Aujourd’hui ça sera les betteraves à l’honneur, avec un carpaccio de betteraves, de la mangue et des haricots mungo que je fais germer moi-même.

Quand on a envie de fraîcheur, les crudités sont idéales, et pleines de vertus. Cet été, j’étais limite en mode raw à 80%, il a fait tellement chaud et il fait toujours super bon d’ailleurs !

Je me demande vraiment si l’automne va arriver un jour dans le sud…  J’aime bien faire travailler mon imagination pour présenter les crudités, histoire que ce soit un minimum soigné…

carpaccio de betteravesBetteraves (chiogga, jaune et rouge)

Recette du carpaccio de betteraves

Ingrédients pour deux personnes
  • 2 petites betteraves crues (chiogga et rouge ici)
  • 2 poignées d’haricots mungo
  • 1 mangue
  • Basilic
  • Gomasio
  • Graines de lin
  • Graines de tournesol

Personnellement je n’épluche pas les betteraves, je les nettoie bien, je retire les racines, vu qu’elles sont bio tout se mange. Même les tiges et les feuilles de betteraves se mangent, bien sûr, telles quelles en salade, ou cuites avec des céréales, en omelette (vegan), en crêpe, ou comme farce (nems, légumes, …), etc…
Couper les betteraves en fines tranches à la mandoline, ou au couteau mais c’est plus long.
Éplucher la mangue, trancher chaque face jusqu’au noyau, puis couper en petits dés.
Les graines germées de haricots mungo sont faites maison, tellement pratique. Sinon on en trouve facilement en magasin bio.

 

Vinaigrette
  • Agrumes au choix (ici : kumquat, citron)
  • 2 cuillère à soupe de vinaigre de cidre (ou autre vinaigre parfumé)
  • 1 cuillère à soupe de sauce soja shoyu
  • 1 cuillère à soupe d’huile d’olive
  • Mélange de baies (ou poivre)

J’aime bien utliser du jus d’agrumes pour parfumer les crudités, ça permet aussi de limiter la quantité d’huile.
J’utilise souvent, voire tout le temps, de la sauce soja à la place du sel dans les crudités, ça permet de limiter la consommation de sel et ça donne une touche originale.
Le vinaigre de cidre est homemade.
J’utilise toujours un mélange de différentes baies et poivres (que je préfère au « poivre normal ») pour parfumer les plats .

 

Dressage du carpaccio de betteraves

Disposer les betteraves en rosace en alternant les couleurs.
Installer la mangue au centre.
Déposer les haricots mungo, les graines de lin et de tournesol, le gomasio.
Ciseler du basilic et poser dessus.
Arroser de vinaigrette.

Voilà un plat rempli de vitamines et minéraux ! Il n’y a plus qu’à dévorer !

 

 

Comment reconnaître les produits raffinés ?

  • LES SUCRES : Remplacer les « sucres raffinés » par des « sucres non raffinés ».

Petit récapitulatif : Le sucre blanc est extrait de la betterave sucrière (ou de la tige de la canne à sucre). Le sucre raffiné est le sucre blanc. Le sucre blond, et le sucre roux sont des sucres partiellement raffinés, leur couleur plus moins foncée est dûe à la mélasse partiellement présente.
Attention : Le sucre roux non bio est souvent du sucre blanc recoloré avec du caramel !
La cassonade est du sucre roux cristallisé.
Le sucre blanc raffiné est un sucre vide sans intérêt : il n’apporte rien à l’organisme, aucun nutriment, aucun minéraux, aucun oligo-élément, aucune vitamine, il contient des calories vides. En gros, il fait juste grossir et n’apporte rien d’autre à l’organisme ! Et il n’est pas vegan : en effet pour que le sucre soit blanc comme neige certaines marques utilisent de la poudre d’os calcinés et broyés de bovins pour blanchir et purifier le sucre. Les animaux sont vraiment partout …

