Archive d’étiquettes pour : véganisme

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Les fêtes de fin d’année sont clairement une période de surabondance : surabondance de cadeaux, surabondance de décorations, surabondance de nourriture et donc inévitablement surabondance de stress. Alors comment faire pour passer des fêtes de Noël vegan où on allie à la fois notre éthique du reste de l’année tout en restant zen ? Voici quelques conseils pour végétaliens en détresse !

C’est votre premier Noël vegan ?

Un Noël, on ne sait jamais comment ça va se passer. Mais encore moins quand on est vegan.

L’année dernière c’était notre premier Noël vegan et j’étais très stressée. Je m’attendais tellement au pire que finalement cette première expérience a été plutôt positive. Nous avons eu plusieurs repas de Noël avec différentes personnes de nos familles et à chaque fois le repas a été différent.

Pour certains repas, Edelweiss a pu prendre les rênes de la cuisine et donc faire découvrir son premier menu de Noël vegan à toute la famille, c’était vraiment une chance.

Noël vegan

Pour d’autres repas, la famille n’a pas voulu d’un Noël vegan mais nous avons apporté plein d’apéro à partager avec tout le monde puis nos propres plats, faits à l’avance pour le reste du repas.

Cette année on déborde de nouvelles idées, de plats à leur faire découvrir et goûter ! Nous partagerons avec vous très vite nos recettes pour ce deuxième Noël vegan.
Découvrez tout d’abord l’entrée : Terrine végétale festive et son chutney et le dessert : Bûche raw chocolat-orange.

Mais avant de partir en cuisine, j’avais envie de vous parler un peu de mes astuces pour passer des fêtes de fin d’année zen et éthique.

Accordez-vous des moments de relaxation

Pour de nombreuses personnes, les fêtes de fin d’année sont facteur de stress. Il faut organiser les repas, acheter les cadeaux, courir dans tous les sens pour finaliser les derniers détails, il faut s’adapter aux goûts de chacun, il faut peut-être voir des membres de votre famille avec qui vous ne vous entendez pas très bien.

Bref, de nombreuses actions que nous ne faisons pas le reste de l’année et qui peuvent effectivement nous mettre dans un état anxieux.

En étant végéta*ien, ce stress et cette angoisse peuvent être décuplés car nous ne savons pas si la famille va être tolérante ou faire des remarques blessantes, va nous préparer quelque chose à manger, va respecter nos convictions.

On sait aussi qu’il y a de grandes chances que nous nous retrouvions nez à nez avec un foie gras, une dinde, un énorme plateau de fromages et que ça nous rejette à la figure toute la souffrance contre laquelle nous luttons dans notre vie quotidienne. Si on peut l’éviter le reste de l’année, à Noël, on ne peut pas fuir.

Pour se préparer à cela, je vous donne quelques petits conseils que je m’applique également.

  • Faites quelques exercices de yoga ou de méditation pendant le mois de décembre. Tout le stress que nous ressentons va s’accumuler dans le corps. Avec quelques exercices simples, 5 minutes par jour, vous vous détendrez et vous vous recentrerez sur l’essentiel. Apprenez un exercice de respiration pour vous relaxer que vous pourrez réutiliser en cas de situation inconfortable par exemple.
  • Préparez à l’avance quelques répliques argumentées mais polies aux remarques que vous pourriez avoir concernant votre véganisme. Souvent on est pris de court et on ne sait pas comment répondre, on se sent injustement attaqué et notre émotion prend le dessus. Avec quelques phrases déjà prêtes, mettez fin à la conversation intelligemment et élégamment. Cette année je suis tombée sur un article de Natasha d’Echos Verts à ce sujet qui conseille un livre pour répondre aux différentes questions que l’on peut nous poser : « Le Petit traité du véganisme. » Ou optez pour l’humour et dégainez les dessins d’Insolente Veggie ;-)
  • Ne vous laissez pas atteindre, vous savez qui vous êtes et pourquoi vous avez choisi d’être végétalien. Dites vous que si l’autre personne est agressive c’est avant tout envers elle-même et envers l’image que vous lui projetez d’elle. Les mentalités évoluent de plus en plus, donc vous aurez peut-être de bonnes surprises cette année autour de la table ! Mais préparez-vous quand même au sempiternel : « Je sais, le foie gras c’est trop horrible mais c’est quand même trop bon non ? »… Zen, restons zen :-)

Faites découvrir la cuisine végétale à votre famille

Vous n’aurez peut-être pas la chance d’organiser pour votre famille ou vos amis un repas 100% végétalien et sans cruauté.

Mais ce n’est pas pour autant qu’il faut se sentir exclu ou gêné. Au contraire, Noël est le bon moment pour faire découvrir quelques recettes végétales à vos proches.

Choisissez votre recette gourmande préférée et proposez à votre hôte d’apporter un petit apéro en plus, un accompagnement ou un dessert que vous partagerez avec tout le monde.

Vous pouvez trouver 15 idées de recettes raffinées pour les fêtes dans mon ebook « Vegan Gourmet » disponible ici.

vegan gourmet

Et si vous n’aimez pas cuisiner, ce n’est pas un problème, n’ayez pas honte d’apporter des petites tartinades ou leur faire découvrir du faux-gras de Gaia pour l’apéro ! N’hésitez pas à faire un tour sur mon article 25 apéro vegan et à scroller jusqu’à la partie « Apéro pour les flemmards » ;-)

Noël vegan

Sinon, dites vous que c’est peut-être le moment de vous lancer, il y a plein de recettes faciles et délicieuses, bien plus simples que les recettes traditionnelles ! D’ailleurs avec une vingtaine d’autres blogueuses végétales on vous a préparé un éco-défi spécial Bûche de Noël végétale, chaque jour jusqu’à 24 décembre vous pouvez découvrir une nouvelle recette gourmande :)

Et même si les autres ne sont pas convaincus (mais il n’y a pas de raisons), vous aurez contribué à proposer des plats sans cruauté et à éveiller leur curiosité… peut-être même leur conscience. 

Et ça, c’est déjà beaucoup.

Pensez minimaliste

Non, non, non vous n’avez pas besoin de cette énième boule pour le sapin ni de cette nouvelle guirlande électrique. Ressortez vos vieilles boites et remettez au goût du jour vos décorations des années précédentes. Ça va développer votre créativité tout en recyclant des objets, c’est parfait !

Concernant le symbole de Noël : le sapin, oubliez tout de suite le sapin coupé au tronc qui va seulement durer quelques semaines. Optez soit pour un sapin customisé que vous pouvez créer avec vos enfants un samedi pluvieux ou alors pour un sapin avec racines que vous planterez et chouchouterez jusqu’à Noël prochain.

Noël vegan
J’ai acheté ce mini sapin il y a déjà 5 ans et il grandit d’année en année en pot sur ma terrasse. Économique, écologique et gratifiant !

Optez pour des cadeaux de Noël éthiques

Chaque Noël la course folle aux cadeaux est lancée.

Mais comment s’assurer que nous allons offrir quelque chose qui va toucher la personne et surtout qu’elle ne revendra pas le lendemain sur le web ?

Privilégiez les cadeaux à la fois utiles et éthiques. Fuyez les grands magasins le samedi à 14h, vous n’y trouverez que du stress et des cadeaux préfabriqués.

Optez pour les petits artisans de votre ville que vous croiserez au détour d’un marché de Noël, avec une boisson chaude à la main ou en vous promenant dans les petites rues.

Si vous préférez rester au chaud sous votre plaid, faites un tour sur les boutiques éthiques en ligne et trouvez la perle rare.

Noël est l’occasion de faire découvrir à vos proches des produits authentiques, avec une véritable histoire, une idéologie écologique ou caritative.

Un peu plus tôt dans l’année j’ai découvert la marque Fantôme où chaque objet est unique, numéroté et fabriqué à la main à partir de matériaux recyclés. Un cadeau qui sort des sentiers battus !

Pour les adeptes du DIY, pourquoi ne pas fabriquer vous même vos cadeaux ? L’an dernier, plusieurs blogueuses avaient participé à un e-book collectif que vous pouvez télécharger : 24 gourmandises végétales à offrir.

Si vous mettez de la vie dans vos cadeaux, ils prendront beaucoup plus de valeur aux yeux de la personne à qui vous les offrez.

Faites de bonnes actions

Soyons réaliste, vous allez dépenser beaucoup de sous à Noël.

C’est donc le moment de faire un petit geste pour une cause qui vous tient à cœur. Donnez des objets ou de la nourriture à une collecte organisée par votre ville, donnez de votre temps, offrez des cadeaux qui soutiennent un projet, une association, un combat.

 

Par exemple chaque année, j’achète les calendriers L214 pour les offrir à mes proches. Chaque mois une photo d’animal sauvé et une recette vegan simple à réaliser !

Ces bonnes actions seront comme une bouffée d’air frais et vous mettront un peu plus dans l’esprit de Noël !

Et vous, quelles sont vos petites astuces pour préparer les fêtes de Noël de manière zen ?

 

 

 

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Vous ne vous êtes jamais posé la question, ou alors vous avez déjà peut-être pensé à arrêter les produits laitiers ou tout du moins à réduire votre consommation.

Probablement une ou deux fois après avoir mangé ce gros gâteau à la crème qui vous a filé mal au bide ou après votre super méga pizza aux 7 fromages (oui oui je vous assure ça existe, c’était même ma pizza préférée …) que vous vous êtes fait livrer un soir de flegme devant le dernier épisode de « The Walking Dead » ? (oui on a toujours envie de pizza devant un épidose de TWD ! Tout comme devant Koh Lanta ^^)

Comme à chaque fois vous avez eu votre dose de fromage et vous avez adoré, mais après vous vous êtes senti lourd, très lourd. Vous avez eu mal au ventre et vous vous êtes couché sans avoir digéré en vous disant : plus jamais ! Bref un peu comme un lendemain de cuite où on jure de ne plus jamais boire autant et on recommence dès qu’une nouvelle occasion se présente.

Mais ça c’était avant. Et oui en effet c’était mon quotidien. Je n’aurais jamais imaginé un plat de pâtes, un gratin, une pizza ou un burger sans fromage, ni même finir un repas de famille sans ce fameux plateau et je ne jurais que par l’apéritif « vin et fromage ».

Je n’imaginais pas un gâteau, un cake, des crêpes, une sauce onctueuse sans œuf, sans beurre, sans crème. Enfin à vrai dire je ne me posais même pas la question de savoir s’il était possible de faire autrement.

Vous non plus ? C’est normal.

On ne nous a appris que ça et en plus les produits laitiers s’immiscent partout du matin au soir, de l’apéro au dessert. À tel point que s’imaginer faire un repas de A à Z sans produit laitier relève des 12 travaux d’Hercule. Du moins, c’était ce que je pensais avant.

Autant ça faisait longtemps que j’avais arrêté de boire un bol de céréales au lait de vache de bon matin, d’ingurgiter une horde de yaourts à 0% pendant mes périodes régimes et heureusement pour moi, je n’ai jamais eu d’addiction aux pâtisseries.

Mais alors tout ce qui touchait au fromage c’était une autre affaire.

