Manger cru en hiver ça vous dit ? Avez-vous déjà essayé des rouleaux 100% crus ? Non alors testez mes rawleaux d’automne ! Comme je vous l’avais déjà dit dans l’article en mode healthy vegan, depuis quelques temps je m’efforce d’avoir une alimentation de plus en plus « vivante ».

En été, il est plus naturel de manger cru, la chaleur aidant. Les légumes d’automne ne se prêtent pas à première vue à être consommés crus.

On a plus envie de plats chauds et réconfortants comme une soupe de courge, un gratin dauphinois, des « œufs » cocotte aux épinards, un bon risotto, etc…

Et on pense à tort que l’alimentation vivante va nous « refroidir ». Je vous avoue qu’avant je pensais pareil. Mais manger cru n’est pas manger froid, c’est se nourrir de toute l’énergie que nous donnent les végétaux. Et ça fait un bien fou :)

Les « rawleaux » c’est quoi ça ?

Par habitude, pour faire mes rouleaux de printemps,  j’utilisais toujours une feuille de riz farcie avec toutes sortes de fruits et légumes. Je ne les avais jamais fait en mode 100% cru. Comme en ce moment, je teste des légumes que je n’avais jamais essayés crus, je me suis dit que c’était l’occasion de tenter l’expérience avec des légumes d’automne. Tous les ingrédients sont « raw » (crus), donc j’ai naturellement renommé cette recette les rawleaux d’automne !

Je ne sais pas si c’est pareil dans les autres régions mais en ce moment à mon petit marché, il y a plein d’épinards, de petites blettes ou de bettes à cardes. Si c’est le cas n’hésitez pas, c’est l’occasion d’essayer les « rawleaux ».

Ces feuilles vertes remplacent parfaitement la feuille de riz. Après libre à vous de mettre celles de votre choix. De plus ces légumes verts feuillus sont des superaliments : riches en vitamines, en phytonutriments, en fibres, en fer, en calcium, en protéines et en oméga-3. Il ne faut pas hésiter à en manger en abondance. Comme le dit Victoria Boutenko : « les légumes verts feuillus mériteraient d’avoir leur propre groupe alimentaire ».

Vous connaissez la courge longue de Nice ? Ma maraîchère m’a donné un gros bout de cette courge. Je n’avais jamais essayé ces courges énormes à la chair orange et à la peau verte. Cette courge m’avait toujours intriguée, mais au vu de leur taille énorme, à choisir, je préférais toujours prendre du potimarron ou de la butternut.

Ce fut donc l’occasion d’essayer, et crue de plus. Etonnement son goût est plutôt sucré et son odeur fruitée, un délice.

Recette des Rawleaux d’automne

Blettes rawleaux

Petites blettes de Nice

Ingrédients pour 4 rouleaux  :
  •  8 feuilles d’épinard (ou des feuilles de blettes)
  • Courge crue (environ 400g)
  • 1 avocat mûr
  • Germes d’alfalfa
  • Jus de citron

Retirer la peau et râper la courge. Réserver.
Couper l’avocat en tranche, mettre du jus de citron dessus afin qu’il ne s’oxyde pas. Réserver.

Pour la sauce : 
  • 2 cuillères à soupe de purée de sésame (ou purée de cacahuètes)
  • 2 cuillères à soupe de tamari
  • 2 cuillères à soupe de vinaigre de cidre
  • 1 cuillère à soupe d’huile de noix
  • 1 cuillère à soupe d’huile d’olive.
  • Wasabi

Dans un récipient, mélanger tous les ingrédients pour la sauce sauf le wasabi.

Mélanger la courge râpée avec une partie de la sauce afin qu’elle soit bien imprégnée.

Pour la sauce d’accompagnement : ajouter le wasabi au reste de la sauce.

Confection des rawleaux :

Répartir sur une feuille d’épinard (ou de blette) : la courge râpée, une tranche d’avocat et l’alfalfa. Puis rouler. Recommencer.

rawleaux epinard blette

 

Voilà il ne reste plus qu’à déguster :-)

Ces rouleaux m’ont surpris ! J’avais toujours peur que cela fasse trop de crudités avec cette grande feuille verte crue, que ça soit fade et pas agréable à mâcher, mais non pas du tout. La sauce mélangée avec la courge râpée ramollit légèrement la feuille, surtout pour la feuille de blette qui est plus épaisse. Si ce sont des feuilles de petite blette comme ici, les feuilles sont plus fines que les feuilles de bettes à carde.