À l’opposé, il y a les « bons sucres » qui sont non-raffinés, non transformés, et riches en nutriments et ont davantage de pouvoir sucrant, et le comble du sucre est, paraît-il, qu’il protègerait même des caries.
Le sucre complet est ce que l’on appelle le « vrai sucre ». Il est extrait directement à partir du jus de canne à sucre, il conserve tous ses nutriments ! Ce sucre est foncé car dépourvu de la mélasse.
Le Rapadura est une sorte de sucre complet de canne, 100% naturel extrait de la canne, il est très riche et souvent utilisé en pâtisserie, il a un goût de caramel.
La mélasse est un sirop noir qui reste après la cristallisation du jus de canne à sucre.
Le sirop d’agave est extrait de la sève de cactus.
Le sirop d’érable est réalisé par l’évaporation de la sève d’érable.
Le sirop de riz qui est issu de la fermentation des grains de riz.
Le sucre de coco est produit à partir de la sève de noix de coco.

Bien sûr, il ne faut pas acheter toutes les sortes de sucre qui existent mais essayer et voir ce qui nous convient selon les recettes et le goût. Je ne suis pas très « sucre », je m’en méfie assez pour son côté addictif, c’est un aliment qui ne sert à rien (je ne parle pas du sucre issu des fruits bien sûr) pour l’organisme hormis le plaisir du goût que je n’ai apparemment pas, à part le sirop d’érable dont je suis fan, surtout sur des pancakes, mais dont je suis assez vite écœurée. J’ai toujours du sirop d’agave et du sucre roux dans mon placard, mais il est plutôt dans le coin « j’en ai au cas où ». Je n’ai pas testé le rapadura, ni la mélasse et ni le sirop de riz.

  • LE SEL : Remplacer le « sel raffiné » par du « sel non raffiné ».

On aurait besoin de 3 à 6 g de sel par jour, pas plus. Certains scientifiques disent qu’on aurait même besoin que de 2 g par jour ! En France on en consomme en moyenne entre 8 et 12 g ! Le pire n’est pas la salière, mais le sel caché dans l’alimentation. La quantité de sel explose assez vite entre le pain, les plats préparés, les soupes, etc… vendus en supermarché. Une baguette de pain achetée en boulangerie contiendrait 2,5 g de sel. En France, il n’y a aucune réglementation qui limite le taux de sel dans le pain vendu, contrairement à d’autres pays européens. J’avais vu un Spécial Investigation « Sel : Notre poison quotidien » sur Canal + très intéressant, il est peut-être disponible en entier quelque part sur la toile mais je n’ai pas trouvé.

Il y a différentes sortes de sel :

Le sel blanc raffiné dit « sel de table » est composé à 99,9% de chlorure de sodium, il est chimiquement pur, il est sec, sans oligo-élément, sans saveur et contient des additifs chimiques.
Le sel non raffiné est un sel naturel, plein de saveurs, c’est un produit naturellement riche en oligo-éléments : potassium, magnésium, calcium, souffre, mais il contient aussi du fer, manganèse, zinc, iode. On trouve ce sel dans les marais salants : ce principe repose sur la cristallisation du sel contenu dans l’eau de mer. Le gros sel cristallisé est récupéré dans le fond. Lorsque le vent souffle légèrement, une fine croûte de sel se forme en surface, c’est la fleur de sel.

Pourquoi ne pas remplacer le sel raffiné par du sel fin non raffiné ? La couleur de ce dernier est grise, peut-être moins « sexy » dans la pensée universelle, mais tellement meilleur gustativement et nutritionnellement, ou par de la fleur de sel encore meilleure, moins salée, très soluble et qui a une saveur unique. Il en existe avec plein de goûts différents si on le souhaite (algues, herbes de provence, basilic, ail, piment, etc…). Pour la cuisine il y a du sel ou du gros sel de mer, on en trouve au goût neutre ou également avec des goûts différents, notamment dans les régions qui ont des marais salants (Camargue, Guérande, Noirmoitier, Île de Ré, …), pas besoin d’aller dans ces régions pour en trouver, certains magasins en vendent.

En étant vegan on limite drastiquement sa consommation de sel, on ne consomme ni fromage, ni charcuterie, ni poisson fumé, qui sont bourrés de sel. On a tendance à limiter sa consommation de plats préparés aussi.

