Que diriez-vous d’un petit voyage au pays du soleil Levant sans bouger de chez vous? J’ai la solution pour vous avec cette assiette aux saveurs japonaises. Vous voyagerez à travers vos pupilles et vos papilles.

Traditionnellement, les japonais ont sur la table une multitude de différents plats sans ordre prédéfini et chacun se sert selon son envie. C’est cette façon de faire que j’ai voulu reproduire avec cette assiette. Ici pas d’entrée ni de plat principal, tout est à disposition et on mange à sa guise.

Malheureusement, n’ayant encore jamais été au Japon, j’ai découvert les « bentos » au restaurant japonais et j’ai tout de suite adoré l’idée de réunir dans une seule et même assiette 4-5 recettes différentes, voire plus.

Aujourd’hui je n’ai pas utilisé mon bento mais j’ai réuni dans cette assiette quatre de mes recettes préférées du moment, inspirées de la cuisine nippone. C’est une assiette « healthy’ et remplie de minéraux, de macronutriments et de micronutriments.

Connaissez-vous les spaghettis de mer ? Je n’en avais jamais gouté avant, pourtant j’adore les algues. J’utilise régulièrement les algues dans ma cuisine : en paillette, wakamé, nori, laitue de mer, salade du pêcheur, Kombu pour toute sorte de recettes différentes.

Ces algues, bien que s’appelant « spaghettis de mer » ressemblent plutôt à des tagliatelles visuellement. Elles m’ont vraiment étonnée, je ne m’attendais pas du tout à une texture semblable aux pâtes mais c’est bluffant ! Elles sont très iodés, il faut aimer ce petit goût.

Personnellement se fut une révélation, et elles vont devenir un ingrédient incontournable de mon placard. Je les ai achetées dans mon magasin bio et elles sont « made in France » car récoltées en Bretagne. Vous pouvez les trouver également sous le nom de haricot de mer.

Les algues ont un grand intérêt nutritionnel. Un petit plat de spaghettis de mer vous apporte : protéines, fibres, anti-oxydant, iode, sodium, calcium, magnésium, oméga 3, vitamine A et C.

Autre ingrédient dans cette assiette aux saveurs japonaises : le tofu. Je sais que le tofu est souvent accusé de ne pas avoir de goût, mais sa texture poreuse absorbe les saveurs qui lui sont associées et c’est également une bonne source de protéine végétale sans matière grasse (pour celles et ceux qui sont angoissés des carences en protéines).

Vous pensez ne pas aimer le tofu ? Mangez le frit avec de la sauce soja c’est vraiment délicieux. Vous pouvez l’assaisonner avec les épices de votre choix. Mon mélange préféré est tofu-tamari-gingembre frais. Vous avez déjà essayé ? Après ce n’est que mon ressenti mais j’en suis complètement fan.

Le tofu se trouve en magasin bio, vendu en barquette de 500 g au rayon frais, il est vraiment meilleur que celui vendu sous vide que je n’aime pas du tout. Et encore meilleur, il est possible de faire son tofu soi même mais c’est assez long (je l’ai déjà fait, ça semble fastidieux mais c’est simple, j’en ferai un prochain article).

Je vous laisse découvrir les autres recettes qui composent cette assiette aux saveurs japonaises, vous pouvez les réaliser toutes ensembles ou alors séparément selon vos envies.

Ingrédients pour 2 assiettes

 

Salade de graines germés :

  • 2 poignées d’haricots mungo germés
  • 2 poignées d’alfalfa germés
  • 1 cuillère à café de sauce tamari
  • 1 cuillère à café de vinaigre de cidre
  • 1 cuillère à café d’huile d’olive
  • 1 cuillère à café d’huile de sésame
  • 1 cuillère à café de purée de sésame

Salade d’algues : 

  • 50 g de spaghettis de mer déshydratées
  • 1 cuillère à soupe de graines de sésame
  • 1 cuillère à soupe de sauce soja Tamari
  • 1 cuillère à soupe de vinaigre de cidre
  • 1 cuillère à soupe d’huile d’olive
  • 1 cuillère à soupe d’huile de sésame
  • 1/2 cuillère à café de wasabi en tube

Tofu frit :