 

Et vous, vous êtes déjà amusé à revisiter les rouleaux de printemps ?

 

 

 

Vous arrive-t-il d’être nostalgique de certains plats que vous mangiez avant d’être vegan ? Et de ressentir une pointe de tristesse en repensant à d’anciennes recettes que vous aimiez tant ? Je vous avoue que pour moi c’est assez rare. Mais il y a quelques jours je me suis retrouvée devant ce problème que rencontre tout végéta*ien au moins une fois.

Comme ça fait moins d’un an que je suis vegan c’est donc la première fois que j’expérimente le passage à la saison automnale.

Les épinards font leur grand retour sur les étales du marché. Tout beau, tout frais, tout mignon. J’en ai rempli un sac entier et, de retour à la maison s’est posée la question existentielle : que vais-je en faire ? comment est-ce que je vais les manger ? Crus en salade, cuits vapeur, dans une crêpe, en gratin ?

Et là j’ai eu un souvenir automnal qui est remonté à la surface : les œufs cocottes aux épinards.

J’adorais vraiment ce genre de recette simple et efficace. C’était le type de petit plat rapide à faire un dimanche soir. Hop un œuf, des épinards et de la crème dans une cocotte, on recouvre le tout de 3 tonnes de gruyère, sans oublier le morceau de beurre dessus, et on met au four.

Bon aujourd’hui rien que d’imaginer le goût de l’œuf, la tonne de fromage et le mal de ventre qui s’en suivait, je suis un peu moins emballée.

Avant, je me serais dit que c’était exactement le genre de recette sur laquelle je pourrais faire une croix en devenant vegan. Mais ça c’était avant.

J’ai donc eu envie de rechercher une équivalence végétalienne à ce plat que j’adorais. Plus légère et plus digeste surtout !

Alors j’ai fait une série de tests. Je me suis inspirée de mes omelettes végétales et j’ai voulu rajouter du tofu soyeux car en gratinant la farine de pois chiche allait forcément être plus compacte. J’ai essayé plusieurs dosages, je vous avoue que du coup je n’ai mangé que ça les 4 derniers soirs… C’est bien, comme ça j’ai vraiment assouvie mon envie de cocotte aux épinards. Mais la bonne nouvelle c’est que je peux aujourd’hui vous présenter la recette qui se rapproche le plus de la texture un peu crémeuse que je recherchais.

Après il ne me restait plus qu’à trouver le croustillant du dessus pour remplacer le gruyère.

Comme quoi il est vraiment possible de tout végétaliser avec un peu d’imagination.

Ça reste toujours une recette très simple, rapide à faire, bon marché et surtout gourmande. Alors si vous aussi vous rêvez secrètement d’une petite cocotte aux épinards, lancez-vous !

cocotte

Ingrédients pour 2 personnes : 

  • 200g de jeunes pousses d’épinards
  • 1 gousse d’ail
  • 100g de tofu soyeux
  • 50g de farine de pois chiche
  • 10 cl d’eau
  • Gratiné végétal : 10 g de graines de sésames + 10 g de levure maltée
  • Sel
  • Poivre

 

Allumer le four T7 (210°)

Préparation de la cocotte :

  1. Émincer la gousse d’ail puis faire revenir l’ail dans une poêle légèrement huilée. Laisser dorer sur feu moyen.
  2. Laver les épinards et les équeuter. Ajouter les épinards, mettre sur feu doux et couvrir.
  3. Dans un saladier mélanger la farine de pois chiche, le tofu, l’eau, le sel et le poivre.
  4. Une fois que les épinards sont cuits, les ajouter dans le saladier, et mélanger le tout de façon homogène.
  5. Huiler les petites cocottes et mettre la préparation dedans.