Personnellement, à table j’utilise  du « sel gris de table » non raffiné ou de la fleur de sel, j’utilise du gros sel pour la cuisson des céréales, et du sel de mer de pour la cuisson des plats. Ils viennent tous des régions citées plus haut que j’ai visitées récemment.

 

  • LES HUILES : utiliser des huiles vierges, voire extra-vierges.

L’huile raffinée est une méthode industrielle, le pressage se fait à chaud entre 80 et 120°C, elle est ensuite traitée pour éliminer son goût et sa couleur, elle est débarrassée de ses impuretés, elle est moins riche en vitamine, les matières premières sont de moins bonnes qualités.
Les huiles non raffinées sont les huiles vierges. Le pressage à froid se fait à 60°C maximum, l’huile obtenue est alors vierge ou extra-vierge, et sans traitement supplémentaire. Elles ont un goût plus prononcé et ont une couleur foncée. Il existe une multitude d’huiles : d’olive, de raisin, de tournesol, de noix, de noisette, de colza … Tout dépend de ce que l’on cuisine, et toutes apportent des nutriments différents. Je suis une grande consommatrice d’huile d’olive, j’en met absolument partout. L’huile d’olive est la plus riche en omega 3, elle est riche en acides gras mono-insaturés et en antioxydant et possède plein de bienfaits. L’huile de noix et de noisette sont très bonnes aussi, dans les salades elles apportent un goût particulier. L’huile de tournesol est riche en vitamine E mais elle est très déséquilibrée en acides gras essentiels. L’huile de pépins de raisin est riche en omega 6. L’huile de colza (canola) est riche en omega 3 et elle est particulièrement appréciée au Canada. Il existe plein d’autres huiles : lin, soja, argan, sésame, coco, …

Plus une huile sera non raffinée plus elle aura du goût et sera riche en nutriments.

 

  • CÉRÉALES ET FARINES : Raffiné ? ou pas ?

L’indice T sur les paquets de farine correspond à la teneur en minéraux, plus le chiffre est élevé plus la farine est riche en nutriments et non raffinée, l’enveloppe est bourrée de pesticides, il est donc préférable de consommer de la farine bio pour les farines à haute teneur en minéraux (indice T élevé), en même temps je n’ai jamais vu de la farine à indice élevé pas bio.

La T45 est la farine blanche que l’on trouve en supermarché, elle est raffinée, et dépourvue de toute fibre. Elle contient uniquement l’amande du grain, son enveloppe est détruite, donc elle est pauvre en nutriment. Les éléments vivants sont morts ce qui entraîne une digestion difficile et augmente l’index glycémique.
La T80 est la farine semi-complète, la T100 est la farine complète, la T150 est la farine de blé intégrale. On trouve une multitude de farines en magasin bio : La Farine de kamut est l’ancêtre du blé, elle a un goût de noisette, pour faire des pains anciens, tout comme la Farine de petit épautre/grand épeautre qui est aussi une farine ancienne.

Les farines sans gluten :
La farine blé noir (sarrasin), connue pour les galettes bretonnes.
La farine de pois chiche, utilisée pour la socca et les panisses dans le Sud, mais aussi comme substitut d’œuf dans les recettes vegan, c’est ma farine préférée depuis que je cuisine végétal !
La farine de riz allège les gâteaux.
La farine de soja pour lier les sauces.
La farine de seigle pour le pain noir.
La farine de maïs, à utiliser pour faire des gâteaux, des beignets, etc.
La farine de châtaigne est très bonne pour faire des crêpes, elle est chère mais très intéressante gustativement.
La farine de teff, pour faire des galettes, des crêpes, des gâteaux, du pain, etc…

Les céréales complètes sont non raffinées : riz, pâte alimentaire, avoine, orge, blé. Une alimentation riche en fibre permet de prévenir un certain nombre de maladies, aide à lutter contre les désagréments du quotidien, et ces céréales sont également plus rassasiantes.