  • 200g de tofu ferme
  • Un bout de racine de gingembre
  • 1 gousse d’ail
  • 1/2 cuillère à soupe d’huile de sésame
  • 1/2 cuillère à soupe d’huile d’olive
  • 1 cuillère à soupe de graines de sésame
  • 2 cuillères à soupe de sauce tamari

Légumes sautés de saison :

  • 6 têtes de chou romanesco
  • Une poignée de champignons « shiitaké » frais
  • 1 oignon
  • 1 gousse d’ail
  • 1 carotte
  • 1 poivron salade rouge
  • Un bout de racine de gingembre
  • Quelques feuilles d’épinards
  • 1 cuillère à soupe de sauce tamari
  • 1 cuillère à soupe d’huile de sésame
  • 1 cuillère à soupe d’huile d’huile d’olive
  • Coriandre fraiche

Maintenant passons à la réalisation des plats.

Salade de graines germées

Mélanger tous les ingrédients de la vinaigrette.
Incorporer la sauce aux graines germées.

Salade d’algues

Tremper les algues déshydratées dans de l’eau fraîche pendant 10 à 15 minutes. Les algues ne se cuisent pas dans cette recette, c’est possible, mais ce serait vraiment dommage de perdre tous leurs bienfaits nutritionnels à la cuisson.
Pour faire la sauce mélanger le reste des ingrédients (sauce tamari, vinaigre de cidre, huile d’olive, huile de sésame, wasabi).
Une fois les algues ré-hydratées, ajouter la sauce et les graines de sésame. Mélanger le tout.

Spaghetti de mer

 

Tofu frit au gingembre 

Couper le tofu en morceaux.
Émincer le gingembre et l’ail.
Faire chauffer l’huile dans une poêle et ajouter le tofu, le faire dorer sur les deux faces.
Ajouter le gingembre et l’ail émincé puis verser le tamari qui va caraméliser le tofu.
Retourner le tofu une dernière fois.

tofu frit

Légumes sautés de saison

Émincer l’ail, l’oignon et le gingembre.
Couper la carotte, le poivron et le shiitaké en bâtonnet.
Faire revenir le tout (sauf les épinards) dans de l’huile d’olive à feu moyen.
Les légumes doivent être saisis, ne pas trop les cuire, il faut qu’ils restent croquants.
Ajouter la sauce tamarin, l’huile de sésame et les épinards, et laisser cuire quelques instants.

Une fois que tout est prêt, dresser les 4 plats dans une assiette ou dans un bento, ajouter la coriandre fraiche ciselée sur les légumes sautés. Il ne reste plus qu’à vous régaler.

Et vous, quelle est votre recette japonaise préférée ? 

 

 

 

Avec la chute vertigineuse des températures ces dernières jours, vous n’avez pas envie d’une petite bouchée gourmande au chocolat ? Ici nous sommes passés du soleil à la grêle en quelques heures, de quoi me motiver à me mettre aux fourneaux pour préparer de bons petits biscuits pour se réchauffer.

Aujourd’hui c’est moi, Lorelei, qui prends les commandes du blog. C’est ma première recette publiée ici. Comme expliqué dans À propos, la cuisinière c’est surtout Edelweiss, mais je trouve que ça manquait quand même de recettes sucrées (une seule en 3 mois c’est très mal). Edelweiss a une bouche salée et ça se voit !

Quand il s’agit de gâteaux j’adore tester de nouvelles choses pour assouvir mes envies de chocolat et autres gourmandises.
Edelweiss a donc eu l’idée de me lancer un défi « sucré », c’est à dire prendre une de mes recettes de dessert préférée et la transformer en mode vegan et sans gluten une fois par mois.

Au début je vous avoue c’était assez difficile pour moi de devenir 100% vegan principalement à cause des gâteaux (et du fromage aussi … ). Pendant longtemps je m’autorisais encore les gâteaux de mes pâtissiers préférés ou les chocolats que l’on m’offrait. J’avais du mal à croire que je pourrais un jour trouver vraiment un équivalent vegan à tous mes desserts préférés.

Je suis loin d’avoir encore exploré toutes les alternatives vegan à mes anciens gâteaux préférés, comme les éclairs, le tiramisu ou encore le moelleux au chocolat. Mais petit à petit je véganise de nouvelles recettes et je m’attaque aujourd’hui aux petites bouchées au chocolat.

