Comment reconnaître les produits raffinés ?

  • LES SUCRES : Remplacer les « sucres raffinés » par des « sucres non raffinés ».

Petit récapitulatif : Le sucre blanc est extrait de la betterave sucrière (ou de la tige de la canne à sucre). Le sucre raffiné est le sucre blanc. Le sucre blond, et le sucre roux sont des sucres partiellement raffinés, leur couleur plus moins foncée est dûe à la mélasse partiellement présente.
Attention : Le sucre roux non bio est souvent du sucre blanc recoloré avec du caramel !
La cassonade est du sucre roux cristallisé.
Le sucre blanc raffiné est un sucre vide sans intérêt : il n’apporte rien à l’organisme, aucun nutriment, aucun minéraux, aucun oligo-élément, aucune vitamine, il contient des calories vides. En gros, il fait juste grossir et n’apporte rien d’autre à l’organisme ! Et il n’est pas vegan : en effet pour que le sucre soit blanc comme neige certaines marques utilisent de la poudre d’os calcinés et broyés de bovins pour blanchir et purifier le sucre. Les animaux sont vraiment partout …

À l’opposé, il y a les « bons sucres » qui sont non-raffinés, non transformés, et riches en nutriments et ont davantage de pouvoir sucrant, et le comble du sucre est, paraît-il, qu’il protègerait même des caries.
Le sucre complet est ce que l’on appelle le « vrai sucre ». Il est extrait directement à partir du jus de canne à sucre, il conserve tous ses nutriments ! Ce sucre est foncé car dépourvu de la mélasse.
Le Rapadura est une sorte de sucre complet de canne, 100% naturel extrait de la canne, il est très riche et souvent utilisé en pâtisserie, il a un goût de caramel.
La mélasse est un sirop noir qui reste après la cristallisation du jus de canne à sucre.
Le sirop d’agave est extrait de la sève de cactus.
Le sirop d’érable est réalisé par l’évaporation de la sève d’érable.
Le sirop de riz qui est issu de la fermentation des grains de riz.
Le sucre de coco est produit à partir de la sève de noix de coco.

Bien sûr, il ne faut pas acheter toutes les sortes de sucre qui existent mais essayer et voir ce qui nous convient selon les recettes et le goût. Je ne suis pas très « sucre », je m’en méfie assez pour son côté addictif, c’est un aliment qui ne sert à rien (je ne parle pas du sucre issu des fruits bien sûr) pour l’organisme hormis le plaisir du goût que je n’ai apparemment pas, à part le sirop d’érable dont je suis fan, surtout sur des pancakes, mais dont je suis assez vite écœurée. J’ai toujours du sirop d’agave et du sucre roux dans mon placard, mais il est plutôt dans le coin « j’en ai au cas où ». Je n’ai pas testé le rapadura, ni la mélasse et ni le sirop de riz.

  • LE SEL : Remplacer le « sel raffiné » par du « sel non raffiné ».

On aurait besoin de 3 à 6 g de sel par jour, pas plus. Certains scientifiques disent qu’on aurait même besoin que de 2 g par jour ! En France on en consomme en moyenne entre 8 et 12 g ! Le pire n’est pas la salière, mais le sel caché dans l’alimentation. La quantité de sel explose assez vite entre le pain, les plats préparés, les soupes, etc… vendus en supermarché. Une baguette de pain achetée en boulangerie contiendrait 2,5 g de sel. En France, il n’y a aucune réglementation qui limite le taux de sel dans le pain vendu, contrairement à d’autres pays européens. J’avais vu un Spécial Investigation « Sel : Notre poison quotidien » sur Canal + très intéressant, il est peut-être disponible en entier quelque part sur la toile mais je n’ai pas trouvé.

Il y a différentes sortes de sel :

Le sel blanc raffiné dit « sel de table » est composé à 99,9% de chlorure de sodium, il est chimiquement pur, il est sec, sans oligo-élément, sans saveur et contient des additifs chimiques.
Le sel non raffiné est un sel naturel, plein de saveurs, c’est un produit naturellement riche en oligo-éléments : potassium, magnésium, calcium, souffre, mais il contient aussi du fer, manganèse, zinc, iode. On trouve ce sel dans les marais salants : ce principe repose sur la cristallisation du sel contenu dans l’eau de mer. Le gros sel cristallisé est récupéré dans le fond. Lorsque le vent souffle légèrement, une fine croûte de sel se forme en surface, c’est la fleur de sel.