Pour le gratiné végétal :

  1. Mixer les graines de sésame et la levure maltée au mini hachoir.
  2. Parsemer la mixture sur chaque ramequin.
  3. Verser un peu d’huile d’olive sur le dessus.
  4. Mettre au four 15 min environ. Surveiller afin que ça ne brûle pas. Si ce n’est pas assez grillé, mettre le four en mode grill.

Ce plat peut s’accompagner d’une salade verte, et de pommes de terre sautées. Ainsi que d’un pain avec ou sans gluten (comme ici) mais ça c’est la touche gourmande en plus :-)

Et voilà y’a plus qu’à déguster sans se brûler !

cocotte

Ce plat est vraiment bluffant. Personnellement j’ai adoré ! Vous me direz ce que vous en pensez si vous essayez :-)

 

 

 

Demain c’est Halloween !! Rien de mieux qu’un bon petit risotto de sarrasin bien crémeux dans sa citrouille pour l’occasion, non ?

Bon ok vous allez me dire ce n’est pas la fête ici en France comme dans les pays anglo-saxons, mais bon on va pas se décourager hein. On a le droit de rêver nous aussi après tout !

J’adorerais fêter Halloween aux USA, aller chercher les pumpkins géantes dans les champs à l’arrière d’un tracteur comme cela se fait là bas, faire une vrai déco digne de ce nom sur le parvis de ma maison en attendant les « trick or treat  » .

Mais pour le moment je fête Halloween dans l’assiette. J’adore trouver des prétextes pour faire travailler mon imagination en cuisine et c’est également une bonne excuse pour faire de nouvelles recettes inspirées d’ailleurs.

Je voyais mes mini-courges butternut qui trainaient dans la corbeille mais sans grande motivation. Puis tout à coup je me suis dit pourquoi je ne ferais pas une jack-o-lantern de butternut tiens ! Ça ne va pas être évident vu leur petite taille mais j’ai foi en mon sens artitisque ;-) ! Oui même pas peur.

Ce matin en allant chez mon boulanger bio, j’ai trouvé des chanterelles ! Oui c’est original, ils ne vendent pas que du pain dans ma boulangerie, mais aussi plein de petites choses à côté : des produits bio, quelques fruits et légumes bio des productions du coin et ils ont même du vin.

Quand j’ai vu les chanterelles, j’ai eu l’impression d’être une enfant de 5 ans qui découvre les cadeaux de Noël au pied du sapin un matin de 25 décembre. Haha !

Oui j’avoue il m’en faut peu pour être heureuse. Je me suis donc empressée de les acheter et en plus ils sont tellement gentils qu’ils m’en ont offert une poignée supplémentaire.

Ça faisait un moment que je me languissais des champignons de l’arrière-pays niçois et que je voulais aller  » aux champignons « .

J’adore les champignons (ça je crois que vous l’avez remarqué) et la courge butternut est l’un de mes légumes préférés de l’automne-hiver, pas vous ?

J’avais envie d’accompagner le tout de kasha. Vous connaissez ? Une de mes dernières lubies …

Vous avez sûrement l’habitude de le connaître sous forme de farine. Cette céréale a un goût de noisette qui se marie superbement bien avec les champignons et le butternut. Elle se mange comme le riz, la semoule, le boulgour, etc… Le sarrasin est sans gluten, c’est un substitut idéal au blé. Très facile à digérer, il est riche en antioxydant, en calcium et en protéine mais aussi en oligoéléments.

Je vous laisse donc découvrir la recette que j’ai pensé pour vous pour Halloween !

 

Risotto de sarrasin

Ingrédients pour 2 risotto de sarrasin

  • 2 mini-courges butternut
  • 150 g de kasha (sarrasin décortiqué grillé)
  • 150 g de chanterelles ou n’importe quel autre champignon sauvage (de préférence)
  • 100 g de jeunes pousses d’épinards
  • 15 g baies de goji
  • 75 cl de bouillon de légumes
  • 2 cuillères à soupe d’huile d’olive
  • 1 cuillère à soupe d’huile de noix
  • 10 cl de crème végétale
  • Quelques brins de persil
  • Noix de muscade
  • Parmesan végétal (graines de sésame, levure maltée, fleur de sel)
  • Sel
  • Poivre

Sculpter la courge

  1. Allumer le four sur T°7 (210)
  2. Sculpter et évider l’intérieur des courges butternut comme sur le photo ci-dessus ou selon votre imagination, bien gratter les filaments. (Garder les graines si vous le souhaitez pour les griller ultérieurement).
  3. Enrouler de papier aluminium et cuire au four pendant 1h environ. Surveiller de temps en temps.

