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Tout est possible en cuisine végétale, même de faire une omelette sans œuf ! Si si je vous assure ;-) Et dans cet article, je vais vous expliquer comment réussir votre omelette vegan parfaite, adaptée à vos goûts ! En bonus, en fin d’article ma recette d’omelette automnale.

L’ omelette a été l’un de mes premiers défis quand j’ai décidé de ne plus consommer d’œuf… Étant vraiment accro aux œufs, j’en mangeais pratiquement tous les matins. C’était mon petit-déjeuner préféré : les œufs à la coque avec des mouillettes de pain au beurre (bien évidemment) ! Oui je suis une bouche salée.

J’adorais aussi les œufs sous forme d’omelette ou d’œufs cocotte, c’était le repas express et pas compliqué à faire que j’affectionnais particulièrement. Pour compenser le manque de mes œufs ça n’allait pas être chose facile. Enfin ça c’est ce que je pensais…

Je me suis lancée dans des omelettes vegan en voyant un reportage en Inde où ils faisaient des crêpes à base de farine de pois chiche ! Cela m’a fait beaucoup penser à la célèbre Socca mais sous forme de crêpe garnie. En y ajoutant davantage de liquide, c’est comme cela que j’ai réalisé ma première omelette vegan.

C’était très nourrissant, beaucoup plus qu’une omelette avec des œufs, mais en tout cas ça a bien fait son petit effet. C’est fou comme le fait de changer d’alimentation nous fait découvrir une nouvelle façon de manger. Et ce n’était que le début !

Je me suis dit que la cuisine vegan allait me surprendre et effectivement je n’ai pas été déçue… Tout vegan vous le dira, la cuisine végétale nous ouvre des perspectives culinaires auxquelles on n’aurait jamais pensé ni osé aller. Avant je n’aurais jamais pensé faire ce genre de plat. Je serais vraiment passée à côté de quelque chose…

Comment retrouver la texture de l’œuf ?

Mais pourquoi ces vegan s’obstinent-ils à vouloir retrouver ces aliments qu’ils ne veulent plus consommer ? Je dirais tout simplement que c’est comme ça, c’est culturel, on n’a pas un bouton pour effacer notre mémoire en changeant notre façon de vivre et on a donc parfois envie de créer ce qu’on mangeait avant, en version végétale.

Après ma recette des œufs cocotte l’automne dernier, je m’attaque aujourd’hui à la fameuse omelette !

Pour bluffer au mieux son palais il faut reproduire l’omelette comme vous la mangiez. Moi, j’étais fan des omelettes aux champignons. La première fois que j’en ai fait en mode vegan j’ai eu une explosion de joie en bouche (#foodgasm), moi qui pensais que je ne retrouverai jamais cette texture, j’ai été littéralement bluffée.

Certes, ça n’a pas le goût de l’œuf, faut pas se mentir (même s’il existe une petite astuce dont je vous parle un peu plus loin si on veut retrouver ce goût) mais heureusement j’ai envie de dire parce que désormais ce goût est associé à une souffrance à mes yeux !

En l’assaisonnant comme il faut, le cerveau est bien dérouté, car ce qui fait le goût ce sont les légumes, les épices et l’assaisonnement que vous allez choisir.

Par exemple, si vous aviez l’habitude de manger une omelette aux champignons et au jambon, en mode végétal elle pourrait littéralement vous bluffer si vous réutilisez des saveurs équivalentes comme les champignons que vous aimiez, du jambon végétal ou du tofu fumé, sans oublier les herbes aromatiques comme le persil, de l’ail, et pourquoi pas du fromage végétal ?!

Rien qu’en mettant juste que de l’ail et des herbes aromatiques, ça fait son petit effet. En faisant ma première omelette vegan j’ai compris que ce qui compte c’est l’assaisonnement et non l’ingrédient animal. Comme quand j’ai fait mon premier steak végétal. L’odeur des herbes de Provence enrobait l’atmosphère et me donnait l’impression de cuire un steak normal alors qu’il était aux haricots rouges !

Les omelettes vegans sont devenues mes amies

Si comme moi vous aviez mal au ventre après une bonne omelette bien baveuse, l’omelette vegan va peut-être vous changer la vie …. Les œufs me faisaient constamment des douleurs à l’estomac, surtout quand je les associais avec du fromage râpé, j’adorais ça, mais je souffrais à chaque fois après le repas ! Dorénavant c’est chose finie !

Je me régale d’omelettes végétales que je garnis avec des légumes du moment : poivron, champignon, épinard, ratatouille, blettes, courgette, courge ou tout simplement juste des herbes aromatiques…

Quels sont les ingrédients miracle pour remplacer les œufs ?

  • Les substituts d’œufs

En France, il existe des substituts d’œufs que l’on peut utiliser comme aide culinaire, notamment en pâtisserie (valpiform, Orgran) mais ils ne remplacent pas réellement les œufs, comme pour une omelette (que je sache) contrairement à cette marque aux US : VeganEgg qui a même été jusqu’à reproduire l’emballage !

