ne fait que bouffer matin, midi et soir. On est des drogués de la nourriture, on se sent obligé de manger 3 repas par jour parce que c’est comme ça, parce ce que c’est culturel, et qu’on nous a toujours appris que c’était nécessaire. Mais en a t-on réellement besoin ? Il est peut-être temps de faire une pause. J’étais vraiment curieuse de voir ce que ça allait donner sur moi en tout cas.

jeûne

Pourquoi j’ai decidé de jeûner ?

Je dresse un petit résumé de mon alimentation étant donné que chaque jeûne se vit différemment selon l’alimentation que l’on a.

Je ne suis pas malade (enfin je pense), et mon alimentation est plutôt saine après 1 an de véganisme et plus aucun produit raffiné. Naturellement depuis 8 mois je penche vers une alimentation physiologique « le tout cru » sauf le soir appelé Raw’till 4. Je carbure donc tout au long de la journée aux jus de fruits et légumes, aux crudités et aux fruits, et le soir c’est souvent soit pommes de terre et légumes vapeurs avec une salade, soit un plat chaud cuisiné. J’ai limité au maximum le blé, je consomme de temps en temps du petit épeautre. Bref, ça ressemble à une bonne préparation au jeûne en somme, puisque pour se préparer au jeûne il faut supprimer petit à petit tout ce qui est animal, laitage, fromage, etc…Puis les céréales. Jusqu’à ne manger que des végétaux la veille du jeûne.

Depuis quelques jours j’éprouvais le besoin de nettoyer mon corps en profondeur. Je me sentais également à fleur de peau, nerveuse, et ne comprenant pas trop pourquoi, je me suis dit que c’était le moment de faire un jeûne. J’en ressentais un réel besoin. Peut-être un besoin de libérer les humeurs comme raconte Irène Grosjean dans cette video. Je me suis donc lancée dans l’aventure de façon spontanée sans savoir combien de temps ça allait durer, je me suis dit que j’irai à l’instinct.

J’ai lu et vu pas mal de choses sur le jeûne. Ça m’a toujours fasciné de me dire que des gens cessaient de manger pendant une durée (in)déterminée mais je ne m’en sentais pas capable comme si ce n’était pas pour moi. Pourtant c’est dans nos gènes. Tout mammifère jeûne quand il est malade pour s’autoguérir et éliminer les toxines. J’ai voulu vérifier si le jeûne permettrait vraiment de booster mon système immunitaire et nettoierait également mon état d’esprit du moment. Il parait qu’il faut jeûner si on est mal physiquement mais également psychologiquement.

jeûne

Mais par quel jeûne commencer ?

J’ai hésité entre un jeûne sec et jeûne humide, mais étant donné que c’était mon premier je me suis dit que je devais peut-être y aller doucement.

Le jeûne sec consiste à ne rien avaler du tout pendant une période donnée mais il ne doit pas durer très longtemps quand on est novice. J’ai toujours entendu qu’on ne pouvait pas survivre si on ne buvait pas d’eau pendant 3 jours voire 5 jours. Curieux. Quand on voit des témoignages de gens qui ont fait un jeûne sec pendant 8 jours sans souci et qui ne se sont jamais sentis aussi bien, sans parler des gens retrouvés plusieurs jours après, sans avoir pu manger ni boire. Seraient-ils des surhumains ?! Je ne pense pas. Le corps a sûrement des ressources insoupçonnables et insoupçonnés. Mais ce jeûne n’est peut-être pas fait pour tout le monde ni sans surveillance médicale.

Il y a beaucoup de méfiance autour du jeûne. En France ce n’est pas du tout une méthode utilisée par la médecine moderne donc ceci explique cela, même si certains médecins commencent à s’y mettre. En général, quand on parle de jeûne, les médecins crient « ATTENTION DANGER » ou que ça ne sert à rien. Mais d’où tiennent-ils leurs certitudes ? Sûrement de leur cours bien formatés, ou de la peur de l’inconnu ?