Pourquoi ne pas remplacer le sel raffiné par du sel fin non raffiné ? La couleur de ce dernier est grise, peut-être moins « sexy » dans la pensée universelle, mais tellement meilleur gustativement et nutritionnellement, ou par de la fleur de sel encore meilleure, moins salée, très soluble et qui a une saveur unique. Il en existe avec plein de goûts différents si on le souhaite (algues, herbes de provence, basilic, ail, piment, etc…). Pour la cuisine il y a du sel ou du gros sel de mer, on en trouve au goût neutre ou également avec des goûts différents, notamment dans les régions qui ont des marais salants (Camargue, Guérande, Noirmoitier, Île de Ré, …), pas besoin d’aller dans ces régions pour en trouver, certains magasins en vendent.

En étant vegan on limite drastiquement sa consommation de sel, on ne consomme ni fromage, ni charcuterie, ni poisson fumé, qui sont bourrés de sel. On a tendance à limiter sa consommation de plats préparés aussi.

Personnellement, à table j’utilise  du « sel gris de table » non raffiné ou de la fleur de sel, j’utilise du gros sel pour la cuisson des céréales, et du sel de mer de pour la cuisson des plats. Ils viennent tous des régions citées plus haut que j’ai visitées récemment.

 

  • LES HUILES : utiliser des huiles vierges, voire extra-vierges.

L’huile raffinée est une méthode industrielle, le pressage se fait à chaud entre 80 et 120°C, elle est ensuite traitée pour éliminer son goût et sa couleur, elle est débarrassée de ses impuretés, elle est moins riche en vitamine, les matières premières sont de moins bonnes qualités.
Les huiles non raffinées sont les huiles vierges. Le pressage à froid se fait à 60°C maximum, l’huile obtenue est alors vierge ou extra-vierge, et sans traitement supplémentaire. Elles ont un goût plus prononcé et ont une couleur foncée. Il existe une multitude d’huiles : d’olive, de raisin, de tournesol, de noix, de noisette, de colza … Tout dépend de ce que l’on cuisine, et toutes apportent des nutriments différents. Je suis une grande consommatrice d’huile d’olive, j’en met absolument partout. L’huile d’olive est la plus riche en omega 3, elle est riche en acides gras mono-insaturés et en antioxydant et possède plein de bienfaits. L’huile de noix et de noisette sont très bonnes aussi, dans les salades elles apportent un goût particulier. L’huile de tournesol est riche en vitamine E mais elle est très déséquilibrée en acides gras essentiels. L’huile de pépins de raisin est riche en omega 6. L’huile de colza (canola) est riche en omega 3 et elle est particulièrement appréciée au Canada. Il existe plein d’autres huiles : lin, soja, argan, sésame, coco, …

Plus une huile sera non raffinée plus elle aura du goût et sera riche en nutriments.

 

  • CÉRÉALES ET FARINES : Raffiné ? ou pas ?

L’indice T sur les paquets de farine correspond à la teneur en minéraux, plus le chiffre est élevé plus la farine est riche en nutriments et non raffinée, l’enveloppe est bourrée de pesticides, il est donc préférable de consommer de la farine bio pour les farines à haute teneur en minéraux (indice T élevé), en même temps je n’ai jamais vu de la farine à indice élevé pas bio.

La T45 est la farine blanche que l’on trouve en supermarché, elle est raffinée, et dépourvue de toute fibre. Elle contient uniquement l’amande du grain, son enveloppe est détruite, donc elle est pauvre en nutriment. Les éléments vivants sont morts ce qui entraîne une digestion difficile et augmente l’index glycémique.
La T80 est la farine semi-complète, la T100 est la farine complète, la T150 est la farine de blé intégrale. On trouve une multitude de farines en magasin bio : La Farine de kamut est l’ancêtre du blé, elle a un goût de noisette, pour faire des pains anciens, tout comme la Farine de petit épautre/grand épeautre qui est aussi une farine ancienne.