En bonne « frenchie » avec nos 365 sortes, pour moi, le fromage c’était la vie, c’était la tradition, c’était notre culture ! Il m’arrivait même de tremper mon fromage dans le café au petit-déjeuner (sûrement à cause de mes origines nordistes), vous imaginez donc bien la gravité de mon addiction !

Et puis, coup de bol, de toute façon, j’étais juste végétarienne alors ouf, c’est bon dans l’alimentation végétarienne les produits laitiers sont autorisés ! Heureusement car cette question autant existentielle qu’angoissante me hantait : « Comment vivre sans fromage ?

En parallèle avec cet article, j’ai préparé un autre article pour vous aider à remplacer les produits laitiers dans la vie de tous les jours. C’est tout à faire possible de vivre sans fromage à base de lait animal, il suffit d’aller jeter un œil à mon article « Ces fromages végétaux qui vont changer votre vie » !

J’ai démarré l’écriture de cet article il y a 8 mois, mais j’attendais d’avoir plus d’expérience et plus de recul pour le poster. La première version était en mode vegan passionnée et révoltée qui veut convaincre tout le monde mais je ne l’ai jamais publié car au final il ne me plaisait pas. J’ai toujours voulu proposer des articles positifs, tant que possible vu la difficulté du sujet donc je l’ai retravaillé pendant des dizaines et des dizaines d’heures… du coup il est très long, presque 6000 mots (non pitié ne fuyez pas) mais en même temps ce n’est pas un sujet qu’on peut traiter en 300 mots.

Depuis 8 mois, je me suis encore plus documentée, j’ai lu de nombreux articles, études, vu plein de vidéos, conférences sur ce sujet, il me sera donc impossible de citer toutes les sources mais en bas de l’article vous trouverez les principales et surtout les plus accessibles.

Il en ressort un article très engagé vous vous en doutez mais néanmoins, vous ne trouverez pas de photos choquantes, et le but n’est pas non plus de faire culpabiliser tous les non-vegans, car nous n’avons pas oublié comment nous étions avant et les étapes par lesquelles nous sommes passées pour arrêter les produits laitiers et les produits animaux. Mais il faut garder en tête que ce qui est violent et choquant c’est bien la réalité et non pas le fait de la dénoncer.

Je me lance enfin à quelques jours de la « journée mondiale du lait » et hasard du calendrier, ça tombe le jour de la « fête des mères ». Vous allez me dire c’est quoi le rapport ? Réponse dans la photo principale.

Et maintenant, découvrez quelles sont les 17 raisons qui m’ont fait définitivement arrêter les produits laitiers depuis maintenant bientôt un an et demi.

 

earthlingsSource Earthlings

 

1. Vivre sans produit laitier c’est possible et c’est simple

Cela peut vous paraître un peu stupide comme raison mais pourtant, je pense que ça fait partie des choses qui bloquent le plus de monde et qui vous empêchent de sauter le pas.

L’idée d’une pizza sans mozzarella et d’un burger sans cheddar vous fait frémir ? J’imagine déjà votre peur panique à l’idée de ne plus pouvoir manger votre plat favori parce qu’il contient des produits laitiers indispensables.

Alors il faut le dire haut et fort : on peut vivre sans produit laitier. Et ce n’est pas si compliqué.

Non les vegans n’ont pas de supers pouvoirs.

Le gène de la junk food et des aliments gourmands ne disparait pas à la seconde où nous avons décidé de devenir vegan. C’est juste que la junk food devient plus saine et avec beaucoup plus de possibilités.

Rassurez-vous, aujourd’hui il existe une multitude d’alternatives à toute cette liste d’aliments dont vous êtes accro. Je n’ai pas fait une croix sur mes chocolats chauds Je mange toujours des crêpes, des gâteaux, des burgers, des pizzas et du fromage « végétal ». Et ces nouvelles recettes m’apportent tout autant de plaisir, voire plus.

Ouf, ce premier point capital étant éclairci, passons à la suite.

arreter les produits laitiers lait amande vegan dairy free

 

2. Quelque chose va changer en vous

Sur ce point, vous allez me dire « Oui mais c’est quand même pas pareil, on peut pas comparer le goût du lait de vache à celui du lait d’amande ni le goût de la mozzarella coulante avec celui de votre fromage végétal bizarre ».

Effectivement ce n’est pas pareil, je vous l’accorde. En fait au début on se dit ça et ensuite on se dit heureusement que ce n’est pas pareil !

Mais quelque chose de fondamental va changer en vous : votre palais. En effet, vos papilles se régénèrent tous les 10 à 14 jours, vos goûts changent et évoluent selon ce que vous mangez.

Votre corps est fabuleux, c’est une grosse machine qui s’adapte à tout.

Je vous avoue que lorsque j’ai goûté pour la première fois le lait de soja, j’ai trouvé ça immonde alors que maintenant j’adore ça. Mais aujourd’hui il existe une grande variété de marques et il y a beaucoup plus de choix dans les laits végétaux que ce soit au niveau du goût que de l’apport nutritionnel. Tout le monde peut y trouver son compte.

En se mettant aux laits végétaux et aux fromages végétaux, votre palais trouvera rapidement le « vrai » lait et le « vrai » fromage écœurant, et vous ne souffrirez d’aucune privation je vous assure.

Imaginez aujourd’hui je vous tends un verre de lait de singe. Est-ce que vous allez le boire ? Je doute. Pourtant il serait plus logique de boire du lait de singe que du lait de vache qui est plus proche de notre espèce.

Et bien si vous décidez d’arrêter les produits laitiers, vous verrez mon verre de lait de singe et votre verre de lait de vache de la même manière. Ce qui nous amène au point suivant : savez-vous au moins pourquoi vous buvez du lait de vache et pas celui d’une autre espèce ?

 

3. On boit du lait de vache mais pourquoi ?

À vrai dire, moi même je ne me l’étais jamais posée avant de démarrer ma transition vers le véganisme.

Combien de fois a t-on entendu cette phrase « les produit laitiers sont nos amis pour la vie » ?

Elle est convaincante cette pub et je vous ai probablement déjà mis l’air de cette « douce chanson » dans la tête pour la journée. Efficace le marketing laitier.

Mais comment en est-on arrivé là ?

Nos ancêtres buvaient-ils du lait ? Oui probablement mais pas en de si grandes quantités et surtout pas du lait industriel. Ils devaient traire la vache ou la chèvre qui se trouvaient dans leur champ et cela devait être un bon complément à cette époque où l’opulence alimentaire n’était pas la norme.

Puis la guerre est passée par là, le traumatisme du manque aussi, et les industriels en ont profité, ils ont dû se dire :

« Vous n’êtes pas fait pour ça, mais ce n’est pas grave, on va transformer le produit, mettre du lactase et vous rendre complètement accro, et ce sous plein de formes différentes (lait, fromage, yaourt, crème, glace…). On va créer un slogan, et vous ne pourrez plus vous en passer, toutes les recettes ne tourneront qu’autour de ça. On va le servir dans les écoles et créer des générations entières d’addicts aux produits laitiers. »

La phrase la plus importante étant : Vous n’êtes pas fait pour ça. En effet…

 

4. Nous ne sommes pas fait pour boire le lait d’une autre espèce

Encore une fois, ça semble couler de source. Et pourtant, nous ne nous sommes jamais posés la question.

Depuis toujours on nous dit : il faut boire du lait pour bien grandir, puis il faut boire du lait pour avoir des os forts (nous verrons un peu plus loin à quel point c’est faux).

À la base le lait est un liquide de croissance pour bébé, riche en hormones, lipides, protéines, sodium.

Comment peut-on s’imaginer consommer du lait de vache, de brebis, de chèvre sans conséquence ? Les facteurs de croissance sont différents selon les espèces.

Ça ne nous viendrait pas à l’idée de boire le lait de notre mère toute notre vie mais on trouve ça naturel de boire du lait de vache, qui est destiné à un veau qui fait 40 kg à la naissance, et qui doit faire dans les 200 kg au bout de 3 mois !

5. Je croyais à des mythes étranges

Voici une petite liste des mythes auxquels je croyais. Ça vous rappelle quelque chose ?

  • Le lait est bon pour la santé
  • Le lait est nécessaire pour avoir des os solides
  • Le lait est la seule source de calcium, enfin la principale en tout cas
  • La vache tombe enceinte de manière naturelle
  • Les vaches doivent être traites de toute façon
  • Consommer du lait ne fait pas de mal aux vaches ni aux veaux
  • Il faut boire 3 produits laitiers par jour

Mais …

calcium arreter les produits laitiers vegan

Aliments riches en calcium

6. La vérité était effectivement ailleurs

  • Les vaches sont inséminées toute leur vie non stop pour produire du lait. Enfin leur courte vie : 5 ans, après elles finissent à l’abattoir et seront vendues sous l’appellation viande de bœuf.
  • Leurs petits veaux sont arrachés à leur mère dès la naissance et nous buvons volons le lait qui leur était destiné.
  • Le petit veau est utilisé pour la présure qui est dans son estomac (donc non le fromage n’est pas vraiment végétarien si on y réfléchit bien)
  • Le lait est mauvais pour la santé et il est à l’origine de nombreuses maladies et désagréments du quotidien ainsi que sur le long terme.
  • Le lait de vache est nocif pour nos os et provoque diverses maladies des os.
  • Le lait peut également être à l’origine des problèmes de peaux (c’était le cas pour moi et après des années sans qu’aucun médecin ne sache m’expliquer l’origine de ces problèmes, pouf ils ont tous disparus quand j’ai décidé d’arrêter les produits laitiers … magique non ?)
  • Il existe bien d’autres sources de calcium et qui sont largement meilleures pour la santé
  • Nous sommes les seuls mammifères au monde à consommer du lait après la croissance.
  • Les facteurs de croissances qui sont dans le lait d’autres espèces ne sont pas faits pour nous.
  • Les vaches sont dopées aux hormones de croissance et soignées aux antibiotiques. Ces sympathiques substances se retrouvent dans le lait, accompagnées d’un peu de pus à cause de leurs pis infectés. Bon appétit bien sûr …

Bon je m’arrête là mais la liste est loin d’être exhaustive.

laitamandevache

Source

Si vous voulez en savoir plus, voici une vidéo du professeur Joyeux où il parle  en détail de tous les méfaits du lait et explique très clairement ce que ça fait sur le corps. Même si il n’a pas l’air de bien connaitre et bien comprendre le mode d’alimentation végétalien qu’il critique, cela ne l’empêche pas d’être courageux dans ses prises de positions au risque de se faire radier dès qu’il attaque le lobby laitier (entre autre).

Bref, en tant que végane en herbe, je me devais d’approfondir mes recherches sur les conditions animales dans l’industrie laitière et j’ai été profondément choquée de ce que j’ai pu découvrir. Ce fut pour moi la raison principale qui m’a motivée à arrêter le fromage. Ce sera peut-être aussi la vôtre.

 

 

7. La dure réalité des élevages laitiers.

Comme je l’avais déjà expliqué dans un autre article: « Comment je suis devenue vegan » c’est en regardant « Earthlings » que j’ai vraiment pris conscience des maltraitances animales dans la branche laitière.

Dans un coin de mon cerveau, je devais me dire que d’être végétarienne c’était déjà très bien, que le plus grave c’était les conditions d’élevages et d’abattage des vaches à viande mais que les vaches laitières, elles, c’était différent.

