Avez-vous déjà cuisiné des fleurs de courgettes ? Si vous ne l’avez pas encore fait vous passez à côté de quelque chose de fantastique !

Les beignets de fleurs de courgettes sont une spécialité niçoise. Souvenir d’enfance… J’avais l’habitude d’en manger chez mes grands-parents quand j’étais petite.

Ici sur les étals des marchés, dès le printemps ces jolies fleurs jaunes sont partout, et à un prix très abordable : 1€ les 10 grosses fleurs dans mon petit marché bio. En supermarché par contre, elles sont souvent très chères et en mauvais état !

fleurs de courgettes

J’ai déjà goûté les beignets de fleurs de courgettes dans les restaurants niçois mais souvent on ne sent plus le goût de la fleur. Il y a beaucoup trop de pâte à beignet et c’est très gras.

Ceux de mon enfance étaient beaucoup plus légers et ressemblaient davantage à des tempura alors que la recette traditionnelle se fait avec des blancs d’oeufs montés en neige.

Ma recette aujourd’hui s’inspire davantage de celle de ma grand-mère mais bien sûr en mode vegan ;-)

Il existe deux sortes de fleurs de courgettes
  • les fleurs mâles où il y a juste une petite tige.
  • les fleurs femelles qui ont une mini courgette au bout (ces petites courgettes sont d’ailleurs délicieuses et ont un goût exceptionnel). Souvent dans les recettes, il est conseillé de retirer le pistil jaune dans les fleurs femelles, ce que je trouve être une aberration. Selon moi, le pistil donne un goût particulier très agréable, mais bien sûr si le pistil est noir car la fleur n’est plus fraiche, là il faut le retirer (c’est le cas quand on les achète en supermarché et qu’elles ont été cueillies plusieurs jours auparavant). D’ailleurs, je trouve que les fleurs femelles ont plus de goût que les mâles.

Un maraicher qui cultive des courgettes a forcément des fleurs de courgettes, ici dans le sud-est on en trouve partout quand c’est la saison des courgettes. Parfois, elles se vendent aussi accrochées à une grosse courgette quand on est au cœur de la saison. Mais souvent dans les autres régions les producteurs les jettent, donc si vous connaissez un producteur n’hésitez pas à lui en demander, c’est tellement dommage de les jeter !

fleurs de courgettes

Je ne pensais pas faire un article sur les fleurs de courgettes maintenant mais hier, on m’en a offert qui viennent du jardin d’un voisin d’une amie, qui en avait une quantité énorme, donc 100% local et bio.

Moi qui pensais ne plus en manger avant l’été prochain, j’étais super contente ! Il n’y en a plus au marché depuis juillet, il a fait bien trop chaud cette année pour qu’elles survivent.

Les beignets de fleurs de courgettes sont l’un de mes plats préférés, voire mon plat préféré! Je suis fan des fleurs de courgettes et de la farine de pois chiche donc forcément difficile de faire mieux :-) C’est aussi l’une des raisons pour laquelle j’aurais du mal à passer une alimentation 100 % vivante…

Avant d’être vegan je les faisais avec du jaune œuf et de l’eau, mais en mode vegan forcément il n’y a pas d’oeuf. J’ai eu l’idée de les faire avec de la farine de pois chiche en mangeant une socca, l’association me semblait pas mal du tout et je voyais bien la farine de pois chiche remplacer l’œuf !