Les farines sans gluten :
La farine blé noir (sarrasin), connue pour les galettes bretonnes.
La farine de pois chiche, utilisée pour la socca et les panisses dans le Sud, mais aussi comme substitut d’œuf dans les recettes vegan, c’est ma farine préférée depuis que je cuisine végétal !
La farine de riz allège les gâteaux.
La farine de soja pour lier les sauces.
La farine de seigle pour le pain noir.
La farine de maïs, à utiliser pour faire des gâteaux, des beignets, etc.
La farine de châtaigne est très bonne pour faire des crêpes, elle est chère mais très intéressante gustativement.
La farine de teff, pour faire des galettes, des crêpes, des gâteaux, du pain, etc…

Les céréales complètes sont non raffinées : riz, pâte alimentaire, avoine, orge, blé. Une alimentation riche en fibre permet de prévenir un certain nombre de maladies, aide à lutter contre les désagréments du quotidien, et ces céréales sont également plus rassasiantes.

Personne n’est parfait, j’avoue craquer pour une boisson sucrée de temps en temps, ou un jus de fruit (je suis fan du jus de tomate par exemple), ou autres produits manufacturés impossible à faire soi même. Mais je pense qu’il est nécessaire de prendre conscience de ce que les produits contiennent, et de les consommer en connaissance de cause, aussi bien niveau de la santé, de l’éthique que de l’écologie.

 

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Vous avez envie d’un burger vegan ? Mais vous n’avez pas de buns ? Aujourd’hui j’avais envie de vous faire partager ma recette de petits pains à burger faciles à faire : les buns vegan, mais cela prend un peu de temps j’avoue.

Il faut le temps que la pâte gonfle donc il faut s’y prendre à l’avance. Le plus simple étant de faire plein de buns vegan à l’avance et de les congeler, ensuite en cas d’envie de burger c’est super rapide à faire.

Les buns vendus dans le commerce ne sont pas toujours vegan surtout ceux vendus en supermarché ! Il y a des oeufs, du lactose et des produits inexpliqués, tel que le mono et diglycérides d’acides gras que les fabricants disent soi disant végétal, alors qu’avec une recherche un peu approfondie on se rend compte que c’est du gras d’origine animale !

Dans les magasins bio, on peut trouver facilement des buns qui semble vegan à lire les étiquettes… Il y en a même qui ont le logo vegan mais je ne suis pas vraiment convaincue par la qualité de ses petits buns très friables, après ça reste pratique quand on a pas le temps, au moins si vous les faites vous même vous savez ce qu’il y a dedans.

RECETTE DES BUNS VEGAN

buns vegan
Ingrédients pour 6 buns vegan
  • 300 g de farine T65
  • 1 cuillère à soupe de graines de lin (ou de chia) + 3 cuillères à soupe d’eau tiède
  • 2 cuillères à soupe d’huile d’olive
  • 5 g de levure de boulanger déhshydratée
  • 15 cl d’eau tiède (ou lait végétal)
  • 1 cuillère à café de sel
  • 1 cuillère à café de sucre
  • Graines au choix (facultatif)
Préparation des buns vegan

Moudre les graines de lin au mortier ou au mini hachoir, mélanger avec les 3 cuillères à soupe d’eau tiède. Laisser reposer 15 minutes, ça va avoir une consistance gélatineuse comme du blanc d’œuf.

buns vegan

Mélanger dans un saladier la moitié de la quantité de farine avec la levure, le sel et le sucre.

Ajouter les 15 cl d’eau ainsi que le mélange graines de lin + eau et l’huile d’olive. Mélanger à l’aide d’une cuillère (ou d’une spatule).

Ajouter le reste de farine puis pétrir avec les mains pour former une boule homogène.

buns vegan

Remettre la boule dans le saladier et couvrir d’un linge humide.
Allumer le four sur T1 (30°), éteindre quand c’est chaud, mettre le saladier dans le four pendant 1h30 minimum. La pâte va mieux gonfler ainsi.

buns vegan

Au bout des 1h30, la pâte a énormément gonflé ;-)

Pétrir à nouveau la pâte et la diviser en 6 part égales, former les pâtons et les déposer sur une plaque allant au four. Laisser reposer 1/4 d’heure sous un linge.

buns vegan

Bouler les pâtons une dernière fois.