Personne n’est parfait, j’avoue craquer pour une boisson sucrée de temps en temps, ou un jus de fruit (je suis fan du jus de tomate par exemple), ou autres produits manufacturés impossible à faire soi même. Mais je pense qu’il est nécessaire de prendre conscience de ce que les produits contiennent, et de les consommer en connaissance de cause, aussi bien niveau de la santé, de l’éthique que de l’écologie.

 

Vous pensiez que les vegans faisaient une croix sur les burgers ? Détrompez-vous ! Aujourd’hui ça sera Burger provençal vegan avec des courgettes grillées et un steak d’okara au menu.

Je ne me lasse pas des burgers, encore plus depuis que je suis vegan ! Je ne fais jamais le même burger, j’en fais de toutes sortes différentes selon les légumes de saison, et le steak végétal peut se décliner à l’infini. Il y a de quoi s’amuser.

Je tente de finir mon okara, cet hiver j’ai fait pas mal de tofu et de lait végétal du coup j’en ai plein le congélateur ! Du coup, j’ai décidé de faire un steak d’okara pour ce burger provençal vegan. Si vous ne savez pas ce que c’est l’okara, c’est le résidu des graines et des oléagineux qui reste quand on fait du tofu ou du lait végétal maison, il est riche en protéine, et il peut être utilisé dans beaucoup de recettes.

Recette du burger provençal vegan

Ingrédients pour 2 burgers

  • 2 buns
  • 2 steaks végétaux
  • Courgette(s)
  • Tomate(s)
  • Feuille(s) de salade
  • Sauce pistou

Pour 2 steaks d’okara

  • Environ 200 g d’okara (sinon remplacer par une légumineuse)
  • 30 g de farine de pois chiche
  • 1 oignon
  • 1 ail
  • Huile d’olive
  • Sauce tomate ou ketchup
  • Herbes de provence, sel, mélange de baies ou poivre.

burger provençal vegan steak d'okara

 

Émincer l’oignon et l’ail, et les faire revenir dans une poêle avec de l’huile d’olive.
Mélanger avec tous les ingrédients (okara, farine de pois chiche, sauce tomate, herbes de Provence, sel et poivre) et mixer le tout. Si la préparation est trop collante rajouter de la farine, si elle est trop sèche rajouter un peu de sauce tomate.
Façonner les steaks à la main (ou avec un emporte pièce) en forme de boule et les aplatir.
Cuire dans une poêle bien chaude à l’huile (ou au four sur du papier sulfurisé), attention que ça ne brûle pas ! Baisser si c’est le cas.
Retourner uniquement quand c’est bien cuit d’un côté sinon ça risque de se briser. Il faut compter 10-15 min de cuisson en tout environ.
Réserver.

Courgette(s) grillée(s)

J’ai trouvé une courgette énorme au marché que la maraîchère m’a vivement conseillé, elle faisait 1,6 kg ! Effectivement, c’était une des meilleures courgettes que je n’ai jamais mangée, hormis les toutes petites avec leurs fleurs de courgette. Du coup, elle était parfait pour le burger et faisait la taille du buns !

burger provençal vegan courgette

Couper 2 rondelles bien épaisses. Faire revenir les rondelles dans une poêle avec de l’huile d’olive bien chaude et des herbes de Provence.
Laisser cuire 5-10 min de chaque côté.
Réserver.
(Si vous avez des petites courgettes, couper des rondelles fines et faites les revenir de la même façon)

burger provençal vegan Courgettes grillées

Sauce pistou

Hacher de l’ail au mortier (ou au mini hachoir)
Ajouter des pignons de pins ou des graines au choix, mixer.
Ajouter du basilic frais et de l’huile d’olive (quantité selon consistance souhaitée)
Assaisonner de sel et mélange de baies ou poivre.

burger provençal vegan pistou

 

Vous pouvez préparer toutes les composantes du burger à l’avance et réchauffer le tout au moment de l’assemblage.

Assemblage du burger provençal vegan

Prendre les buns, et s’il sont congelés les décongeler au four T3 (90°), les couper en deux.
Étaler sur chaque face des buns de la sauce pistou.
Mettre une feuille de salade, le steak végétal, ajouter de la sauce pistou, poser la/les rondelle(s) de courgette(s), ainsi que les rondelles de tomates, puis la partie supérieure du buns.
Mettre éventuellement un pic en bois pour faire tenir le tout !