En effet, la farine de pois chiche s’est avérée être un très bon substitut pour les œufs dans bon nombre de recettes végétales. Je trouve que les beignets de fleurs de courgettes sont vraiment meilleurs comme cela et de plus beaucoup moins lourds ! À moins que ce ne soit parce que mon palais a évolué, mais des omnivores les trouvent également très bonnes et meilleures comme cela, et beaucoup plus digestes. Et la farine de pois chiche a vraiment un goût unique avec les fleurs de courgettes !

fleurs de courgettes

Recette des beignets de fleurs de courgettes

Ingrédients pour 2 personnes 
  • 35 fleurs de courgettes mâles
  • 100 g de farine de pois chiche
  • 20 cl d’eau froide
  • Sel
  • Persil (facultatif)
  • Huile d’olive
  • Poivre ou mélange de baies

Bien nettoyer les fleurs de courgettes avec les doigts, elles sont très fragiles, il faut les manier avec délicatesse. Éviter de les passer sous l’eau pour ne pas qu’elles s’abîment trop.

fleurs de courgettes

Faire la pâte à beignet

Mélanger les 100 g de farine de pois chiche, 20 cl d’eau et une pincée de sel.

Vous pouvez ajouter du persil ciselé aussi pour apporter une touche originale.

 

fleurs de courgettes

Mettre un bon fond d’huile d’olive dans une grande poêle et faire chauffer (Attention au point de fumée).
Commencer à tremper les fleurs et les mettre une à la fois dans la poêle chaude.
Ne pas en mettre de trop sinon elles risquent de refroidir l’huile.
Quand elles sont croustillantes, retournez-les.

Les déposer sur du papier absorbant.

Si il y en a beaucoup à faire les mettre au four à T°1 (30°) afin qu’elles ne refroidissent pas le temps de tout frire.
Sinon elles peuvent très bien se manger tièdes.

fleurs de courgettes

Une fois que tout est cuit, répartir dans les assiettes et assaisonner avec du poivre et de la fleur de sel.
Les beignets s’accompagnent très bien d’une salade composée.
On peut aussi faire une sauce avec des tomates fraiches pour tremper les fleurs dedans ;-).

fleurs de courgettes

Recette des tempura de fleurs de courgettes

Les tempura se font de la même façon mais il y a moins de pâte sur les fleurs. Donc la pâte doit être plus fluide.
Il faut diluer davantage la pâte en mettant plus d’eau ou moins de farine.
La pâte va moins s’accrocher aux petits poils de la fleur. Elles doivent donc être bien égouttées avant de les mettre dans la poêle.

Les tempura sont plus légères et plus croustillantes en bouche…

Trucs & astuces 

S’il vous reste de la pâte à beignet, cuire le tout dans la poêle à la fin ça fera une mini socca en bonus ;-).

Il existe d’autres recettes pour cuisiner les fleurs de courgettes : en omelette, farcies, en salade etc … Je partagerai avec vous ces autres recettes l’été prochain :).

Mais je trouve que c’est en beignet ou en tempura qu’elles dévoilent tous leurs arômes.

 

 

 

 

Envie d’une nouvelle idée pour l’apéro ? Le tartare d’algues est une recette simple et super rapide à faire.

Personnellement je suis complètement fan des algues !! J’adore leur petit goût iodé, j’en mettrais partout ! J’avais plutôt pour habitude d’en manger en makis ou en temakis mais il existe beaucoup d’autres manières de pouvoir les déguster.

J’ai connu le tartare d’algues dans un salon Bio, mais quand j’ai vu le prix d’un petit pot je me suis dit « ok je referai la recette moi-même à la maison » ^^.

Les algues ont tout pour elles, ce sont des protéines alcalinisantes (tels que les fruits et les légumes) donc très bonnes pour la santé ! Elles renferment tous les acides aminés essentiels à l’organisme, elles sont riches en nutriments et en antioxydant.

Recette du tartare d’algues

tartare d'algues

Ingrédients (2 à 4 personnes)
  • 50g d’algues déshydratées paillette
  • 1 petite échalotte ou oignon
  • 3-4 Cornichons
  • 1 petit ail
  • le jus d’un petit citron
  • 1 cuillère à soupe de vinaigre de cidre
  • 3-4 cuillère à soupe d’huile d’olive
  • 1 cuillère à soupe de sauce soja Tamari
  • un peu de poivre ou de mélange de baies
Préparation du tartare d’algues

Couper finement les cornichons, l’ail et l’échalotte en petits morceaux (ou mixer avec un mini hachoir)
Mélanger tous les ingrédients ensemble. Si les algues sont déshydratées elles vont se réhydrater avec l’huile d’olive et les ingrédients.
Rectifier l’assaisonnement si besoin, et rajouter éventuellement de l’huile d’olive.
Réserver au frais le temps de la réhydratation.