J’avais tort. En réalité je crois que leur sort est même le pire

Dans les élevages industriels les vaches laitières sont parquées dans des box super exigus. Dans les autres élevages, elles peuvent être en liberté dans les prés mais ça n’empêchera que les étapes suivantes seront les mêmes.

Il faut savoir que ces vaches sont inséminées toute leur vie et pleurent leurs petits veaux qui leur sont arrachés à la naissance et qu’elles ne verront jamais. Eux même seront privés de leur maman et de son lait maternel qu’on leur vole.

Le veau mâle sera lui aussi sacrifié pour sa présure qui se trouve dans l’estomac des bébés veaux non sevrés. La présure est une enzyme naturelle qui sert à digérer le lait maternel, il est nécessaire pour la coagulation du lait et pour la fabrication du fromage. Puis il sera envoyé à l’abattoir pour sa viande, d’ailleurs la couleur blanche de celle-ci vient du fait qu’il est anémique à cause de ses carences.

Si c’est une génisse elle subira le même sort que sa mère : nourrie dès son plus jeune âge avec une alimentation inappropriée et injectée aux stéroïdes et aux hormones pour plus de rentabilité par la suite.

Je me souviens avoir vu il y a quelques années un reportage sur les vaches « Salers » qui ont besoin de sentir leur veau téter pour donner leur lait. L’éleveur a trouvé une parade, il attachait le veau à la vache, et dès que le veau commençait à téter, il le retirait immédiatement pour récupérer le précieux lait …

Et Lorelei a aussi un souvenir très précis de son enfance sur ce sujet qui l’a mené au refus de manger de la viande pendant plusieurs mois quand elle était petite. Elle allait régulièrement en week-end ou en vacances dans sa maison de campagne au fin fond de l’Auvergne et ses voisins étaient des agriculteurs. La version petite exploitation, ils avaient 4 vaches, 3 traites à la machine et 1 à la main car elle ne supportait pas la machine : Gitane. Ils avaient aussi quelques poules, quelques lapins et un petit jardin. Et elle adorait les aider, amener les vaches aux champs, nourrir les poules, caresser les lapins et un jour, Gitane a eu 2 petits veaux. Tout l’été, elle s’est occupée d’eux avec son cousin, chacun avait « adopté » un petit veau, elle avait appelé le sien Gourmand parce qu’il buvait tout son lait en un temps record ! Elle se levait tous les matins à 6h pour assister à la traite de la vache puis le nourrir au seau avec le lait de sa mère, le caresser, passer du temps avec lui dans l’étable, car il était attaché dans un box et n’avait pas le droit de sortir ou d’approcher sa mère (bon elle s’octroyait quelque fois le droit de le détacher et d’ouvrir le box quand les voisins n’étaient pas dans les parages, c’était déjà une dangereuse activiste à l’époque haha…).

Jusqu’au jour où elle arrive un beau matin dans l’étable et … les petits veaux ne sont plus là. Elle a pleuré toutes les larmes de son corps ne comprenant vraiment pas pourquoi il avait fallu les vendre pour l’abattoir et comprenant surtout que quand elle mangeait du « veau » ça voulait dire qu’elle mangeait Gourmand. Et elle se souvient aussi avoir passé la journée avec la vache, assise à ses côtés et avoir senti et vu dans ses yeux sa détresse à elle aussi.

Maintenant en repensant à cela, je me dis que dès notre plus jeune âge, on est naturellement poussé vers le végétalisme, ça nous parait inconcevable de manger un animal, ça ne nous parait pas normal de tuer un bébé pour le mettre dans son assiette ou pour avoir son bout de fromage. Puis plus on grandit et plus on oublie, jusqu’au jour où le déclic revient et où on est enfin assez « grand » pour faire le choix du véganisme sans pression familiale ou autre.

Il n’y pas d’échelle de souffrance dans l’exploitation animale mais la vache laitière a néanmoins une double peine : elle souffre toute sa vie de se faire inséminer et traire non stop et elle finit en steak.

L214 vache laitiere arreter les produits laitiers vegan

Image L214

Alors pourquoi, même en sachant tout ça, nous sentons tous ce besoin de manger ce petit morceau de fromage chaque jour ou de rajouter un peu de crème dans notre plat de pâte ? Pour une seule et unique raison que vous allez découvrir dans le point suivant.

 

8. Avez-vous déjà entendu parler de la casomorphine ?

Quel est ce nom barbare dont personne ne soupçonne l’existence ?

Moi la première, quand j’ai fait mes premières recherches sur le lait je n’avais aucune idée que cela existait.

Alors, en bref, la casomorphine est faite pour nous rendre accro, c’est comme une drogue.

La casomorphine c’est ce qui crée l’attachement entre la mère et son petit, qui l’apaise et qui le met dans un état de béatitude. Il suffit d’avoir déjà vu la tête d’un bébé après avoir été nourri pour comprendre.

Et c’est pourquoi quand j’étais stressée, angoissée, j’avais toujours envie de quelque chose qui contenait un produit laitier : un bout de fromage, une bonne pizza dégoulinante etc..

Vous êtes dans la même situation avec des gâteaux, des glaces ou autre produit contenant du lait ? Maintenant vous savez pourquoi.

La casomorphine nous rend complètement dépendants, et selon les experts, il faut au moins 3 semaines de « sevrage » pour ne plus ressentir cette dépendance.

Et c’est pendant ces 3 semaines de sevrage qu’on en vient à l’atroce découverte que ….

drink milk arreter les produits laitiers vegan boire du lait

 

9. C’est horrible ils sont partout !

On oublie que le lait se trouve presque absolument partout : sous forme fermentée ou coagulée, le lait se trouve dans les glaces, dans les crèmes fraiches/liquides, dans toutes les formes différentes de yaourt, yogourt, faisselle, fromage blanc, etc.. Bon à la limite ça c’est normal, mais également dans de nombreux produits manufacturés et transformés alimentaires ou non…

Vous ne me croyez pas ?

Essayez d’imaginer une de vos journées types.

Vous vous levez, vous prenez un bol de céréales avec du lait, ou un cappucino avec du lait. Un croissant, un pain au chocolat avec du beurre. Un petit pain, un gâteau probablement avec du beurre et du lait. Bref déjà rien qu’au petit déjeuner pour ne pas ingurgiter de produits laitiers ça relève du parcours du combattant.

On continue. Vous arrivez au boulot, vous prenez un café à la machine mais le café noir est tellement dégueulasse que vous allez opter pour le café latte (qui n’est guère mieux je vous l’accorde). Un coup d’œil sur la machine à votre droite et hop vous repartez avec une barre chocolatée… encore un peu plus de lait (petit conseil si vous tentez d’arrêter les produits laitiers et que je vous ai déjà convaincu avec les 8 points précédents, si vous avez de la chance votre machine proposera des Oreos, ce n’est pas meilleur pour la santé mais au moins c’est vegan :) )

Le midi, vous allez probablement manger un sandwich acheté à la boulangerie du coin et il y a à peu près 100% de chance qu’il y ait soit du fromage, soit du beurre à l’intérieur soit du lait dans le pain. Avec une petite tarte en dessert, c’est bien, ça fait des fruits mais il y a quand même du beurre dans la pâte.

C’est l’heure de l’apéro. On va couper des petits bouts de fromage qu’on va grignoter en buvant un verre de vin non ?

Et le soir, vous allez sûrement cuire votre plat au beurre, ou rajouter de la crème dans vos pâtes avec un peu de gruyère. Et finir par un yaourt à 0% si de surcroît vous êtes au régime.

Voilà, voilà, alors ça ressemble à votre journée type ? En tout cas, avant c’était à peu près la mienne.

Et même aujourd’hui, en faisait très attention ce n’est pas évident. Récemment je voulais acheter quelque chose à grignoter dans une célèbre chaîne de boulangeries, j’ai demandé ce qui était sans lait et sans produits animaux, la vendeuse a regardé sa petite feuille des allergies et m’a répondu : RIEN. Ah bon ? Même pas la baguette ou ce petit pain aux olives … Bon ben tant pis …

Ou encore, à la pharmacie, j’ai découvert que dans 99,99% des médicaments il y avait du lactose … et la pharmacienne a très aimablement proposé « un super médicament venu tout droit des States pour digérer le lactose : le lactase en capsule » ! Mais c’est super dites moi, vous êtes malade, on vous donne un médicament au lactose et pour le digérer hop un petit médicament au lactase ! Ils ne sont jamais à court d’idées on peut leur accorder ça …

Mais alors une nouvelle question me taraude : pourquoi sont-ils partout ? Et surtout à cause de qui ?

 

10. À qui profite le crime ?

Vous avez déjà dû remarquer que les produits laitiers se digèrent très mal. C’est d’ailleurs pour cela que de plus en plus de marques font la pub de produits à digestion facile. Je suis même tombée l’autre jour nez à nez avec un yaourt au lait sans lactose, impressionnant !

Mais pourquoi se donner tant de mal si le lait est si bon pour nous ?

Parce qu’en fait ce n’est pas si bon, c’est même carrément mauvais … et ce pour 2 raisons principales :

La première étant qu’à l’âge adulte nous n’avons plus l’enzyme « le lactase » qui permet de digérer le lait, et encore moins le lait d’une autre espèce. Le corps humain est fait pour s’adapter à tout, enfin presque… mais un jour il tirera la sonnette d’alarme car il n’y arrivera plus et tombera malade.

La seconde étant que le fromage fermente dans les intestins pendant des heures, ils ne sont pas fait pour ça, du coup nos organismes sont épuisés.

Ce sont malheureusement plein de désagréments auxquels on s’est habitué.

Combien de fois après le repas, vous avez trouvé cela normal d’être ballonné ?

D’avoir mal au ventre ?

D’avoir des nausées ?

Parfois, de vous sentir crevé ?

Et qu’est-ce que vous vous êtes dit ? : « Bah oui c’est la digestion c’est normal » ou « J’ai encore trop mangé ». Et hop, on va prendre un petit médoc (avec du lactose dedans ne l’oublions pas) pour faire passer tout ça. Lorelei a fait ça pendant toute sa vie. C’est un cercle vicieux, on mange, on a mal au ventre et au lieu de se demander pourquoi, on prend un médoc et on recommence jusqu’au jour où …

… on se rend compte que non tout ça n’est pas normal. Ça peut vous sembler choquant mais il vous suffirait de faire votre propre expérience pour vous en rendre compte.

Alors pourquoi on continue ?

Parce qu’on nous a rabâché que c’était bon pour nos os ?

Surprise ! Encore une contre-vérité.

Certains vont se dire « c’est encore le lobby vegan ça » mais clairement, votre consommation de produits laitiers sera surtout bonne pour le portefeuille des lobby du lait, des pharmaciens, des médecins, des chirurgiens, des prothésistes, etc… qui peuvent nous vendre leurs médicaments pour tous les désagréments causés au quotidien ou nous soigner quand on tombera gravement malade à force de consommer leurs produits. Le lobby vegan lui n’a rien à y gagner … enfin si sauver des animaux mais ça n’a jamais été un business lucratif.

Vous avez encore des doutes ? Allez, je vous offre mes deux derniers arguments sur les aspects négatifs du lait sur votre santé avant de vous montrer toutes les choses positives que vous en retirerez si vous sautez le pas.