Les avez-vous déjà testés ? Si oui n’hésitez pas à nous en parler en commentaire, ça nous intéresse d’avoir votre opinion !

  • La farine de pois chiche

Le pois chiche c’est un peu l’ingrédient miracle dans l’alimentation végétale. Il est riche en vitamines et minéraux: du fer, du magnésium, du potassium, des vitamines B, du cuivre, entre autres.

La farine de pois chiche est la farine parfaite au niveau texture et son goût unique est juste trop bon.

  • Le tofu soyeux

Le tofu soyeux vous ne connaissez pas ? C’est comme du tofu mais en beaucoup plus crémeux, un peu comme du fromage blanc. Le tofu est riche en protéines végétales et pauvre en matières grasses, peu calorique, riche en calcium.

Le tofu soyeux lui, va apporter le côté crémeux à l’omelette.

En utilisant de la farine de pois chiche et du tofu soyeux votre omelette vegan sera beaucoup plus consistante qu’avec des œufs mais également beaucoup plus nutritive et ceux sans la moindre trace de cholestérol que contiennent énormément les œufs.

Ici une omelette aux blettes sans tofu

Comment faire une omelette vegan parfaite ?

Pour faire une omelette vegan parfaite il n’y a pas de secret, il faut se lancer et tester selon ses préférences ! C’est comme les omelettes avec des œufs, selon si vous aimez qu’elles soient fermes ou plutôt baveuses (selon vos envies aussi).

La mienne ici est plutôt moelleuse. Je la fais comme je l’aime, mais je ne vous dirai pas qu’elle est parfaite c’est selon les goûts de chacun : omelette baveuse, épaisse, fine, ferme … Bref vous avez compris.

ASTUCE : Il est également possible d’utiliser du sel noir d’Himalaya appelé aussi Kala Namak, c’est un sel particulier qui a le goût et l’odeur de souffre et qui rappelle donc l’œuf. Son odeur unique est très surprenante.

Vous pouvez utiliser du tofu soyeux mais aussi du yaourt ou de la crème végétale en mélangeant des noix de cajou (environ 30 g) avec un peu d’eau pour obtenir une crème bien onctueuse.

Si vous n’avez que de la farine de pois chiche dans votre placard essayez et vous serez déjà bluffé avec seulement cet ingrédient, de l’ail et des herbes aromatiques.

Si vous aimez l’omelette baveuse et bien garnie c’est cette recette qu’il vous faut !

L’omelette est le plat parfait qui s’accommode toute l’année. En ce moment on est en plein automne, j’ai donc utilisé de la courge et les shiitakes pour cette omelette de saison.

À vous d’en mettre ou pas ou d’utiliser un autre légume de saison de votre choix.

Ingrédients pour une omelette vegan pour 2 personnes

omelette vegan

  • 100 g tofu soyeux
  • 50g de farine de pois chiche
  • 10 cl d’eau (ou lait végétal)
  • 50 g de champignons (ici shiitakés)
  • 100 g de chair de courge
  • 1 ail
  • 1 oignon
  • Persil frais
  • Sel
  • Poivre

Préparation de la garniture

omelette vegan

  1. Émincer l’ail et l’oignon.
  2. Les faire revenir dans de l’huile à la poêle.
  3. Couper les légumes en lamelles.
  4. Ajouter le tout à la poêle.
  5. Laisser mijoter quelques minutes.
  6. Ajouter le persil ciselé, le sel et le poivre.

Préparation et cuisson de l’omelette vegan

omelette vegan

  1. Dans un récipient, mélanger la farine de pois chiche et le tofu soyeux, ajouter l’eau au fur et à mesure tout en fouettant.
  2. Ajouter la garniture cuite et bien mélanger.
  3. Huiler une poêle, une fois chaude verser la préparation et bien la répartir dans la poêle de façon homogène.
  4. Laisser cuire sur feu moyen pendant 5-10 minutes jusqu’à ce que l’omelette soit cuite et selon si vous l’aimez plutôt « baveuse » ou plutôt bien cuite.
  5. Faire glisser l’omelette dans une assiette en rabattant la moitié de l’omelette sur l’autre moitié.

omelette vegan

J’espère que cette recette vous plaira. N’hésitez pas à partager votre avis, surtout si vous l’avez testée :-)

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Inspirée du bouillon ayurvédique, cette soupe pleine d’énergie est riche en anti-oxydants et en anti-inflamatoires. La soupe ayurvédique serait même antibactérienne et boosterait votre système immunitaire.

En effet, l’inflammation serait la principale cause des problèmes dûs aux maladies et au vieillissement des cellules. Rien de mieux qu’un petit cocktail ayurvédique pour donner un coup de fouet à ses cellules. L’idéal serait de consommer quotidiennement ce bouillon composé d’épices bien spécifiques, d’ail, de citron et l’huile d’olive.