Si vous le souhaitez c’est le moment d’ajouter des graines sur les buns : humidifier légèrement le buns avec de l’eau à l’aide d’un pinceau, ensuite mettre des graines de votre choix dans une coupelle. Presser chaque petit pâton humidifié dans les graines. Répéter l’opération avec chaque buns puis disposer sur la plaque du four en espaçant suffisamment chaque buns car ils vont bien gonfler !

buns vegan
Couvrir d’un linge et laisser reposer au moins 1/2 heure. Les pâtons vont doubler de volume comme vous pouvez le voir sur la photo ci-dessous !

buns vegan

Chauffer le four sur T7 (210°), mettre une coupelle d’eau pour que le four soit dans une atmosphère humide. Enfourner les buns 10 minutes environ.
Une fois qu’ils sont cuits, les sortir et les laisser refroidir sur une grille.

buns vegan

Voilà, il n’y a plus qu’à les couper en deux et les garnir.

Vous pouvez aussi les congeler pour une utilisation ultérieure, il suffira la prochaine fois de les décongeler à basse température dans le four T3 (ou 90°) maximum, ils ne doivent pas durcir :-)

En manque d’idée ? Pourquoi ne pas essayer ce Burger de seitan bien épicé ou ce Burger en mode provençal aux courgettes grillées ;-)

 

 

Dans cet article je vais vous montrer à quoi ressemble mon placard vegan.

Puis je ferai une série d’articles, pour expliquer la transition à une alimentation plus saine, les produits raffinés, les carences, etc…

Je vais vous donner mon point de vue à partir de mon expérience qui est subjective, bien sûr chacun vit sa « transition » à son rythme…

Par quoi commencer ?

Comment se nourrir quand on veut manger plus sain ? Comment remplir ses placards quand on est en transition végéta*ienne ? Comment s’y retrouver dans la jungle de tous ces produits qu’on trouve dans les rayons/magasins bio ?

Au début on est un peu perdu, on a peur de faire des erreurs, on a peur d’être carencé, il faut dire qu’on nous rabâche tellement que c’est important de se nourrir de viande et de lait et que c’est tellement dangereux pour l’équilibre alimentaire de ne pas en manger… Hum … Rien que de l’écrire ça m’énerve ^^

Comment démarrer mon placard vegan ?

Mes placards ne se sont pas vidés en devenant végéta*ienne, bien au contraire, je manque de place.

Dans un premier temps, il y a eu une sorte de cohabitation entre les « produits omnivores » et « les produits végéta*iens ».

Mais par où commencer ?

Pas évident, quand on a l’habitude d’une alimentation, d’en changer. Il faut s’adapter, s’habituer, puis tout d’un coup on se demande comment on faisait avant sans tous ces produits.

La première fois que je suis allée dans un magasin bio, j’ai eu l’impression d’arriver dans la caserne d’Ali Baba. J’ai dû passer une heure à me balader dans tous les rayons, à lire tous ces produit sans rien y comprendre : « Sérieux c’est quoi tous ces trucs inconnus ?! » J’avais l’impression d’être dans un monde parallèle et je voulais tout tester. Moi qui adore découvrir de nouveaux produits, j’étais ravie !

Doit-on remplacer petit à petit ses placards par ces « produits bizarres » et que l’on trouve, pour la plupart et selon où on habite, uniquement en rayon bio des supermarchés ou en boutique bio ou vegan ou doit-on tout vider en mode kamikaze de la bouffe ? Que faire si on ne veut pas faire tout et n’importe quoi, et se retrouver avec des produits qu’on ne sait pas comment utiliser. Restons zen !

Tout n’est pas indispensable, il faut tester pour savoir ce qui va devenir un « produit indispensable du placard », selon ce qu’on aime manger et cuisiner.

Au final le tri se fait assez facilement. Personnellement j’adore tester plein de choses !

Il y a des produits assez chers donc pas besoin de se ruer sur ceux là. Souvent les produits chers sont les produits transformés, j’en achète très peu et je tente de faire tout « homemade » un maximum, c’est moins cher et c’est ludique. Après il est vrai qu’il faut avoir du temps, mais une fois le rodage passé c’est assez simple, tout est question d’organisation et de priorité aussi …

 

Que trouve-t’on dans mon placard vegan ?