 

tartare d'algues

Trucs & Astuces

Ce tartare d’algues peut-être utilisé comme condiment pour rehausser un plat (burger, galette sarrasin, tortillas, wrap, etc…) ou à l’apéro sur une feuille de salade, d’endive ou en dip … ou sur des toasts.

On peut y ajouter des épices ou des herbes aromatiques pour une touche plus originale.

 

 

Tenté par un jus vert booster d’énergie pour bien démarrer la journée ? Ces derniers temps je carbure à ça pour être en forme !

Aujourd’hui, c’est « jour de marché », les légumes d’automne se fondent de plus en plus dans la masse, ça y est l’automne est arrivé, enfin paraît-il …

Ici c’est la cohabitation entre les légumes d’été et ceux d’automne ! Donc il commence à y avoir beaucoup de choix niveau légumes verts feuillus : fanes de radis, fanes de radis noirs, fanes de carottes, menthe, pourpier, laitue, batavia, salade chicorée … Que choisir ?! De quoi se faire une bonne cure de smoothie avec plein de nutriments riches en antioxydant, en fer, en magnésium, en vitamines et en fibres !

marchéUn « smoothie vert » c’est normalement : 60 % de fruits et 40% de légumes verts feuillus, ouais… enfin ça c’est selon les puristes ! Personnellement je ne me prends pas la tête avec les calculs. Le choix des fruits et les légumes c’est selon ce qui me passe sous la main et je mets le tout dans le blender et… : je mixe, je goûte, je rajoute de la verdure, je mixe, je goûte, je rajoute de la verdure… Oui, ça peut durer longtemps comme ça ! :-)

Recette du jus vert


Ingrédients pour mon smoothie du jour

  • 1 banane
  • 1 poire
  • Les fanes de 3 radis noirs
  • Salade chicorée
  • Un peu de pourpier
  • Un peu de menthe
  • Lait végétal ou eau

Il suffit de mettre le tout au blender : en premier le liquide, ensuite les fruits, puis la verdure. Goûter et ajuster selon, si c’est trop amer ajouter un fruit, ou trop sucré ajouter de le verdure.

Et voilà y’a plus qu’à boire. Ça a bien fait son petit effet en tout cas, ça m’a bien boostée pour la journée !!
 

Le jus vert = une boisson santé

Le smoothie vert ou le jus vert a d’énorme bienfaits. C’est un puissant détoxifiant qui assure l’équilibre du corps grâce à l’apport de toutes les vitamines dont il a besoin.

Il est préférable de le consommer à jeun pour ne pas perturber la digestion.

Le smoothie vert est un bon moyen d’augmenter sa consommation de fruits et de légumes, ces derniers sont très alcalinisants ce qui permet de rééquilibrer le corps surtout quand on se nourrit de beaucoup d’aliments acidifiants (protéines animales, produits raffinés, les aliments industriels, mais aussi les céréales et légumineuses) qui sont à l’origine des problèmes de santé.

La différence entre un jus et un smoothie ?

Un jus se fait à l’extracteur, celui-ci va séparer les solides et les liquides, d’un côté les fibres insolubles que l’on ne consomment pas et de l’autre le jus et les fibres solubles, ce qui permet de conserver toutes les vitamines et les enzymes tout en demandant un minimum d’effort de digestion à l’organisme. Les nutriments agissent immédiatement, c’est un concentré d’énergie, idéal pour être booster, mieux que le café et meilleur pour la santé !

Retrouvez ici mon top 3 des jus detox d’hiver.

Ne pas confondre l’extracteur avec la centrifugeuse, celle-ci va chauffer et détruire une partie des enzymes et des vitamines. Il est donc préférable de faire un smoothie si on a pas d’extracteur.

