Dans cette section, vous retrouverez toutes nos expériences personnelles depuis notre transition vers le véganisme (défi, une journée dans mon assiette, réflexions)

Archive d’étiquettes pour : Défis et expériences

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Arrêter la viande.

Ce sacerdoce qui vous semble insurmontable, incompréhensible voire dangereux selon certains vous semblera si simple et bénéfique après la lecture de cet article.

Pour une fois je vais vous parler de produits « tout préparé » pour vous simplifier la vie et non de homemade comme d’habitude.

Parce que même si la cuisine végétale est ma passion et que j’adore y passer des heures pour tester, goûter, imaginer de nouvelles recettes vegan, soyons réaliste, je ne représente pas la majorité de gens.

Vous aussi, vous pouvez avoir envie de végétaliser votre alimentation de plus en plus, et même de devenir vegan mais l’un des premiers obstacles est : le temps.

Je sais, je sais, tout le monde n’a pas 4h devant lui pour faire son tofu maison ou tester toutes les recettes de seitan possible pour Noël :)

Alors dans cet article, on va s’intéresser en particulier aux simili-carnés et aux alternatives à la viande qui pourraient motiver les omnivores ou les flexitariens à sauter le pas mais également les végétaliens à la recherche de nouveaux produits à expérimenter.

Je faisais partie de ceux qui, au début en devenant vegan, n’ont pas eu tellement envie de manger quelque chose qui ressemble à de la viande ni qui en ait le goût de près ou de loin… J’ai essayé, j’ai détesté.

Mais d’autres personnes, au contraire, ont besoin de ça pour passer le cap de l’alimentation végétale sans trop changer leurs habitudes alimentaires. Peut-être comme vous.

Alors qui prendra un burger de seitan ou un hot-dog végétal ? Passons du côté obscur de la force ;-) Oui les vegan ont aussi droit à leurs produits industriels.

Minute philosophique

Pendant longtemps je n’ai pas testé tout ça, je fuyais déjà les plats préparés lorsque j’étais omnivore donc en devenant vegan et en voulant manger le plus sainement et brut (raw) possible je n’allais pas me jeter sur les produits sous vide même vegan.

Les similis peuvent diviser parmi les vegan, pour certains ça permet juste d’enrichir d’autres types d’industriels qui eux ont décidé de surfer sur la vague du végétal – et ils commencent à être de plus en plus nombreux – mais qui, en réalité, n’en ont rien à faire des animaux ou de l’écologie.

Mais on peut également le voir comme une chose positive si ça permet de réduire de plus en plus le nombre d’animaux sacrifiés par an. Plus les gens vont se détourner de la viande pour s’intéresser à des alternatives végétales, plus les industriels changeront leur fusil d’épaule et proposeront ces nouveaux produits.

Ça renforce notre rôle de consommateurs actifs.

On en a déjà la preuve, en seulement 1 an de nombreuses alternatives végétales ont fait leur arrivée dans les grandes surfaces françaises. Il y a encore 2 ans, qui aurait pensé que le géant de la charcuterie française (pour ne pas citer son nom) fasse des produits végétaux ?

Franchement … personne non ?

Pourquoi opter pour des similis ?

Ok avant c’était clairement réservé à une élite. Il fallait aller fouiller au fin fond de son magasin bio pour dégoter le dernier steak de seitan à 8€.

Mais maintenant, ça a bien évolué.

arrêter la viande boucherie vegan

Les similis, ça reste très pratique au début quand on veut arrêter la viande mais qu’on est habitué à son assiette : viande + légumes + féculent et qu’on ne connait pas bien la cuisine végétale.

On peut reproduire très facilement des plats de notre quotidien avec des similis : burger, hot-dog, cordon bleu, nuggets, steaks etc …

Le tout sans prise de tête, avec des produits beaucoup plus sains (dépourvus de cholestérol, sans antibio, sans OGM…) et souvent plus riches en protéines que la viande contrairement aux idées reçues. Alors plus d’excuses pour ne pas se lancer !

Et ensuite, vous allez vous rendre compte que les similis ne sont pas seulement là pour « remplacer » la viande mais vont vous faire découvrir de nouvelles saveurs mais aussi de nouveaux plats.

Les similis carnés c’est un peu comme si toute votre vie vous aviez détesté Justin Bieber et que vous vous réveillez un matin, vous mettez la radio, vous adorez la chanson et là … vous vous rendez compte que c’est Justin Bieber. Au secours haha !

Pour les mêmes raisons qui m’ont fait détester les similis il y a 2 ans, je les adore aujourd’hui.

Combien ça coûte ?

Reste la question du prix. Vous allez me dire : c’est cher.

Et bien non pas du tout, les prix ont beaucoup baissé, vous pouvez trouver ces alternatives dans les grandes surfaces et bien sûr en magasin bio.

Pour ma part, je n’en achète pas régulièrement mais les fois où ça m’arrive j’opte pour les produits en promo (c’est mon côté écolo, quand je vois un produit en promo je le prends, je ne veux pas qu’ils le jettent haha). Comme vous pouvez le voir sur cette photo postée sur mon compte Instagram, les prix sont plus que corrects même hors promo !

Dans cet article, je vais vous parler de produits 100% vegan et bio car j’ai déserté les supermarchés. Mais sachez que vous pouvez trouver désormais des alternatives végétales également en grandes surfaces.

Par contre attention, vérifiez toujours bien la composition car végétal et veggie ne veut pas dire vegan et dans certains produits vous pouvez retrouver des œufs ou du lait. Comme par exemple, la marque Veggie de Carrefour dont tous les produits ne sont pas vegan ou encore la marque Sojade qui propose un hachi végétal mais lorsqu’on lit la composition il y a du blanc d’œuf à l’intérieur.

Edit : la gamme végétal de Herta n’est désormais plus vegan !!

[NB : Petite précision avant d’aller plus loin, cet article parle des produits que j’ai testés depuis 2 ans, il est à but uniquement informatif et n’est pas sponsorisé.]

Les tofus

Quand on pense alternative végétale, on pense systématiquement au tofu. Alors on est loin du tofu tout sec, sans goût, qu’on pouvait encore trouver il y a quelques années et qui rebutait tout le monde (même le vegan le plus téméraire).

Aujourd’hui si vous allez dans un magasin bio, vous verrez des dizaines et des dizaines de tofus aux saveurs originales. C’est parfait pour se familiariser avec la cuisine végétale et vous aider à végétaliser tous vos plats !

Il y a quelques semaines j’ai rédigé un article « Comment faire son tofu maison » que je vous invite à lire si vous êtes motivé par le homemade. Il faut avouer que c’est long mais que le goût est incomparable.

Même si le tofu en mode nature juste snacké avec du tamari et du gingembre reste ce que je préfère, certaines nouveautés peuvent attiser ma curiosité comme le tofu lactofermenté par exemple.

Voici quelques uns des tofus que j’ai goûtés cette année et mon avis sur ceux-ci.

À la maison, on aime particulièrement la marque Taifun qui propose toute une gamme de tofus différents.

  • Tofu curry-mango

arrêter la viande tofu

Un petit goût à la fois sucré-salé et épicé. Je l’ai bien aimé à l’apéro en cube mais je l’imagine aussi très bien froid dans une salade par exemple, coupé en carré dans un wrap ou alors en version chaude, dans un wok aux saveurs exotiques.

  • Tofu méditerranéen (olive, rosso, basilic)

arrêter la viande tofu rosso

Pour l’instant je n’ai testé que le Rosso, coupé en lanières pour réaliser des spaghetti bolognaise. Le tofu basilic devrait bien se marier avec une sauce pesto.

  • Tofu fumé

arrêter la viande tofu fumé

Le tofu fumé est vraiment parfait pour remplacer les lardons, que ce soit dans les quiches, dans les pâtes carbonara ou encore comme ci-dessous dans une tartiflette.

Nous avons ensuite testé quelques tofus parfumés de la marque Tossolia.

  • Tofu noisettes-épinards

arrêter la viande tofu noisette

Celui-ci je l’ai utilisé comme base pour faire une sauce onctueuse dans des pâtes. Je l’ai mixé avec du lait végétal, de l’ail, de la levure maltée et c’était vraiment pas mal.

  • Tofu indien

Je l’ai essayé cette semaine, cuit dans du tamari … mauvaise idée, du coup je n’ai pas senti son goût « indien » et c’était comme un tofu nature.

Après ils ont 13 parfums différents donc vous devriez trouver votre bonheur.

Ensuite, passons à la marque Sojami chez qui nous adorons le tofu lactofermenté.

arrêter la viande tofu lactofermenté

  • Le tofu lactofermenté

Ces tofus n’ont aucun rapport avec les autres tofus et peuvent rappeler les fromages type féta. Ils peuvent même convaincre ceux qui n’aimaient ni le tofu ni la féta comme Lorelei par exemple :-)

On peut les déguster en cube à l’apéro, dans des salades ou encore comme steak dans ce burger panisse que nous avions fait cet été avec le tofu goût pesto. Un délice !

vivre sans gluten burger

Il existe 5 goûts différents : nature, tamari, pesto, baies roses et olives. La lactofermentation est la meilleure manière de le manger aussi bien au niveau santé que conservation. Il vaut mieux le consommer tel quel, sans cuisson pour garder tous ses bienfaits.

Les galettes, steaks et hachés végétaux

Les galettes et steaks végétaux sont très simples à réaliser avec les produits qu’on a sous la main. Je les fais régulièrement pour mettre dans nos burgers mais parfois, on a juste la flemme et envie d’avoir des steaks tout prêt à faire cuire en 3 minutes non ?