Et en plus de devoir véganiser les recettes, j’ai rajouté un autre challenge : le sans gluten. Depuis plusieurs semaines je me suis en effet mise au gluten free. Ayant depuis des années des problèmes de digestion, j’ai décidé de tenter cette expérience qui me réussit plutôt bien.

Si vous non plus vous ne voulez pas renoncer aux délicieux gâteaux mais que vous en avez marre d’avoir mal au ventre après en avoir dégusté un, testez cette recette !

Je vous avoue que ce matin j’ai dévoré une dizaine de ces petites bouchées et aucune douleur à l’horizon ! Ouf !

Après quelques essais de cookies-biscuits sans gluten pas très concluants, j’ai décidé de tout reprendre à 0 en utilisant des ingrédients simples que tout le monde a dans son placard ou que vous pouvez trouver facilement en magasin.

source

Si comme moi vous êtes un grand fan de la série « The Walking Dead »,  vous avez sûrement vu cet épisode où Carol fait des cookies à partir de compote de pommes. Ce qui est bien avec cette série c’est que le monde est naturellement vegan, sauf pour les cannibales bien sûr ;-) Bon malheureusement, le nombre de recettes à adapter de cette série est relativement limité mais à l’époque je m’étais dit que ça serait un bon moyen de faire des cookies vegan et j’ai gardé l’idée dans un coin de ma tête.

Pour cette recette, j’y suis allée un peu à l’aveugle. J’avais tellement l’habitude de suivre des recettes millimétrées quand je faisais de la pâtisserie traditionnelle que j’avais peur de me lancer en mode « freestyle ». Mais c’est l’âme de ce blog et en devenant vegan on est un peu obligé, donc c’est parti pour ces petites bouchées très simples et faciles à réaliser.

Ingrédients pour une quinzaine de bouchées

Pour la compote :

  • 1 pomme
  • 10 cl d’eau
  • 1 cuillère à soupe de sucre roux bio non raffiné
  • 1 cuillère à café de jus de citron

Pour les bouchées :

  • 50 g de farine de riz
  • 35 g de compote de pommes
  • 10 g de chocolat en poudre
  • 25 g de sucre roux bio non raffiné
  • 10 g d’huile de coco
  • 10 g d’huile de noix
  • 1/2 sachet de levure sans gluten
  • 1/2 cuillère à café de sel
  • Pépites ou morceaux de chocolat (optionnel)

bouchées tièdes au chocolat

La préparation

Pour la compote :

Si vous voulez faire vous même votre compote, c’est très simple et très rapide. Prendre une pomme, enlever le trognon et la couper en petits morceaux. Les mettre à feu doux dans une casserole avec l’eau, le sucre et le citron. Faire cuire environ 15 minutes puis mixer. Il vous restera même un peu de compote à déguster comme ça.

Pour les bouchées :

Préchauffer le four au T°6 (180°).

Mettre tous les ingrédients secs dans un saladier puis ajouter les ingrédients humides.

Mélanger à la spatule pour obtenir une pâte homogène.

Faire des petites boules avec la cuillère et les déposer sur un papier sulfurisé. Leur donner la forme souhaitée.

Si vous avez des morceaux de chocolat (malheureusement je n’en avais plus mais je retesterai très vite avec) déposez-les sur les petites boules.

bouchées tièdes au chocolat

Enfourner les bouchées dans le four pendant environ 10 minutes. Surveiller la cuisson.

Lorsque vous sortez les bouchées du four elles doivent être croquantes à l’extérieur et moelleuses à l’intérieur.

Elles sont délicieuses tièdes et le sucre roux utilisé leur donne un croquant avec un petit goût de caramel.

bouchées tièdes au chocolat

Si vous avez une recette sucrée que vous adorez et que vous aimeriez avoir en mode vegan et sans gluten, n’hésitez pas à me la demander en commentaire et j’en ferai un futur défi !

 

 

 

Manger cru en hiver ça vous dit ? Avez-vous déjà essayé des rouleaux 100% crus ? Non alors testez mes rawleaux d’automne ! Comme je vous l’avais déjà dit dans l’article en mode healthy vegan, depuis quelques temps je m’efforce d’avoir une alimentation de plus en plus « vivante ».

En été, il est plus naturel de manger cru, la chaleur aidant. Les légumes d’automne ne se prêtent pas à première vue à être consommés crus.