11. Quelques chiffres terrifiants

Alors tout d’abord, un passage tiré du site Maison du Lait.

Vous devez vous dire :  « Mais pourquoi met-elle un passage de ce site pro-lait » ?

Vous allez vite comprendre. Voici ce qu’on lit en arrivant sur leur page d’accueil :

« Moteur de l’économie française, la filière laitière affiche un excédent commercial de 3,6 mds € en 2013. Avec 250 000 emplois répartis sur tout le territoire, la filière génère un chiffre d’affaires de 27 mds €, la plaçant en 2e position du secteur agroalimentaire, après la filière viande. »

Voilà, je pense que tout est dit, et que ces 4 lignes expliquent parfaitement pourquoi ni le gouvernement, ni les médecins, ni les nutritionnistes ne nous disent 1/10ème de ce que vous avez pu lire dans cet article. Qui oserait s’en prendre au 2ème poids lourd de l’agroalimentaire française ?

C’est une énorme machine et la seule chose qu’on peut faire est d’en prendre conscience et d’arrêter d’en acheter en devenant un consommateur actif.

En bonus, dans cette conférence « 101 raisons de devenir vegan » on apprend entre autre que :

  • 75% des personnes sont intolérantes au lactose
  • Le lait de vache est la première cause d’allergie chez les bébés et les enfants
  • Les pays les plus grands consommateurs de lait à savoir les Etats-Unis, l’Angleterre, la Suède et la Finlande sont également les pays avec le plus haut taux de personnes souffrants d’ostéoporose. Vous savez, cette maladie qu’on développe quand on ne consomme pas assez de calcium.

Étrange non ? Pourtant l’explication est toute simple.

 

12. Le lait rend malade

J’avais commencé à faire la liste de toutes les maladies liées au lait en préparant cet article mais n’étant pas une experte en médecine, je préfère vous envoyer vers cet autre article sur lequel je suis tombée qui est très complet sur ce sujet : Toutes les maladies causées par le lait dans lequel on retrouve bien sûr l’ostéoporose mais aussi le cancer, le diabète, les maladies cardio-vasculaires… (en gros toutes les « nouvelles » maladies qui n’existaient pas il y a 1 siècle).

lait vg arreter les produits laitiers vegan

source

Allez, maintenant, haut les cœurs, je vais partager avec vous tout ce que l’arrêt définitif des produits laitiers a changé dans ma vie !

 

 

13. On se rend compte que la pâtisserie c’est facile

Comme nous avons déjà établi au début de ce très long article, réussir à vivre toute une journée sans consommer un seul produit laitier relève de l’exploit !

Alors imaginez quand, vous avez réussi à cuisiner votre premier gâteau sans lait, beurre ou crème et qu’en plus il est délicieux, vous vous sentirez comme quand Djoko gagnera enfin Roland Garros !

Comme par exemple quand Lorelei a réussi à faire son fondant au chocolat vegan, dessert dont elle était tellement accro avant.

Ou encore votre premier gâteau cru !

Regardez comme il est mignon, ça ne vous fait pas envie ?

gateau vegan cru chocolat

Mon premier gâteau cru à la banane avec de la poudre de coco

Que des bons ingrédients, que des bienfaits pour la santé et c’est une tuerie !

Ok, on a résolu le problème des gâteaux, mais alors maintenant qu’est-ce qu’on fait avec le bien plus grand problème de notre addiction au fromage ??

 

14. Le fromage VÉGÉTAL remplace t’il vraiment le « vrai » fromage ?

La première fois que j’ai entendu parler du fauxmage j’ai bien ri ! Fauxmage ? Non mais sérieux c’est quoi encore ce truc ?

Ok je pense au bien-être des animaux et à ma santé mais faut pas pousser mémé, je vais quand même pas manger du fauxmage !?!

Bon … eh bien si … J’ai mangé et je mange du fromage végétal …et j’adore ça ! Je ne jure que par ça même.

Alors je vous avoue qu’au début quand je me suis lancée dans la confection de ces petits fromages VG, il y a eu quelques « ratés ». Sur certains j’étais bluffée de la ressemblance, sur d’autres … pas tant, c’était la découverte de nouvelles saveurs.

Mais maintenant après plus d’un an de véganisme, j’ai pu déguster toutes sortes de fromages végétaux et je n’échangerai en aucun cas mon fromage vegan contre un fromage « normal » pour toutes les raisons déjà évoquées (gustative, éthique et santé).

Pour l’heure, et pour les curieux, voici ma recette « number one », très simple à réaliser et assez bluffante !

fromage vegan cheese arreter les produits laitiers

Fromage de cajou frais aux baies roses et à l’aneth

Et j’ai également un ebook « Mes Premiers Fromages Vegan », idéal quand on débute ou quand on souhaite faire des fromages simples à petits prix. Clique ici pour découvrir 5 recettes et ici pour l’acheter

mes premiers fromages vegan

Alors maintenant qu’on a résolu le problème des gâteaux au chocolat et du fromage (qui il faut l’avouer sont quand même les 2 choses les plus importantes dans la vie), vous allez paniquer en vous disant : « mais si je mange tout ça je vais inévitablement grossir ?!? »

Et bien non, au contraire !

 

15. Adieu les kilos superflus

Si vous êtes comme moi et que vous aussi vous avez fait des régimes toute votre vie, testé toutes les dernières recettes magiques de soi disant nutritionnistes pour perdre péniblement 2 kg pour finalement en reprendre 5 quelques mois plus tard (beaucoup moins péniblement c’est certain), vous allez être ravi de ce qu’il va suivre.

Je n’ai jamais perdu autant de kilos superflus que depuis que je ne suis plus au régime.

Sans rien faire, sans contrainte, simplement en renonçant aux produits d’origine animale (lait, œuf, fromage et autres produits laitiers), j’ai perdu une vingtaine de kilos en un peu plus d’un an. Sans aucune frustration, sans aucune envie irrépressible ni crise de boulimie genre je vais m’enfiler un camembert entier ! Non, rien de tout ça car être vegan ce n’est pas être au régime.

Et si vous n’avez pas de poids à perdre,  pas d’inquiétude vous n’allez pas fondre comme glace au soleil, vous serez simplement mieux dans votre peau comme vous allez le voir avec la raison suivante.

 

16. Adieu les désagréments du quotidien

Alors pour moi, le problème c’était les kilos en trop, mais pour Lorelei c’était le tir groupé : kilos en trop, allergies 12 mois sur 12 et maux de ventre quotidien.

Comme elle l’a déjà expliqué dans l’interview croisée que nous avions faite pour nos 1 ans de véganisme ce n’est qu’à partir du moment où elle a arrêté complétement les produits laitiers qu’elle a vraiment senti une différence dans son corps.

Depuis cette date, elle n’a jamais repris un seul antihistaminique pour les allergies alors qu’elle en prenait jusqu’à 3 par jour, n’a plus jamais eu mal au ventre (sauf en cas d’abus de gluten) et n’a plus besoin d’aller chez le médecin.

Un vrai changement au niveau de la qualité de vie qu’elle n’aurait jamais imaginé avant !
Peut-être cela vous donnera envie à votre tour de tenter l’expérience (à moins que vous ayez peur que la Sécu aille mieux et que votre médecin se retrouve au chômage) et pour vous rassurer, ma dernière raison :

 

17. Après 15 mois sans fromage je n’en ai plus du tout envie !

Au début, après mon défi vegan et ces 3 semaines sans produit laitier, j’étais déjà désintoxiquée gustativement mais visuellement c’était plus compliqué, comme quand on voit le fromage bien coulant sur une pizza… Et donc il m’est arrivé deux fois d’en reprendre pour voir. Bon je n’avais pas vraiment le choix (enfin la bonne excuse) mais après avoir cédé à la tentation, j’ai été super déçue du goût !

Mais tout ça c’était avant de découvrir les fabuleux fromages végétaux qui eux aussi dégoulinent sur la pizza !

En tout cas, ces deux fois où j’ai recraqué sur le fromage, j’ai été très écœurée. Finalement, seul le souvenir du fromage me donnait envie. Seule la mozzarella passait mais j’étais très ballonnée après, je ne me sentais pas bien du tout, bref je me suis sentie comme Jessie de Breaking Bad quand il replonge après sa cure de désintox.

Jesse pinkman breaking bad arreter les produits laitiers

Breaking Bad

Maintenant, rien que l’odeur me répugne alors que j’adorais mettre du fromage partout, je trouvais toujours une bonne raison d’en utiliser ! Aujourd’hui quand j’ai envie de fromage, j’ai envie de la version vegan et plus du tout de l’autre.

Après un an de véganisme, on rêve uniquement des anciens produits qu’on ne consomme plus dans la version vegan de ceux-ci. Je pense que c’est ça qui fait la différence entre être en transition ou être devenu 100% vegan.

Ça montre en tout cas comment le corps s’habitue à quelque chose et s’en déshabitue très vite, jusqu’à en être dégoûté…

En conclusion

Il y a surement encore plein de raisons que j’ai oubliées ou volontairement pas mises car je ne suis pas un médecin mais je vous invite à approfondir la question si cela vous intéresse rien quand regardant toutes ces vidéos ci-dessous !

En tout cas, ne jamais croire les nutritionnistes qui bossent pour les lobbies, comme par exemple les célèbres nutritionnistes qui passent dans tous les médias pour prôner les bienfaits des produits laitiers et qui disent que manger vegan tue …

Un dernier conseil en tant qu’ancienne végétarienne qui s’est jetée sur les produits laitiers et les œufs pour « compenser » l’arrêt de la viande à l’époque : privilégiez toujours une alimentation végétale dans laquelle vous trouverez tous les nutriments et tous les apports nécessaires. Et dès que vous le pouvez, essayer d’apprendre à remplacer les œufs, le fromage, le lait par des alternatives végétales.

Vous devez vous dire « elle est bien mignonne, mais c’est pas facile ! » Alors comme je suis dévouée et que je ne vais quand même pas vous laisser comme ça, je vous donne rendez-vous mercredi avec un article plein de recettes et d’idées à la découverte des produits laitiers végétaux

Merci à tous ceux qui sont arrivés au bout de ce très … très … très long article et surtout n’hésitez pas à me donner votre opinion sur ce sujet, ce qui vous a choqué, ce qui vous a ému ou déplu. J’attends impatiemment d’échanger avec vous sur ce sujet, controversé je sais, mais qui me tient particulièrement à cœur.

 

Pour approfondir :

Professeur Joyeux contre l’industrie agro alimentaire. Tout est dans le titre, la partie laitage est à partir de 1h01m18s pour être précise.

France 3 – Lait : séparation d’une vache et de son veau. Extrait « Adieu veau, vache, cochon, couvée » est un documentaire de Béatrice Limare

Végétik « Le lait faut vraiment vouloir pour en boire« . Explique en 5 minutes comment fonctionne l’industrie du lait.

Milk in reverse : (Video PETA) production du lait en mode à l’envers.