  • Steak Blé Vert/Noisettes

arrêter la viande galette

C’était le premier que j’ai goûté et je l’ai bien aimé ! Petit goût de noisette sympa. Il va très bien avec des pommes de terre sautées et une salade.

  • Tofu filets Pizza-pizza

arrêter la viande tofu pizza

Coup de cœur pour le petit dernier que j’ai goûté cette semaine ! Je l’ai fait revenir à la poêle et mangé dans un burger. J’ai beaucoup aimé le goût et la texture.

  • Galette Curry/ananas

arrêter la viande galette ananas curry

Ce sont des saveurs que j’aime particulièrement ! Ces galettes accompagnées d’un riz et de légumes sautés au lait coco … une tuerie :)

  • Le haché végétal (pesto, bolognaise)

arrêter la viande haché végétal

J’avais un peu peur la première fois que je l’ai acheté mais franchement il fait parti de ceux que j’ai préféré. Il faut dire que la texture et le goût sont assez troublants. J’ai testé le haché bolognaise avec des pâtes et dans des feuilles de bricks. Et le haché pesto dans une galette bretonne champignons-fromage végétal. Je vous conseille vraiment celui de la marque Tossalia – Idée Végétale qui est bien 100% vegan.

Il existe des dizaines et des dizaines de marques différentes qui proposent aujourd’hui des steaks végétaux, je n’ai donc pas pu tout tester. Mais si vous avez des steaks coup de cœur que je dois absolument essayer, laissez moi l’info en commentaire, ça pourra m’aider à étoffer encore cet article par la suite :)

Le tempeh

Ce n’est pas le produit le plus connu au niveau des similis. Il s’agit d’un aliment fermenté à partir de graines de soja jaune mélangées avec un champignon. C’est très populaire en Indonésie mais ça ne m’a jamais vraiment emballé, il faudrait peut-être que je me fasse un petit voyage là bas :)

Dernièrement j’en ai quand même racheté et je l’ai fait revenir dans du tamari et des épices pour garnir des samoussas. Ce n’était pas mauvais, ça passait même plutôt bien comme garniture mais seul comme ça dans la poêle, ça a vraiment une texture spéciale et pas vraiment de goût …

Si vous avez des idées de comment le cuisiner pour l’apprécier à sa juste valeur, je suis preneuse :)

La charcuterie végétale

Ah la charcuterie végétale … Ce n’est pas une grande histoire d’amour entre nous.

C’est par ça que j’avais commencé en devenant vegan. Je me disais qu’il fallait quand même que j’essaie de « remplacer la viande » donc j’avais acheté plein de similis : jambon, saucisses, chorizo. Je n’ai vraiment pas aimé à l’époque et c’est un peu ce qui m’a fait fuir les similis pendant si longtemps.

  • Les végé’tranches

 arrêter la viande végétranche Source Wheaty

J’ai quand même voulu réessayer, notamment les « Végétranches » de Wheaty. Le goût est là, c’est fumé mais la texture est un peu spéciale. On aime ou on n’aime pas.

Je les ai essayées de deux façons :

  • sur une pizza : verdict pas terrible, ça sèche trop au four
  • dans un croque-monsieur : verdict pas mal, ça remplace effectivement bien le jambon. Je pense que ça sera l’utilisation principale que j’en ferai si j’en rachète à l’avenir.
  • Les saucisses

 arrêter la viande chorizo veganSource Wheaty

Wheaty vient de sortir un « Gran Chorizo » que j’ai goûté hier pour clôturer cette longue série de test :)

C’est là que j’ai réalisé pourquoi je n’avais pas aimé les similis à l’époque. Quand on est en transition, on a cette fâcheuse tendance à vouloir absolument comparer et à retrouver le goût de ce qu’on connaissait. Mais après 2 ans, on a oublié le goût du chorizo et on apprécie désormais à sa juste valeur cette nouvelle saveur, épicée, pimentée et 100% végétale qu’on peut désormais dissocier de la viande.

arrêter la viande pizza chorizo

J’ai voulu recréer une des pizzas préférées de Lorelei : la pizza pepperoni (photo ci-dessus). Verdict : on a adoré. La texture est bluffante, le goût bien relevé grâce aux épices et au poivron, et c’est tellement moins gras qu’un chorizo !

Il existe toute une gamme de saucisses chez Wheaty de tailles et de goûts différents que nous n’avons pas encore testées. En tout cas de quoi faire des hot-dogs, des barbecues, du couscous ou même des choucroutes en mode vegan !

Le seitan

Ça avait mal commencé entre nous … mais les choses ont bien changé ! Le seitan est désormais mon chouchou avec le tofu en matière de simili !

J’ai testé plusieurs marques et clairement les seitans de la marque Lima sont les meilleurs.

  • Les nuggets de seitan

J’avais d’abord goûté celui en pot et j’avais fait mes nuggets de seitan, ils étaient parfaits car avaient vraiment la forme de nuggets et la bonne texture.

Nuggets de seitan

  • Le seitan gourmet

Cette semaine j’ai testé le seitan gourmet, que j’ai encore fait pané car c’est vraiment comme ça que je le préfère, dans un burger (et sûrement aussi une manière de ne pas voir que ça ressemble à de la viande si on veut analyser ça haha). Il était bien tendre et vraiment bluffant, visuellement et gustativement. Ce qui, je l’avoue, peut être un peu déstabilisant.

  • Le Végékebab

Dernière découverte, le Végékebab Gyros de Wheaty qui est vraiment super bon ! Il en existe plusieurs, j’ai goûté celui à la grecque, bien relevé, parfait pour faire un kebab, dans des fajitas ou alors même sur une pizza. On a A-DO-RÉ ! Sur leur site, ils proposent quelques recettes dont cette Végépoêlée à la grecque.

 arrêter la viande kebab Source Wheaty

Mais malgré tout, je préfère toujours faire mon seitan moi-même, c’est vraiment simple contrairement à ce qu’on pourrait penser. En plus on peut y ajouter le goût que l’on veut donc c’est parfait pour varier les plaisirs !

Avec le seitan on peut vraiment refaire tous les plats de la gastronomie française comme la blanquette, le rôti, le pot-au-feu mais aussi internationale comme les yakitoris, le bo bun, les kebabs, les fajitas … Ou tout simplement un steak.

D’ailleurs si vous voulez vous lancer dans le fait-maison, Sébastien Kardinal et Laura Veganpower ont sorti un livre cette année « Ma petite boucherie vegan » avec plein de recettes pour reproduire le goût et la texture de la viande avec des végétaux.

ma petite boucherie vegan

En tout cas, je sais déjà qu’à Noël je souhaite faire découvrir le seitan à ma famille et je pense que ça va bluffer tout le monde !

Voilà pour ce petit tour d’horizon des possibilités qui existent aujourd’hui pour vous aider à arrêter la viande de manière simple avec des alternatives très variées. J’espère que cet article vous donnera envie de végétaliser encore plus votre alimentation !

Si vous n’avez encore jamais testé les similis, lesquels vous tentent le plus ?
Si vous êtes déjà un adepte des similis, lesquels sont vos chouchous ?

N’hésitez pas à partager vos avis, vos conseils, vos coups de cœur dans les commentaires !

 

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Avez-vous déjà été tenté par le yoga ? Mais vous n’avez jamais eu le courage de vous lancer par peur qu’un cours soit trop contraignant, que vous ne soyez pas assez souple ou tout simplement de vous ennuyer ?

J’étais un peu comme ça, j’en avais déjà parlé dans mon article sur les 7 jours de méditation, j’ai déjà testé le yoga via une application mais jamais de manière assidue. Contrairement à Edelweiss qui aime bien faire 15 à 60 minutes de yoga avec cette appli, moi il me fallait un truc plus soft. J’ai suivi une fois un cours mais sans vraiment accrocher. Bref j’attendais le déclic !

Grâce à un petit post Instagram de Mlle Prune, j’ai découvert qu’une professeure de yoga à Toulouse Carine Castet, proposait un programme pour débutant : 25 jours de yoga.

Comme je me suis inscrite à l’avance, j’ai pu bénéficier de la gratuité du programme (alors que normalement il coûte 9,90€). J’avais un peu peur que le fait que ce soit gratuit me fasse abandonner plus facilement mais non, j’ai tenu bon :)

À la description du programme, je sentais que ça allait me plaire. Seulement 5 minutes de yoga par jour, c’est parfait car plus c’est au delà de mes capacités physiques ;-)
Un programme à réaliser seule chez moi mais quand même avec les conseils d’un vrai prof et pas d’une voix robotique. Et surtout je pouvais faire ce programme à l’heure que je voulais sans contrainte.

En plus de la vidéo de yoga, le mail quotidien s’accompagnait d’un conseil santé, beauté ou bien-être ainsi que de poèmes, mantra, petites histoires. Et c’était vraiment un plus ! J’ai beaucoup aimé découvrir chaque jour une nouvelle pensée positive. Parfois ça correspondait même à ce que j’allais vivre dans ma journée et ça m’a aidé à faire face de manière différente.

En résumé, une belle expérience dont je vais partager avec vous l’évolution du 1er au 25e jour puisque aujourd’hui c’est déjà le dernier jour. J’ai reçu mon dernier mail ce matin et je sais que dès demain, ils vont me manquer :'(

Mes premiers pas

J’ai débuté ce programme le 15 septembre, c’était un jeudi et je m’étais levée plus tôt (très dur pour moi) plus motivée que jamais, pour justement faire mon premier jour de bon matin, comme Carine le conseillait.