Ici j’en ai repris les principes : curcuma, gingembre, citron (qui sont en passant la base de mes jus quotidiens), mais aussi de l’ail qui est la panacée en Inde, riche d’une multitude d’éléments. Sans oublier le cumin et l’huile d’olive… Tous ces ingrédients sont fortement recommandés en médecine ayuvédique et ont des vertues fortement anti-inflammatoires.

Les épices ne sont pas nos ennemies

Les épices sont très importantes en médecine ayurvédique. Elles apaisent les troubles digestifs qui peuvent être plus ou moins graves et qui peuvent aller de la simple digestion, aux problèmes de ballonnements, jusqu’au syndrome de l’intestin irritable, voire de l’ulcère dans le pire des cas. En Inde, il est d’ailleurs courant de grignoter des épices digestives à la fin de chaque repas.

Avec toutes ces saveurs, j’y ai ajouté de la crème de coco qui est riche en fer, potassium, phosphore mais également source de manganèse, de cuivre, de sélénium et de zinc. La crème de coco ici va donner de l‘onctuosité à cette soupe mais aussi l’adoucir, ce qui n’est pas à négliger vu la puissance du curcuma et du gingembre frais si vous n’avez pas l’habitude d’en consommer.

Germer les graines permet d’économiser son énergie digestive

J’y ai ajouté des graines germées d’haricot mungo : peu caloriques, riches en fibre et en antioxydant, elles sont très digestes et nutritives. Elles sont une grande source de minéraux, riches en vitamines, oligo-éléments, acides aminés, enzymes, acides gras et protéines sous forme plus assimilable.

Avec tout ça on est prêt pour une soupe ayurvédique réconfortante et pleine d’énergie, non ? De plus cette soupe se prépare très rapidement !

ingrédients soupe ayurvédique

Ingrédients pour 2 soupes ayurvédiques

  • 400 g de courge
  • 200 g d’haricots mungo germés
  • 25 g de curcuma frais
  • 25 g de gingembre frais
  • 1 cuillère à café de cumin en poudre
  • 10 g d’ail
  •  2 cuillères à soupe de tamari
  • 1 citron
  • 2 cuillères à soupe de crème de coco
  • 2 cuillères à soupe d’huile d’olive
  • Feuilles de coriandre fraîches

Tous ces ingrédients se trouvent facilement en magasin bio

  1. Couper en morceaux la courge.
  2. Émincer : ail, gingembre frais, curcuma frais.
  3. Faire revenir le tout rapidement dans une casserole avec l’huile d’olive.
  4. Une fois doré légérement, ajouter de l’eau à hauteur des ingrédients.
  5. Laisser cuire une dizaine de minutes.
  6. Ajouter le tamari, le cumin la crème de coco et mixer le tout.
  7. Servir dans un bol ou assiette à soupe.
  8. Ajouter 1 bonne poignée d’haricots mungo germés, un peu de jus de citron et quelques feuilles de coriandre.

soupe ayurvédique

 

 

 

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À l’approche d’Halloween je vous propose une nouvelle recette où les ingrédients noirs et orange sont à l’honneur : samoussas aux trompettes de la mort et à la courge giraumon.

Vous connaissez cette courge un peu étrange : la giraumon ? Elle m’a toujours fascinée car je la trouve trop belle mais je n’avais jamais osé la cuisiner. Elle est aussi appelée : potiron turban. Je connaissais le giraumon antillais qui n’est pas du tout pareil. Pas facile de s’y retrouver avec les noms de toutes ces courges, non ?

Les courges m’inspirent beaucoup en ce moment, donc il risque d’y avoir pas mal de recettes à base de ces cucurbitacés ces prochaines semaines. Si vous ne savez pas quoi faire avec vos courges, n’hésitez pas à revenir faire un tour sur le blog :)

Je suis une inconditionnelle des samoussas que j’adore revisiter au gré de ce qui se trouve dans mon frigo et des saisons surtout. L’autre fois j’en avais fait des vraiment toutes simples avec des morceaux de tempeh revenus dans du tamari avec du gingembre accompagnés d’une sauce fromage cajou.

Pour cette recette très parfumée, le mélange sera un peu plus travaillé avec des ingrédients parfaits pour la saison et pour le thème : le giraumon, des trompettes de la mort et des marrons pour la sauce. C’est un peu le trio gagnant de l’automne on peut les associer à l’infini pour faire plein de recettes différentes !