Le smoothie se faisant au blender, les fibres ne sont pas séparées, et la digestion est beaucoup plus longue. Il doit être mâché et bu lentement pour assurer une bonne digestion et qu’il ne tombe pas d’un coup dans l’estomac. Le smoothie est bien plus rassasiant qu’un jus étant donné sa richesse en fibre.

La consommation des jus est préférable pour une personne qui consomme déjà beaucoup de légumes surtout crus, tandis que les smoothies sont plutôt recommandés pour une personne qui en consomme peu. L’idéal étant de consommer les deux !

La première fois que j’ai entendu parlé du « jus vert », c’était dans la série Nip/Tuck haha ! À l’époque je me disais que je ne me voyais pas manger de l’herbe à chat ! Je n’ai toujours pas essayé le jus d’herbe comme faisait Christian Troy, mais le smoothie aux fanes de légumes est un bon début ^^

 

 

Le véganisme rime-t-il avec les carences ? Il y a un mythe des carences entretenus par de nombreuses personnes mais quelle est la réalité ?

Systématiquement mon entourage plus ou moins proche me fait des remarques sur mes carences supposées en : B12, fer, calcium, protéines, etc…

Tout le monde pense tout savoir et avance ses arguments « formatés »… Mais pourquoi cette peur de manquer de protéine animale ? Est-ce un mythe inventé par les industriels afin que les gens consomment de plus en plus ?

Le mythe des carences

De même pour le mythe du lait. D’où vient cette idée que les être humains ont besoin du lait d’une autre espèce pour grandir et « mieux vivre » ?

Pourtant la société occidentale est bien loin d’en manquer, on en consomme déjà bien trop. Comme si tous les nutriments se trouvaient dans les animaux, le lait, les œufs, le fromage, etc… Alors que tous les nutriments se retrouvent dans les céréales et végétaux. Et beaucoup d’omnivores sont carencés et ne mangent pas ou très peu de végétaux.

Les végétaliens ont moins de risques de carences étant donné qu’ils sont soucieux de leur alimentation et souvent bien plus informés.
Il y a toujours des exceptions mais il est évident que si on change son alimentation vers le végétalisme ce n’est pas pour manger des frites à tous les repas, même si la junk food vegan existe aussi.

Comment trouver les protéines ?!

Quand j’ai commencé à m’intéresser à l’alimentation végétalienne, j’étais un peu tracassée par quoi manger et en quelle quantité si je devenais vegan. Où trouver ce que m’apportaient la viande, le poisson, les oeufs, le fromage ?

J’ai lu tout un tas de choses qui disait qu’il fallait remplacer les protéines animales par des protéines végétales, en association céréales et légumineuses. Je l’ai fait mais je me sentais super lourde.

J’ai donc diminué les doses puis j’ai fini par ne plus me prendre la tête et en prendre de temps en temps selon mes envies culinaires, et depuis ça va bien mieux, le risque en devenant vegan est de surconsommer par peur des carences, on arrive dans l’inconnu et on est souvent bien perdu.

Il n’y a pas de règle, on est tous différents et on a tous des besoins différents selon notre corps et nos activités. Un sportif n’aura pas les même besoin qu’un sédentaire, et deux sportifs n’auront pas les mêmes besoins nutritionnels. On supporte tous différemment chaque aliment, certains vont convenir alors qu’à d’autres pas du tout, sans parler des allergies alimentaires.

Je pense vraiment qu’il ne faut pas s’obstiner à vouloir « compenser » la viande ou autre produit animal qu’on a décidé de supprimer de son alimentation,  il y a toujours cette obsession de la chair animale ou des produits d’origine animale, qui nous empêcheraient d’avoir des carences si on en consommait.

Pourtant si un végétarien compense la viande par les oeufs et le fromage c’est une grossière erreur, son alimentation va être bien trop riche en cholestérol, tout comme le crudivore qui va consommer trop d’oléagineux, et avoir une alimentation trop riche en gras.