Risotto de sarrasin

Préparation des champignons sauvages

  1. Laver les champignons à la main, ne pas les passer sous l’eau.
  2. Dans une poêle chauffer un peu d’huile d’olive et faire revenir les champignons à feux vif pendant 2-3 minutes sans cesser de remuer.
  3. Réserver.

Préparation du risotto de sarrasin

  1. Éplucher et émincer l’oignon et l’ail.
  2. Dans une poêle faire chauffer de l’huile d’olive, et ajouter l’ail et l’oignon émincés.
  3. Une fois que le tout est légèrement doré ajouter la chair des courges butternut avec de la noix de muscade râpée. Saler, poivrer. Faire revenir puis ajouter le sarrasin et le faire rissoler 1 minute.
  4. Ajouter progressivement le bouillon (préalablement chauffé) comme pour faire un risotto.
  5. Ajouter la moitié des champignons. Garder une partie pour l’autre partie pour l’écume de champignon.
  6. Ajouter les épinards à la dernier minute ainsi que la noix de muscade râpée.
  7. Laisser mijoter quelques instants le temps que les épinards cuisent.

Préparation de l’écume de champignon

  1. Émulsionner avec un mixeur plongeur l’autre partie des champignons avec 10cl de bouillon, 10 cl de crème de soja et l’huile noix. L’écume crémeuse de champignon permet d’apporter un peu de crémeux au sarrasin qui est dépourvu en amidon.

Dressage

  1. Il ne reste plus qu’à dresser le plat dans les assiettes.
  2. Installer le butternut cuite, ajouter le risotto de sarrasin, l’écume et les baies de goji.

Voilà, il n’y a plus qu’à déguster ! 

Happy Halloween ! ;-)

 

 

 

Vous aussi vous êtes un peu déprimé après les évènements marquants de ces dernières semaines ?

Cette année, Halloween a commencé avant l’heure … entre les inondations qui ont touché ma région, les répercussions catastrophiques sur le parc Marineland et leur communication désastreuse (rien de nouveau sous le soleil) ou plus récemment le reportage de L214 sur l’abattoir d’Alès, j’ai été un peu beaucoup traumatisée.

En tant que vegan, nous sommes conscients des conditions de détention des animaux marins dans les parcs lucratifs et nous savons le traitement réservé au bétail dans les abattoirs.

Mais, je ne m’habituerai jamais à ces horreurs et chaque nouvelle vidéo est un coup de poing reçu en pleine figure.

Malheureusement, il faut aussi avoir le cœur bien accroché pour lire certains commentaires d’une méchanceté et d’une indifférence stupéfiantes à la suite de ces révélations.

Mais c’est aussi une des premières fois que les journalistes relayent en si grand nombre une vidéo sur les dessous de l’industrie de la viande. Elle a été vue 1,8 million de fois. Plus de 400 médias en ont parlé, aussi bien les médias télé, radio, papiers que ceux en ligne. Personne n’a pu y échapper.

Ceci a permis à bon nombre de personnes d’ouvrir les yeux et de découvrir également un peu plus le véganisme, souvent incompris et stigmatisé. Espérons que ça va durer et que la vague « veggie » va continuer à faire des émules.

On dirait qu’il commence à y avoir une certaine prise de conscience au vu des témoignages de certains qui vont désormais changer, ne serait-ce qu’un peu leur alimentation.

En effet, on ne parle plus de végétarisme comme alternative mais bien de véganisme. TF1 a montré le quotidien d’un couple vegan au JT de 20h avant-hier. Alors qu’e mardi dernier, c’était France 2 qui nous montrait l’alimentation du futur, qui est déjà bien présente aux État-Unis.

Mention spéciale aussi à Gurren Vegan qui est allé faire un micro-trottoir devant des magasins bio, pour prendre la température auprès des consommateurs.