Recette des samoussas aux trompettes de la mort

samoussas aux trompettes de la mort

Ingrédients pour 10 samoussas

  • 10 feuilles de brick
  • 750 g de courge giraumon
  • 25 g de trompettes de la mort déshydratées
  • 50 cl eau (pour le trempage)
  • 100 g de marrons décortiqués
  • 2 petits oignons
  • 2 ails
  • 2 cuillères à soupe de crème de coco
  • 4 branches de thym
  • 2 feuilles de laurier
  • Persil
  • Sel, poivre

Préparation de la courge

samoussas aux trompettes de la mort

Retirer la partie haute de la courge (voir photo) à l’aide d’un couteau à dents. Évider les graines et les filaments. Cuire la courge entière à la vapeur environ 30-40 min selon la taille. Récupérer la chair à l’aide d’une cuillère à l’intérieur de la courge. La courge va avoir une texture de purée.

Préparation des trompettes de la mort

samoussas aux trompettes de la mort

Mettre les champignons à tremper dans de l’eau tiède pendant 20 min.
Couper et émincer 1 ail et 1 oignon, et les faire revenir à la poêle. Ajouter 1 feuille de laurier et 2 branches de thym puis ajouter les trompettes réhydratées dans la poêle. Laisser mijoter quelques instants, ajouter éventuellement un peu d’eau de trempage des champignons. Réserver.

Préparation de la sauce marron-coco

samoussas aux trompettes de la mort

Couper et émincer 1 ail et 1 oignon, et les faire revenir à la poêle. Ajouter 1 feuille de laurier et  2 branches de thym ainsi que les marrons dans la casserole. Faire revenir. Ajouter 30 cl d’eau de trempage des champignons. Laisser réduire un peu. Réserver. Ajouter la crème coco. Mixer. Si la sauce est trop épaisse ajouter encore de l’eau de trempage.

Confection des samoussas aux trompettes de la mort

samoussas aux trompettes de la mort

Mélanger la purée de courge avec la poêlée de champignons et le persil émincé sans oublier de retirer les feuilles de laurier. Rectifier assaisonnement si nécessaire. Mélanger bien le tout.

samoussas aux trompettes de la mort

Prendre une feuille. Rabattre la partie arrondie pour faire un rectangle. Ajouter la farce dans un coin et plier un coup vers le haut un coup vers la droite de façon à ce que ça fasse un triangle, continuer comme sur la photo ci-dessus.

samoussas aux trompettes de la mort

Vous pouvez aussi les plier comme des nems : mettre la farce en bas de la feuille rabattre le bas vers le haut, puis rabattre le coté droit sur la farce et le coté gauche sur la farce puis rouler.

Huiler les samoussas au pinceau et les mettre sur une plaque au four T7 (210°) pendant 10 min, retourner à mi-cuisson.

samoussas aux trompettes de la mort

Vous pouvez garder la courge pour la présentation ;-)

 

 

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Envie de plonger un peu plus dans le monde de la cuisine végétale ? Aujourd’hui je vais vous parler d’un livre de recettes à découvrir absolument. Je regrette de ne pas l’avoir découvert au début de notre véganisme. Il n’est pas tout nouveau puisqu’il est sorti en 2014 mais il reste le livre référence en la matière ! Il s’agit du célèbre « Vegan » de Marie Laforêt.

J’ai le plaisir de partager avec vous cette nouvelle « book review » grâce à notre partenariat avec le site Natura Sense. Après « Le Grand livre de la cuisine crue » de Christophe Berg cet été, nous avons choisi pour cet automne l’ouvrage « Vegan » qui a reçu un « Gourmand World Cookbook award » ! Nous faisons en sorte à chaque fois de choisir un livre qui pourra vous aider et qui forcément nous plait également.

Je vais vous parler du livre bien sûr avant de partager la recette que j’ai choisie de réaliser pour l’article. C’est une recette de saison, simple à faire et qui demande peu d’ingrédients : Courge spaghetti gratinée.

Ce livre s’adresse à tout le monde

C’est un peu l’indispensable à avoir pour tout vegan, curieux de la cuisine végétale ou ceux qui veulent simplement manger plus sainement.

Je suivais bien évidemment Marie Laforêt sur son blog où elle poste régulièrement des recettes toutes plus gourmandes les unes que les autres, mais avoir en un seul livre une petite bible de 500 recettes végétales c’est le rêve :)

Et si vous n’y connaissez absolument rien en cuisine vegan et que vous voulez la découvrir, vous serez servi. Ça reprend vraiment les bases : pourquoi devenir vegan, que veut dire « être vegan », les produits utilisés, des conseils sur le matériel pour vous faciliter la vie, les indispensables à avoir sous la main.

courge spaghetti

Il y a également tout un chapitre sur des conseils nutritionnels rédigé par le Dr Bernard-Pellet qui pourra rassurer les plus sceptiques sur les carences, les protéines, les vitamines.

C’est aussi le livre idéal à offrir à son entourage pour lui donner des idées lors du prochain dîner à organiser où tout le monde pourrait se régaler de plats vegan !

À la découverte du véganisme

Ce qui est vraiment bien avec ce livre c’est qu’il y a pas mal de recettes de base pour bien débuter dans la cuisine végétale.