Je n’avais pas fait de yoga depuis plusieurs mois et quand j’ai lancé la vidéo et que j’ai vu à quelle rapidité elle faisait la salutation du soleil je me suis dit que jamais je n’allais y arriver ! Le temps que je reconnaisse ma jambe droite de ma jambe gauche pour savoir laquelle mettre en avant, elle avait déjà fini tout l’enchaînement haha.

Ça nous a fallu un fou rire du matin, du coup j’ai fait pause et remis en arrière un certain nombre de fois lors de cette première vidéo :-) Mais au final j’ai quand même réussi à tout faire du mieux que je pouvais et à me dire que je ferai encore mieux demain (bon en même temps c’était pas dur).

Deuxième jour au réveil, énorme douleur aux abdos … Ouais le « plan droit » et le « chien tête en bas » ont eu raison de moi ! Je pense que mes abdos n’avaient pas travaillé depuis de nombreux mois et ont eu un petit choc. Heureusement que je n’avais fait que 5 minutes … Je vous l’avais dit, c’est le maximum pour moi :)

Je n’ai quand même pas baissé les bras et j’ai continué. J’ai encore eu des courbatures les jours suivants mais après j’ai rapidement ressenti les bienfaits.

Mon évolution au cours de ces 25 jours yoga

Après une petite semaine j’ai enfin réussi à maîtriser la salutation au soleil, même si j’ai un petit faible pour celle à la lune, elle est plus soft pour moi.

Il y avait une bonne progression des cours, chaque jour on travaillait sur un endroit différent de notre corps de manière douce et progressive. Je n’ai vraiment jamais eu la sensation de répétition mais au contraire, je découvrais de nouvelles postures chaque jour.

Par la suite, je n’ai pas eu de nouvelles courbatures à cause du yoga, mes abdos se sont habitués et au contraire, ça m’a fait beaucoup de bien lorsque j’ai eu de fortes douleurs aux jambes la semaine dernière. Le yoga étire vraiment les muscles et une position que l’on peut penser simple va vous faire sentir des parties de votre corps dont vous ignoriez l’existence.

Les bienfaits des 25 jours yoga

Aujourd’hui je me sens quand même beaucoup plus souple qu’au premier jour ! Je connais maintenant le nom de toutes les postures, je peux les faire sans regarder non-stop l’écran et de manière plus rapide qu’au début.

Alors bien sûr, je n’ai pas réussi à faire toutes les postures des exercices, comme celle du corbeau par exemple où on doit se soulever à la force des bras. Mais comme le dit Carine, l’important n’est pas le résultat mais tout le chemin pour y parvenir. Donc je réessayerai, peut-être dans un mois et mon corps aura encore gagné en souplesse (et en muscle aussi).

Par contre j’ai un aveu à faire. Je n’ai pas été 100% assidue aux vidéos. On va dire que j’ai raté 3 ou 4 jours. Ayant eu des journées très chargées, je n’ai malheureusement pas pris le temps de me poser ces 5 minutes soit par flemme de me lever plus tôt soit parce que j’étais trop épuisée le soir en rentrant. Je sais c’est mal … mais la bonne nouvelle c’est que je vais pouvoir rattraper mes vidéos manquantes à la fin du programme car elles restent disponibles encore 30 jours. Ce qui compte c’est l’assiduité et même si on rate des jours, ce n’est pas grave, on pourra les refaire à la fin du programme.

Mais en tout cas ça a vraiment instauré une routine positive dans ma vie et je n’ai vraiment pas envie d’abandonner. Je suis donc ravie que le programme se poursuive sous une autre forme dès fin octobre.

Je sais que Carine croule sous les emails depuis qu’elle a débuté le programme donc pour ne pas en rajouter, je vais profiter de cet article pour la remercier de tout ce travail, non seulement les supers cours vidéos de yoga mais également les conseils, les histoires et toutes les ondes positives. Et mention spécial à Lafayette, son petit chien qui participe activement aux vidéos ;-)

Voilà, j’avais envie de partager avec vous mon expérience positive de ces dernières semaines, et si vous aussi vous avez envie de changer un peu votre vie avec 5 minutes par jour, je viens de voir que le programme recommence dès le 15 octobre.

Quant à moi, je vais rattraper mes vidéos en retard, en refaire d’autres et attendre la suite patiemment :)

Namasté

 

 

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Ce mois-ci on partage avec vous une nouvelle expérience dans notre Lifestyle vegan. C’était un défi qu’on avait déjà relevé dans le passé : vivre sans gluten. Mais malheureusement on avait un peu beaucoup replongé ces derniers mois…

Il faut dire qu’être vegan et sans gluten s’avère être un peu périlleux. Surtout que quand on commence à lire des recettes sans gluten, la plupart propose toujours des œufs ou des produits laitiers pour compenser l’absence de blé … Comme le véganisme, il faut réapprendre et repenser sa manière de cuisiner.

Dans cet article, nous allons tout d’abord parler des raisons pour lesquelles on a décidé d’arrêter le gluten.

Ensuite nous partagerons 20 recettes de base gluten free, si vous aussi, vous avez envie de vivre sans gluten. Un peu comme nous avions fait pour l’article Comment remplacer les produits laitiers nous vous parlons des marques que nous avons découvertes et aimées ainsi que des recettes d’autres blogs vegan. (Petite précision, ceci n’est pas un article sponsorisé.)

Et pour terminer, on fera le bilan après plus d’un mois sans gluten.

Arrêter le gluten, est-ce une mode ?

On a tous entendu les arguments : seulement un faible pourcentage de la population est vraiment allergique au gluten (maladie cœliaque). Les autres n’ont pas besoin d’arrêter le gluten, ce serait même dangereux selon certains (sûrement les mêmes qui pensent que le véganisme est dangereux ou qu’il faut absolument manger 3 produits laitiers par jour …).

De plus en plus de monde mange sans gluten, et ce n’est pas une lubie. C’est simplement que les gens se renseignent, deviennent des consommateurs actifs et surtout font leur propre expérience.

De nombreuses blogueuses vegan sont également majoritairement sans gluten.
Je pense notamment aux témoignages de :

Mais c’est quoi en fait le gluten ?

Alice du blog « Au vert avec Lili » a fait un article très complet sur le sujet que je vous invite à lire. On y retrouve des explications sur le gluten et la liste de toutes les farines, fécules et laits sans gluten !

Déjà on peut se demander si il existe du bon et du mauvais gluten. Pour comprendre la différence entre le gluten d’il y a 50 ans et celui d’aujourd’hui, sachez juste qu’il est passé de 14 chromosomes à 42 pour une meilleure rentabilité ! Je vous laisse donc imaginer l’impact sur sa qualité …

Si l’on en croit notre boulanger, les céréales bio sont de meilleure qualité. Et il affirme également que le petit épeautre est du « bon gluten ». En même temps il prêche pour sa paroisse vous allez me dire ;-)

Alors à vous de faire votre propre expérience pour voir si ça change quelque chose dans votre quotidien.

Notre première expérience vers le « sans gluten »

Il y a un an, on avait diminué le gluten comme évoqué dans notre Bilan 1 an de véganisme.

En résumé, on s’est rapidement rendu compte qu’on allait mieux à de nombreux points de vue (santé, maux de ventre, fatigue, ballonnement, acné…). Sincèrement on ne s’attendait pas à un tel changement. Surtout Lorelei au niveau de ses problèmes de santé.

On consommait des farines sans gluten mais aussi du petit épeautre qu’on a testé sous toutes ses formes : pain, pâtes, même la pissaladière et les crêpes. Mais quand on fait les choses à moitié on risque de rechuter…

La rechute

Avec le temps on a eu envie de junk food vegan : burger, nuggets, pizzas etc … En plus on a re-découvert le seitan que je me suis amusée à faire maison sous toutes ses formes … Et là ce fut le drame car on a A-DO-RÉ !

On ne se rend pas compte mais le gluten est assez addictif. Plus on en mange, plus on en a envie.

Mais les conséquences ne se font pas attendre non plus. Le ventre regonfle directement. La fatigue revient surtout quand on a mangé un gros plat de pâtes le soir, on a à nouveau cette sensation de gueule de bois au petit matin.
Et cette impression d’avoir toujours trop mangé et de ne jamais digérer totalement.

Pour Lorelei plus particulièrement, le retour de ses allergies. C’était reparti pour les chutes du Niagara tous les matins, faut gérer le budget mouchoir (pas très écolo tout ça ;-) !

Bref même si il n’y a rien de meilleur que le burger de seitan (RIP), il fallait se reprendre en main.

Le nouveau défi : 1 mois sans gluten

Cette fois-ci, on a vraiment tenu bon !

Arrêter le gluten, c’est un peu comme arrêter les produits laitiers. C’est exactement à ce moment là qu’on se rend compte qu’il y a du gluten PARTOUT : le pain, les pâtes, les pizzas, les gâteaux, les céréales du matin, les steaks végétaux…
Mais en plus si vous achetez beaucoup de plats préparés ou de produits industriels, là vous pouvez être sûr de trouver du gluten un peu partout !

Mais alors est-ce qu’on arrête tout d’un coup ou on fait une transition ?

À chacun sa méthode encore une fois, mais pour vraiment ne plus ressentir les effets néfastes du gluten il ne faut absolument pas en consommer pendant plusieurs mois.