Accompagner de frites de pommes de terre ou frites de légumes ! (sur la photo droite ce sont des frites de carottes oranges et blanches)

Ce burger n’a pas de « fromage végétal ». Je ne me sens pas du tout en manque de fromage, j’ai testé avec des fromages frais d’oléagineux mais finalement je préfère sans (il faudrait que j’essaie peut-être avec d’autres sortes). Mais je n’y pense même plus, sauf que là je me suis dit que vous alliez peut-être vous dire que ça manque de fromage (végétal) que l’on soit végéta*ien ou vegan. Libre à vous d’en ajouter ou pas ;-)

Bonne dégustation !! :-)

 

 

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Vous avez envie d’un burger vegan ? Mais vous n’avez pas de buns ? Aujourd’hui j’avais envie de vous faire partager ma recette de petits pains à burger faciles à faire : les buns vegan, mais cela prend un peu de temps j’avoue.

Il faut le temps que la pâte gonfle donc il faut s’y prendre à l’avance. Le plus simple étant de faire plein de buns vegan à l’avance et de les congeler, ensuite en cas d’envie de burger c’est super rapide à faire.

Les buns vendus dans le commerce ne sont pas toujours vegan surtout ceux vendus en supermarché ! Il y a des oeufs, du lactose et des produits inexpliqués, tel que le mono et diglycérides d’acides gras que les fabricants disent soi disant végétal, alors qu’avec une recherche un peu approfondie on se rend compte que c’est du gras d’origine animale !

Dans les magasins bio, on peut trouver facilement des buns qui semble vegan à lire les étiquettes… Il y en a même qui ont le logo vegan mais je ne suis pas vraiment convaincue par la qualité de ses petits buns très friables, après ça reste pratique quand on a pas le temps, au moins si vous les faites vous même vous savez ce qu’il y a dedans.

RECETTE DES BUNS VEGAN

buns vegan
Ingrédients pour 6 buns vegan
  • 300 g de farine T65
  • 1 cuillère à soupe de graines de lin (ou de chia) + 3 cuillères à soupe d’eau tiède
  • 2 cuillères à soupe d’huile d’olive
  • 5 g de levure de boulanger déhshydratée
  • 15 cl d’eau tiède (ou lait végétal)
  • 1 cuillère à café de sel
  • 1 cuillère à café de sucre
  • Graines au choix (facultatif)
Préparation des buns vegan

Moudre les graines de lin au mortier ou au mini hachoir, mélanger avec les 3 cuillères à soupe d’eau tiède. Laisser reposer 15 minutes, ça va avoir une consistance gélatineuse comme du blanc d’œuf.

buns vegan

Mélanger dans un saladier la moitié de la quantité de farine avec la levure, le sel et le sucre.

Ajouter les 15 cl d’eau ainsi que le mélange graines de lin + eau et l’huile d’olive. Mélanger à l’aide d’une cuillère (ou d’une spatule).

Ajouter le reste de farine puis pétrir avec les mains pour former une boule homogène.

buns vegan

Remettre la boule dans le saladier et couvrir d’un linge humide.
Allumer le four sur T1 (30°), éteindre quand c’est chaud, mettre le saladier dans le four pendant 1h30 minimum. La pâte va mieux gonfler ainsi.

buns vegan

Au bout des 1h30, la pâte a énormément gonflé ;-)

Pétrir à nouveau la pâte et la diviser en 6 part égales, former les pâtons et les déposer sur une plaque allant au four. Laisser reposer 1/4 d’heure sous un linge.

buns vegan

Bouler les pâtons une dernière fois.