Voilà pourquoi depuis près de deux semaines je n’avais pas posté sur le blog, difficile pour moi de trouver l’inspiration pour un plat « fun » sur le thème d’Halloween.

Mais la musique la cuisine adoucit les mœurs alors je suis allée adopter deux adorables potimarrons pour les transformer en Jack-O-Lantern dégoulinant !

Promis je suis pacifiste, je ne me suis pas défoulée sur ces pauvres petits potimarrons tout mignons. Je vous jure qu’elles n’ont pas souffert. En tout cas elles ne se sont pas enfuies à la vue de la lame de couteau.

Voici donc mon inspiration du moment : un potimarron farci d’un quinoto indien en mode dhaal, de quoi vous remonter le moral.

Non ce n’est pas une faute de frappe : un QUINOTO, oui vous avez bien lu. C’est le nom qui m’est venu à l’esprit en réalisant ce risotto avec du quinoa.

Le goût de châtaigne du potimarron se marie superbement bien avec ce quinoto aux saveurs indiennes. Le quinoa rouge apporte une touche particulière. Le tout est à la fois doux et légèrement sucré avec une bonne dose de peps qui met le feu aux papilles.

Ce plat cache bien son jeu, je m’attendais à un bon plat et ce fut exceptionnel. C’est la « comfort food » idéale du moment. À vous de tester et de me dire si vous partagez mon avis.

Et bonne nouvelle pour celles et ceux qui n’aiment pas passer des heures en cuisine, ce plat est simple à faire et va bluffer vos amis (végéta*ien ou non).

Une fois Halloween passé, il peut aussi vous servir de bon petit plat à déguster un soir glacial, devant The Walking Dead par exemple !

Pour ma part j’ai juste envie d’en refaire et de ne manger que ça. En général, je ne refais jamais la même chose mais je suis parfois mono-maniaque quand je craque sur un plat. Pas vous ?

 

Ingrédients pour 2 personnes :

  • 2 potimarrons de petite taille
  • 100 g de quinoa rouge des Incas
  • 50 g de lentilles corail
  • 30 cl de lait coco
  • 1 à 2 cuillères à soupe d’huile d’olive
  • 1 ail
  • 1 oignon
  • Racine de gingembre frais et de curcuma frais (sinon en poudre)
  • 1 petit piment (ou piment en poudre)
  • Épices en poudre : graines de cumin, curry (ou garam massala)
  • Sel

 Potimarron

Faire un Jack-O-Lantern qui déchire :

Attention aux doigts tout de même.

Couper le chapeau des 2 potimarrons.

 

Jacko2

Évider l’intérieur : graines et filaments à l’aide d’une cuillère (Vous pouvez garder les graines pour un usage ultérieur. Pour l’apéro ou à ajouter sur un plat. Griller au four c’est super bon, avec un peu d’huile d’olive et du paprika ou du cumin.)

 

Jacko

À l’aide d’un petit couteau pointu sculpter les yeux et la bouche des potimarrons en mode freestyle. C’est le moment de vous faire plaisir et de laisser parler l’artiste qui sommeille en vous.

 

Jacko allu

Envelopper séparément les potimarrons dans une feuille de papier aluminium pour qu’ils gardent leur belle couleur orange.

Mettre au four T°7 (210°), surveiller de temps en temps en enfonçant un couteau à l’intérieur, la chair doit être tendre. Moi ça a pris 1 heure, mais c’est selon le four et la taille du potimarron.

Préparation du « quinoto » :

Rincer le quinoa et les lentilles corail à l’eau claire.

Éplucher et émincer l’ail, l’oignon, ainsi que les racines de gingembre et de curcuma.

Chauffer une poêle avec l’huile d’olive.

Ajouter le tout (ail, oignon, gingembre et curcuma) dans la poêle avec les épices et le sel.

Une fois que c’est légèrement doré ajouter le quinoa, et le faire rissoler 2 à 3 minutes.

Ajouter de l’eau préalablement chauffée (le quinoa doit être à peine immergé), cuire 10 minutes environ.

Ajouter les lentilles corail, avec le lait coco et laisser cuire 10 minutes.

Tout va s’absorber, si vous trouvez que c’est trop sec, ajoutez un peu d’eau.