Earthlings (VOST) est un film documentaire américain de Shaun Monson sorti en 2005, et dont la réalisation a nécessité cinq années de travail et d’investigations. Il montre le traitement des animaux destinés à la nourriture, à l’habillement, aux divertissements et aux recherches scientifiques. (en VF)

101 raisons de devenir végétalien : Une présentation drôle et pédagogique de James Wildman, éducateur à la fondation de Floride pour les droits des animaux (animal rights foundation of florida : arff) reprenant les bases de l’enseignement alimentaire. (à partir de 30 minutes pour le lait).

N’hésitez pas à nous contacter si un lien ne fonctionne plus. Il arrive régulièrement que des vidéos soient retirées pour x ou y raisons. Merci !

 

 

Si vous hésitez à sauter le pas du végéta*isme ou si vous avez simplement envie de végétaliser de plus en plus votre alimentation, vous trouverez peut-être des réponses à toutes les questions que vous vous posez dans ce bilan croisé.

La semaine dernière nous avons publié la première partie de nos 1 ans de véganisme où nous parlions de nos premiers mois et des premiers défis à relever en tant que nouvelles vegans.
Cette semaine voici la seconde partie où nous parlerons plus précisément des changements dans notre vie depuis 1 an au niveau physique, santé, organisation, relations et motivation.

 

Bilan

Qu’est-ce qui a changé dans ta vie de tous les jours ?

Edelweiss : Au début je faisais attention à tout quand je faisais les courses, c’était un peu compliqué, maintenant tout est devenu naturel et normal, c’est devenu un automatisme. Je ne vais plus au supermarché pour les denrées comestibles et c’est assez flippant quand je me dis que tout ce qui s’y trouve je ne le consomme plus du tout. Je ne stresse plus quand je dois dire que je ne mange plus d’animaux, ça fait partie de moi c’est comme ça, je trouve maintenant super bizarre de voir de la viande. J’ai vraiment l’impression de voir un cadavre, c’est très étrange comme sensation. Sinon physiquement et psychologiquement, après c’est un an, je me sens mieux, je me sens davantage sereine et apaisée…

Lorelei : J’ai presque envie de dire à la fois tout et à la fois rien. Je n’ai pas vraiment changé ma routine, je fais toujours les mêmes choses, je regarde les mêmes séries, je joue aux mêmes jeux, je fais les mêmes sorties, je mange quasiment les mêmes choses en version vegan, je fais le même travail, j’ai les mêmes amis. Et à la fois tout, car je regarde chaque chose avec des yeux différents, j’ai envie d’essayer de nouvelles expériences, le véganisme ouvre vraiment de nouvelles portes et on a envie de tout explorer.

Bilan

Quelles ont été tes évolutions dans le mouvement vegan ?

Edelweiss : Au début, je mangeais pas mal de junk food vegan, comme si j’avais besoin de me rassurer, de me dire que je pouvais toujours manger une pizza ou un burger même si j’étais vegan. Je mangeais aussi beaucoup trop de légumineuses et de céréales. Le problème quand on devient vegan c’est qu’on nous fait tellement peur avec les carences qu’on a tendance à abuser de choses qu’on pense bonnes, et qui semblent nécessaires pour « compenser » les produits animaux. J’ai diminué tout ça et ça va beaucoup mieux. Je me sens moins lourde et j’ai plus d’énergie depuis que je mange beaucoup de fruits et légumes crus. Et chaque fois que je remange trop de céréales je vois vraiment la différence au niveau de la fatigue et de la digestion.

Lorelei : Ma grande question au début était : « À partir de quel moment je suis vraiment vegan ? » Parce que finalement depuis mon défi, je me sentais vegan mais vegan en transition. J’ai donc eu ma transition pendant laquelle vous l’aurez compris je m’autorisais le fromage et des produits laitiers transformés que je ne voyais pas comme dans les viennoiseries, les gâteaux ou les quiches en attendant mon déclic. Il est arrivé en septembre dernier quand j’ai commencé à lire de plus en plus de choses sur les produits laitiers (en préparation d’un article que nous n’avons d’ailleurs toujours pas posté haha mais le sujet est vaste alors on peaufine !). À ce moment là j’ai su que je devais encore modifier des choses dans mon alimentation pour me sentir bien dans ma peau et dans ma tête. J’ai donc arrêté les produits laitiers, le fromage et par la même occasion le gluten. Et ce fut vraiment une révélation pour moi. Aujourd’hui, 5 mois plus tard, je m’y tiens, je mange juste très occasionnellement encore du gluten mais j’essaie de prendre du « bon gluten ».

Bilan

Quels ont été les changements au niveau de ta santé ?

Edelweiss : Pas grand chose. Je suis quelqu’un qui ne tombe jamais malade. Mais j’avais des démangeaisons sur la peau qui ont totalement disparu. Sachant que mon médecin n’avait jamais su me dire ce que j’avais, et qu’il disait que ça devait être psychosomatique ^^, façon de dire qu’il n’en savait rien haha. Hormis ça j’ai pas mal maigri, et ce sans le chercher, ça s’est fait tout seul en ne consommant plus tous les « produits toxiques » et en mangeant énormément de fruits et légumes.

Lorelei : J’étais une accro aux médicaments et légèrement hypocondriaque. Je ne passais pas 1 mois sans aller chez le médecin car j’avais des douleurs au ventre, des vertiges, des amygdalites, des angines et surtout, mes allergies. Tenez-vous bien, j’étais environ 3 à 4 mois de l’année sous antibio et 12 mois sur 12 sous antihistaminiques. Pendant les grosses périodes d’allergies, je prenais jusqu’à 3 comprimés par jour. J’étais également en surpoids, j’étais essoufflée après 3 marches ou une montée. Bref pas très normal pour une fille de mon âge. Je pensais que le véganisme résoudrait tous mes problèmes. Mais à vrai dire, ce n’est que depuis septembre, après avoir arrêté le fromage, le gluten et avoir grandement augmenté ma consommation de fruits et légumes crus que j’ai pu voir une véritable différence. La dernière fois que je suis allée chez le médecin, c’était pour une douleur d’estomac. Il ne savait pas ce que j’avais, il m’a filé des médocs et des tests sanguins. Je n’ai pas pris les médocs, j’ai fait une purge et j’ai mangé cru. J’ai fait les tests sanguins, tout allait bien. Depuis, je n’y suis jamais retournée, je n’ai plus repris un seul antihistaminique ni un seul antibiotique. Je suis tombée malade une seule fois cet hiver, un gros rhume qui est passé tout seul avec des huiles essentielles. J’ai toujours quelques allergies, des éternuements mais c’est bien moins fort qu’avant (sachant qu’avant j’étais non stop sous traitement). J’ai perdu beaucoup de poids et je me sens bien mieux.

Qu’est-ce qui a changé dans ta maison ?

Edelweiss : La maison devient de plus en plus minimaliste, et zéro déchet, je tends vers cela. Je trie et je fais super attention à ce que j’achète. Je fais pas mal de DIY en cosmétique et produits ménagers. Ma dernière lubie c’est de refaire la déco avec des matières recyclées et de me débarrasser de toutes ces choses inutiles…

Bilan

As-tu des regrets ?

Edelweiss : Pas du tout ! …  Ah si … De ne pas avoir sauter le pas plus tôt bien évidemment… Surtout que j’étais végétarienne il y a 10 ans de ça, puis flexitalienne (je sais c’est pas logique). Si ça vous intéresse je raconte tout en détail dans cet article. Je regrette de ne pas avoir était plus radicale. Mais maintenant en étant vegan, je me rends compte que j’étais bien hypocrite, et que le fait de consommer des produits laitiers et des œufs c’est pareil que de manger des animaux, l’industrie est tout aussi horrible voire pire. Mais bon on a besoin de passer par des étapes parfois…

Lorelei : Non, je n’ai absolument aucun regret. Même si parfois il faut renoncer à certaines choses car malheureusement la France n’est pas le pays le plus vegan friendly du monde, je sais pourquoi je fais ça et ça suffit à me motiver.

Bilan

Est-ce qu’il y a encore des choses qui te manquent ?

Edelweiss : En y réfléchissant, le souvenir de ce qu’était le fromage. Mais je sais pertinemment que si j’en mangeais un bout je ne supporterais ni le goût ni la digestion.

Lorelei : Oui bien sûr, quand je passe devant mon pâtissier préféré et que je vois tous ces petits gâteaux qui ont l’air délicieux, ça me donne envie. Ou le matin, quand je passe devant une boulangerie avec l’odeur des croissants frais, je rêve du jour où je pourrai m’arrêter et m’acheter un croissant vegan qui sentira tout aussi bon. Mais ça me motive aussi à développer encore plus la pâtisserie vegan. J’aime aussi essayer de refaire nos anciens gâteaux préférés en mode vegan que vous pouvez retrouver dans nos recettes sucrées.

Bilan

Est-ce qu’il y a des choses qui ne te manquent pas du tout ?

Edelweiss : Non ça ne me manque pas de manger la mort, exploiter les animaux et tuer la planète. Ni de ne pas me rendre compte de toutes les composantes toxiques qu’il y a dans certains produits que l’on pense sain.

Lorelei : La viande ne me manque absolument pas. Ça me dégoute et m’écœure quand je vois d’autres personnes en manger ce qui peut paraître bizarre vu que j’en mangeais aussi avant. Mais comme je l’ai dit plus haut ma vision des aliments a changé et au lieu de voir un bout de viande, je vois un animal. Une fois qu’on a cette vision, il n’y a pas de retour en arrière possible.

Bilan

Peux-tu citer 5 ingrédients que tu ne mangeais pas avant et dont tu es accro depuis que tu es devenue vegan ?

Lorelei : J’ai découvert beaucoup de produits dont je ne soupçonnais pas l’existence depuis que je suis devenue vegan mais mon TOP 5 sera :
– le chocolat cru : bon j’ai toujours été accro au chocolat mais plutôt dans les desserts, je n’étais pas du genre à m’enfiler la tablette de chocolat. Mais en découvrant le chocolat cru, surtout celui à la fleur de sel de la marque LoveChock, je prends plaisir à le manger comme ça. Et en plus contrairement à d’autres chocolats, un ou 2 carrés suffisent, c’est très intense comme goût et très nutritif donc pas besoin d’en manger 20.
– la farine de coco : je l’ai découverte très récemment, j’en parle plus longuement dans mon article « Love Fondant » mais c’est la farine de rêve pour les desserts, ça les rend légers avec un petit goût de coco. Je l’utilise systématiquement depuis.
– la levure maltée : en tant qu’ancienne addict au fromage, la levure maltée est l’ingrédient indispensable pour lutter contre les envies de fromage. On le rajoute aux sauces, ou on le met directement en flocon sur les salades, c’est délicieux et très bon pour l’estomac.
– la clémentine : oui c’est bizarre je sais, avant je détestais les clémentines, l’odeur, la texture, le goût du fruit cru, et maintenant j’adore ! Comme quoi tout arrive.
– le lait de macadamia ou de noisette : J’avais l’habitude de boire du lait de soja ou d’amande mais désormais il existe une multitude de laits végétaux et récemment j’ai craqué sur le lait de macadamia et sur le lait de noisettes. Ils sont un peu plus chers que les autres donc c’est vraiment de temps en temps mais c’est tellement bon !!