Si vous le souhaitez c’est le moment d’ajouter des graines sur les buns : humidifier légèrement le buns avec de l’eau à l’aide d’un pinceau, ensuite mettre des graines de votre choix dans une coupelle. Presser chaque petit pâton humidifié dans les graines. Répéter l’opération avec chaque buns puis disposer sur la plaque du four en espaçant suffisamment chaque buns car ils vont bien gonfler !

buns vegan
Couvrir d’un linge et laisser reposer au moins 1/2 heure. Les pâtons vont doubler de volume comme vous pouvez le voir sur la photo ci-dessous !

buns vegan

Chauffer le four sur T7 (210°), mettre une coupelle d’eau pour que le four soit dans une atmosphère humide. Enfourner les buns 10 minutes environ.
Une fois qu’ils sont cuits, les sortir et les laisser refroidir sur une grille.

buns vegan

Voilà, il n’y a plus qu’à les couper en deux et les garnir.

Vous pouvez aussi les congeler pour une utilisation ultérieure, il suffira la prochaine fois de les décongeler à basse température dans le four T3 (ou 90°) maximum, ils ne doivent pas durcir :-)

En manque d’idée ? Pourquoi ne pas essayer ce Burger de seitan bien épicé ou ce Burger en mode provençal aux courgettes grillées ;-)

 

 

Pourquoi acheter de la sauce tomate alors qu’elle est si simple et rapide à faire ?

Après si on mange de saison, il suffit de faire des bocaux ou des conserves à l’avance. C’est d’ailleurs le moment d’en faire, il y a encore plein de tomates et elles sont censées être encore là jusqu’au début de l’automne, tout dépend d’où vous habitez.

J’adore la sauce tomate surtout celle maison, bien fruitée, douce et pas amère. Elle s’utilise à toute les sauces (haha), dans les pâtes, en base de pizza, dans les fajitas/burritos, dans les plats indiens etc… De quoi faire une overdose de tomates :-)

Allez sur les marchés, surveiller les tomates second choix, en pleine saison, on peut en trouver à très bon prix.

sauce tomate

Les fins de marché peuvent aussi être intéressantes pour récupérer les tomates « moches » qui seront parfaites pour faire une sauce.

Ingrédients pour la sauce tomate
  • 1 kg de tomates
  • 1 oignon
  • 1 ail
  • 1 à 2 cuillères à soupe d’huile d’olive
  • Herbes de Provence (romarin,thym, laurier, origan) fraîches ou sèches
  • Au choix : basilic, menthe, coriandre, persil, estragon
  • Sel
  • Mélange de baies
Préparation de la sauce tomate

Émincer l’oignon et l’ail.
Faire chauffer l’huile d’olive dans une casserole (ou une sauteuse).
Faire revenir l’ail et l’oignon sur feu doux.

Couper les tomates en morceaux (pas besoin d’éplucher si elles sont bio)
Ajouter dans la casserole.
Faire mijoter avec les herbes de Provence pendant 20 à 30 minutes.
Ajouter un sucre si les tomates sont amères et pas de saison ^^

Pour une sauce classique : Retirer le bouquet garni et mixer le tout

Pour une sauce aux herbes : Retirer le bouquet garni et ajouter les herbes aromatiques fraîches aux choix selon la sauce que l’on veut réaliser

Ou vous pouvez faire plusieurs variantes en choisissant différentes herbes pour chaque bocal !

Voilà c’est prêt, vous pouvez l’utiliser tout de suite ! ;-)

Ou sinon pour faire des conserves, il faut verser la préparation dans un bocal stérilisé (qui a été ébouillanté pendant 10 minutes), fermer et puis retourner immédiatement le bocal pour que l’air se stérilise à l’intérieur. Laisser refroidir.

 

 

Dans cet article je vais vous montrer à quoi ressemble mon placard vegan.

Puis je ferai une série d’articles, pour expliquer la transition à une alimentation plus saine, les produits raffinés, les carences, etc…

Je vais vous donner mon point de vue à partir de mon expérience qui est subjective, bien sûr chacun vit sa « transition » à son rythme…

Par quoi commencer ?

Comment se nourrir quand on veut manger plus sain ? Comment remplir ses placards quand on est en transition végéta*ienne ? Comment s’y retrouver dans la jungle de tous ces produits qu’on trouve dans les rayons/magasins bio ?