Farines : Farine T65 et 80, sarrasin, pois chiche.
Céréales : Riz, pâtes, quinoa, boulghour, semoule, pâte à lasagne, protéines de soja texturées, mélange céréales/fruits secs et différentes sortes de flocons.
Légumineuses : Azuki, pois chiche, pois cassés, haricots rouges, lentilles corail, lentilles vertes.
Fruits secs : raisins, dattes, figues, pruneaux, abricots.
Graines : de lin, sésame grillées complètes, chapelure d’épeautre.
Oléagineux : noix de cajou, noisettes, noix.
Crèmes végétales : soja et amande
Laits végétaux ou boissons végétales : amande, riz, soja nature ou vanillé, et lait de coco.
Tofu : soyeux et ferme.
Huiles : d’olive, de coco, de noisette.
Algues : nori, wakamé, en paillettes.
Sel : fin, fleur de sel, gros sel (non raffiné)
Epices en poudre : curry, curcuma, paprika, cumin, cannelle, mélange de baies, gingembre, coriandre, piment de Cayenne, oignon et ail, cardamome verte, baies de genièvre, clou de girofle, anis étoilé, safran.
Sucres : roux de canne non raffiné, sirop d’agave.
Divers : Poudre d’amande, Pralin, coco rapé. Cacao cru, chocolat noir spécial dessert 50%. Wasabi, moutarde, cornichon, miso de blé, sauce soja shoyu, vinaigre de cidre maison.

Dans mon réfrigérateur : 

Il est rempli à 95% de fruits et surtout de légumes de saisons sauf exception, mais aussi de crèmes/lait végétaux, de confitures maison et autres condiments, et c’est tout.

Dans mon congélateur :

Okara (résidus de laits végétaux fait maison)

Légumineuses (cuites à l’avance en grosse quantité puis congelées pour utilisation ultérieure)

Glaces maison 

 

 

Avez-vous déjà tenté de faire vous-même votre glace vegan ? Même si ça se démocratise de plus en plus chez certains glaciers, ce n’est pas toujours évident de trouver une bonne glace vegan. Alors quoi de plus simple que de la fabriquer soi-même ?

La première fois que j’ai goûté de la glace vegan, ça m’a rappelé cette fabuleuse glace minute que j’avais mangée une fois dans un restaurant où j’avais pris un menu moléculaire.

Le dessert était une glace réalisée avec de l’azote liquide que le serveur nous a préparé à table devant tout le monde. Cela consistait à prendre une purée de fruit frais, là en l’occurence c’était de la mangue, et ensuite de la fouetter énergiquement dans un saladier avec de l’azote liquide qui est à très basse température. La glace était prête en 2 minutes !

Ici le principe est le même sauf que là nous allons devoir congeler les fruits et les mixer, mais niveau goût c’est très ressemblant même si on a pas d’azote liquide. Si vous avez déjà testé vous verrez !

Le sorbet est-il toujours une glace vegan?

Souvent on pense qu’un sorbet est forcément vegan alors qu’on peut y trouver des ingrédients d’origine animale, comme du lait, du blanc d’œuf ou de la gélatine.
En Amérique du Nord on appelle cela des « sherbet ».

Cela faisait longtemps que je voulais faire des glaces maison, mais je n’ai pas de sorbetière. Du coup j’avais tenté d’en faire sans sorbetière, ouais… C’était pas mal mais ça ressemblait plus à un granité on va dire…

Il m’a fallu devenir vegan pour découvrir l’alimentation crue et donc forcément la glace vegan crue qui est un pur délice et en plus super simple à faire !

En gros, il suffit de congeler un fruit frais et ensuite de le mixer, et voilà la glace est prête ! C’est cru donc c’est vivant, nourrissant et plein de vitamines, pas besoin d’ajouter de sucre, ni de lait, et elles sont sans additif, sans colorant ou autres produits chimiques.

DIY Glace Vegan

Matériel nécessaire :

  • Sac congélation ou boite tupperware.
  • Un mixer à 2 lames (ou autre, mais ça me semble le plus simple)


Quelques recettes simples de glace vegan

glace vegan

Les fruits style banane, avocat ou mangue sont les fruits de bases à utiliser pour avoir une texture qui ressemble à une glace onctueuse, après il suffit d‘ajouter les ingrédients de votre choix.

Pour une glace vegan à la banane

  • Couper une banane (ou plusieurs bananes) en morceaux et congeler le tout 2h au moins.
  • Mixer les bananes congelées jusqu’à ce qu’elles soient homogènes.
  • Mettre dans un récipient et déguster immédiatement.

Vous verrez comme c’est surprenant rien qu’avec cette recette de base !