Goûter et rectifier l’assaisonnement si besoin. Vous pouvez ajouter de la coriandre fraiche (Si je n’en ai pas mis c’est qu’il n’y en a pas en ce moment au marché).

Dressage de la Jack-O-Lantern

Versez le quinoto dans les potimarrons et faites en sortir par la bouche ainsi que devant la bouche des cucurbitacées pour l’effet « vomi » :-)

J’avais accompagné ce plat de mini poivrons jaunes/orange en mode jalapenos farcis avec du fromage végétal frais.

Puis je les ai enrobés d’une chapelure : graines de sésames, poudre d’amande en humidifiant légèrement pour que ça accroche aux poivrons. Ensuite les faire simplement revenir dans une poêle avec de l’huile d’olive.

J’avoue que ce plat est très consistant, impossible de tout finir, mais après ça dépend des estomacs vous allez me dire. En ce moment j’ai plutôt une alimentation constituée à 70% de légumes crus et 20% de légumes cuits j’ai donc été très vite calée. Mais du coup c’était parfait pour un repas en mode restes le lendemain, histoire de faire durer le plaisir :-)

 

 

 

Vromage ? Fauxmage ? Fromage végétal ? Les véganes ne manquent pas d’imagination pour renommer le fromage en mode « crueltyfree ».

Pourquoi préférer du fromage végétal ?

Les fromages végétaux sont très bons pour la santé, ce sont des probiotiques excellents pour les intestins qui détruisent les bactéries pathogènes. La France est peut-être le royaume du fromage mais les États-Unis sont bien plus en avance que nous sur le fromage végétal.

Ils sont sans lactose et pas besoin de tuer un petit veau pour avoir la présure non plus, mais ils ne sont pas moins gourmands voire addictifs ! Et si vous voulez connaître mon opinion sur le sujet, je vous laisse découvrir mon article : 17 raisons d’arrêter les produits laitiers.

À Los Angeles il y a même une boutique « Vromage » ouverte en 2014, 100 % Dairy Free, le propriétaire, Youssef Fakhouri, fabrique des fromages véganes depuis 2009, si vous avez la chance de passer par Sunset Boulevard, c’est là où sa boutique se trouve !

Vromage-All-Vegan-Cheese-Shop-in-West-Hollywoodsource

En France dans les magasin bio, on peut trouver sous la marque « Sojami », des fromages à base de tofu frais, ils sont très bons et bluffants. Il en existe d’autres mais je n’ai trouvé que celui-là dans mon magasin bio.

À Paris il y a une boutique vegan : « Un Monde Vegan », qui propose toutes sortes de fromages végétaux : mozzarella, cheddar, parmesan, ils ont un site internet si on ne peut pas si rendre.

Comment faire son fromage végétal ?

Après quand on est adepte du « homemade » il est bien évidemment possible de faire son fromage végétal soi même, et c’est très facile à faire !

Il y a différentes façons de faire des fromages végétaux, on peut utiliser pour base : des oléagineux, ou des légumineuses.

Ensuite il faut un ingrédient qui permet de rendre le fromage plus ou moins ferme si on le souhaite : avec de l’agar agar, de la fécule ou de la farine.

Pour la lactofermentation, j’utilise le tamari ou du laitage de soja. Mais il existe d’autres moyens comme le réjuvelac, un probiotique naturel.

Pour donner du goût à votre fromage frais il y a le choix :

  • Herbes aromatiques (ciboulette, aneth, coriandre, origan, thym, …)
  • Morceaux d’oléagineux concassés (noix par exemple)
  • Baies (baies roses, baies de sichuan, mélange de poivres, coriandre, … )
  • Épices au choix (cumin, paprika, graines de moutarde, graines de cumin, … )
  • Aussi pourquoi pas selon vos goûts et envies des morceaux de : piments, poivrons grillés, tomates séchées, olives ou de la figue.