Les acides aminés

Elles sont présentes dans les protéines, les végétaux sont très riches en acides animés, les végétaux sont donc riches en protéine. Il faut manger beaucoup de légumes verts, et se faire des jus pour avoir l’essentiel des nutriments très rapidement dans l’organisme.

Un sportif omnivore croit souvent qu’il faut consommer beaucoup de protéines animales pour faire du muscle alors que c’est la musculation qui fait gonfler. Il y a des sportifs qui sont devenus végétaliens pour être encore plus performant, la récupération se faisant beaucoup plus vite après l’effort.

Si on consomme une grande quantité de fruits et de légumes de variétés différentes il n’y a aucun risque de carence.

Le calcium

Le calcium se trouve en grande quantité dans les végétaux (chou, persil, épinards, …), le tofu, les algues, les oléagineux, les fruits secs, les laits végétaux enrichis en calcium.

Le fer (non héminique)

Il se trouve aussi dans les végétaux mais pour le fixer il ne faut pas être carencé en vitamine D (15 min au soleil par jour suffisent). Dans la viande il y a beaucoup trop de fer (héminique) ce qui occasionne des maladies graves sur le long terme. Les algues sont riches en fer : nori, wakamé, …

Les omégas 3

Elles se trouvent dans les huiles végétales, les graines, les oléagineux et légumes verts feuillus.

La B12

On entend souvent qu’elle se trouverait uniquement dans les animaux, et c’est systématiquement l’argument qui ressort quand on nous explique qu’il est absolument nécéssaire de manger de la viande et super dangereux voire extrême d’être vegan. Mais si la viande contient de la B12 c’est uniquement parce que les animaux sont supplémentés par les industriels.

À l’origine la B12 se trouve dans les sols, les animaux mangent les végétaux et la terre riche en B12, il n’y a pas besoin de les supplémenter. Mais ce n’est pas dans un hangar enfermé que les animaux vont trouver leur B12. Il est en de même pour nous, on pourrait trouver notre B12 dans la terre en ne lavant pas les légumes, c’est comme cela que se nourrissaient les gens avant, la grande consommation de viande n’est arrivée que depuis le siècle dernier.

Donc à moins de cultiver ses légumes bio et de manger la terre il vaut mieux se supplémenter en B12. Il y a des végétaliens qui ne se supplémentent pas mais il faut être sûr de la richesse des terres d’où viennent les végétaux que l’on mange.

Désapprendre ce que tu as appris, tu devras.

Devenir vegan implique de désapprendre comment on nous a appris à manger et de réapprendre à manger autrement, et surtout d’écouter son corps ! Si on a envie de tel aliment c’est qu’on est en carence et notre corps le réclame. Par exemple, après un repas riche on a souvent envie de légumes. Personnellement, à chaque fois que je ne mange pas assez de légumes à un repas mon corps me le fait comprendre, et si j’ai trop mangé à un autre repas au suivant je me limite, voire je saute le repas.

Les risques de carences et avoir une alimentation déséquilibré sont les mêmes pour les omnivores, quelqu’un qui mange de la viande avec des frites tous les jours est forcément carencé. Mais étrangement on reprochera plus facilement à un végétalien de ne pas manger de la viande, alors que ce qu’il mange est bien plus sain.

Un végétalien peut aussi avoir des carences en mangeant trop de céréales et de légumineuses mais pas assez de fruits et de légumes, pareil pour un végétalien crudivore qui peut faire aussi exploser son taux de gras s’il mange trop d’oléagineux, de graines, d’avocats, de gâteaux crus. Il va se retrouver à manger sans s’en rendre compte une grosse quantité de gras, c’est du bon gras certes mais bien trop riche, et c’est souvent cet excès de gras qui fait que le passage à une alimentation végétalienne crudivore se passe très mal.

Tous les nutriments se trouvent dans les fruits et légumes, manger cru serait un idéal, ce qui impliquerait de manger de grosse quantité qui semble hallucinante quand on ne s’y connait pas, un sportif crudivore peut ingurgiter des dizaines de bananes rien qu’au petit déjeuner.