Glace banane vegan

Pour une glace vegan au chocolat

  • Mixer 2-3 bananes préalablement congelées
  • Ajouter du cacao en poudre « cru » (ou pas cru, tout dépend si vous voulez que ça soit 100% cru),
  • Vous pouvez ajouter des pépites ou des petits morceaux de chocolat, ainsi que de la coco râpée ou des noix de pécan écrasées pour un résultat plus gourmand.

Pour un sorbet vegan à la fraise

  • Congeler 1 à 2 bananes avec des fraises et mixer ensuite.
  • Ajouter éventuellement de la vanille, du citron ou même des herbes aromatiques, comme le basilic ou la menthe, c’est très bon avec la fraise.

Pour varier les plaisirs, il suffit de remplacer les fraises par un autre fruit.

Pour une version avec des fruits oléagineux

  • Mixer séparément au choix : des noix de cajou, des noix de pécan, des noisettes ou des amandes afin d’obtenir une purée végétale, sinon il en existe des toutes prêtes vendues en magasin bio.
  • Mixer 2 bananes congelées.
  • Ajouter 2 cuillères à soupe de purée d’oléagineux.
  • Ajouter éventuellement chocolat en morceaux ou cacao cru en poudre, avec des oléagineux entiers ou écrasés.

Si vous trouvez que la glace n’est pas assez sucrée, il est possible d’ajouter du sirop d’agave, du sucre coco, des dattes (à mixer avec la préparation), du sucre de canne, …

Il est possible aussi d’y ajouter un coulis, des pépites de chocolat, des copeaux de chocolat râpés en décoration sur la glace, ou tout simplement des fruits frais !

Pour une version gourmande « banane, chocolat, beurre de cacahuète »

Glace inspirée de la recette du super blog vegan « Hot for Food ».

glace vegan gourmande

  • Mixer 2 bananes congelées dans un blender jusqu’à obtenir des paillettes
  • Ajouter 2 cuillères à soupe de beurre de cacahuètes
  • 1 cuillère à soupe de sirop d’érable
  • Ajouter une poignée de fèves de cacao crues
  • Remixer le tout ensemble et déguster immédiatement


Du coup, en faisant cet article cela m’a inspirée avec ce qu’il me restait, j’ai donc préparé un sorbet à la pastèque :

glace vegan pastèqueglace vegan banane pastèque

  • Une pastèque entière (elle était petite)
  • 2 bananes.

Couper le tout et congeler quelques heures.
Mixer les fruits congelés jusqu’à ce que la glace soit homogène.
Ajouter de la menthe ciselée.

sorbet

Et voilà, un bon petit sorbet bien frais fait avec les moyens du bord ! :-)

 

 

 

Vous avez toujours eu peur de faire des makis ? Cela vous semble compliqué ? Vous pensez que vous n’allez jamais réussir à les rouler et qu’ils vont s’effondrer avant même qu’ils atteignent votre bouche ? Je vous comprends, il m’est arrivé la même chose ! Mais depuis les choses ont changé, je ne les rate plus et je partage aujourd’hui avec vous ma technique et en plus, 10 recettes de makis d’été pour varier les plaisirs.

Je ne me lasse pas des makis, je pourrais en manger tous les midis ! La feuille d’algue de nori apporte un goût iodé unique à ces petites bouchées japonaises qu’on peut farcir à l’infini. C’est pratique et super facile à faire !

10 recettes de makis d'été

Avant d’être vegan, les makis ressemblaient toujours à la même chose, un poisson avec soit concombre soit avocat. Maintenant, j’aime bien m’adapter selon les saisons, j’en fais de toutes sortes selon les légumes ou fruits de saison à disposition.

On est en été, on a besoin de fraicheur, donc j’en profite pour faire des makis avec du melon, des pastèques, du concombre, et de l’avocat, associés à différentes herbes du moment : roquette, basilic, menthe. C’est super frais en bouche !