Début Août, j’ai fait un jeûne de 5 jours avant de débuter l’arrêt du gluten. Il était beaucoup plus intense que celui que j’avais fait en février dernier.

Je vous conseille vivement de détoxifier votre corps de tous l’abus de gluten des dernières années pour voir plus rapidement les effets bénéfiques de la vie sans gluten. Il existe plusieurs méthodes de detox ou de purge, présentées dans cet article de Save the Green.
À vous de trouver la vôtre :)

Quels sont les obstacles de la vie sans gluten ?

Il y a trois gros obstacles quand on décide de passer au sans gluten :

  • le prix des aliments « sans gluten »
  • la difficulté à remplacer tous les produits à base de gluten qu’on consomme au quotidien.
  • manger au restaurant

Bon, pour le prix je ne vais pas vous mentir. Effectivement si vous voulez manger exactement la même chose, ça va être plus cher. Le paquet de pâtes va passer de quelques centimes à 3-4€, et il faudra compter 4-5€ pour un pain sans gluten contrairement à la typique baguette à 1€. Même les farines ou les mix pain/pizza/buns vont coûter du simple au double.

Mais au moins, comme ça, les pâtes deviennent un plat de luxe, qu’on va essayer d’agrémenter au mieux. Ça pousse aussi à consommer moins de pain, de sandwich, de pizzas, de plats préparés, de gâteaux industriels … Et à se tourner vers une autre alimentation, plus vivante, plus végétale et ça c’est cool non ? ;-)

Ça permet aussi de découvrir d’autres céréales qu’on utilisait plus rarement avant et de découvrir d’autres alternatives à la farine de blé.

vivre sans glutenSource

Donc pour le deuxième obstacle, rassurez-vous : on peut manger exactement la même chose qu’avant comme vous allez le voir avec les recettes qui suivent. En plus, on va varier plein de céréales qui ont toutes un apport nutritionnel différent.

Quant aux restaurants, c’est vrai que ce n’est pas le plus évident. Comme pour le véganisme, la France est à la ramasse sur le sujet …

Lorelei qui est souvent confronté à ce problème dans son travail a quelques astuces à vous donner :

  • Appelez bien à l’avance le restaurant et expliquez leur de vive voix votre intolérance au gluten, voir s’ils sont bien informés sur le sujet et ouverts surtout. Ça se voit assez rapidement.
  • Privilégiez les restaurants végéta*iens qui eux, ont très souvent l’option sans gluten, étant sensibilisé au problème des allergies.
  • Pour les petits budgets, essayez de trouver une crêperie. Normalement leurs galettes salées devraient être naturellement sans gluten mais demandez confirmation quand même. Et si on leur demande ils peuvent également cuire les crêpes à l’huile au lieu du beurre pour les végétaliens.

Comment remplacer les produits de base ?

Remplacez petit à petit des ingrédients de base difficilement dissociables du gluten : le pain, les pâtes, la pâte à pizza ou encore les buns pour le côté salé. Et les crêpes, pancakes et gâteaux pour les bouches sucrées.

Le pain

Plusieurs alternatives s’offrent à vous pour avoir du délicieux pain sans gluten.

  • Le pain boulanger

 

Votre boulanger fait du délicieux pain sans gluten. C’est notre cas donc si vous habitez sur la Côte d’Azur, on partage avec vous nos 2 boulangeries préférées : Bread à St Laurent du Var et Nice qui propose plusieurs sortes de pain bio sans gluten. Et la boulangerie Mama’s Baker à Nice qui fait un délicieux pain à la farine de châtaigne notamment.

  • Le pain des fleurs

vivre sans gluten

Vous pouvez acheter des pains sans gluten dans les magasins bio ou même en grandes surfaces.
On a découvert tardivement le « Pain des fleurs » et on est fan ! Ce sont plutôt des cracottes sans gluten aux goûts multiples : sarrasin, riz, souchet, multi-céréales et même coco pour le petit-déj. C’est assez économique comme alternative. Idéal pour l’apéro comme vous le voyez sur la photo. On écrase de l’avocat avec du jus de citron, un peu de 5 baies et quelques cranberries.
Il faut quand même faire attention aux ingrédients de certains pains sans gluten, ils peuvent contenir des œufs …

  • Les mix-pains

 

Vous achetez des mix pain tout prêts. On a testé les mix-pains, pas mal mais le pain blanc c’est pas vraiment notre truc. On aime les pains avec plus de caractère ;-)

  • Faire son pain maison

 

 

Une photo publiée par Camille (@rosenoisettes) le

Si vous faites votre pain vous même, de nombreuses recettes sont disponibles sur le web. Nous avons craqué pour le Pain sans gluten aux grains entiers de Rose Noisettes.

  •  Découvrir les pains du monde

 

Il toujours intéressant de voir comment sont fabriqués les pains dans les autres pays du monde. On adore les naans, ces petits pains indiens et on a déjà essayé une version sans gluten.
On peut également faire des papadums : galettes à base de lentille comme dans cette recette d’Amande Basilic.
Connaissez-vous d’autres pains du monde sans gluten ?

Les pâtes

Pour les pâtes, sincèrement à l’heure actuelle en magasin bio et même en grande surface, le choix est assez vaste ! On peut même trouver des pâtes sans gluten en vrac, ce qui réduit le coût.

Déjà à la base, on était complétement fan des vermicelles asiatiques au riz ou au soja, sans même réfléchir qu’elles étaient sans gluten. Puis on a testé pas mal de différentes pâtes « traditionnelles » sans gluten au cours de cette dernière année comme des pâtes aux lentilles corail, pois chiche, sarrasin, maïs, riz.

Voici nos 3 chouchous :

  • Les pâtes au riz complet de la marque Terrasana existent avec plusieurs goûts. Nous avons testé « potiron-gingembre » dans notre recette de Pâtes au pesto d’avocat ainsi que celles au wakamé et au riz noir également très bonnes. La texture est intéressante, c’est entre la pâte traditionnelle et la pâte asiatique, un peu comme des pâtes Udon.

vivre sans gluten

 

  • Les tagliatelles de riz rouge de la marque Autour du Riz. On les a utilisées pour notre Pad Thaï fumé. Elles existent aussi en version vermicelles, parfaites pour notre wok de légumes !

vivre sans gluten

  • Des torsades riz et maïs de la marque « Ma vie sans gluten », vraiment bluffantes. On ne sent pas la différence avec des pâtes au blé sauf au niveau de la digestion ;-)
    Sur cette photo nous avions réalisé la recette qui fait fureur chez les vegans outre-Atlantique : les Mac & Cheese.
    Pour cette sauce fromagère express au blender il suffit de mixer une pomme de terre cuite à la vapeur, une cuillère à soupe de tamari, ail et oignon en poudre, moutarde à l’ancienne, vinaigre de cidre et crème végétale pour l’allonger. Verser sur les pâtes chaudes et déguster immédiatement !

La pâte à pizza

Bon c’est vrai les pizzas c’est un peu le plat par excellence qu’on s’imagine très très mal sans gluten … Déjà les pizzas ce n’est pas facile à faire mais sans gluten encore moins. Mais ce n’est pas non plus impossible ! La preuve :-)

  • La pâte basique

vivre sans gluten

En magasin bio, il y a des préparations toute faite pour la pâte à pizza sans gluten. On vous en parle plus longuement dans l’article Mini-pizzas sans gluten si vous voulez une recette très simple.

 

  • La pâte à base d’aquafaba (désolée pas de photo)

On a testé la pâte à pizza aérienne à base d’aquafaba (le jus de cuisson de pois chiche) et on a eu un gros coup de cœur !

 

Les buns

  • Les buns traditionnels

vivre sans gluten

Nous en avions fait l’hiver dernier pour nos burgers sans gluten spécial fête. Je m’étais amusée à faire des buns de 2 couleurs différentes et c’était un de mes premiers tests. On a depuis amélioré et mis à jour la recette :)

  • Les buns panisse

vivre sans gluten

Manger sans gluten donne des idées pour remplacer le traditionnel pain.
Dans le sud, on a une spécialité à base de farine de pois chiche : la panisse.

Pour faire 2 buns de panisse
– 200 g de farine de pois chiche
– 80 cl d’eau
– Épices ou herbes au choix
– Gousse d’ail
– Sel
– Huile d’olive

Faire chauffer l’eau dans une casserole jusqu’à ébullition. Hors feu, ajouter un peu d’huile, les épices ou les herbes, le sel et l’ail finement hachée. Verser la farine de pois chiche dans l’eau et mélanger jusqu’à ce que ça épaississe. Puis remettre sur feu doux jusqu’à ce que le mélange devienne crémeux-épais.
L’étaler ensuite sur une plaque recouverte de papier sulfurisé. Mettre au frigo jusqu’à ce que le mélange durcisse. Puis faire des cercles à l’emporte-pièce pour réaliser les buns et les faire griller à la poêle quelques minutes.
Avec les bouts restants vous pouvez faire des cubes de panisses qui remplaceront les frites par exemple comme sur la photo ci-dessus.

Pour ce burger, nous avons utilisé du tofu lacto-fermenté au pesto (une tuerie !!), une petite fleur d’avocat et une sauce poivron cru-cajou au blender. C’est le burger parfait pour les brunchs du dimanche midi !