Notre alimentation cuite nous oblige à compenser ce qui a été détruit à la cuisson, ce qui est assez dommage, mais quand on a eu l’habitude depuis toujours d’avoir une alimentation avec des plats chauds ça semble impensable de passer au tout cru, se passer de pizza, de pain, de plats indiens réconfortants me semble impossible. Mais pourquoi ne pas manger davantage cru ? L’alimentation végétalienne est bien plus riche en nutriment, et encore plus si on consomme beaucoup de cru !

Quand je vois les bandeaux en dessous des pubs « manger 5 fruits et légumes par jour », « manger 3 produits laitiers par jour » … Ça sonne vraiment comme une propagande du « lobby industriel » ! C’est pas 5 fruits et légumes par jour mais bien plus qu’il faut manger !

La peur du végétalisme ?

Les études qui conseillent le végétarisme mais surtout pas le végétalisme me font bien rire, je me dis qu’on a vraiment un problème en France !

Alors qu’en Amérique du Nord, le discours n’est pas du tout le même. Le biochimiste T. Colin Campbell a fait un rapport qui est la plus vaste étude internationale sur la nutrition, il nous montre à quel point il est urgent de changer notre alimentation pour se prémunir contre les maladies dégénératives qui frappent les pays riches, et que l’alimentation végétalienne serait préventive contre les maladies et aussi curatives pour certains.

Il est clair qu’un bon nombre de maladies sont nées de l’industrialisation de notre alimentation. Les lobby ont bien travaillé, dans l’inconscient de tout le monde.

Voilà, je vais finir par cette vidéo de ce couple sexagénaire, ils sont assez étonnant ! Ils ont été interviewés lors du festival de Cannes pour leur film RAW.

Je vous invite à regarder cette vidéo, on y apprend beaucoup de choses, ils racontent leur vie de végétalien crudivore, Janette Murray a eu son cancer il y a quelques années jugé incurable par les médecins, elle a changé son alimentation (son alimentation était déjà saine, elle était végétarienne depuis 25 ans, et végétalienne ensuite pendant 15 ans, et elle était très sportive).

En 2013, ils ont fait le tour de l’Australie en 365 jours :15 500 kilomètres (ils ont battu un record). En 2000, ils avaient déjà fait un marathon en Nouvelle-Zélande de plus de 2000 km !

Pour en savoir plus sur sa guérison : Janette Murray

 

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La socca, vous connaissez ? Vous avez déjà pensé à la faire vous même, histoire de faire perdurer un peu plus longtemps vos vacances sur la Côte d’Azur ? Si vous ne connaissez pas encore ce plat naturellement végétalien, tentez l’expérience, c’est un délice.

Pour celles et ceux qui n’ont jamais entendu parler de la socca, c’est une grande galette assez fine qui est croustillante et moelleuse à l’intérieur. On l’assaisonne de poivre au moment de servir. C’est une spécialité niçoise qui se mange traditionnellement à l’apéro et on la trouve facilement dans le Vieux-Nice. Mais à l’origine elle vient de Ligurie. En Italie, dans les restaurants, elle se trouve sous le nom de farinata.

C’est un plat super rapide à faire, c’est juste de la farine de pois chiche avec de l’eau, du sel et de l’huile d’olive ! Pendant longtemps je n’ai même pas pensé que je pouvais la faire à la maison, comme si c’était impensable de la déguster en dehors du Vieux-Nice, et surtout qu’on ne pouvait la faire cuire uniquement au feu de bois dans un four à pizza et dans une grande plaque en cuivre !

Puis un jour je me suis lancée, pas facile de trouver les bonnes doses selon la poêle que l’on a, la socca ne doit pas être trop fine sinon elle ressemblera à une crêpe, et ni trop épaisse sinon elle ressemblera à une omelette végétale !