Vous avez peur de ne plus manger de mayonnaise, de bacon, de lasagnes ? Vous y retrouverez des recettes pour remplacer très facilement tous les produits animaux.

remplacer la viande marie laforet
Source image : Marie Laforêt

On y retrouve également tous les plats incontournables : pâte carbonara, quiche, paella, risotto, burger, pizzas, etc… De quoi vous prouver à quel point la cuisine végétale est riche et variée. Et surtout qu’on peut manger exactement la même chose qu’avant.

source d’inspiration

Si vous avez déjà dompté les bases de la cuisine vegan, vous trouverez quand même votre bonheur. Il y aura forcément quelque chose de nouveau à découvrir. Elle explique par exemple comment faire vous-même vos pâtes, vos gnocchis, votre fromage vegan.

On retrouve aussi de nombreuses recettes « cuisine du monde » où on apprend à végétaliser les richesses culinaires des autres pays. C’est vraiment une mine d’or qui pourra vous aider si vous êtes en manque d’inspiration, notamment grâce à l’index par ingrédients à la fin du livre.

Et surtout il y a de superbes gâteaux, genre le Layer Cake choco-spéculos qui a l’air dément ! On ne s’est encore jamais lancé dans de gros gâteaux à étages (vegan ou non) mais là je pense qu’on va sauter le pas pour Noël.

layer cake choco speculos marie laforet

Source image : Marie Laforêt

Nos coups de cœur

Il y a plein de sections qui sont très inspirantes, comme celle qui explique comment remplacer le fromage et les produits laitiers. De nombreuses alternatives sont proposées, on n’a pas encore tout testé mais c’est définitivement sur notre « To do list », comme par exemple ces croquettes au fromage. Encore une de ces recettes que vous auriez pensé ne plus jamais pouvoir manger en devenant vegan !

courge spaghetti

Et pour terminer j’ai beaucoup aimé la dernière partie du livre « Cuisiner pour toutes les occasions » où Marie Laforêt propose des recettes de l’entrée au dessert pour recevoir sa famille ou ses amis, pour réaliser de superbes repas pour les fêtes ou encore des barbecues ou pique-nique en été.

Recette de la courge spaghetti gratinée

courge spaghetti

Comme Halloween approche, j’ai choisi de réaliser sa recette de « Courge spaghetti gratinée ». C’était la première fois que j’achetais et goûtais une courge spaghetti donc contrairement à mon habitude j’ai suivi la recette à la lettre ;-)

C’est une courge que je ne trouve jamais sur mon petit marché bio, mais je l’ai dégotée en magasin bio et j’ai sauté sur l’occasion car j’avais envie de voir de mes propres yeux cette histoire de spaghetti. C’est bluffant ! En tout cas j’ai adoré son côte pratique à déguster.

Ingrédients

courge spaghetti

  • Une courge spaghetti (environ 900 g ici)
  • 150 ml de crème végétale (ici de la crème de coco)
  • 4 cuillères à café d’épices pour colombo (ici curry)
  • 1 cuillère à soupe de levure maltée + 2 c.à.s
  • 2 cuillères à soupe de chapelure (j’ai utilisé celle-ci)
  • 1 cuillère à café de sel
  • 1 cuillère à soupe d’huile d’olive
  • Poivre ou mélange de baies

Préparation

courge spaghetti

  1. Couper la courge spaghetti en 2 avant de la cuire. Si elle est trop difficile à couper, la cuire entière un peu avant au four pour la ramollir.
  2. La cuire entre 40 et 45 minutes, chair contre la plaque à 225°C (th. 7-8).
  3. Mélanger la crème de coco, les épices, 1 cas de levure maltée.
  4. La courge doit encore être al dente quand vous la retirez du four. Laisser refroidir.
  5. Gratter toute la chair de la courge à la fourchette pour obtenir vos spaghettis.
  6. Mettre la chair dans un saladier, ajouter la crème et mélanger le tout.
  7. Répartir la préparation dans les 2 demi-courges. Assaisonner.
  8. Saupoudrer avec la chapelure et 2 cuillère à soupe de levure maltée.
  9. Arroser d’huile d’olive et faire gratiner au four pendant 10 minutes à 200°C.

courge spaghetti

J’ai choisi la crème coco pour plusieurs raisons, d’abord c’est un peu l’association parfaite avec la courge, de plus c’est une crème assez épaisse qui ne disparait pas à la cuisson comme ça peut arriver avec certaines crèmes végétales. Et puis il est vrai que c’est la seule que j’avais sous la main …

Ici la courge faisait un peu plus de 900 g, ça peut sembler beaucoup mais si vous ne mangez que ça sans accompagnement c’est parfait pour 2. À adapter selon si vous l’accompagnez d’autres choses, ça peut faire un plat pour 4 facilement.