On a plus envie de plats chauds et réconfortants comme une soupe de courge, un gratin dauphinois, des « œufs » cocotte aux épinards, un bon risotto, etc…

Et on pense à tort que l’alimentation vivante va nous « refroidir ». Je vous avoue qu’avant je pensais pareil. Mais manger cru n’est pas manger froid, c’est se nourrir de toute l’énergie que nous donnent les végétaux. Et ça fait un bien fou :)

Les « rawleaux » c’est quoi ça ?

Par habitude, pour faire mes rouleaux de printemps,  j’utilisais toujours une feuille de riz farcie avec toutes sortes de fruits et légumes. Je ne les avais jamais fait en mode 100% cru. Comme en ce moment, je teste des légumes que je n’avais jamais essayés crus, je me suis dit que c’était l’occasion de tenter l’expérience avec des légumes d’automne. Tous les ingrédients sont « raw » (crus), donc j’ai naturellement renommé cette recette les rawleaux d’automne !

Je ne sais pas si c’est pareil dans les autres régions mais en ce moment à mon petit marché, il y a plein d’épinards, de petites blettes ou de bettes à cardes. Si c’est le cas n’hésitez pas, c’est l’occasion d’essayer les « rawleaux ».

Ces feuilles vertes remplacent parfaitement la feuille de riz. Après libre à vous de mettre celles de votre choix. De plus ces légumes verts feuillus sont des superaliments : riches en vitamines, en phytonutriments, en fibres, en fer, en calcium, en protéines et en oméga-3. Il ne faut pas hésiter à en manger en abondance. Comme le dit Victoria Boutenko : « les légumes verts feuillus mériteraient d’avoir leur propre groupe alimentaire ».

Vous connaissez la courge longue de Nice ? Ma maraîchère m’a donné un gros bout de cette courge. Je n’avais jamais essayé ces courges énormes à la chair orange et à la peau verte. Cette courge m’avait toujours intriguée, mais au vu de leur taille énorme, à choisir, je préférais toujours prendre du potimarron ou de la butternut.

Ce fut donc l’occasion d’essayer, et crue de plus. Etonnement son goût est plutôt sucré et son odeur fruitée, un délice.

Recette des Rawleaux d’automne

Blettes rawleaux

Petites blettes de Nice

Ingrédients pour 4 rouleaux  :
  •  8 feuilles d’épinard (ou des feuilles de blettes)
  • Courge crue (environ 400g)
  • 1 avocat mûr
  • Germes d’alfalfa
  • Jus de citron

Retirer la peau et râper la courge. Réserver.
Couper l’avocat en tranche, mettre du jus de citron dessus afin qu’il ne s’oxyde pas. Réserver.

Pour la sauce : 
  • 2 cuillères à soupe de purée de sésame (ou purée de cacahuètes)
  • 2 cuillères à soupe de tamari
  • 2 cuillères à soupe de vinaigre de cidre
  • 1 cuillère à soupe d’huile de noix
  • 1 cuillère à soupe d’huile d’olive.
  • Wasabi

Dans un récipient, mélanger tous les ingrédients pour la sauce sauf le wasabi.

Mélanger la courge râpée avec une partie de la sauce afin qu’elle soit bien imprégnée.

Pour la sauce d’accompagnement : ajouter le wasabi au reste de la sauce.

Confection des rawleaux :

Répartir sur une feuille d’épinard (ou de blette) : la courge râpée, une tranche d’avocat et l’alfalfa. Puis rouler. Recommencer.

rawleaux epinard blette

 

Voilà il ne reste plus qu’à déguster :-)

Ces rouleaux m’ont surpris ! J’avais toujours peur que cela fasse trop de crudités avec cette grande feuille verte crue, que ça soit fade et pas agréable à mâcher, mais non pas du tout. La sauce mélangée avec la courge râpée ramollit légèrement la feuille, surtout pour la feuille de blette qui est plus épaisse. Si ce sont des feuilles de petite blette comme ici, les feuilles sont plus fines que les feuilles de bettes à carde.

 

Et vous, vous êtes déjà amusé à revisiter les rouleaux de printemps ?