  • Le Rice-Burger

vivre sans gluten

Star d’Instagram et de Pinterest depuis quelques temps, le sushi burger est une superbe création ! Ici on s’éloigne un peu du concept car tout est cuit mais j’ai gardé l’idée du buns au riz que j’ai réalisé à partir de riz vinaigré. Retrouvez la recette complète du Rice burger ici.

  • Le Raw-Burger

 

Création de Lorelei qui s’est amusée à faire un burger sans gluten + cru + vegan + zero déchet ! Qui dit mieux ?
Recette extrêmement simple et rapide : prendre une tomate en guise de buns :)
Pour ce Raw-burger, elle avait fait un steak végétal à base de fibres de carottes et de betteraves récupérées après un jus à l’extracteur. Les mélanger à du tamari, des épices, de la purée de cacahuètes et un peu d’huile d’olive.

Les pancakes / les crêpes

C’est peut-être le plus facile ! Surtout au niveau des crêpes salées car si on les faisait déjà de manière traditionnelle, elles étaient naturellement sans gluten.

  • Les galettes de blé noir

 


En plus, la recette est extrêmement simple, la seule chose est d’attraper le coup de main pour l’étaler parfaitement à l’aide de la raclette afin d’avoir une belle galette.

Pour 4 crêpes au sarrasin :

330 g de farine de sarrasin
90 cl d’eau
10 g de sel

À garnir avec tout ce qu’on veut ! Nous on adore les galettes salées et sucrées : confiture, chocolat, fondue de poireaux, blettes … Sky is the limit comme on dit :)

  • Pancakes crues

vivre sans gluten
Vous pouvez retrouver la recette de ces pancakes crues à base de banane et de graines dans notre article Petit déjeuner raw.

  • Pancakes au chocolat

vivre sans gluten
Comment ne pas craquer pour ces pancakes gourmandes tout chocolat de cette délicieuse recette d’Anna et Olivia ? Elles seront parfaites pour le petit-déjeuner du week-end !

Les gâteaux

Pour terminer, voici trois recettes de gâteaux pour le goûter, le dessert ou même le petit-déjeuner.

  • Gâteau fruits et amandes

vivre sans gluten

Ce superbe gâteau d’Antigone XXI qu’on peut adapter à toutes les saisons selon les fruits qu’on a sous la main !

  • Pour les accros au chocolat

vivre sans gluten

 

Notre petit chouchou du moment, que vous avez peut-être déjà vu sur le site : gâteau au chocolat et courgette.

 

Le bilan après plus d’un mois sans gluten

Pour Lorelei

Mes allergies sont reparties aussi vite qu’elles étaient revenues. Je pense avoir désormais la preuve que le gluten est vraiment lié à mes allergies contrairement à ce qu’avaient pu penser les médecins avant en me bourrant de médoc pour soit disant le pollen, les arbres et autres plantes.
Mes maux de ventre après les repas sont également repartis. Un autre signe de mon intolérance au gluten.

En conclusion, je sais maintenant que pour être au top de ma forme, je ne dois plus consommer de gluten et un an plus tard, je me rends compte que c’est de plus en plus facile et aussi stimulant au quotidien de chercher des alternatives. D’ailleurs mon prochain challenge serait de faire des croissants vegan et sans gluten !

Pour Edelweiss

À la base je ne pensais pas du tout être intolérante au gluten, je voyais plus ça comme une mode. Mais voyant l’ampleur grandissante j’ai commencé à vraiment m’y intéresser, à lire des témoignages et à me dire que ces gens ne devaient pas être complétement fous contrairement à ce que veulent faire croire certains médecins.

Je n’avais pas de maux de ventre particulier hormis lors de la digestion. Mais c’est bien ça le problème. En devenant vegan on se rend déjà compte d’un grand changement au niveau de la digestion, qu’il n’était en fait pas normal d’avoir mal au ventre après le repas. Et quand on commence à retirer le gluten, c’est encore plus flagrant ! La digestion est tellement agréable et facile qu’on a limite l’impression de pas avoir mangé, on se sent léger.

C’est en remangeant du gluten que je me suis rendue compte que finalement j’étais aussi intolérante. Comme je vous l’avais déjà raconté dans le Bilan 1 an de véganisme, mes problèmes de peau (démangeaisons cutanées) qui avaient disparus en devenant vegan sont revenus quand j’ai repris le gluten. Et là depuis le défi, miracle, plus rien !

En plus, j’adore le challenge de devoir retirer le gluten de l’alimentation, ça stimule la créativité.

Si vous aussi vous êtes sans gluten ou pensez à le devenir, n’hésitez pas à partager vos expériences, opinions, conseils dans les commentaires :-)

 

 

Bienvenue sur Vegan freestyle ! Si tu viens de découvrir le blog, tu recherches sûrement de l'inspiration pour tes repas au quotidien. Je te propose de recevoir gratuitement notre nouvel ebook "30 Jours Vegan" : clique ici pour le recevoir !

Avez-vous déjà été tenté par la méditation ou peut-être la pratiquez-vous au quotidien ? Au départ ce n’était pas quelque chose qui m’attirait, je n’en ressentais pas le besoin et pensais que c’était destiné à des gens vraiment spirituels dont je ne faisais pas partie. Mais pourtant, j’ai eu envie de relever ce défi 7 jours méditation pour me faire ma propre idée et expérience.

On aime bien les défis, c’est un bon moyen de sortir de sa zone de confort, de découvrir de nouvelles pratiques et peut-être de changer sa vie, comme lors de notre défi « 21 jours vegan ». Alors c’est parti !

Qu’est-ce que la méditation ?

Est-ce une pratique liée à la religion ? Est-ce qu’il y a un côté ésotérique voire paranormal ? Est-ce que ça peut être utilisé par certains mouvements pour promouvoir leurs idées ? Est-ce que c’est ennuyeux ? Est-ce qu’il faut forcément rejoindre un groupe ? Est-ce qu’on peut le faire n’importe où et n’importe quand ?

Bref, beaucoup de questions pour débuter ce défi. J’ai donc fait plusieurs recherches sur le sujet car j’avoue que c’était assez flou pour moi. On a tous des questions ou des a priori sur la méditation.

Pour moi c’était une pratique qui était très développée en Asie et qui permettait de transcender ses propres pensées et angoisses pour atteindre un état de zénitude.
Je pensais aussi que c’était un peu ennuyeux, qu’il fallait rester en position du lotus pendant un bon moment sans rien faire.
Et pour finir, j’étais un peu méfiante et j’avais peur que la méditation soit aussi un moyen de faire passer des idées spécifiques ou des religions.

Mais en réalité il existe plein de formes de méditation et je pense que chaque culture la définira et la pratiquera de manière différente. C’est vrai qu’au départ la méditation n’est pas vraiment dans notre culture populaire occidentale, et si elle se démocratise de plus en plus, ça ne sera pas la même au Japon, aux Etats-Unis ou en Europe.

Pour débuter il n’est pas utile de se perdre entre plein de méditations différentes, on peut faire notre choix entre les 4 principales :

  • la méditation Vipassana qui est la base de toutes les autres car c’est celle qui nous apprend à respirer.
  • la méditation Transcendantale qui est une technique de relaxation basée sur l’utilisation de mantras.
  • la méditation Zen est celle des moines bouddhistes, celle qu’on imagine avec les jambes croisées en lotus.
  • la méditation Pleine conscience ou Mindfulness est je pense la plus répandue aux Etats-Unis, et consiste à vider son esprit des choses négatives en essayant de prendre pleinement conscience de ce qui nous entoure, notre corps, la nature, les autres.

Alors comment savoir laquelle choisir ? Je pense qu’il faut en tester des différentes et voir celle dans laquelle on se sent le plus à l’aise.

Y a-t-il un lien entre véganisme et méditation ?

En devenant vegan, je ne pensais pas trouver un lien avec la méditation. Mais en lisant et en écoutant de nombreux blogueurs vegan, je me suis rendue compte que bon nombre d’entre eux faisaient de la méditation et en retiraient un bénéfice certain.

En y réfléchissant, j’ai décidé d’être vegan pour les animaux en premier lieu, puis se poser des questions par rapport à la nature, à l’environnement dans lequel nous vivons, apprendre à se sentir en adéquation avec son corps et son esprit, ça fait partie des effets secondaires du véganisme.

Si avant quand j’étais stressée après une journée pourrie, je pouvais avoir envie de me jeter sur un verre de vin et fumer une clope, maintenant, je sais qu’il existe d’autres options, un peu moins fun au premier abord mais un peu plus saines comme le yoga ou la méditation. Des options auxquelles je n’aurais jamais pensé avant d’être vegan.

J’avais déjà testé la méditation après mes (trop rares) séances de yoga, mais seulement quelques fois et pas vraiment assidument. Il y a 2 ans on avait téléchargé une application « Yoga.com Studio » avec des programmes de yoga pour tous les niveaux en français et des séances de méditation (non traduites donc en anglais).

Mais ces derniers temps, j’ai eu vraiment l’envie de m’y mettre sérieusement pour plusieurs raisons :

Alors je me lance et je vais partager avec vous mon évolution du Jour 1 au Jour 7 et mes impressions après ce défi.

MON DÉFI 7 JOURS MÉDITATION

Suite aux évènements qui ont touché Nice cet été, retourner là-bas chaque jour, passer tous les matins à l’endroit où 86 personnes ont perdu la vie et faire comme si la vie était revenue à la normale n’est pas si facile. Une fois la période de choc passée, j’ai voulu réussir à gérer mon anxiété quotidienne de manière positive et naturelle.