Edelweiss : Je suis une grande curieuse en cuisine, j’adore découvrir des saveurs. Ça va être dur de n’en trouver que 5 :
L’avocat : j’étais pas trop fan d’avocat, et je détestais même ça quand j’étais petite. En grandissant j’en mangeais mais bon c’était pas le truc que j’adorais quoi, et je trouvais ça trop gras. Maintenant j’y suis complètement accro, je pourrais en mettre partout ! Il y a toujours une bonne raison d’utiliser l’avocat en cuisine :-)
Les spaghettis de la mer : j’adore cette algue qui a la texture et la forme des tagliatelles. J’ai vraiment l’impression de manger des pâtes super iodées, bref je suis fan.
Le quinoa : avant c’était le truc qui trainait dans le fond du placard au cas où. Maintenant c’est devenu une de mes céréales préférées, c’est même devenu mon substitut de chapelure.
Le tapioca : trèèès utile pour faire une sauce fromagère quand une envie de pâtes, de gratins ou pizza se pointe.
La farine de pois chiche : cette farine c’est un vrai miracle qui remplace à merveille les œufs. J’adorais les œufs avant, tous les matins je mangeais un œuf à la coque, c’est dire. Une omelette végétale avec pour base de la farine de pois chiche c’est juste super bon et super bluffant.

Bilan

Est-ce que les gens ont changé dans ton entourage ?

Edelweiss : Au début, je me suis un peu repliée sur moi même pour éviter les conflits parce que c’est épuisant de toujours devoir se justifier, surtout quand tu viens de te taper Earthlings et qu’on te dit « hein mais c’est trop bon le saucisson quand même » huhu… Ou dans un autre genre le : « Mais y’a plus important que les animaux quand même, comme la guerre dans le monde ou la famine ou le réchauffement climatique » re huhu… C’est quoi le délire !? J’ai vraiment l’impression que pour certains avant d’avoir le droit d’être vegan il faudrait avoir résolu tous les autres problèmes de la terre. Alors que justement le fait d’être vegan peut résoudre ces problèmes. La non-violence entraîne la non-violence, le véganisme permet de nourrir plus de gens et consommer vegan est bon pour l’environnement (même si l’industrie vegan commence à me faire flipper). Bon sinon l’entourage finit par être compréhensif au bout d’un moment quand même, maintenant ça va, surtout quand t’as acté le concept.

Lorelei : Devenir vegan permet de voir si son entourage est ouvert et bienveillant. Et je dois dire qu’en règle générale ça a été une bonne surprise. La plupart des gens comprennent mes choix et je suis aussi heureuse de voir que certains ont fait eux aussi des changements dans leur vie. Après bien sûr il peut y avoir des interrogations, des difficultés aux repas de famille mais je pense que ça ne va aller qu’en s’améliorant.

Bilan

Qu’est-ce qu’il te reste à améliorer par la suite ?

Lorelei : Parfois le véganisme me semble être une quête à la perfection. Au départ on renonce aux produits animaux, puis après on va faire attention aux produits raffinés ou industrialisés, puis ensuite il faut encore faire attention au soja, à l’huile de palme, aux fruits exotiques. Et des fois, j’ai l’impression d’être un peu « orthorexique » quand j’ai acheté ma barre chocolatée avec écrit : « Vegan, Gluten Free, Soy Free, Fair trade, Organic. » Je pense qu’on peut rapidement se sentir submergé par toutes les choses auxquelles on doit faire attention. Être vegan ne doit pas vouloir dire être parfait et se mettre une pression de fou sur les épaules. Et bien sûr on peut toujours s’améliorer mais il ne faut pas non plus devenir complétement paranoïaque sur ce qu’on mange, et parfois j’ai l’impression que c’est un peu mon cas.

Edelweiss : En même temps il y a de quoi quand on voit les dernières révélations sur les produits de l’industrie agro-alimentaire. C’est vraiment du foutage de gueule. J’adore le concept de l’orthodoxie : maladie inventée par les industriels qui ont peur que les gens fasses UN PEU TROP attention à ce qu’ils mangent. Restons avec des œillères et ne nous posons pas trop de questions …

Bilan

Comment vois-tu l’avenir du végéta*isme ?

Edelweiss : Je vois que les gens sont de plus en plus soucieux. La prise de conscience semble être en marche. Enfin j’espère que ça va durer. De toute façon qu’on le veuille ou non, le végéta*isme soit c’est un choix soit il s’imposera à tous dans quelques années.

Lorelei : J’ai l’impression qu’en ce moment il y a un changement notable dans la façon dont le végéta*isme est montré dans les médias. Et de plus en plus de gens le perçoivent enfin comme une alternative viable et possible. Je trouve cela vraiment encourageant pour la suite.

Qu’est-ce que tu penses du fait qu’on qualifie les vegans d’agressif ? 

Edelweiss : Ça sonne comme une oxymore selon moi. Je ne comprend pas pourquoi on a toujours tendance à s’en prendre à ceux qui veulent changer les choses. On veut hiérarchiser les violences. On en banalise certaines. On veut se rassurer de nos actes en se comparant aux autres. On se rassure en disant qu’il y a pire. Il semble plus évident de préserver le statut quo culturellement. Après il est légitime de se sentir agressé alors qu’on nous a toujours appris que c’était normal de manger des animaux, mais ça existe aussi des enfants qui se sentent trahis après avoir appris que la viande était un animal.

Est-ce que tu rencontres encore des obstacles aujourd’hui ?

Edelweiss : Il faut savoir s’organiser pour les repas en famille, entre amis ou au restaurant. Ou quand on voyage savoir où on peut s’approvisionner, sachant que le plus dur c’est en France.

Lorelei : Le plus difficile est de concilier vie professionnelle et véganisme mais je ne vais pas m’étendre sur le sujet, ça fera l’objet d’un autre article dans le futur :)

Bilan

Et dernière question qui aurait pu être la première : Est-ce que 1 an plus tard, tout ça valait la peine / le coup ?

Edelweiss : Bien sûr ! À tout point de vue : animaux, santé, éthique, environnement. Être vegan ce n’est pas être parfait mais ça fait du bien dans pas mal de domaines quand même. Je pense vraiment que le monde serait plus apaisé sans toute cette souffrance, la violence entraine de la violence. Je pense aussi que le véganisme est facteur de cohésion sociale.

Lorelei : Oui sans l’ombre d’un doute. Même si mon chemin a été un peu plus long et que j’admire Edelweiss qui a pu du jour au lendemain renoncer à tout produit animal, je pense qu’à partir du moment où on ne change ne serait-ce qu’un peu son alimentation vers une alimentation plus végétale, tout le monde y gagne.

 

Ce long bilan est terminé, nous espérons qu’il aura pu vous aider et vous éclairer sur le choix du véganisme. Si vous avez d’autres questions auxquelles nous n’avons pas répondu dans l’article n’hésitez pas à nous les laisser dans les commentaires !

 

 

 

L’heure du bilan a sonné après 1 an de véganisme pour Vegan Freestyle.

Voilà tout juste un an que nous terminions notre défi vegan de 21 jours avec Lorelei. Nous n’avons pas vraiment eu le même parcours par la suite. Je suis devenue vegan après ce défi et je le suis restée depuis plus d’un an maintenant et Lorelei a d’abord fait 6 mois de transition avant de devenir vegan à 100%.

Nous avons pensé qu’il serait intéressant de partager ces deux expériences de nouvelles venues dans le monde vegan pour montrer que chacun vit ce changement à sa manière et à son rythme.

Nous allons revenir sur notre parcours depuis un an via une interview croisée en 2 parties (oui c’était trèèèèès long donc nous avons décidé de le publier sur 2 semaines).

Tout d’abord comment s’est passé ce défi ? Ce qui nous a motivées, ce qui nous a choquées, ce que nous avons appris et finalement ce qui a changé en nous.

Puis nous vous donnons rendez-vous la semaine prochaine pour la deuxième partie qui parlera plus de notre évolution depuis 1 an de véganisme, notre entourage, notre vie de tous les jours, nos regrets, nos réussites …

1 an de véganisme

Pourquoi as-tu fait ce défi vegan ?

Lorelei : J’étais flexitarienne depuis quelques années. Après les fêtes de fin d’année en famille puis une semaine de vacances chez des amis, nous avions surconsommé des produits animaux. J’ai eu comme le besoin de purger mon organisme de tout ça, et c’était la mode des défis vegan avec Oprah ou Beyoncé. Donc j’ai lancé ce défi lors d’une soirée apéro et Edelweiss l’a relevé.

Edelweiss : Parce que j’aime relever les défis :) J’ai vu ce défi comme une opportunité de sauter enfin le pas de ce qui me semblait être une évidence.

Comment se sont passées ces 3 semaines ?

Edelweiss : C’était assez horrible mais pas au niveau de l’alimentation, au contraire, étant donné que j’adore cuisiner, je me suis amusée à cuisiner beaucoup de choses, j’ai adoré ça. Ce fut une vraie révélation. Je me suis demandée pourquoi je n’avais pas sauté le pas plus tôt, surtout que j’étais déjà végétalienne à 90%. À côté de ça j’ai eu envie de beaucoup me documenter, j’étais une boulimique de l’info vegan, j’ai lu et vu plein de choses qui m’ont à la fois traumatisée et mise en colère. Après ça je ne pouvais pas revenir en arrière. J’ai détesté savoir à quel point tout est fait pour qu’on ne sache rien. Et à quel point on se complait dans notre déni alors qu’au fond on sait très bien que derrière un steak ce n’est pas Disneyland pour les animaux.

Lorelei : J’aurais peut être eu une réponse différente il y a un an, mais dans mes souvenirs, ce n’était pas si difficile. Bien sûr il fallait faire attention à tout ce que je mangeais, et comme j’avais tendance à me laisser tenter par tout ce qui trainait dans mon bureau au travail j’ai dû redoubler de vigilance. On testait de nouvelles choses dans l’alimentation et c’était un bonheur de découvrir ou redécouvrir de nouvelles saveurs.

1 an de véganisme

Quel a été le déclencheur pour que tu continues ou que tu arrêtes après le défi ?

Edelweiss : Le déclencheur il n’y en a pas vraiment eu un, c’était un tout, mon corps ne voulait plus manger d’animaux, ni de produits issus d’animaux, ni faire toute autre activité qui exploitait les animaux. Je ne voulais plus vivre dans le déni. Tout était devenu très clair.

Lorelei : Après ce défi, je savais que je ne remangerai plus jamais de viande. J’avais un peu plus de doute concernant le poisson, les œufs et le fromage. À ce moment là, je ne pouvais pas dire clairement que je tirerai un trait dessus définitivement. Contrairement à Edelweiss, je n’ai pas regardé les documentaires sur les conditions animales comme Earthlings. Elle me disait de le regarder pour pouvoir arrêter le fromage mais j’en étais incapable. J’ai seulement vu 2 minutes je crois avant d’éclater en sanglot et de réaliser que je ne pourrais pas supporter ça. Et de voir à quelle point elle avait été affectée par ces vidéos pendant des jours même des semaines, j’avais besoin de trouver un autre moyen pour y arriver.

1 an de véganisme

Qu’est-ce qui t’a motivée ou démotivée pour devenir à 100% vegan ?