Au début on est un peu perdu, on a peur de faire des erreurs, on a peur d’être carencé, il faut dire qu’on nous rabâche tellement que c’est important de se nourrir de viande et de lait et que c’est tellement dangereux pour l’équilibre alimentaire de ne pas en manger… Hum … Rien que de l’écrire ça m’énerve ^^

Comment démarrer mon placard vegan ?

Mes placards ne se sont pas vidés en devenant végéta*ienne, bien au contraire, je manque de place.

Dans un premier temps, il y a eu une sorte de cohabitation entre les « produits omnivores » et « les produits végéta*iens ».

Mais par où commencer ?

Pas évident, quand on a l’habitude d’une alimentation, d’en changer. Il faut s’adapter, s’habituer, puis tout d’un coup on se demande comment on faisait avant sans tous ces produits.

La première fois que je suis allée dans un magasin bio, j’ai eu l’impression d’arriver dans la caserne d’Ali Baba. J’ai dû passer une heure à me balader dans tous les rayons, à lire tous ces produit sans rien y comprendre : « Sérieux c’est quoi tous ces trucs inconnus ?! » J’avais l’impression d’être dans un monde parallèle et je voulais tout tester. Moi qui adore découvrir de nouveaux produits, j’étais ravie !

Doit-on remplacer petit à petit ses placards par ces « produits bizarres » et que l’on trouve, pour la plupart et selon où on habite, uniquement en rayon bio des supermarchés ou en boutique bio ou vegan ou doit-on tout vider en mode kamikaze de la bouffe ? Que faire si on ne veut pas faire tout et n’importe quoi, et se retrouver avec des produits qu’on ne sait pas comment utiliser. Restons zen !

Tout n’est pas indispensable, il faut tester pour savoir ce qui va devenir un « produit indispensable du placard », selon ce qu’on aime manger et cuisiner.

Au final le tri se fait assez facilement. Personnellement j’adore tester plein de choses !

Il y a des produits assez chers donc pas besoin de se ruer sur ceux là. Souvent les produits chers sont les produits transformés, j’en achète très peu et je tente de faire tout « homemade » un maximum, c’est moins cher et c’est ludique. Après il est vrai qu’il faut avoir du temps, mais une fois le rodage passé c’est assez simple, tout est question d’organisation et de priorité aussi …

 

Que trouve-t’on dans mon placard vegan ?

Farines : Farine T65 et 80, sarrasin, pois chiche.
Céréales : Riz, pâtes, quinoa, boulghour, semoule, pâte à lasagne, protéines de soja texturées, mélange céréales/fruits secs et différentes sortes de flocons.
Légumineuses : Azuki, pois chiche, pois cassés, haricots rouges, lentilles corail, lentilles vertes.
Fruits secs : raisins, dattes, figues, pruneaux, abricots.
Graines : de lin, sésame grillées complètes, chapelure d’épeautre.
Oléagineux : noix de cajou, noisettes, noix.
Crèmes végétales : soja et amande
Laits végétaux ou boissons végétales : amande, riz, soja nature ou vanillé, et lait de coco.
Tofu : soyeux et ferme.
Huiles : d’olive, de coco, de noisette.
Algues : nori, wakamé, en paillettes.
Sel : fin, fleur de sel, gros sel (non raffiné)
Epices en poudre : curry, curcuma, paprika, cumin, cannelle, mélange de baies, gingembre, coriandre, piment de Cayenne, oignon et ail, cardamome verte, baies de genièvre, clou de girofle, anis étoilé, safran.
Sucres : roux de canne non raffiné, sirop d’agave.
Divers : Poudre d’amande, Pralin, coco rapé. Cacao cru, chocolat noir spécial dessert 50%. Wasabi, moutarde, cornichon, miso de blé, sauce soja shoyu, vinaigre de cidre maison.

Dans mon réfrigérateur : 

Il est rempli à 95% de fruits et surtout de légumes de saisons sauf exception, mais aussi de crèmes/lait végétaux, de confitures maison et autres condiments, et c’est tout.

Dans mon congélateur :

Okara (résidus de laits végétaux fait maison)

Légumineuses (cuites à l’avance en grosse quantité puis congelées pour utilisation ultérieure)

Glaces maison