En plus, mon travail étant lié au tourisme, le contrecoup a été rude, l’avenir est incertain et j’espère trouver aussi des réponses à mes questions quant à mes envies, mes projets et mon futur ici ou ailleurs …

Jour 1 : Connecter avec son moi supérieur

Défi 7 jours méditation

Sur mon trajet aller et retour du travail, j’ai écouté plusieurs vidéos de Lauren Toyota sur la méditation. Elle explique comment elle s’y est mise, son défi de 21 jours et sa routine.

De retour chez moi, après un incident au travail qui m’avait assez perturbée et énervée, je me suis dit : « allez, c’est le bon moment, je me fais couler un bain et j’écoute une vidéo de méditation. »
Je lance une recherche sur Youtube sachant que j’ai une idée bien arrêtée de ce que je veux :

  • une méditation guidée, j’ai besoin que quelqu’un me parle, je ne me sens pas encore d’attaque pour écouter le bruit des vagues ou des petits oiseaux pendant 30 minutes.
  • une voix grave
  • et en langue anglaise, car pareil, je ne me sens pas non plus de faire une méditation en français. Même si l’anglais n’est pas ma langue maternelle, je le parle quotidiennement dans mon travail et je regarde tout en VO, c’est une langue qui me détend et qui me sécurise.

Je tombe donc sur la vidéo de Jason Marianoff : Receive answers from your higher self. Peut-être un peu ambitieux pour une première, mais ça m’a relativement détendue même si j’avais constamment des idées en tête. Je ressassais un peu ma journée et j’ai eu du mal à vraiment connecter avec mon moi supérieur. Mais j’imagine bien que l’état méditatif n’arrive pas dès la première tentative en 20 minutes chrono. Ne nous décourageons pas.

Jour 2 : La découverte des binaural beats

Défi 7 jours méditation

Au réveil ce matin, j’avais un peu de temps. J’ai donc opté pour une méditation matinale de 6 minutes, encore au lit, avant d’avoir vérifié tous mes réseaux sociaux et mes mails, histoire de commencer la journée de manière positive.

Au retour du travail le soir, j’avais une douleur à l’estomac et une douleur dans le bas du dos que je traine depuis plusieurs jours. J’ai donc cherché des programmes pour les douleurs. J’ai commencé par une méditation d’Abraham Hicks conseillée par Lauren Toyota mais je n’ai vraiment pas accroché.

J’ai donc changé pour des « Binaural beats » . Je ne sais pas si vous connaissez cette forme de méditation, c’est seulement des battements, assez suraigus, censés guérir les douleurs. J’ai tenu 6 minutes sur les 14 de la vidéo. Mais ça m’a peut-être fait du bien, j’avais moins mal après ça.

Et pour finir parce que j’étais un peu frustrée quand même j’ai fait une nouvelle méditation guidée en anglais que j’ai bien aimée, même si encore une fois je pensais à 1 million de choses différentes dans ma tête et que je n’ai pas encore réussi à me détendre complétement.

Mais suite à cette 2ème journée j’ai pris une nouvelle décision :

  • Je vais tester la méditation en français quand même parce que bien que je comprenne toutes les vidéos, peut-être que mon cerveau doit quand même plus se concentrer en anglais que si c’était en français, et du coup j’ai un peu plus de mal à me détendre.

Et une question :

  • Est-ce que je dois essayer de trouver une sorte de programme pour ces 7 jours ou est-ce que j’explore seule avec ce qui me semble intéressant le jour J ?

Jour 3 : Lutter contre les allergies

C’est samedi donc j’ai un peu plus de temps au réveil que d’habitude et en plus je me suis réveillée à l’aube. Comme prévu j’ai opté pour une méditation matinale en français. J’ai dû tester 4 vidéos avant de trouver une voix qui me convienne.

J’ai l’impression d’être un peu obsédée par la voix mais en même temps comment se relaxer si on est stressé par la voix. J’ai donc fait une première session de 7 minutes en français mais pas vraiment en mode zen. Mon abus de gluten se fait sentir et mes allergies reviennent fortement, éternuements à répétition, nez qui coule, yeux qui grattent, bref pas la meilleure disposition pour inspirer et expirer.

Je décide donc de retenter mes « binaural beats » version allergie nez et yeux. Cette fois ci j’ai écouté toute la session. Et pour le coup, mes yeux ont arrêté de me gratter et j’ai arrêté d’éternuer et surtout ça m’a tellement détendue que je me suis rendormie jusqu’à 11h…

Finalement, je n’ai pas envie de suivre un programme, donc je vais continuer à le faire en mode freestyle :)

Jour 4 : Une journée méditative

Défi 7 jours méditation

Dimanche j’ai opté pour une journée méditative. J’ai écouté une méditation le matin, une dans la journée et une le soir pour m’endormir.

J’ai également découvert que faire de la méditation avec 5 chats dans l’appartement ce n’est vraiment pas évident … Ils viennent chacun leur tour pour voir pourquoi je suis allongée au milieu de la journée sur le lit. Puis il y a le câlin du matin … et celui du soir aussi  ;-) Un peu comme avec le yoga, toujours un petit curieux pour venir voir ce qu’il se passe.

Mais la bonne nouvelle c’est que je pense avoir trouvé la chaîne qui me plaît : The honest guy. J’ai beaucoup aimé la vidéo Pain, relief and healing qui est une méditation de guérison et de visualisation.

C’est une chaine américaine avec vraiment beaucoup de choix de vidéos : méditation guidée, méditation pour s’endormir, pour les douleurs, pour l’estime de soi etc … Je pense que je vais y trouver mon bonheur.

Jour 5 : La relaxation musculaire

Défi 7 jours méditation

Aujourd’hui je teste un nouveau type de méditation : le relaxation musculaire. La veille j’avais fait un peu de vélo et de yoga, du coup mes muscles étaient endoloris. Et ça j’aime vraiment bien ! Ça permet de détendre bien tout le corps, de relâcher les tensions dans les jambes, le ventre, le cou, le visage.

Après plusieurs tentatives, j’ai trouvé mon bonheur avec la vidéo : Progressive muscle relaxation – HeadStart Sports. C’est une vidéo assez récente mais je la trouve très efficace.

J’ai aussi essayé celle de The Honest Guy mais je la trouve moins complète.

Je couple cette séance de relaxation musculaire avec une méditation guidée pour trouver le sommeil. Ça fonctionne vraiment bien, même si je suis encore stressée de la journée et que j’ai l’impression que je ne vais pas pouvoir m’endormir.

Je n’ai pas renouvelé l’expérience de méditation guidée en français, je crois que ce n’est vraiment pas pour moi, ça ne me détend pas du tout.

Après ces 5 jours, j’ai déjà l’impression de me concentrer plus facilement et d’arriver à vider un peu mon esprit des choses négatives. Après comme ils le disent dans les vidéos, c’est seulement avec de la pratique que l’on peut vraiment bien réussir ses méditations et je pense même qu’après un certain temps on n’a plus besoin des méditations guidées.

Jour 6 : Les flops du jour

Défi 7 jours méditation

Le matin au réveil je tente ce truc un peu américain « self empowering », une vidéo qui vous dit que vous êtes fabuleux, que vous pouvez tout faire, que vous réussirez votre journée, qu’il faut sourire à la vie etc … Bref un peu les trucs qu’on voit dans les films américains et qu’ils écoutent dans leur voiture en allant au boulot pour se donner du courage pour la journée.

Je crois que ce n’est vraiment pas ma culture et ça ne me convainc pas du tout. Je ne sais pas si j’arriverai à changer d’avis sur ça. Comme je l’ai dit au début, chaque culture doit avoir son type de méditation et en France, ce n’est pas vraiment dans la mentalité de s’auto-congratuler. Et même après avoir vécu 1 an aux Etats-Unis, je n’ai pas pris cette partie de leur mentalité :)

Le soir, j’ai essayé un nouveau type de vidéo : rencontrer son guide spirituel. Alors ça définitivement ce n’est pas pour moi non plus. Je n’aime vraiment pas cette idée qu’on a un espèce de guide spirituel supérieur qui doit nous amener vers la lumière, c’est vraiment trop ésotérique pour moi.

Bref aujourd’hui, c’était plutôt une journée sans … Plus qu’un jour pour tester d’autres méthodes.

Jour 7 : La méditation par la respiration

Défi 7 jours méditation

Bon allez, pour ce dernier jour, je dois essayer une méditation non guidée et tenter de me relaxer via ma respiration et la musique.

Mais avant ça, je sais que je dois améliorer ma respiration, je sens que j’ai vraiment du mal avec cette partie, tout comme au yoga d’ailleurs. Il faut se rendre à l’évidence : je ne sais pas respirer ! Alors je dois tester une vidéo spécialement dédiée à la respiration car dès qu’il faut faire autre chose, j’oublie de respirer correctement… Je ne sais pas si d’autres ont le même problème que moi ou si je suis un cas unique haha.
J’ai opté pour cet exercice : Simple breathing exercice.

C’est un bon exercice à faire avant de démarrer une méditation, ça dure seulement quelques minutes et pour le coup, c’est vraiment simple, même moi j’ai réussi !

Et pour ma dernière méditation le soir avant de dormir, j’essaie donc la musique ambiante relaxante : 1 heure de pluie et d’orage. Bon… et bien, la pluie et l’orage, ça ne me relaxe pas ! Je n’arrive pas vraiment à vider mon esprit ni à m’endormir, et ça me stresse plus qu’autre chose.