Recette de la socca traditionnelle

Ingrédients 

  • Farine de pois chiche
  • Eau
  • Huile d’olive
  • Sel
  • Poivre
Quantité pour 2 personnes environ

Je la fais dans une poêle de 22cm.
J’utilise : 100g de farine, 20 cl d’eau, 2 cuillères à soupe d’huile et une pincée de sel.

Quantité pour 4 personnes environ

Je la fais dans un plat à pizza de 30 cm.
J’utilise : 200 g de farine et 40 cl d’eau, 4 cuillères à soupe d’huile, et 2 pincée de sel.

Les quantités par personnes sont subjectives, mais c’est pour donner une idée…

Après le goût de la socca va aussi dépendre de la qualité de la farine. Avant je la prenais au supermarché sous la marque : « il Molino Chiavazza : Farina di cecci », puis j’ai découvert la farine de pois chiche bio que l’on trouve dans les magasins bio ou rayon bio des supermarchés (si vous avez de la chance), et depuis je n’aime que la bio qui est vraiment meilleure, moins chère et made in France en plus !

Je ne suis pas sûr que la marque italienne se trouve en supermarché si on n’est pas de la région de toute façon.

Préparation

Mettre dans un saladier la farine de pois chiche, le sel, l’huile et l’eau, puis mélanger avec un fouet. La consistance doit être plus liquide que celle d’une crêpe.
Prendre une poêle (ou un plat à pizza) et y mettre entre 2 et 4 cuillères à soupe d’huile d’olive (ne pas avoir peur d’en mettre beaucoup).

Cuisson

Pour une cuisson à la poêle
Faire chauffer la poêle, quand elle est chaude, verser l’appareil à socca. Répartir de manière homogène en tournant la poêle. La préparation va se mélanger avec l’huile de façon irrégulière. Laisser cuire à couvert sur feu moyen-fort jusqu’à ce que vous puissiez retourner la socca sans qu’elle se casse. La cuisson est d’environ environ 5 minutes de chaque côté. Normalement une socca est croustillante mais moelleuse à l’intérieur.

Pour une cuisson au four (c’est plus simple, il n’y a pas besoin de la retourner)
Faire chauffer le plat avec l’huile jusqu’à ce que l’huile soit chaude, c’est très rapide mais il faut faire très attention, surveiller en permanence car ça peut être dangereux, il ne faut pas qu’il y ait plein de fumée. Sortir le plat du four, verser l’appareil à socca et répartir la pâte de manière homogène. La préparation va se mélanger avec l’huile de façon irrégulière, c’est normal. Enfourner à 210°C (Th. 7) pendant 10 à 15 minutes selon le four et retirer la socca lorsqu’elle est croustillante. De façon traditionnelle, la socca est cuite dans un four à pizza à 300°-500° en quelques minutes, ici ça prendra plus de temps.

Voilà il n’y a plus qu’à découper en portion !

socca

 

La socca en mode revisitée

En cuisine je m’ennuie assez vite si je mange toujours un plat de la même manière, et puis je ne peux m’empêcher de vouloir tout revisiter, histoire de varier les plaisirs. J’ai donc décidé d’ajouter des ingrédients afin qu’elle soit moins monotone ! En fait on peut y mettre absolument tout ce que l’on souhaite !

Pour ma part, j’ai essayé avec tous les ingrédients ci-dessous, il suffit juste de les ajouter à la préparation de base, et suivre les mêmes étapes que précédemment.

J’adore la socca et je n’aime pas jeter, voilà comment est née cette version aux fanes de carottes. Ensuite ça m’a donné de l’inspiration pour d’autres variantes : à découvrir ci -dessous ;-)

Socca aux fânes de carottes

socca

 

Socca aux feuilles de blettes

socca

Socca aux fânes de betteraves

socca

Socca aux poivrons rouges

socca

Socca à la ratatouille

socca

Socca aux oignons

socca

Socca aux herbes de Provence

socca

 Et vous, avez-vous déjà fait une socca ? Plutôt en apéro ou en plat ? Quelle variante préférez-vous ?