 

 

 

Vous arrive-t-il d’être nostalgique de certains plats que vous mangiez avant d’être vegan ? Et de ressentir une pointe de tristesse en repensant à d’anciennes recettes que vous aimiez tant ? Je vous avoue que pour moi c’est assez rare. Mais il y a quelques jours je me suis retrouvée devant ce problème que rencontre tout végéta*ien au moins une fois.

Comme ça fait moins d’un an que je suis vegan c’est donc la première fois que j’expérimente le passage à la saison automnale.

Les épinards font leur grand retour sur les étales du marché. Tout beau, tout frais, tout mignon. J’en ai rempli un sac entier et, de retour à la maison s’est posée la question existentielle : que vais-je en faire ? comment est-ce que je vais les manger ? Crus en salade, cuits vapeur, dans une crêpe, en gratin ?

Et là j’ai eu un souvenir automnal qui est remonté à la surface : les œufs cocottes aux épinards.

J’adorais vraiment ce genre de recette simple et efficace. C’était le type de petit plat rapide à faire un dimanche soir. Hop un œuf, des épinards et de la crème dans une cocotte, on recouvre le tout de 3 tonnes de gruyère, sans oublier le morceau de beurre dessus, et on met au four.

Bon aujourd’hui rien que d’imaginer le goût de l’œuf, la tonne de fromage et le mal de ventre qui s’en suivait, je suis un peu moins emballée.

Avant, je me serais dit que c’était exactement le genre de recette sur laquelle je pourrais faire une croix en devenant vegan. Mais ça c’était avant.

J’ai donc eu envie de rechercher une équivalence végétalienne à ce plat que j’adorais. Plus légère et plus digeste surtout !

Alors j’ai fait une série de tests. Je me suis inspirée de mes omelettes végétales et j’ai voulu rajouter du tofu soyeux car en gratinant la farine de pois chiche allait forcément être plus compacte. J’ai essayé plusieurs dosages, je vous avoue que du coup je n’ai mangé que ça les 4 derniers soirs… C’est bien, comme ça j’ai vraiment assouvie mon envie de cocotte aux épinards. Mais la bonne nouvelle c’est que je peux aujourd’hui vous présenter la recette qui se rapproche le plus de la texture un peu crémeuse que je recherchais.

Après il ne me restait plus qu’à trouver le croustillant du dessus pour remplacer le gruyère.

Comme quoi il est vraiment possible de tout végétaliser avec un peu d’imagination.

Ça reste toujours une recette très simple, rapide à faire, bon marché et surtout gourmande. Alors si vous aussi vous rêvez secrètement d’une petite cocotte aux épinards, lancez-vous !

cocotte

Ingrédients pour 2 personnes : 

  • 200g de jeunes pousses d’épinards
  • 1 gousse d’ail
  • 100g de tofu soyeux
  • 50g de farine de pois chiche
  • 10 cl d’eau
  • Gratiné végétal : 10 g de graines de sésames + 10 g de levure maltée
  • Sel
  • Poivre

 

Allumer le four T7 (210°)

Préparation de la cocotte :

  1. Émincer la gousse d’ail puis faire revenir l’ail dans une poêle légèrement huilée. Laisser dorer sur feu moyen.
  2. Laver les épinards et les équeuter. Ajouter les épinards, mettre sur feu doux et couvrir.
  3. Dans un saladier mélanger la farine de pois chiche, le tofu, l’eau, le sel et le poivre.
  4. Une fois que les épinards sont cuits, les ajouter dans le saladier, et mélanger le tout de façon homogène.
  5. Huiler les petites cocottes et mettre la préparation dedans.

Pour le gratiné végétal :

  1. Mixer les graines de sésame et la levure maltée au mini hachoir.
  2. Parsemer la mixture sur chaque ramequin.
  3. Verser un peu d’huile d’olive sur le dessus.
  4. Mettre au four 15 min environ. Surveiller afin que ça ne brûle pas. Si ce n’est pas assez grillé, mettre le four en mode grill.

Ce plat peut s’accompagner d’une salade verte, et de pommes de terre sautées. Ainsi que d’un pain avec ou sans gluten (comme ici) mais ça c’est la touche gourmande en plus :-)

Et voilà y’a plus qu’à déguster sans se brûler !

cocotte

Ce plat est vraiment bluffant. Personnellement j’ai adoré ! Vous me direz ce que vous en pensez si vous essayez :-)

 

 

 

Demain c’est Halloween !! Rien de mieux qu’un bon petit risotto de sarrasin bien crémeux dans sa citrouille pour l’occasion, non ?