Bref il n’y a aucune limite et de quoi faire une multitude de fromage végétal :-)

Recette du fromage végétal frais

ingrédients fromage végétal
Ingrédients pour le fromage végétal 
  • 200g d’oléagineux : noix de cajou, noisette, amande, poudre d’amande
  • 1 cuillère à café de miso brun
  • le jus d’un petit citron
  • 1 petit ail
  • 1 petit oignon
  • 1 cuillère à soupe de sauce soja Tamari
  • 1 cuillère à soupe de baies roses
  • 1 cuillère à soupe d’aneth en poudre (ou fraîche)
  • 1 cuillère à café de sel
  • 1 cuillère à café de mélange de poivres
Préparation du fromage végétal

Faire tremper les oléagineux une nuit dans de l’eau, sinon minimum 2h. Les noix de cajou ont besoin de moins de temps de trempage.
Mixer tous les ingrédients jusqu’à ce que la préparation soit bien homogène. Avoir un bon mixer puissant sera plus efficace. Ajouter un peu d’eau si ça ne mixe pas bien

Cette quantité permet de faire 3 petits fromages dans des cercles de 8 cm de diamètre, à moins de vouloir faire un grand fromage.

fromage végétal

Graisser légèrement un ramequin ou un cercle avec de l’huile d’olive pour faciliter le démoulage puis mettre la préparation dedans.
Mettre au frigo. Plus il restera longtemps au frigo plus le fromage végétal va se faire.

J’ai une préférence pour les noix de cajou dans le choix des oléagineux, j’en suis complètement accro même, difficile de s’arrêter quand on commence à en manger !

La texture en bouche ressemble davantage au fromage frais que les noisettes par exemple qui s’homogénéisent plus difficilement (surtout quand on a pas un mixer très puissant) et qui ont un goût plus prononcé.

Trucs & Astuces

Vous pouvez ajouter 2 à 4 cuillères à soupe de levure maltée afin d’accentuer le goût de fromage. Tout dépend si vous souhaitez une saveur fromagère ou plutôt une saveur qui se rapproche d’un fromage type Tartare.

Et vous le fromage végétal ça vous tente ? Avez-vous déjà goûté ?

 

Recipe in English : Pink peppercorn Nut Cheese

 

 

Avez-vous déjà cuisiné des fleurs de courgettes ? Si vous ne l’avez pas encore fait vous passez à côté de quelque chose de fantastique !

Les beignets de fleurs de courgettes sont une spécialité niçoise. Souvenir d’enfance… J’avais l’habitude d’en manger chez mes grands-parents quand j’étais petite.

Ici sur les étals des marchés, dès le printemps ces jolies fleurs jaunes sont partout, et à un prix très abordable : 1€ les 10 grosses fleurs dans mon petit marché bio. En supermarché par contre, elles sont souvent très chères et en mauvais état !

fleurs de courgettes

J’ai déjà goûté les beignets de fleurs de courgettes dans les restaurants niçois mais souvent on ne sent plus le goût de la fleur. Il y a beaucoup trop de pâte à beignet et c’est très gras.

Ceux de mon enfance étaient beaucoup plus légers et ressemblaient davantage à des tempura alors que la recette traditionnelle se fait avec des blancs d’oeufs montés en neige.

Ma recette aujourd’hui s’inspire davantage de celle de ma grand-mère mais bien sûr en mode vegan ;-)

Il existe deux sortes de fleurs de courgettes
  • les fleurs mâles où il y a juste une petite tige.
  • les fleurs femelles qui ont une mini courgette au bout (ces petites courgettes sont d’ailleurs délicieuses et ont un goût exceptionnel). Souvent dans les recettes, il est conseillé de retirer le pistil jaune dans les fleurs femelles, ce que je trouve être une aberration. Selon moi, le pistil donne un goût particulier très agréable, mais bien sûr si le pistil est noir car la fleur n’est plus fraiche, là il faut le retirer (c’est le cas quand on les achète en supermarché et qu’elles ont été cueillies plusieurs jours auparavant). D’ailleurs, je trouve que les fleurs femelles ont plus de goût que les mâles.

Un maraicher qui cultive des courgettes a forcément des fleurs de courgettes, ici dans le sud-est on en trouve partout quand c’est la saison des courgettes. Parfois, elles se vendent aussi accrochées à une grosse courgette quand on est au cœur de la saison. Mais souvent dans les autres régions les producteurs les jettent, donc si vous connaissez un producteur n’hésitez pas à lui en demander, c’est tellement dommage de les jeter !

fleurs de courgettes

Je ne pensais pas faire un article sur les fleurs de courgettes maintenant mais hier, on m’en a offert qui viennent du jardin d’un voisin d’une amie, qui en avait une quantité énorme, donc 100% local et bio.