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Vous cherchez une recette simple et facile ? Essayez les rouleaux de printemps. Il suffit d’une feuille de riz et on met ce que l’on veut dedans ! On peut en manger toute l’année selon les fruits et légumes de saison.

Aujourd’hui, j’avais envie de faire des rouleaux de printemps mais je ne savais pas à quoi, je ne mange jamais les mêmes rouleaux, ça m’ennuie.
J’aime bien tester à chaque fois de nouvelles saveurs. J’avais mon petit melon et des figues que je pensais faire en mode salade, mais pourquoi ne pas les faire en rouleaux de printemps après tout.

Depuis que je fais des rouleaux de printemps vegan, j’ai naturellement remplacé les vermicelles de riz par des légumes râpés. Ici il n’y a pas de feuille de salade non plus, normalement j’en mets toujours une dans le rouleau, mais cette semaine il n’y avait pas de salade au marché donc je m’adapte !

Mais j’ai plein d’herbes : roquette, basilic, menthe ! Et voilà comment mes rouleaux de printemps aux fruits d’été et aux herbes sont nés ! J’y ai ajouté des carottes râpées, j’aurais pu mettre de la betterave crue râpée aussi mais je n’en avais plus non plus ! Dommage ça aurait fait de jolies couleurs…

Ces rouleaux de printemps vegan sont bien loin de la recette vietnamienne traditionnelle mais testez-les, vous serez surpris !

Recette des rouleaux de printemps aux fruits d’été

Ingrédients pour 2 personnes 
  • Un petit melon
  • 4 figues
  • 4 petites carottes râpées
  • 16 feuilles de riz (18 cm)
  • Herbes aromatiques : Roquette, basilic, menthe

 

Sauce pour les rouleaux de printemp
  • 1 petit piment
  • 2 cuillères à soupe sauce soja shoyu
  • 1 cuillère à soupe de jus de citron
  • 1 morceau de gingembre frais ou 1 cuillère à café en poudre
  • 5 cuillères à soupe d’eau
  • Un peu de sucre (facultatif)

 

Couper le melon en bâtonnet.
Râper les carottes.
Couper les figues en 8.
Laver et effeuiller les herbes.

 

ingrédients Rouleaux de printemps

 

Faire chauffer de l’eau dans une poêle de la taille des feuilles de riz, mais pas trop chaude, on doit supporter de mettre les doigts dedans !

Mettre une feuille dans l’eau pendant 5-10 secondes, puis bien égoutter et mettre sur une assiette.
Installer les ingrédients sur la feuille de riz : herbes au choix, 1 bonne cuillère à soupe de carotte râpée, 2 morceaux de melon en bâtonnet, 2 morceaux de figue, puis rouler le tout. Je préfère utiliser des feuilles de riz de petite taille ça évite d’en mettre partout quand on croque dedans à la première bouchée.

Trucs & astuces

Comment rouler les rouleaux de printemps ?

Mouiller la feuille de riz dans de l’eau légèrement chaude, égoutter et mettre dans une assiette.
Installer les ingrédients sur la partie basse de la feuille (près de soi).
Rabattre la feuille du bas en commençant à rouler les ingrédients en serrant légèrement.
Puis rabattre la feuille à gauche et droite vers le centre.
Continuer à rouler le bas vers le haut en serrant, mais pas trop pour ne pas que la feuille se casse.
La feuille va coller (si elle ne colle pas assez c’est qu’elle est trop mouillée, on peut aussi l’égoutter sur un linge propre ou un essui-tout au début avant de mettre les ingrédients).

Voilà, mettre un peu au frigo, c’est bon bien frais, surtout quand il fait chaud ! Ce plat est bien nourrissant contrairement à ce que l’on pourrait croire ! La prochaine fois il faudrait que j’essaie avec une sauce aux notes de noisette, avec des oléagineux et/ou de l’huile de noix ou noisette à rajouter dans la sauce…