Bon ok vous allez me dire ce n’est pas la fête ici en France comme dans les pays anglo-saxons, mais bon on va pas se décourager hein. On a le droit de rêver nous aussi après tout !

J’adorerais fêter Halloween aux USA, aller chercher les pumpkins géantes dans les champs à l’arrière d’un tracteur comme cela se fait là bas, faire une vrai déco digne de ce nom sur le parvis de ma maison en attendant les « trick or treat  » .

Mais pour le moment je fête Halloween dans l’assiette. J’adore trouver des prétextes pour faire travailler mon imagination en cuisine et c’est également une bonne excuse pour faire de nouvelles recettes inspirées d’ailleurs.

Je voyais mes mini-courges butternut qui trainaient dans la corbeille mais sans grande motivation. Puis tout à coup je me suis dit pourquoi je ne ferais pas une jack-o-lantern de butternut tiens ! Ça ne va pas être évident vu leur petite taille mais j’ai foi en mon sens artitisque ;-) ! Oui même pas peur.

Ce matin en allant chez mon boulanger bio, j’ai trouvé des chanterelles ! Oui c’est original, ils ne vendent pas que du pain dans ma boulangerie, mais aussi plein de petites choses à côté : des produits bio, quelques fruits et légumes bio des productions du coin et ils ont même du vin.

Quand j’ai vu les chanterelles, j’ai eu l’impression d’être une enfant de 5 ans qui découvre les cadeaux de Noël au pied du sapin un matin de 25 décembre. Haha !

Oui j’avoue il m’en faut peu pour être heureuse. Je me suis donc empressée de les acheter et en plus ils sont tellement gentils qu’ils m’en ont offert une poignée supplémentaire.

Ça faisait un moment que je me languissais des champignons de l’arrière-pays niçois et que je voulais aller  » aux champignons « .

J’adore les champignons (ça je crois que vous l’avez remarqué) et la courge butternut est l’un de mes légumes préférés de l’automne-hiver, pas vous ?

J’avais envie d’accompagner le tout de kasha. Vous connaissez ? Une de mes dernières lubies …

Vous avez sûrement l’habitude de le connaître sous forme de farine. Cette céréale a un goût de noisette qui se marie superbement bien avec les champignons et le butternut. Elle se mange comme le riz, la semoule, le boulgour, etc… Le sarrasin est sans gluten, c’est un substitut idéal au blé. Très facile à digérer, il est riche en antioxydant, en calcium et en protéine mais aussi en oligoéléments.

Je vous laisse donc découvrir la recette que j’ai pensé pour vous pour Halloween !

 

Risotto de sarrasin

Ingrédients pour 2 risotto de sarrasin

  • 2 mini-courges butternut
  • 150 g de kasha (sarrasin décortiqué grillé)
  • 150 g de chanterelles ou n’importe quel autre champignon sauvage (de préférence)
  • 100 g de jeunes pousses d’épinards
  • 15 g baies de goji
  • 75 cl de bouillon de légumes
  • 2 cuillères à soupe d’huile d’olive
  • 1 cuillère à soupe d’huile de noix
  • 10 cl de crème végétale
  • Quelques brins de persil
  • Noix de muscade
  • Parmesan végétal (graines de sésame, levure maltée, fleur de sel)
  • Sel
  • Poivre

Sculpter la courge

  1. Allumer le four sur T°7 (210)
  2. Sculpter et évider l’intérieur des courges butternut comme sur le photo ci-dessus ou selon votre imagination, bien gratter les filaments. (Garder les graines si vous le souhaitez pour les griller ultérieurement).
  3. Enrouler de papier aluminium et cuire au four pendant 1h environ. Surveiller de temps en temps.

Risotto de sarrasin

Préparation des champignons sauvages

  1. Laver les champignons à la main, ne pas les passer sous l’eau.
  2. Dans une poêle chauffer un peu d’huile d’olive et faire revenir les champignons à feux vif pendant 2-3 minutes sans cesser de remuer.
  3. Réserver.