Ingrédients pour 4 personnes environ

10 recettes de makis d'été

Le riz vinaigré :

  • 250 g de riz rond blanc ( ou semi-complet ou complet)
  • 25 cl d’eau
  • 4 cl  de vinaigre de riz ou du vinaigre de cidre
  • 1 cuillère à soupe de sucre non raffiné
  • 1/2 cuillère à café de sel de mer non raffiné
  • 1 natte en bambou
  • 9 feuilles d’algues de nori grillées

Les fruits :

  • Concombre
  • Pastèque
  • Melon
  • Avocat
  • Tomate
  • Mangue
  • Figues

Les herbes :

  • Roquette
  • Basilic
  • Menthe

Les graines :

  • Sésames
  • Lin

La sauce et accompagnement :

  • 10 cl de sauce soja sucrée ou salée
  • Wasabi (quantité selon goût)
  • 1 c.  à café de purée de cacahuète (facultatif)
  • Gingembre mariné aux vinaigre (facultatif)

Préparation du riz vinaigré

10 recettes de makis d'été

Le secret pour des makis réussis c’est …. la cuisson du riz.

Cette partie peut-être délicate quand on est novice. Alors je vous livre mes astuces pour avoir le riz idéal pour la confection de vos makis.

Rincer le riz à l’eau environ 3-4 fois, jusqu’à ce que l’eau soit transparente, puis le faire tremper dans l’eau pendant 1h (ce n’est pas obligatoire mais c’est mieux surtout s’il est complet, vous pouvez même le laisser plus longtemps)

Mettre le riz dans une casserole avec les 25 cl d’eau, l’eau doit être à peine au dessus du niveau du riz. Si vous utilisez un riz complet ajouter le double d’eau.

Couvrir la casserole et porter à ébullition, puis mettre sur feu doux et laisser cuire à couvert 8 minutes pour le riz rond blanc, 15 à 20 minutes si vous utilisez du riz rond semi-complet et 30 minutes pour un riz complet.

Laisser reposer 10 minutes sans lever le couvercle quand c’est cuit, ça permet au riz de bien gonfler.

Ne pas trop cuire au risque que le riz soit trop pâteux. Au début il peut y avoir des ratées mais après il se peut que vous ne pesiez même plus votre eau, vous le ferez à l’œil :)

Pendant ce temps mettre le vinaigre de cidre, le sel et le sucre dans une petite casserole sur feu doux.

Mélanger, puis verser sur le riz cuit encore chaud. Avec une spatule (ou une cuillère en bois à sushi) mélanger délicatement le riz en le soulevant pour l’aérer. Ne surtout pas l’écraser en faisant des mouvements circulaires.

10 recettes de makis d'été

Ensuite couper les fruits en bâtonnets pendant que le riz refroidit.

10 recettes de makis d’été

10 recettes de makis d'été

Maki tomate-basilic
Maki melon-roquette
Maki melon-basilic
Maki melon-figues-roquette
Maki avocat-menthe
Maki pastèque-menthe
Maki pastèque-avocat-basilic
Maki melon-pastèque-concombre-basilic
Maki avocat-melon-basilic
Maki concombre-mangue-basilic

Faites votre choix ;-)

 

Confection des makis

10 recettes de makis d'été

Prendre une feuille de nori et la mettre sur la natte. La natte en bambou n’est pas indispensable, vous pouvez aussi les faire comme ça, mais la natte aide bien pour débuter

Étaler le riz à la moitié de la feuille (comme sur la photo) ou au 2/3 (selon la grosseur des makis que l’on souhaite mais c’est plus facile de rouler le maki quand le riz est à la moitié).

Disposer les ingrédients au choix sur le riz.

Rouler les makis à l’aide de la natte en bambou, en serrant à chaque tour, humecter légèrement la feuille de riz sur la partie haute du maki pour qu’elle adhère bien.

Une fois tous les rouleaux finis, prendre le couteau bien aiguisé, humidifier la lame, et trancher doucement (ne pas appuyer) les rouleaux.

 

Faire la sauce

Mélanger tous les ingrédients de la sauce. Ajouter de l’eau si vous trouvez cela trop salé. Pour faire des variantes, vous pouvez ajouter une cuillère à café de purée de cacahuète pour une sauce crémeuse. Vous pouvez accompagner les makis de lamelles de gingembre marinés.

Voilà c’est prêt ! Mettre au frigo pour que les makis soient bien frais, puis déguster!

10 recettes de makis d'été

Les makis peuvent se manger à l’apéro, en entrée ou en plat principal, ou même à emporter pour un pique-nique.

Il se peut que dans un premier temps vos makis ne soient pas parfaits mais ce n’est pas grave, ils seront quand même bons ! C’est juste un coup de main à prendre et après c’est un jeu d’enfant.

Allez plus d’excuses, lancez-vous !