J’ai encore utilisé la chapelure que j’utilise pour les nuggets de seitan, c’est une chapelure assez grossière du coup ça apporte bien son petit côté croquant.

Marie Laforêt propose d’utiliser de l’épice colombo, je n’en avais pas du coup j’ai fait avec du curry. À vous d’utiliser l’épice de votre choix également si vous n’avez pas de colombo.

J’espère que cet article vous donnera envie de découvrir encore plus la diversité de la cuisine végétale.

 

 

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Vous aimez les falafels ? Mais connaissez-vous les falafels d’okara ? Cette idée m’est venue car j’avais plein d’okara dans le congélateur, plus de pois chiche et une envie irrépressible de falafels !

C’est quoi l’okara ? Vous vous souvenez je vous en parlais dans le dernier DIY Tofu maison ? C’est la pulpe de soja que l’on récupère quand on fait du tofu ou du lait de soja. On appelle aussi okara toutes les pulpes que l’on récupère quand on fait du lait maison : noisette, amande, cajou, etc… Chaque okara apporte des bienfaits différents mais pour cette recette j’utilise l’okara de soja qui est riche en protéines, calcium et fer.

Au début quand je faisais du tofu et que je me retrouvais avec 1 kg d’okara je me disais « quelle galère, qu’est-ce que je vais faire de tout ça » ? Maintenant je l’utilise dans les falafels mais aussi dans les cookies ou encore les pancakes !

Les falafels c’est déjà un plat très économique et tellement simple à réaliser, mais encore plus avec de l’okara. En plus je trouve les falafels d’okara plus légères et moelleuses.

Ça dépanne bien quand on reçoit car tout le monde aime les falafels, ou alors pour un apéro par exemple !

Ingrédients pour 25 falafels d’okara

falafels d'okara

  • 500 g d’okara de soja
  • 50 g de farine pois chiche environ
  • 1 bouquet de menthe fraîche
  • 2 petits oignons
  • 1 ail
  • 2 cuillères à soupe de purée de cacahuète
  • 2-3 petits piments
  • Épices en poudre (1 cuillère à soupe de cumin et paprika)
  • Sel
  • Poivre (ou mélange de baies)

falafels d'okara

Mixer tous les ingrédients.
Ajouter plus ou moins de farine selon l’humidité de votre okara.
Puis former des petites boules.

falafels d'okara

Chauffer un peu d’huile dans une poêle et les cuire au fur et à mesure.
Une fois cuites les poser sur du papier absorbant.

Servir avec une sauce tomate maison ou une sauce au poivron.apéaaa

falafels d'okara

Si vous n’aviez pas encore trouvé de bonnes raisons pour faire votre tofu maison, peut-être cette recette vous décidera :)

falafels d'okara

 

 

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Faire son propre tofu maison ? Tiens, quelle drôle d’idée…  À première vue ça semble être un travail assez fastidieux et compliqué alors que ça parait si simple de l’acheter tout fait dans son magasin. Mais il existe plein de bonnes raisons pour faire son tofu maison que vous allez découvrir …

Que vous aimiez ou non le tofu cet article pourrait vous intéresser. Si vous adorez le tofu vous allez encore plus l’aimer. Si vous avez un a priori négatif que ce soit gustativement ou niveau santé, ça va peut-être ne plus être le cas ! Enfin je l’espère ;-)

Le tofu maison un des premiers DIY que j’ai réalisé avant même d’être vegan, même végétarienne. J’ai découvert le tofu dans un restaurant japonais. À l’époque les sushi bar étaient loin d’être à la mode. Dans le resto japonais où j’allais régulièrement, le cuisinier faisait tout à la plancha devant nous. La classe non ? Oui un cuisinier par table, c’est pas beau ça ? Ma passion du tofu a commencé là. Il faut dire que j’avais commencé par du haut de gamme et je ne comprenais pas cette vendetta anti tofu qui disait qu’il était soit sans goût soit mauvais.

Puis j’ai finalement compris en voulant me procurer cette petite merveille dans le commerce il y a une dizaine d’années. Le tofu était vendu sous vide, tout sec, caoutchouteux … bouuuh c’était juste immonde, je comprenais mieux.

Je me suis donc rabattue sur les magasins asiatiques qui avaient du tofu de meilleure qualité, mais ce n’était jamais aussi parfait que ceux que j’avais pu manger dans ce fameux resto japonais…

Aujourd’hui des années plus tard et avec le boom des magasins bio, la qualité des tofus vendus au rayon frais se rapproche grandement du souvenir de mon tofu parfait. Il existe plusieurs marques, plusieurs goûts, plusieurs façons de le faire et on peut très facilement trouver son bonheur.

Mais je dois dire qu’après avoir fait mon propre tofu maison ce fût encore tout autre chose… Me voilà enfin avec un produit de qualité. Et ça vaut bien de passer quelques heures en cuisine !