Préparation du risotto de sarrasin

  1. Éplucher et émincer l’oignon et l’ail.
  2. Dans une poêle faire chauffer de l’huile d’olive, et ajouter l’ail et l’oignon émincés.
  3. Une fois que le tout est légèrement doré ajouter la chair des courges butternut avec de la noix de muscade râpée. Saler, poivrer. Faire revenir puis ajouter le sarrasin et le faire rissoler 1 minute.
  4. Ajouter progressivement le bouillon (préalablement chauffé) comme pour faire un risotto.
  5. Ajouter la moitié des champignons. Garder une partie pour l’autre partie pour l’écume de champignon.
  6. Ajouter les épinards à la dernier minute ainsi que la noix de muscade râpée.
  7. Laisser mijoter quelques instants le temps que les épinards cuisent.

Préparation de l’écume de champignon

  1. Émulsionner avec un mixeur plongeur l’autre partie des champignons avec 10cl de bouillon, 10 cl de crème de soja et l’huile noix. L’écume crémeuse de champignon permet d’apporter un peu de crémeux au sarrasin qui est dépourvu en amidon.

Dressage

  1. Il ne reste plus qu’à dresser le plat dans les assiettes.
  2. Installer le butternut cuite, ajouter le risotto de sarrasin, l’écume et les baies de goji.

Voilà, il n’y a plus qu’à déguster ! 

Happy Halloween ! ;-)

 

 

 

Vous aussi vous êtes un peu déprimé après les évènements marquants de ces dernières semaines ?

Cette année, Halloween a commencé avant l’heure … entre les inondations qui ont touché ma région, les répercussions catastrophiques sur le parc Marineland et leur communication désastreuse (rien de nouveau sous le soleil) ou plus récemment le reportage de L214 sur l’abattoir d’Alès, j’ai été un peu beaucoup traumatisée.

En tant que vegan, nous sommes conscients des conditions de détention des animaux marins dans les parcs lucratifs et nous savons le traitement réservé au bétail dans les abattoirs.

Mais, je ne m’habituerai jamais à ces horreurs et chaque nouvelle vidéo est un coup de poing reçu en pleine figure.

Malheureusement, il faut aussi avoir le cœur bien accroché pour lire certains commentaires d’une méchanceté et d’une indifférence stupéfiantes à la suite de ces révélations.

Mais c’est aussi une des premières fois que les journalistes relayent en si grand nombre une vidéo sur les dessous de l’industrie de la viande. Elle a été vue 1,8 million de fois. Plus de 400 médias en ont parlé, aussi bien les médias télé, radio, papiers que ceux en ligne. Personne n’a pu y échapper.

Ceci a permis à bon nombre de personnes d’ouvrir les yeux et de découvrir également un peu plus le véganisme, souvent incompris et stigmatisé. Espérons que ça va durer et que la vague « veggie » va continuer à faire des émules.

On dirait qu’il commence à y avoir une certaine prise de conscience au vu des témoignages de certains qui vont désormais changer, ne serait-ce qu’un peu leur alimentation.

En effet, on ne parle plus de végétarisme comme alternative mais bien de véganisme. TF1 a montré le quotidien d’un couple vegan au JT de 20h avant-hier. Alors qu’e mardi dernier, c’était France 2 qui nous montrait l’alimentation du futur, qui est déjà bien présente aux État-Unis.

Mention spéciale aussi à Gurren Vegan qui est allé faire un micro-trottoir devant des magasins bio, pour prendre la température auprès des consommateurs.

Voilà pourquoi depuis près de deux semaines je n’avais pas posté sur le blog, difficile pour moi de trouver l’inspiration pour un plat « fun » sur le thème d’Halloween.

Mais la musique la cuisine adoucit les mœurs alors je suis allée adopter deux adorables potimarrons pour les transformer en Jack-O-Lantern dégoulinant !

Promis je suis pacifiste, je ne me suis pas défoulée sur ces pauvres petits potimarrons tout mignons. Je vous jure qu’elles n’ont pas souffert. En tout cas elles ne se sont pas enfuies à la vue de la lame de couteau.

Voici donc mon inspiration du moment : un potimarron farci d’un quinoto indien en mode dhaal, de quoi vous remonter le moral.

Non ce n’est pas une faute de frappe : un QUINOTO, oui vous avez bien lu. C’est le nom qui m’est venu à l’esprit en réalisant ce risotto avec du quinoa.