Lorelei : J’ai donc peut-être été moins motivée au départ pour rester 100% vegan et je me disais que mes gâteaux préférés et mon addiction au fromage n’étaient pas très graves et largement compensés par toutes les autres choses animales que je ne mangerai plus. À la maison je mangeais 100% vegan mais à l’extérieur, au travail, je m’autorisais encore des plats végétariens. Mais je culpabilisais quand même, je n’avais pas la conscience tranquille et je commençais à me questionner de plus en plus en me demandant si mon plaisir gustatif justifiait le reste.

Edelweiss : J’ai vite compris que ce n’était pas si compliqué que ça si on veut s’en donner la peine. Tout ce qu’on mange se cuisine en mode vegan et même avec des saveurs bien plus intéressantes gustativement. Après il reste à faire le tri chez soi mais une fois que c’est fait et que tu as pris tes repères tout devient très simple.

1 an de véganisme

Vegan Freestyle food ;-)

Quelles ont été tes plus grosses angoisses ?

Edelweiss : Les images qui m’ont hantée pendant des jours après tout ce que j’ai vu. Le dépeçage vivant des animaux dans l’industrie de la mode, les expériences scientifiques horribles, toutes les tortures à vif qui sont faites sur les animaux dans l’industrie et la science. Après le visionnage d’Earthlings je me suis dit que les humains sont de vrais psychopathes, entre le fait qu’on ignore parce que ça nous arrange bien et de voir tous ces gens faire ces horreurs en toute impunité comme si c’était normal… et tout en sachant qu’on qualifie les véganes d’extrémistes ^^. Ça a remis en cause beaucoup de choses, qu’est-ce qu’on fait là ? Pourquoi fait-on tout ça ? Comment en est-on arrivé là ?

Lorelei : Quand j’étais en transition je n’avais pas vraiment d’angoisse, sauf peut-être une certaine culpabilité de ne pas aller au bout des choses. Quand je suis devenue 100% vegan, c’était différent, parce que mine de rien, j’avais changé, mentalement. Alors d’un côté j’angoissais du regard des autres, car j’ai dû commencer à refuser des choses. Je suis dans un travail où on nous offre souvent des chocolats, des sucreries, où je dois organiser des dégustations, des ateliers et tout à coup, j’ai arrêté de manger toutes ces choses que je mangeais depuis des années. Et ensuite une angoisse de l’autre côté, du côté vegan de ne pas être parfaite. Et si je craquais ? Et si finalement je n’étais pas si forte que ça et que du coup, les vegans seront perçus comme des gens qui font soit disant la morale mais d’un autre côté craque à la première occasion venue. Même si ce ne fut pas le cas, j’ai toujours eu cette épée de Damoclès au dessus de la tête.

1 an de véganisme

Comment as-tu vécu le regard des autres ?

Edelweiss : C’était peut-être le plus dur : les réflexions, les questions, la désinformation des autres qui sortent des théories hallucinantes sur les carences ou genre la façon dont les vegans nuisent à l’économie. Au restaurant, c’est insupportable aussi, quand le serveur te prend de haut comme si t’étais un extraterrestre. Les repas en famille. Quand on te fait comprendre que tu manges de la m**** et que ce n’est pas possible de ne pas manger d’animaux ou de produits d’animaux.

Lorelei : J’ai toujours eu l’habitude d’être dans des cases, je n’ai jamais été dans la normalité et finalement le véganisme était une case de plus. Mais je ne pensais pas que ça prendrait autant d’importance. Je pense que la plus grosse difficulté est de continuer à être soi-même sans devenir une version vegan de soi-même, et je crois qu’après 6 mois dans cette case, je ne sais pas si j’y suis déjà parvenue. Peut-être parce que c’est le début et que je suis encore révoltée. J’ai une collègue qui est vegan depuis plus de 15 ans et qui est beaucoup, beaucoup plus zen que moi dans les discussions. Donc je pense qu’un jour j’atteindrai cette zénitude, mais pour l’instant, dès qu’on lance un débat avec moi, j’ai cette boule au ventre et cette envie de vomir tout ce que je sais pour que, eux aussi, ouvrent les yeux. Ce qui est un sentiment très bizarre car je suis quelqu’un qui déteste les conflits, je déteste les affrontements, je n’aime pas faire des leçons aux autres mais en devenant vegan, je suis de plus en plus confrontée à des situations où je dois défendre mon point de vue et rentrer en conflit avec des gens. Et pour l’instant je ne sais pas encore comment faire ça sans me sentir mal. J’essaie donc le véganisme positif qui bien sûr correspond bien mieux à ma personnalité. J’encourage mes amis quand ils me disent que cette semaine ils n’ont pas mangé de viande et j’essaie de leur montrer le bénéfice de ce genre d’alimentation. Au final, quand on devient vegan on voudrait que tout le monde voit ce qu’on voit, des choses horribles aux choses fabuleuses. Mais ça ne fonctionne pas comme ça. Il y aura des gens plus réceptifs bien sûr, et je pense qu’en devenant vegan j’ai changé le point de vue de plusieurs personnes, je les ai sensibilisées au bien-être animal, je leur ai fait se poser des questions qu’ils ne se seraient jamais posées (et probablement n’auraient jamais voulu se poser …) et je pense que c’est déjà bien. Il faut apprécier les petites victoires et rien que le fait que des gens essaient de nouvelles choses, essaient d’être mieux dans leur vie, ça fait déjà une différence.

1 an de véganisme

Qu’est-ce qui a été le plus dur ? La nourriture, les vêtements, les cosmétiques ?

Lorelei : Sans aucun doute la nourriture. On ne se rend pas compte à quel point les produits laitiers et les œufs sont présents dans notre vie. Autant la viande et le poisson, c’est assez facile de s’en débarrasser. Autant les produits laitiers sont absolument partout. Et ensuite le fromage, j’ai toujours aimé ça et je n’imaginais pas pouvoir m’en passer un jour. Pour les cosmétiques et les vêtements, je suis toujours en transition. J’ai jeté pas mal de choses mais n’étant pas Crésus, je n’ai pas refait toute ma garde robe en mode vegan. Ça se fera au fur et à mesure. Après j’ai eu un choc en voyant que mes manteaux avaient un col en vraie fourrure alors que je n’en avais aucune idée quand je les ai achetés, ce n’est mentionné nul part mais j’ai fait le test vu sur les sites dédiés pour en avoir le cœur net.

Edelweiss : Le plus dur a été le fromage. Ne plus manger une pizza avec du fromage ou des pâtes avec du fromage, ou un plateau de fromage que ce soit à l’apéro ou lors de repas familiaux. Surtout que je n’ai pas fait de transition moi, j’ai arrêté d’en manger alors que Lorelei continuait d’en consommer quand on sortait, mais je résistais en mettant en boucle dans ma tête les images des petits veaux et des vaches laitières.

1 an de véganisme

As-tu craqué depuis 1 an de véganisme ?

Lorelei : Je n’ai pas craqué depuis que je suis devenue 100% vegan mais quand j’étais encore en transition, il m’est arrivé de craquer lors d’anniversaires en mangeant du poisson ou des gâteaux contenants des œufs ou du beurre. Et une fois, lors d’un repas au restaurant au tout début, j’avais demandé un menu végétarien et on m’avait apporté un tartare de saumon, que je n’ai pas renvoyé. Je bois encore occasionnellement du vin dont je n’ai aucune garantie du label vegan. Mais je sais qu’un label vegan est en train de se développer dans la région pour le vin donc c’est une très bonne nouvelle.

Edelweiss : J’ai craqué 3 fois. Une fois dans un restau en Italie où j’ai pris une pizza aubergine à la mozzarella di buffala mais j’ai eu super mal au ventre après. Pour un anniversaire j’ai mangé un burger au saumon teryiaki, que je n’ai pas plus apprécié que ça alors qu’avant c’était un de mes plats préférés. Et une fois des huîtres. En conclusion, à chaque fois que j’ai craqué, j’ai été déçue et je me rendais compte que j’avais plus envie du souvenir de l’aliment que de son goût réel qui était complètement différent désormais. À chaque fois que j’ai craqué c’était par peur de déranger ou par facilité, ce n’est pas toujours évident quand on n’est pas chez soi ou que l’on ne contrôle pas le repas. Mais au final je culpabilisais, je n’avais pas aimé ce que j’avais mangé, et en plus j’étais malade.

 

Quels conseils donnerais-tu à quelqu’un qui veut devenir vegan ?

Edelweiss : D’y aller à l’instinct, de s’informer. Chacun fait à sa façon. Certains vont tout arrêter du jour au lendemain, d’autres vont diminuer petit à petit les produits animaux. Il faut le faire comme on le sent, le but étant d’y arriver.

Lorelei : Quand on est en transition vers le véganisme, il est courant de se demander quelle est l’échelle d’acceptable dans l’exploitation animale ? Si on renonce à la viande et au poisson pourquoi manger des œufs, du fromage, du beurre ? Ça a été mon gros problème moral pendant mes 6 mois de transition. Je pense que chacun a besoin de répondre lui-même à ces questions, et chacun ne deviendra vegan que quand il s’en sentira vraiment prêt. Certains vont sauter le pas à cause de vidéos sur la souffrance animale, certains vont se retrouver éthiquement dans le véganisme, d’autres vont le faire pour eux-même, pour leur corps. Il n’y a pas de méthode miracle, à chacun de trouver la sienne.

 

1 an de véganisme

Rendez-vous la semaine prochaine pour la suite ! N’hésitez pas à commenter et à poser des questions si vous le souhaitez !

 

Edit : Cliquez ici pour lire la partie 2 de notre bilan

 

 

 

 

Dans cet article, je vais partager avec vous mon expérience et vous expliquer pourquoi et comment je suis devenue vegan.

D’abord pourquoi j’ai été omnivore ?

Comme beaucoup de monde je ne suis pas née vegan, parce que traditionnellement on mange de la viande dans ma famille, comme à peu près 97% de la population française.

On m’a appris à aimer la viande parce que c’est « bon pour la santé », parce que c’est « bourré de protéine », parce qu’il y a du « bon fer », parce que c’est important de manger de l’agneau à Pâques, des huîtres et du foie gras aux fêtes de fin d’année, de se faire un bon barbecue en été avec plein de viande et de saucisses…

Partager un bon repas en famille sans viande, ni poisson, ni plateau de fromage suivi d’un gâteau ? La question ne se posait même pas… On est bien conditionné, chaque repas est fait pour qu’on consomme « animal » ou d’origine animale.

Pareil pour les desserts, qui va se poser la question de comment faire un gâteau sans beurre, sans lait ou sans farine ? (Hormis les allergiques).

J’ai utilisé des produits qui avaient exploité les animaux sans le savoir, je suis allée à Marineland parce que « c’est beau les orques et que les dauphins sont mignons » (même si j’ai toujours trouvé ça curieux de demander à une orque de rapporter un ballon), j’ai porté du cuir parce que « c’est bien les chaussures en cuir », j’ai consommé des produits sans même me poser la question d’où ils venaient ni même ce qu’ils contenaient, parce que nous avons confiance en nos agriculteurs et en nos producteurs.

Bref tout cela était parfaitement naturel, et normal jusqu’au jour où j’ai commencé à me poser des questions.

On ne devient pas vegan du jour au lendemain … enfin si, peut-être …

Le premier choc

Le premier choc fut cette fois où, un été chez mes grand-parents, je pars dans le frigo du garage chercher les glaces, j’ouvre un bac et là plein de pigeons morts!!!!!