En tout cas en Allemagne les cures de jeûne thérapeutique sont remboursées par la sécurité sociale. En France ça reste du domaine « des loisirs » si je puis dire. Il y a quelques  endroits où l’on peut faire des cures de jeûne si l’on souhaite être encadré et faire de la randonnée, prendre une pause loin de chez soi et être entouré de jeûneurs. Mais c’est tout.

J’ai donc opté pour le jeûne : eau, tisane, bouillon de légumes et léthargie, me mettre en mode off à la maison. Mon activité principale se résumera à : boire de l’eau, faire chauffer de l’eau pour une tisane, préparer un bouillon de légumes et aller aux toilettes bien évidemment, il faut éliminer (oui c’est glamour je sais).

Quand j’ai commencé à écrire cet article j’en étais au jour 3. Et ça m’a amusée car j’ai réalisé que j’avais commencé ce jeûne le jour de Mardi Gras haha, oui le jour où on est censé « s’empiffrer », j’adore l’ironie.

Bref, voici un petit résumé de ces jours de jeûne en terre inconnue. Au programme : purge, eau, tisane, bouillon, faim, faim, detoxination, et … c’est bon je vais peut-être arrêter là ?

jeûne

Le premier jour

Je n’ai bu que de l’eau dont 1L avec 20 g de Nigari pour me purger. Puis le soir un bouillon léger. Fait maison bien sûr, pas les bouillons remplis de produits inexpliqués du commerce, même si c’est bio, c’est pas forcément l’idéal, et c’est pas le moment de faire la fainéante même si le contexte s’y prête.

Pour le bouillon : il suffit de prendre quelques légumes, là j’ai fait un bouillon avec juste un petit bouquet de feuilles de blettes, le tout dans une casserole remplie d’eau, j’ai laissé mijoter une heure. Rien de compliqué quand même, non ? Après il suffit de filtrer et de boire uniquement le bouillon.

Tout s’est bien passé ce premier jour, je n’ai pas ressenti de faim avant le soir et le bouillon m’a bien aidée, surtout psychologiquement je pense. Ensuite je me suis couchée relativement tôt vers 22h.

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Le deuxième jour

Réveillée à 4h, haha la bonne blague, moi qui pensais que j’allais rentrer dans une cure de sommeil… Je n’avais pas spécialement faim. J’étais juste reposée, comme après une bonne nuit. Aucun effet secondaire. J’avais très soif par contre ! J’ai beaucoup bu ce 2e jour. De l’eau, de l’eau et encore de l’eau. À midi j’ai pris un bouillon, j’ai fini celui de la veille. Et après j’ai enchaîné avec des tisanes de camomille et de verveine.

Et là c’est le drame. Je n’ai plus de bouillon, au secours ! Je dois en refaire. Cette fois je vais faire un grand bouillon histoire d’en avoir pour plusieurs fois. J’ai mis ce que j’avais sous la main : feuillus du fenouil, feuilles de blette, carotte, feuilles de laurier, et hop le tout dans une grande casserole remplie d’eau, et c’est parti pour 1h de mijotage. Une heure c’est long, j’en rêve de ce bouillon ;-).

Aujourd’hui ma bouche est pâteuse (pourtant avec ce que je bois). Mais c’est normal. Ma langue est chargée et bien blanche, signe que ça detoxine à fond. Je lorgne les oranges sanguines qui sont dans le panier à fruit, c’est limite une torture. Je suce une rondelle de citron pour soulager cette sensation légèrement désagréable sur ma langue.  Et on est déjà le soir c’est reparti pour soirée bouillon !

Par contre le plus horrible ce sont les odeurs de cuisine ( bah oui je suis toute seule dans mon jeûne à la maison), enfin je n’arrive pas à savoir si toutes ces odeurs ça me met en appétit ou plutôt si ça me donne envie de vomir ^^

Les maux de tête commencent à arriver, signe que j’arrive au 3e jour, jour de grosse detox normalement. Au lit à 21h30 ce soir …

jeûne

Troisième jour

Réveillée à 5h et quelque. Ça devient une habitude ! Depuis ce début de jeûne je ne me suis jamais levée si tôt… Je commence à avoir des douleurs dans tout le dos. Mal au crâne. Je me sens nauséeuse quand je me lève mais je sens que je ne dois pas rester trop longtemps debout.