6 bonnes raisons de faire son tofu maison

Première raison : Tout d’abord, pour le plaisir et la fierté de réussir à faire du tofu fait maison. S’amuser à réaliser un produit qu’on ne pensait pas pouvoir faire alors qu’il n’y a rien de bien compliqué. Le tofu demande juste de la patience. Quand je cuisine j’aime bien mettre une petite musique d’ambiance et me concentrer uniquement sur ce que je suis en train de créer. C’est un bon moyen de découvrir la cuisine pleine conscience. La cuisine asiatique s’apparente à une cuisine zen et peut être vécue comme une méditation. C’est un peu le cas pour moi, une raison de plus qui fait que j’aime autant la cuisine asiatique :)

Deuxième raison : c’est moins cher. Si vous faites votre tofu vous-même, vous allez vite vous en rendre compte. Si vous êtes un grand consommateur de tofu, ça peut-être un plus. Bien évidemment, il faut avoir le temps de le faire !

Troisième raison : c’est meilleur. Et oui c’est toujours meilleur quand on le fait soi-même c’est bien connu, non ?  Vous allez me dire « pas toujours » peut-être haha.

Quatrième raison : Vous allez découvrir que le soja jaune permet de faire 3 produits différents : du lait (tonyu), du tofu et vous allez récupérer l’okara (pulpe de soja) ! Seulement celles et ceux qui ont fait du tofu savent ce que c’est ! En effet c’est un produit qu’on ne trouve pas sauf si on fait son propre tofu. Et quand on récupère pas loin de 1 kg d’okara en faisant du tofu on se dit qu’on a de quoi faire plein, plein d’autres recettes.

Cinquième raison : Vous pouvez donner au tofu le goût que vous souhaitez : fumé, curry, algue, tamari, etc… Laissez parler votre imagination.

Sixième raison : C’est bon pour la santé. Oui c’est dépourvu de cholestérol, riche en protéine végétale (bien plus riche en protéine que la protéine animale) mais il est également riche en fer, magnésium et omega 3. Alors pourquoi s’en priver ?

Mais le soja c’est le MAL ?

C’est pas bien ! Tout le monde le dit !

Mouais … Le problème c’est que quand tout le monde semble connaître une vérité il vaut mieux s’en méfier et se demander d’où elle vient. Si vous êtes inquiet au sujet du soja je vous conseil de lire cet article complet sur le sujet !

Allez dire au Pays du Soleil Levant que le soja c’est mauvais pour la santé… C’est la base de l’alimentation asiatique ! Et alors que ça fait des siècles qu’ils en consomment, nous on décide de diaboliser le soja … Ce n’est pas fabuleux ça ?

Mais il faut utiliser de bons produits : du soja bio français. Bien sûr pas du soja plein d’OGM qui vient des States et qui sert à gaver les animaux qui vont servir à nourrir les carnistes ;-) Là j’avoue que c’est une bombe à retardement. Mais on a de la chance, en France il existe de bons producteurs de soja bio qui peuvent nous garantir la qualité de leur produit.

Pourquoi un tofu maison est-il plus ou moins réussi ?

Quand on a pris le coup de main et l’habitude, en s’équipant de matériel qui facilite la tâche, ça change la vie, en tout cas moi ça m’a bien aidé… Il est possible de faire son tofu en faisant avec le matériel qu’on a déjà à la maison mais il est vrai que depuis que j’utilise un kit tofu, et un bon mixeur, pas besoin d’avoir un Vitamix non plus, moi j’utilise le Foodmatic Personal Mixer PM1000. Mon tofu est devenu maintenant beaucoup plus volumineux, j’en obtiens presque le double pour la même quantité de soja et il est aussi bien plus ferme.

L’okara aura une texture crémeuse, comme du fromage blanc, alors qu’avec un mixeur ordinaire, l’okara aura plus une texture de semoule.

Selon les recettes dans lesquelles on l’utilise ensuite ça change beaucoup au niveau de la texture. L’okara peut s’utiliser comme du tofu soyeux dans de nombreuses recettes (omelette, gâteau, flan, gratin, etc…). Mais attention le goût est assez prononcé parfois.

J’utilise des graines de soja non dépelliculées. Mais par contre il faut qu’elles soient dépelliculées pour faire du lait de soja sinon le lait risque d’être trop fort et imbuvable. Pour du tofu peu importe si le soja est dépelliculé ou non, par contre le goût sera plus prononcé pour l’okara.

J’utilise du nigari pour la coagulation du lait de soja. Il est possible d’utiliser du citron ou du vinaigre de cidre pour faire son tofu mais je trouve ça plus pratique avec le nigari. À vrai dire je n’ai jamais essayé autrement.

Vous pouvez très bien faire votre tofu sans boite mais avec une passoire, au risque qu’il ne soit pas bien ferme et qu’il ait une forme bizarre. Sinon prenez une boite tupperware et faites des petits trous. J’ai fait ça pendant longtemps.