Moi qui pensais ne plus en manger avant l’été prochain, j’étais super contente ! Il n’y en a plus au marché depuis juillet, il a fait bien trop chaud cette année pour qu’elles survivent.

Les beignets de fleurs de courgettes sont l’un de mes plats préférés, voire mon plat préféré! Je suis fan des fleurs de courgettes et de la farine de pois chiche donc forcément difficile de faire mieux :-) C’est aussi l’une des raisons pour laquelle j’aurais du mal à passer une alimentation 100 % vivante…

Avant d’être vegan je les faisais avec du jaune œuf et de l’eau, mais en mode vegan forcément il n’y a pas d’oeuf. J’ai eu l’idée de les faire avec de la farine de pois chiche en mangeant une socca, l’association me semblait pas mal du tout et je voyais bien la farine de pois chiche remplacer l’œuf !

En effet, la farine de pois chiche s’est avérée être un très bon substitut pour les œufs dans bon nombre de recettes végétales. Je trouve que les beignets de fleurs de courgettes sont vraiment meilleurs comme cela et de plus beaucoup moins lourds ! À moins que ce ne soit parce que mon palais a évolué, mais des omnivores les trouvent également très bonnes et meilleures comme cela, et beaucoup plus digestes. Et la farine de pois chiche a vraiment un goût unique avec les fleurs de courgettes !

fleurs de courgettes

Recette des beignets de fleurs de courgettes

Ingrédients pour 2 personnes 
  • 35 fleurs de courgettes mâles
  • 100 g de farine de pois chiche
  • 20 cl d’eau froide
  • Sel
  • Persil (facultatif)
  • Huile d’olive
  • Poivre ou mélange de baies

Bien nettoyer les fleurs de courgettes avec les doigts, elles sont très fragiles, il faut les manier avec délicatesse. Éviter de les passer sous l’eau pour ne pas qu’elles s’abîment trop.

fleurs de courgettes

Faire la pâte à beignet

Mélanger les 100 g de farine de pois chiche, 20 cl d’eau et une pincée de sel.

Vous pouvez ajouter du persil ciselé aussi pour apporter une touche originale.

 

fleurs de courgettes

Mettre un bon fond d’huile d’olive dans une grande poêle et faire chauffer (Attention au point de fumée).
Commencer à tremper les fleurs et les mettre une à la fois dans la poêle chaude.
Ne pas en mettre de trop sinon elles risquent de refroidir l’huile.
Quand elles sont croustillantes, retournez-les.

Les déposer sur du papier absorbant.

Si il y en a beaucoup à faire les mettre au four à T°1 (30°) afin qu’elles ne refroidissent pas le temps de tout frire.
Sinon elles peuvent très bien se manger tièdes.

fleurs de courgettes

Une fois que tout est cuit, répartir dans les assiettes et assaisonner avec du poivre et de la fleur de sel.
Les beignets s’accompagnent très bien d’une salade composée.
On peut aussi faire une sauce avec des tomates fraiches pour tremper les fleurs dedans ;-).

fleurs de courgettes

Recette des tempura de fleurs de courgettes

Les tempura se font de la même façon mais il y a moins de pâte sur les fleurs. Donc la pâte doit être plus fluide.
Il faut diluer davantage la pâte en mettant plus d’eau ou moins de farine.
La pâte va moins s’accrocher aux petits poils de la fleur. Elles doivent donc être bien égouttées avant de les mettre dans la poêle.

Les tempura sont plus légères et plus croustillantes en bouche…

Trucs & astuces 

S’il vous reste de la pâte à beignet, cuire le tout dans la poêle à la fin ça fera une mini socca en bonus ;-).

Il existe d’autres recettes pour cuisiner les fleurs de courgettes : en omelette, farcies, en salade etc … Je partagerai avec vous ces autres recettes l’été prochain :).

Mais je trouve que c’est en beignet ou en tempura qu’elles dévoilent tous leurs arômes.