La phase detoxination est enclenchée, ça commence toujours le 3e jour, quand le corps a compris qu’il devait s’auto-gérer et ne plus vivre sur ses réserves, il va créer son glucose tout seul comme un grand. C’est à ce moment là que les cellules vont se recréer. Souvent les gens s’arrêtent là car ils prennent peur des effets secondaires mais c’est normal c’est la detoxination. Les effets peuvent être puissant en cas de maladies et ça s’aggrave. D’où l’intérêt des jeûnes thérapeutiques comme en Allemagne où le patient est suivi en clinique de jeûne. Cette phase doit durer 1 ou 2 jours.

Bref, au réveil j’ai super soif, je bois 50 cl facile. Ça va un peu mieux. Et c’est reparti, pour une journée tisane et bouillon. Tisane pour cette matinée. Puis je refais un bouillon (j’ai fini l’autre hier). Aujourd’hui ça sera bouillon avec : une toute petite tête de céleri rave, feuillus et tige de fenouil, carotte, persil. Ça sent trop bon !! Mes sens sont décuplés je crois. Cette après-midi, première fois que j’ai senti le besoin de m’allonger mais je n’ai pas dormi.

Finalement, cette journée ne fût pas une grosse journée libération des toxines et souffrances. Signe que je suis en bonne santé finalement.

jeûne

Quatrième jour

Je suis toujours en vie :-)

On m’avait dit que j’allais entrer dans un état de bien-être. Mouais. Je n’irais pas jusque là mais bon, en effet je me sens nettoyée de l’intérieur, ma langue commence à retrouver une couleur normale, je crois que c’est bon, mon jeûne va s’arrêter là.

Ce midi ça sera soupe de poireaux non filtrée, histoire de drainer un peu tout ça. Vers 18h je me fais un jus d’orange sanguine que je convoite tant depuis 4 jours. Il faut toujours manger à l’instinct, encore plus après un jeûne.

Mais c’est vrai ce soir c’est le retour de Koh Lanta ! Super des gens qui meurent de faim comme moi haha. Sauf que ce soir ça sera carotte et pommes de terre vapeur, histoire d’y aller doucement. La sortie du jeûne est une étape où il faut faire très attention, ne pas se jeter sur la nourriture au risque d’être très malade.

jeûne

Bilan

  1. Mes nuits se sont améliorées, je me sens bien reposée avec moins d’heures de sommeil.
  2. Mon odorat s’est sacrément affuté, j’ai l’impression d’être un chat ! Mon palet aussi, je sale beaucoup moins, voire presque pas.
  3. Disparition de l’addiction à la bouffe si je puis dire, je prends plus conscience de chaque aliment ingéré, un vrai bonheur.
  4. La nourriture n’est plus un besoin obligatoire mais quand j’en ai envie et aux heures où j’en ai envie. C’était déjà le cas depuis que j’ai arrêté pas mal d’addiction en devenant vegan, mais il reste les céréales qui sont une sacrée addiction quand même. Pour le moment je vais éviter d’en manger. Je retournerai à mon alimentation Raw’till 4 je pense, mais j’ai juste envie de fruits et de légumes crus pour le moment de toute façon.
  5. Je me sens plus zen.
  6. J’ai perdu du poids, je ne pourrais vous dire combien car je ne me pèse pas, mais ça se voit physiquement.

Le but dans un jeûne est de retrouver une alimentation, d’avoir les idées plus claires, de nettoyer tous les déchets accumulés depuis des années dans le corps, ou de se débarrasser de quelques douleurs du quotidien. Ça peut-être aussi l’occasion aussi de se lancer dans le végétalisme ou de manger plus sain ;-)

Par contre j’ai un doute sur l’utilité du jeûne en dessous de 3 jours sauf si c’est pour voir si on est capable de se priver de nourriture, mais la detoxination, renouvellement et nettoyage des cellules se fait bien au bout du 3e jour …

Je renouvellerai l’expérience sûrement si j’en ressens le besoin.

Voilà c’était mon expérience de « jeûne ».

jeûne

Et comme dit Maître Yoda : « Tu dois désapprendre tout ce que tu as appris » ;-)

Et vous, avez-vous déjà jeûné ? Ça vous fait peur ?