Le goût de châtaigne du potimarron se marie superbement bien avec ce quinoto aux saveurs indiennes. Le quinoa rouge apporte une touche particulière. Le tout est à la fois doux et légèrement sucré avec une bonne dose de peps qui met le feu aux papilles.

Ce plat cache bien son jeu, je m’attendais à un bon plat et ce fut exceptionnel. C’est la « comfort food » idéale du moment. À vous de tester et de me dire si vous partagez mon avis.

Et bonne nouvelle pour celles et ceux qui n’aiment pas passer des heures en cuisine, ce plat est simple à faire et va bluffer vos amis (végéta*ien ou non).

Une fois Halloween passé, il peut aussi vous servir de bon petit plat à déguster un soir glacial, devant The Walking Dead par exemple !

Pour ma part j’ai juste envie d’en refaire et de ne manger que ça. En général, je ne refais jamais la même chose mais je suis parfois mono-maniaque quand je craque sur un plat. Pas vous ?

 

Ingrédients pour 2 personnes :

  • 2 potimarrons de petite taille
  • 100 g de quinoa rouge des Incas
  • 50 g de lentilles corail
  • 30 cl de lait coco
  • 1 à 2 cuillères à soupe d’huile d’olive
  • 1 ail
  • 1 oignon
  • Racine de gingembre frais et de curcuma frais (sinon en poudre)
  • 1 petit piment (ou piment en poudre)
  • Épices en poudre : graines de cumin, curry (ou garam massala)
  • Sel

 Potimarron

Faire un Jack-O-Lantern qui déchire :

Attention aux doigts tout de même.

Couper le chapeau des 2 potimarrons.

 

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Évider l’intérieur : graines et filaments à l’aide d’une cuillère (Vous pouvez garder les graines pour un usage ultérieur. Pour l’apéro ou à ajouter sur un plat. Griller au four c’est super bon, avec un peu d’huile d’olive et du paprika ou du cumin.)

 

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À l’aide d’un petit couteau pointu sculpter les yeux et la bouche des potimarrons en mode freestyle. C’est le moment de vous faire plaisir et de laisser parler l’artiste qui sommeille en vous.

 

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Envelopper séparément les potimarrons dans une feuille de papier aluminium pour qu’ils gardent leur belle couleur orange.

Mettre au four T°7 (210°), surveiller de temps en temps en enfonçant un couteau à l’intérieur, la chair doit être tendre. Moi ça a pris 1 heure, mais c’est selon le four et la taille du potimarron.

Préparation du « quinoto » :

Rincer le quinoa et les lentilles corail à l’eau claire.

Éplucher et émincer l’ail, l’oignon, ainsi que les racines de gingembre et de curcuma.

Chauffer une poêle avec l’huile d’olive.

Ajouter le tout (ail, oignon, gingembre et curcuma) dans la poêle avec les épices et le sel.

Une fois que c’est légèrement doré ajouter le quinoa, et le faire rissoler 2 à 3 minutes.

Ajouter de l’eau préalablement chauffée (le quinoa doit être à peine immergé), cuire 10 minutes environ.

Ajouter les lentilles corail, avec le lait coco et laisser cuire 10 minutes.

Tout va s’absorber, si vous trouvez que c’est trop sec, ajoutez un peu d’eau.

Goûter et rectifier l’assaisonnement si besoin. Vous pouvez ajouter de la coriandre fraiche (Si je n’en ai pas mis c’est qu’il n’y en a pas en ce moment au marché).

Dressage de la Jack-O-Lantern

Versez le quinoto dans les potimarrons et faites en sortir par la bouche ainsi que devant la bouche des cucurbitacées pour l’effet « vomi » :-)

J’avais accompagné ce plat de mini poivrons jaunes/orange en mode jalapenos farcis avec du fromage végétal frais.

Puis je les ai enrobés d’une chapelure : graines de sésames, poudre d’amande en humidifiant légèrement pour que ça accroche aux poivrons. Ensuite les faire simplement revenir dans une poêle avec de l’huile d’olive.

J’avoue que ce plat est très consistant, impossible de tout finir, mais après ça dépend des estomacs vous allez me dire. En ce moment j’ai plutôt une alimentation constituée à 70% de légumes crus et 20% de légumes cuits j’ai donc été très vite calée. Mais du coup c’était parfait pour un repas en mode restes le lendemain, histoire de faire durer le plaisir :-)