Pourtant j’adore le bruit de la pluie et l’orage dans la « vraie vie » mais la version MP3 bof bof. C’est peut-être ça le problème …

Bilan de mon défi 7 jours méditation

Défi 7 jours méditation

Après ces 7 jours, je suis assez convaincue par certains aspects de la méditation mais je sais que tout n’est pas pour moi.

Je pense avoir assez rapidement ciblé ce qui me correspondait et ce que je n’aimais pas, mais en faisant cela je suis peut-être passée à côté de certains aspects de la méditation qui m’auraient peut-être plu.

Il y a un autre truc que j’ai appris pendant ces 7 jours, c’est que la méditation c’est un peu comme le sport, on ne devient pas Usain Bolt du jour au lendemain comme on ne devient pas maître zen du jour au lendemain :)

La pensée c’est un peu comme un muscle, il faut s’entrainer, s’entrainer et s’entrainer pour réussir à se déconnecter de soi-même, de son quotidien, de ses tracas. La méditation c’est bien plus que s’asseoir en lotus en écoutant une petite musique zen. C’est tout un art de vivre.

7 jours c’était peut-être un peu court pour voir de vrais changements. Comme le défi vegan, je pense que 21 jours auraient eu plus d’impact.

Puis, j’ai bien conscience que je me suis un peu mise en mode méditation geek :-). Je me suis uniquement basée sur des vidéos Youtube et je n’ai pas du tout pratiqué la méditation « dans la vraie vie » avec un groupe de méditation par exemple. Mais en même temps, je ne sais pas si ça me plairait, j’ai quand même le sentiment que c’est un exercice personnel (tout comme le yoga) et je pense que j’aurai du mal à me concentrer avec des gens autour.

Faire un défi méditation dans un environnement zen, comme dans ma maison de campagne, coupée du monde sans wifi ni télé avec juste le feu de cheminée et le jardin aurait eu un impact très différent. Comme pour le jeûne par exemple, c’est plus facile de se déconnecter et de se recentrer sur soi quand on n’est pas dans son train-train quotidien. Bon pour le coup, il faudrait que je trouve autre chose que les vidéos Youtube pour méditer, un bon moyen d’explorer d’autres pistes comme la lecture, le silence, les mantras, les « vrais » bruits de la nature etc … que j’ai négligé dans ce défi.
Mais au quotidien, dans notre vie de citadin, malheureusement ça me semble difficile.

Dans le futur je pense continuer à faire de la méditation, peut-être pas chaque jour mais en tout cas, en période de stress, de douleurs je me tournerai vers cela en premier. Une petite méditation avant de s’endormir ça prend quelques minutes et ça peut vraiment aider à trouver le sommeil ou à s’endormir apaisé.

Je sais qu’il existe aussi des stages, qui doivent être très intéressants, notamment à l’étranger. J’avais adoré suivre les aventures de Morgane lors de son séjour yoga méditation en Inde ! Ça doit être une super expérience.

C’est d’ailleurs ce type de méditation qui plairait plus à Edelweiss, qui n’a pas voulu faire ce défi avec moi. Ayant étudié le japonais, la langue, la culture et l’histoire, elle a vraiment du mal à intégrer le concept de méditation en Occident, et elle aimerait plus faire une retraite ayurvédique en Inde ou des retraites zen au Japon. Après ce défi, je comprends aussi son point de vue, la méditation au départ c’était vraiment connecter avec la nature, de manière simple et naturelle et c’est vrai qu’aujourd’hui, se dire qu’on se met dans son lit avec ses écouteurs et son iPhone, on perd un peu l’essence même du concept.

Et vous, quelles sont vos expériences avec la méditation ? Avez-vous des conseils à me donner pour bien la pratiquer ? Des liens de méditation en français ou des lectures à partager ? N’hésitez pas à les laisser en commentaire, je serai ravie de lire vos conseils.

 

 

Vous avez toujours eu envie de savoir ce qui se trouvait vraiment dans l’assiette d’un vegan ? Pas forcément facile de se faire une idée vraiment précise à travers uniquement des recettes. C’est pourquoi, il y a deux mois j’avais posté un premier article-vidéo « Une journée dans mon assiette Raw till 4 » pour partager avec vous ma journée type, et j’ai pu voir que ça vous avait pas mal intéressé. Alors cette fois-ci, ça sera un « week-end dans mon assiette » avec une version un peu plus longue, sur 2 jours.

Bon, je vous préviens, c’est un peu moins raw till 4 que la dernière fois, et vous allez y trouver un peu de « vegan junk food » …. Je plaide coupable, le printemps revient et du coup je craque sur des plats que je n’avais pas mangés depuis longtemps … En plus, ce week-end là, nous étions invitées à déjeuner donc il fallait sortir le grand jeu pour donner envie aux autres convives ;-)

Retrouvez la vidéo de ce week-end dans mon assiette sur la chaîne Youtube : Vegan freestyle

Vendredi – Journée « Retour de marché »

Vendredi, c’est jour de marché, donc je pars chercher mes légumes, mes fruits et mes herbes aromatiques pour environ 1 semaine ou 10 jours selon les produits disponibles. J’avoue qu’en ce moment j’y vais plus souvent car chaque semaine de nouveaux fruits et légumes arrivent et c’est important de varier les plaisirs. (Et aussi, je suis complètement accro aux fleurs de courgettes donc il me faut ma dose deux fois par semaine haha).

week end dans mon assiette vegan freestyle

Petit-déjeuner

En général, comme vous l’avez vu dans la première vidéo, le matin je suis plutôt fruits à la croque et jus à l’extracteur.

muesli week-end dans mon assiette vegan

Mais ce jour là, je me suis fait un bol de muesli sportif auquel j’ai ajouté quelques dattes, noix de cajou et amandes puis une banane et des fraises du marché. Je recouvre le tout de sirop de riz et de lait de riz au coco. C’est un petit déjeuner assez rapide à préparer, coloré et frais.

Ici il est en mode ‘bowl’ mais on peut tout à fait le mettre dans un bocal et l’emporter au travail si on ne craint pas les céréales bien imbibées.

Déjeuner

salade week-end dans mon assiette vegan

Le midi j’ai fait une salade crue avec des courgettes multicolores (jaunes, romanesco, mini-courgettes) et d’autres fruits-légumes que j’ai trouvés au marché : tomates, salade, avocats, orange

Encore une fois, une recette très simple et rapide. Il suffit de couper tous les légumes à la forme souhaitée et les mettre dans un grand saladier. Pour la sauce, c’est une vinaigrette toute simple : huile d’olive, jus d’orange, vinaigre de cidre et sauce tamari. Sans oublier les herbes : persil, coriandre, menthe.

Cette salade est très facile à emporter si vous voulez déjeuner dehors en mode pique-nique ou alors au travail. Je l’accompagne parfois de galettes de riz ou de sarrasin.

Dîner

 

week-end dans mon assiette

Retour de marché oblige, j’ai fait le plein de fleurs de courgettes et c’est mieux de les cuisiner le jour même car elles se fanent assez rapidement. J’ai déjà testé plusieurs recettes différentes avec ces fleurs mais je reviens inexorablement vers celle de mes beignets à la farine de pois chiche. Je crois que je ne m’en lasserai jamais ! On peut les manger comme ça avec juste du sel et du poivre ou alors on peut préparer une petite sauce tomate aux herbes aromatiques pour les accompagner.

Ici j’ai ajouté du persil à la pâte, j’en ai beaucoup en ce moment, du coup je le mets un peu partout ! C’est super bon avec les fleurs de courgette et en plus c’est une herbe qui supporte la cuisson et ne perd pas de sa saveur.

Boissons
kumbucha week-end dans mon assiette vegan

En général, je bois toujours mon jus de citron le matin. Puis au cours de la journée, beaucoup d’eau. Récemment j’ai découvert le Kombucha que j’apprécie beaucoup. Je ne connais pas les autres marques mais la D-tox est trop bonne.

Samedi – Repas en famille

Petit déjeuner

petit dejeuner vegan week-end dans mon assiette

Bon c’est le week-end et on a craqué pour le pain sportif (noix, figue et raisin) de notre boulanger bio préféré … accompagné de confiture d’oranges amères maison et de pâte à tartiner express.

Comme boisson, j’ai préparé un chocolat chaud maison :

  • Lait végétal au choix (ici lait de soja)
  • Quelques carrés de chocolat
  • 1 cuillère à soupe de beurre de cacahuète

Mettre le lait et le chocolat dans une casserole à feu doux et faire fondre le chocolat. Rajouter le beurre de cacahuète. Servir aussitôt.

Déjeuner en famille

Ce samedi là c’était un repas en famille. Nous devions apporter notre repas, car le reste de la famille n’est pas vegan et avait prévu un repas « carnivore » ce jour là.

socca vegan week end dans mon assiette

Mais en dernière minute, j’ai quand même décidé de faire une socca traditionnelle pour l’apéro afin de faire goûter à tout le monde cette recette de la région naturellement vegan . Rapide à faire (5 minutes chrono), rapide à cuire et parfaite avec un petit verre de vin rosé de Provence ;)

 

Courgettes farcies saveurs indiennes

Pour le plat, il me fallait une recette à préparer à l’avance le matin chez moi, pratique à transporter et surtout simple à réchauffer une fois sur place sans cuisson ‘minute’. J’ai eu l’idée de faire cette recette de courgettes de Nice farcies revisitées que j’ai partagée avec vous dans cet article.

fraise week end dans mon assiette vegan freestyle

Et en dessert, j’ai opté pour une recette très simple et légère, que je faisais déjà avant d’être vegan : un carpaccio de fraises, basilic et crème de balsamique.