 

 

 

Depuis le temps qu’on devait tester le Loving Hut de Menton ! Depuis le temps qu’on devait se faire un restau vegan aussi.

C’est quoi ce restau ?

C’est une grande chaîne internationale de restaurants 100% vegan. En effet, vous pouvez trouver un Loving Hut n’importe où dans le monde. Non ce n’est pas une chaîne de fast food comme on les connaît mais bien un restaurant entièrement cruelty free. Il permet de découvrir la cuisine végétale, et reste accessible à tous. C’est bon, c’est frais, c’est bio, c’est local, enfin presque. Au vu de la carte on oublierait presque qu’on est dans un restaurant végétalien.

Ce fut une bonne occasion de tester le Loving Hut car à la fin du mois de décembre dernier c’était l’anniversaire de Lorelei, qui a fêté son premier anniversaire vegan. Oui oui on l’applaudit, elle a réussi à surmonter son addiction au fromage :-)

Dans le coin, on avait le choix entre plusieurs restaurants vegan. Les restau vegan ont l’air de pousser comme des champignons depuis quelque temps dans la région, 2 ont ouvert dernièrement, ce qui fait que l’on compte désormais 5 restaurants vegan entre Nice et Menton. Mais on a opté pour le seul qui ait vue mer, comment résister à cette vue non ? De toute façon les autres étaient fermés (et oui pas facile quand on est né le lendemain de Noël).

LH-vue

De plus ce fut l’occasion de tester les similis. Hormis ceux achetés au début de notre véganisme il y a presque un an, où d’ailleurs on n’avait pas accroché du tout. En effet, les simili-carnés sous vide trouvés en magasin ça ne nous avait pas emballées (si je puis dire haha). L’idée de manger des trucs qui étaient censés ressembler à des tranches de jambon végétal ou chorizo végétal nous a plutôt écœuré qu’autre chose et le goût était sans saveur, super fade… l’aspect pas appétissant. On se demandait bien ce qu’il y avait dedans pour avoir ce goût douteux. Bref, l’expérience s’arrêta là.

Nous voilà au Loving Hut !

La terrasse est sur deux niveaux ce qui nous laisse une bonne vue où on oublie les voitures qui passent devant. Il y plein de plantes qui nous entourent et possibilité de manger à l’intérieur.

Le service est efficace, à l’écoute, sympa mais discret.

Le petit plus : une mini épicerie à l’intérieur qui est bien évidemment vegan. Ça peut toujours servir, vu la difficulté de trouver certains produits vegan.

MENTON LOVING HUT

Source

La carte est juste surprenante : simple mais savoureuse. On n’a plus du tout l’habitude d’avoir autant de choix quand on va au restau. Il y a pas mal de similis mais pas que. Tout est pratiquement bio, on y trouve aussi quelques produits locaux. La carte est assez variée : similis, rawfood, jus, etc… C’est une cuisine du monde, on y trouve des nems, des rouleaux de printemps, des falafels, kebab, curry, crêpe, quiche, pâtes, sandwich dans des pains à pita ou tortillas, des soupes, des salades, dessert du jour, raw cake, etc…

On a envie de tout goûter. Ce n’est pas non plus de la grande cuisine végétalienne mais on est tellement content de tester notre premier restau 100% végétal. Rien que le fait de ne pas avoir à éplucher la carte dans tous les sens, et d’espérer que le serveur ne va pas nous mentir sur la provenance ou la contenance des plats, c’est juste un pur bonheur.

Qu’est-ce qu’on mange ?

Cette année on n’a pas fait péter le champagne, et non point d’alcool dans ce restaurant, qui propose des cocktails de fruits, un jus de fruits du jour et des boissons pétillantes et pleeeeein de tisanes.

LH-boissons artisanales

Pour commencer, on a voulu tester une boisson locale :  la citronnade et l’orangeade de Menton, de fabrication artisanale et bio s’il vous plait. (Petit rappel, Menton est la ville du citron). C’était un peu trop sucré à mon goût, je préfère les jus purs sans sucre ajouté, mais ça valait le coup d’essayer quand même, rien que pour le côté bio et local de cette boisson.