Je suis partie en hurlant ! Mais c’est quoi le délire là !!

Le lendemain, s’en est suivi une séance de déplumage horrible.

J’ai pleuré en voyant les cadavres d’oiseaux cuits dans mon assiette, ma grand-mère a été super vexée de s’être donnée du mal à préparer le repas et m’accusait de faire un caprice.

Moi la gourmande qui mangeait de tout, je me suis pris en pleine face la réalité.

Bien sûr je n’étais pas naïve au point de ne pas savoir que la viande était un animal mais tant qu’on n’a pas vu, on ne prend pas conscience de tout ce qui se passe derrière.

Tout est fait pour, les abattoirs ne sont pas dans des serres vitrées mais bien cachés pour qu’on n’en sache le moins possible et les publicités sont bien faites pour nous appâter.

Plus tard deuxième déclic avec l’agneau de lait. Dans ma famille on cuisait toujours l’agneau très rouge car tout le monde l’aime comme ça. Alors que j’adorais toutes les viandes cuites bleues, l’agneau presque cru là, c’était un peu trop pour moi ! Le goût me semblait tout d’un coup super fort et immangeable… Je commençais à être dégoutée par la viande.

Comment je suis devenue végétarienne 

Il y a 14 ans de cela, je suis allée à un concert de Moby, il y avait tout un stand vegan à l’entrée près du merchandising avec distribution de prospectus, j’étais obnubilée !!

Moby est vegan et nous parle de son veganisme, du monde vegan, des horreurs, etc… Pendant tout le concert je n’ai pensé qu’à ça et j’ai décidé de devenir végétarienne en rentrant.

Pourquoi pas devenir vegan ? Parce que ça me semblait impossible en France !!! Et surtout par manque d’information, je ne me voyais pas devenir vegan, ce que je considérais extrême à l’époque.

Je ne voulais plus manger de viande car j’aimais les animaux, mais ça n’allait pas plus loin.

Je ne me suis pas informée sur le sort des poules pondeuses, ni des vaches laitières et leurs petits veaux.

À l’époque, je n’habitais plus chez mes parents donc pas de prise de tête journalière sur mon choix de vie même si je les voyais souvent. Mais je ne mangeais pas très équilibré pour une végétarienne, mon alimentation était à peu près la même qu’avant mais sans la viande, et je compensais avec le fromage et les œufs.

Je mangeais beaucoup de légumes mais cuits. Je ne connaissais personne qui était végétarien dans mon entourage.

Donc en fait, j’étais végétarienne à la maison, mais je mangeais du poisson, et différents produits de la mer quand j’étais invitée, surtout par commodité et pour rassurer ma famille aussi qui s’inquiétait beaucoup que je sois en carence de B12

De toute façon à l’époque je n’y connaissais rien du tout et j’avais juste décidé d’arrêter de manger de la viande, et je n’aurais vraiment pas su comment me nourrir si j’avais supprimé aussi le lait, le fromage et les œufs. Je me disais que les poissons ça ne souffrent pas comme les animaux terrestres, donc un de temps en temps, ça compensait mon manque de protéine, de fer et B12…

Comment je suis redevenue omnivore 

J’étais donc flexi-végétarienne ou pesco-végétarienne depuis 3 ans et demi (oui le demi est important !), déjà toute fière d’avoir tenue mes engagements.

Quand je retournais dans ma famille j’avais toujours le droit à The question « T’es toujours végétarienne ? ». Comme si c’était une maladie et qu’ils espéraient que j’en guérisse un jour.

Puis j’ai rencontré quelqu’un qui n’était pas végétarien, je gérais très bien notre différence alimentaire, et il y a eu ce Nouvel An où on est allées au restaurant japonais, j’étais décidée à ne manger que des sushis de poisson, mais j’ai craqué et j’ai goûté un yakitori d’ailes de caille pour voir ce que cela me ferait, je me disais que, sachant combien la cuisine japonaise était saine, si je ne digérais pas, c’est que cela voulait vraiment dire quelque chose. Huhu…

Bien évidemment quand je suis rentrée, j’ai vomi tout mon repas ! Je crois que mon corps n’était plus habitué à manger de la viande !! Mais suite à ça j’ai repris goût à manger de la viande et petit à petit je suis redevenue omnivore ^^

Comment je suis devenue vegan

Pendant 8 ans j’ai été à nouveau omnivore, et j’ai oublié tous mes principes par habitude, par commodité et par goût.

Mais depuis quelques temps, cela me tourmentait à nouveau. Je n’arrivais plus à manger sans culpabiliser, non pas que pendant 8 ans je n’y pensais plus mais j’avais rouvert la « boîte déni » comme tout omnivore.

Je tentais de manger équilibré comme on m’avait toujours appris, et bio le plus possible. Mais quelque chose n’allait pas, je ne voyais plus la viande comme telle mais comme un morceau de cadavre, j’imaginais tout le processus qui s’était passé avant qu’il arrive dans mon assiette.

J’ai commencé à faire des recherches approfondies sur les conditions de vie des animaux destinés à l’alimentation, mais aussi sur les produits d’origine animale (le lait, les œufs, le fromage, le miel, …), bio ou pas bio !

Également quel était l’impact écologique sur l’environnement d’une alimentation omnivore et végétarienne. Je n’ai pas été déçue, ça vaudrait plein d’autres articles ^^.

J’ai commencé à manger moins de viande voire dans de rares occasions, si j’en mangeais c’était chez les autres, j’étais donc re-devenue flexitarienne dans un premier temps.

Puis je me suis sentie égoïste de ne pas aller jusqu’au bout.

J’ai été horrifiée par les conditions de vie des poules pondeuses, des vaches laitières, d’apprendre vraiment comment le fromage était fabriqué et ces conditions sont aussi horribles que dans les abattoirs.

Le processus vegan commençait à s’enclencher. Il était hors de question pour moi que je devienne seulement végétarienne.

J’ai commencé par ne plus manger de lait d’origine animale, ni de crème, ni de beurre, et ça allait très bien, je les avais remplacés par la même chose mais d’origine végétale, en plus j’étais ravie qu’il existe plein de sortes différentes. Je m’y suis très vite habituée.

J’ai également commencé à végétaliser de plus en plus ma cuisine, et je trouvais ça surprenant et très bon, et davantage digeste.

Puis il y a 7 mois, Lorelei (qui d’ailleurs « m’avait fait redevenir omnivore » il y a 9 ans ;-)) m’a lancé un défi comme ça lors d’un apéro !

« Et si on essayait de se faire un « vegan challenge » pendant 3 semaines ?! ».

J’ai tout de suite dit oui ! J’étais super enthousiaste ! Pourquoi 3 semaines ? Parce qu’il faut 21 jours pour s’adapter, et changer ses habitudes, sans parler de la caso-morphine par exemple qui est présente dans le fromage et qui nous rend complètement accro au fromage :-)

Voilà, c’était partie pour le défi végan.

Moi j’étais super motivée, dès le premier jour je l’ai fait dans l’optique que ce défi ne durerait pas que 3 semaines, je voulais que ce soit pour la vie !

J’ai décidé de regarder plein de documentaires, plus atroces les uns que les autres, c’était assez traumatisant mais il fallait que je vois tout ! Je ne voulais plus vivre dans le déni en imaginant les animaux dans de jolis champs, aimés par leurs gentils producteurs tout plein d’amour, ou m’imaginer qu’il y avait une mort bio.

Ce fut assez radical j’ai pleuré toutes les larmes de mon corps en voyant Earthlings ! Documentaire très complet qui nous montre à quel point les humains sont dépendants des animaux à tous les niveaux!

Les images sont violentes, pire que je pouvais me l’imaginer malgré le fait que j’avais déjà vu des vidéos sur le sujet, je me suis demandée comment des êtres humains dotés d’empathie et d’une intelligence  « soi-disant » plus élevée, pouvaient faire des choses si atroces en toute « légalité » et sans état d’âme…

Ensuite, après le choc passé, ça m’a mise dans un état de colère extrême ! Et j’ai compris aussi pourquoi les vegan pouvaient être si « extrêmes » par moment, comment ne pas l’être, et surtout pourquoi qualifié d’extrême des gens qui veulent défendre l’anti-spécisme…

J’ai aussi vu Blackfish, documentaire très bien fait avec des témoignages de dresseurs qui travaillaient dans les parcs aquatiques. J’ai beaucoup lu aussi, je ne voulais pas faire les même erreurs qu’il y a 14 ans

Toujours vegan ! 

Bref, 7 mois plus tard je suis toujours vegan et je le vis très bien.

Je me sens mieux qu’avant, je me sens désintoxiquée, je me sens beaucoup plus sereine quand je mange, je n’ai plus de douleurs dûes à la digestion, et j’adore m’éclater dans ma cuisine à trouver des recettes vegan !

Je n’éprouve aucune difficulté à cuisiner sans œuf et autres ingrédients d’origine animale, au contraire je me demande pourquoi on met des œufs dans telle recette alors qu’on peut faire autrement !

C’est meilleur pour la santé et c’est surtout sans cruauté… Par contre, Lorelei a eu plus de mal que moi mais elle fait tout son possible afin de devenir vegan, mais pas facile pour elle d’arrêter le fromage, elle tente de faire les 3 semaines sans fromage en ce moment, c’est la seule chose qu’elle a du mal à arrêter ainsi que les bonnes pâtisseries quand on est invitées !

Après on ne devient pas vegan à 100% du jour au lendemain, qui l’est d’ailleurs, ça s’apprend tous les jours. J’ai par exemple appris récemment que le sucre blanc était fait à partir de débris d’os calcinés !!  WTF ?

Ouf je n’en mange plus depuis longtemps, car je ne mange pas d’aliments « raffinés ». C’est assez sidérant de se dire que même dans le sucre blanc il y a des animaux … En même temps, il y a tellement d’autres exemples comme celui là…

Voilà j’ai partagé avec vous mon expérience, ce fut un peu long, j’espère que ça ne vous a pas trop ennuyé et que ça en aidera peut-être certain(e)s…

Et vous, par quelles étapes êtes-vous passé ? Qu’est-ce que cela vous inspire si vous n’êtes pas vegan ?

 

Quelques vidéos incontournables si vous voulez vous informer ou en savoir plus sur comment devenir vegan.

Documentaires :

Cowspiracy (VF) : https://youtu.be/-F3F-i5aS-8?list=PLSXWaz4xo2S65kJeJWk1jXrO3M9LwnmKS

Earthlings (VOST) : https://www.youtube.com/watch?v=2-Is7ZcacOU

Terriens (Earthling en VF) : https://www.youtube.com/watch?v=YO0B5W4hkYQ

Blackfish (BA): https://youtu.be/7khaNH2Xnjo?list=PLSXWaz4xo2S65kJeJWk1jXrO3M9LwnmKS

Conférences (VOST) :

« Le discours le plus important de votre vie – Gary Yourofsky » : https://www.youtube.com/watch?v=9ivPJUypbVs

101 Reasons to Go Vegan : https://www.youtube.com/watch?v=9TlHcEcUWUE

Mise à jour de l’article :

À lire aussi :

Bilan de nos 1 ans de véganisme Partie 1

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