Si vous n’avez pas de boite, emmaillotez le tofu dans une étamine et serrez-le bien. Mettez un poids dessus, du liquide va couler, il faut donc le mettre dans un récipient et le vider régulièrement. Avec la boite à tofu pas de souci le fond est ouvert et s’égoutte facilement en gardant sa forme parfaite.

Attention le soja jaune doit cuire car il est toxique cru. Donc le lait ne peut pas se faire minute comme tout autre lait végétal.

Avec 300 g de soja jaune, on peut obtenir environ :

  • 1 kg d’okara + 1,3 litre de lait

OU

  • 1 kg d’okara +  300 g de tofu

Matériel et ingrédients

tofu maison

  • 300 g soja jaune
  • 3 litres d’eau + eau pour le trempage
  • 1 cuillère à soupe de nigari (se trouve en magasin bio)
  • Boîte à tofu (on en trouve sur le net, sinon fabriquez-en une : prenez une boite tupperware et faites des trous au fond)
  • 1 étamine
  • 1 grande casserole
  • 1 passoire fine
  • Un poids

faire son Lait et son okara maison

tofu maison

  1. Faire tremper le soja pendant 24h. Les graines vont doubler de volume donc il faut mettre de l’eau en conséquence. Après trempage, rincer les graines de soja jaune.
  2. Mixer les graines avec un peu d’eau, utiliser une partie des 3 L d’eau. Vous devez obtenir une consistance crémeuse. La puissance du mixeur change beaucoup : plus le mixeur est puissant plus ça sera bien crémeux, moins il est puissant plus la consistance sera granuleuse, ce qui changera la consistance de l’okara également. (Edit cf. commentaire : Attention de ne pas trop mixer longtemps si vous utilisez un mixeur puissant sinon l’okara sera inexistante et impossible à filtrer)

tofu maison

  1. Une fois le soja jaune mixé, mélanger au reste d’eau dans une casserole. Mettre sur le feu pendant 30 min, mélanger constamment et ne pas le laisser sans surveillance ça déborde très facilement. Même en le surveillant il m’est arrivé que ça déborde avec une seconde d’inattention.
  2. Une fois cuit, prendre un grand saladier et filtrer à l’aide d’une passoire fine. Là vous avez d’un côté la pulpe de soja (okara) dans la passoire , et de l’autre le lait de soja (tonyu).

tofu maison

Vous pourriez très bien vous arrêter là. Mais bon pourquoi s’arrêter en si bon chemin alors que vous êtes à 2 doigts de réaliser le meilleur tofu de votre vie ;-)

Garder l’okara bien sûr. Vous devriez en avoir pour plus de 900 g ! Je vous conseille de le congeler pour une utilisation ultérieure.

 

Faire son tofu ferme maison

rice burger tofu

  1. Remettre le lait de soja que vous venez de filtrer sur le feu. Chauffer et arrêter avant ébullition.
  2. Hors feu ajouter 1 cuillère à soupe de nigari. Mélanger et laisser reposer le temps que le lait caille (ça va assez vite mais le laisser reposer pendant environ 20 à 30 minutes pour être sûr).tofu maison
  3. Mettre l’étamine dans la boite à tofu. Filtrer à l’aide d’une étamine, verser le tofu et serrer l’étamine, presser bien (vous n’avez pas besoin de conserver le liquide qui s’écoule de l’étamine).
  4. Fermer l’étamine et ajouter un poids. Laisser environ 2h voire plus (plus vous le laissez longtemps, plus il sera ferme). À la fin du pressage vous devriez avoir environ 300g de tofu.
  5. Mettre le tofu dans une boite en verre (ou plastique) couvrir d’eau et fermer la boite.
  6. Mettre au frigo. Consommer rapidement, en général il ne fait pas long feu :-)

tofu maison

Faire son tofu soyeux maison

Reprenez les étapes 1 et 2 du tofu ferme. Puis le faire s’égoutter dans une étamine + passoire sans le presser. Laissez le s’égoutter quelques heures ou une nuit au frigo.

tofu maison

J’espère que cet article vous aidera à vous lancer dans le tofu maison ! En attendant, voici mes recettes préférées à réaliser avec cet ingrédient. Je n’aime pas trop le transformer surtout quand on a passé du temps à le fabriquer. Simplement snacké c’est parfait pour se rendre compte de la qualité du produit ! Même si je craque totalement aussi sur les nuggets de tofu :)

Quelques recettes à base de tofu

comment cuisiner le tofu

 

Dans cet article, je propose 10 recettes de tofu nature ferme pour enfin aimer le tofu !

 

woktofu
Snacké comme dans ce wok de légumes aux shiitakes

tofu maison katsu
Pané à la japonaise avec cette recette de Tofu Katsu

tofu frit
Frit comme dans cette assiette aux saveurs japonaises