Ensuite, c’est parti dans l’inconnu des similis. On commence avec en entrée : une assiette de fromage végétal, c’était la première fois qu’on goûtait de vrais fromages vegan et fermes, ne connaissant que les fromages type frais fait maison ou achetés sous la marque Soy.

LH-fromage

Les deux sur la droite (voir photo ci-dessus) sont du style mozzarella et fondent légèrement s’ils sont cuits. Il y avait un fromage aux noix, un super fort et deux autres plutôt doux, accompagnés d’une noisette de beurre végétal. C’était surprenant mais bon n’ayant pas mangé de fromage depuis presque un an ça ne m’avait pas manqué mais j’ai trouvé ça étonnant, après c’est rigolo comme ça mais je n’en achèterai pas pour une consommation quotidienne, juste occasionnellement histoire d’apporter un petit plus à certaines recettes.

LH-assiette découverte

Ensuite, moi j’ai pris une assiette découverte, tant qu’à faire. J’adore ce type de plat qui permet de goûter à plein de petites choses : Nems croustillants de tofu, carottes, shiitaké avec une sauce aigre-douce relevée. Une salade fraiche (épinards, carottes, tomates cerises, … ). Une endive garnie d’houmous aux fines herbes, paprika et d’huile d’olive vierge extra. « Nuggets » moelleuses sautées avec des poivrons, noix de cajou, sauce aigre-douce relevée. Du riz complet. Et des croustillants de la mer à base de tarot, oignon et ail. Tout était bon, ça permet de découvrir pas mal de choses tout de même ^^

LH-assiette orientale

Lorelei a opté pour l’assiette orientale, c’est l’assiette découverte en mode oriental quoi : Pain pita, fritesfalafel, houmous et crudités, point de simili dans cette assiette, mais elle ne fut pas moins gourmande.

LH-raw cake

Et pour finir, un petit raw cake aux fruits rouges. Je voulais le raw cake au chocolat mais ils n’en avaient plus, mais voulant absolument goûter un gâteau cru, j’ai opté pour la version fruits rouges. C’était également mon premier raw cake, hormis ceux que je fais à la maison bien sûr. Il était pas mal du tout.

 

LH-gateau au chocolat

Et un petit cheesecake au chocolat. Trop bon, intense en chocolat.

Et voilà c’est fini, on a juste envie de revenir pour goûter à d’autres choses qui nous ont donné envie sur la carte ! Ce restaurant est le restaurant idéal pour faire découvrir la cuisine végétale à des omnis qui ne seront pas trop dépaysés grâce aux similis.

Et attention… Premier repas au restau où nous n’avons pas mal au ventre en sortant ! Ça change du restaurant traditionnel où la digestion est lourde…  ^^

LH-produits

Et là c’est le drame :-)

Forcément arrivées à l’intérieur, et se retrouvant face à la mini épicerie on n’a pas pu résister à repartir avec deux fromages. On a choisi parmi ceux qu’on avait pris en entrée : le fromage fort et le fondant style mozzarella ainsi qu’une mayonnaise parce que Lorelei est complètement accro à la mayonnaise, en plus d’être une ancienne addict au fromage  :-)

Les Up & Down

Les moins : Difficile d’être objective, étant donné que c’est mon premier restaurant vegan. Peut-être le côté « leader spirituel » qui gère la chaîne mais après tout, point de prosélytisme. On ne nous a pas abordées ni dit quoi que ce soit, si je n’avais pas été au courant je n’aurais pas su hormis les quelques prospectus à l’intérieur qui peuvent soulever des questions …

Les plus : Le choix varié à la carte, la vue mer, le prix. Le fait de pouvoir manger des similis comme de la cuisine crue. La mini épicerie. Les produits bio, locaux, et issus du commerce équitable. Possibilité d’avoir les plats sans gluten à la demande moyennant un supplément.

Prochaine étape, tester les 4 autres restaurants vegan : Paper Plane, Nice Life, le Speakeasy et le Vegan Gorilla. Ils sont tous les 4 à Nice.

Et vous, avez-vous déjà testé un restaurant vegan ?