  • Couper les fraises en fines tranches et les disposer dans l’assiette sous forme de fleurs
  • Ciseler quelques feuilles de basilic (ou laisser entière)
  • Mettre quelques gouttes de crème de vinaigre balsamique pour un contraste sucré-salé.

Simplissime mais ça fait son petit effet ;-)

Dîner

Après une journée en famille, un peu la flemme de cuisiner le soir et comme souvent le samedi soir on a envie de « junk food vegan« . Donc du coup c’était « Burger reste« .

burger vegan week end dans mon assiette

Le steak végétal

Il me restait de la farce des courgettes du midi. Je l’ai transformée en steak végétal en rajoutant un peu de farine de pois chiche. J’ai cuit les steaks à la poêle pendant 10 minutes de chaque côté jusqu’à ce qu’ils dorent un peu.

Le pain à burger

Cette fois-ci je n’ai pas fait mon pain moi même, mais si vous êtes motivé, voici un lien vers ma recette de buns vegan.

Le ketchup maison

  • Oignons
  • Ail
  • Purée de tomates ou tomates fraiches
  • Huile d’olive
  • Piment
  • Paprika
  • Cannelle
  • Tamari
  • Vinaigre de cidre
  • Farine (de maïs ici)
  • Sucre
  • Poivre

Émincer l’oignon et l’ail et les faire revenir dans une poêle avec de l’huile d’olive. Une fois cuits, ajouter le reste des ingrédients et mixer le tout.

C’est parfait pour accompagner les frites ou comme sauce dans le burger.

Les frites maison

  • Pommes de terre
  • Farine (de maïs ici)
  • Paprika, piment de cayenne, herbes de Provence, sel et poivre
  • 1 cuillère à soupe d’huile d’olive

Couper les pommes de terre en forme frites ou potatoes. Les mettre dans un grand saladier. Verser l’huile d’olive. Ajouter la farine, les épices et mélanger bien le tout.

Mettre sur une plaque allant au four. Enfourner dans un four chaud T 7 pendant 30 à 40 minutes. À mi-cuisson, vous pouvez les retourner.

Assembler tous les ingrédients du burger dans une assiette et déguster sans plus attendre.

Et vous, à quoi ressemble un week-end dans votre assiette ?

 

 

Quand on commence à s’intéresser à son alimentation, on se pose tout un tas de questions. Faut-il arrêter tel ou tel produit ? Faut-il manger bio ? Faut-il privilégier les aliments locaux ? Faut-il manger uniquement de saison ? Alors manger local, bio et vegan en PACA, est-ce possible ?

Après une année de véganisme, je vous avoue que j’ai répondu oui à toutes ces questions. J’ai arrêté tout produit animal pour des raisons éthiques et j’ai diminué grandement ma consommation de gluten pour de nombreuses raisons que je développerai dans un prochain article. Je n’achète plus que des produits biologiques, je mange à 99% de saison et j’achète 80% de ma consommation de végétaux au marché bio et local à côté de chez moi. Comme je mange beaucoup de fruits et légumes crus, je n’ai pas encore appris à me passer des bananes, des avocats ou encore des noix de cajou … les 20% restants sont donc ces produits que je consomme assez régulièrement. Je vous avoue que je ne saurais pas trop comment faire sans ces produits, et rien qu’à l’idée d’arrêter je me sens comme un carniste à qui on dit qu’il faut arrêter la viande. Mais en y réfléchissant, tout est question d’habitude et courant mai, nous allons nous lancer un défi 100% local pendant 1 semaine (oui on aime bien les défis), nous pourrons donc partager avec vous cette expérience qui on l’espère sera fructueuse.

Mais est-ce si facile ? Pouvons-nous tous le faire du jour au lendemain ? Quels sont les trucs et astuces pour basculer de la sur-consommation à la consommation raisonnée sans se sentir frustré, sans se ruiner et sans être totalement perdu ?

Vous connaissez peut-être le super site de Natasha : Echos-verts ? J’ai découvert son blog il y a quelques mois et j’ai adoré le concept de ses éco-défis. Chaque mois, elle sélectionne un nouveau thème et le développe avec d’autres blogueur-se-s. Ce mois-ci, nous partons à la découverte des aliments locaux et je suis ravie de pouvoir contribuer à cet éco-défi pour la première fois en partageant avec vous mon expérience à ce sujet.

Faire ses courses avec les saisons

Manger local, bio et vegan en PACA

 Source

Tout d’abord, il est important de savoir quels sont les fruits et les légumes qui poussent en France à chaque saison. C’est déjà un premier pas vers une consommation locale et saisonnière. Après c’est une liste non-exhaustive, par exemple un de mes petits producteurs a eu des poivrons salades tout l’hiver et des tomates tout l’automne … Avec le changement climatique tout peut changer selon la région où on habite.

Manger bio ou local ?

 

Manger local, bio et vegan en PACA

Faut-il privilégié plutôt les produits locaux et/ou les produits bio ? J’ai commencé à manger bio avant de manger local, donc dans cet article, je vais forcément vous parler du bio-local. C’est pour moi indissociable. Pour vous dire, il y a 3 semaines j’ai eu un repas en famille où ils avaient acheté des fraises « locales » mais non-bio, je me suis sentie dans l’obligation de les manger mais ça m’a immédiatement piqué et brûlé la bouche. C’est pas très engageant. Je vois aussi une très grande différence au niveau du goût quand je suis invitée et que je suis obligée de manger des légumes achetés en supermarché ou même pire surgelés … je comprends très bien pourquoi les gens disent ne pas aimer les légumes, effectivement dans ces moments là je les déteste aussi !

Comme l’a très bien expliqué Herveline du blog « Sortez de vos conapts »  une autre participante à cet éco-défi choisir entre le bio et le local est un faux débat, je vous invite donc à lire son article sur « Local ou Bio de l’étranger? » qui reprend exactement mon point de vue.

Et si vous avez encore des doutes, n’hésitez pas à regarder l’un des derniers reportages d’Envoyé Spécial sur les perturbateurs endocriniens. Édifiant !

Après, je ne veux pas non plus me poser en moralisatrice et condamner tous les gens qui ne mangent pas bio, là n’est pas le sujet en plus. Mais je partage simplement mon expérience et tente de montrer qu’il n’y a pas une si grande différence au niveau de l’organisation ou du budget si l’on décide de passer au bio-local.

Où et comment faire ses courses ?

Manger local, bio et vegan en PACA

Vous avez l’habitude d’aller dans une grande enseigne, le samedi quand c’est blindé, que les gens vous foncent dedans avec leur caddie et que les enfants hurlent pour avoir un bonbon ? Vous prenez toujours la même chose, des tomates, des courgettes au mois de décembre, des fraises en janvier venues d’où on ne sait où et la dernière offre promo à prix cassé d’un poisson élevé dans les eaux polluées et nourri aux OGM ? STOOOOP !!

Quand on veut commencer à changer ses habitudes, il faut déjà commencer par changer son lieu de courses. Fuyez les grandes surfaces, fuyez les lieux plein à craquer qui vous poussent à la sur-consommation de produits absolument inutiles, qui vendent des produits bio hors de prix et souvent de mauvaise qualité en mode greenwashing ou des produits bon marché plein de pesticides et de perturbateurs endocriniens.

Redécouvrez des marchés à taille humaine, ou des petits magasins qui proposent des produits locaux, de saison et probablement bio ou tout du moins raisonnés. Bref fuyez la distribution conventionnelle.

Au début, il faut faire quelques petites recherches c’est certain, et on peut se retrouver parfois perdu mais avec internet c’est rapide. Vous tapez le nom de votre ville et vous cherchez : marché bio, marché local, magasin bio, biocoop, AMAP, … et vous serez probablement surpris de tout ce que vous allez trouver. Même cet hiver, j’ai réussi à trouver un magasin bio au fin fond de la campagne auvergnate !

Alors ok, vous allez me dire : mais je n’ai pas le temps d’aller au marché le matin en semaine moi ! C’est pour les retraités et les mères au foyer ça ! Pas forcément, on peut trouver de nombreux marchés le samedi et le dimanche matin, ça vous prendra autant de temps que d’aller à l’hypermarché du coin, le stress en moins et le plaisir en plus. En général, sur les marchés les gens flânent, regardent les produits, s’intéressent à la dernière récolte, marchandent peut-être un peu, discutent avec le producteur. La vie quoi …

J’adore quand mon petit producteur me raconte comment il a créé ce produit, les graines qu’il ramène de ses voyages pour essayer de nouvelles choses. Ou quand sa femme me donne des conseils pour cuisiner le légume que je viens d’acheter et qu’elle m’offre une variété que je ne connaissais pas pour la tester ou me garde des légumes « moches » car elle sait que je les utilise tous et que je fais beaucoup de jus.

Manger local, bio et vegan en PACA      Retour de marché 

Et si vraiment, même le week-end vous n’avez pas le temps, vous pouvez toujours opter pour des paniers de fruits et de légumes distribués à domicile par l’AMAP ou par des entrepreneurs locaux. C’est comme des courses en ligne mais avec de bons produits qui font travailler le commerce local au lieu des multinationales. Pourquoi ne pas tenter ?

Bon on a les fruits et les légumes, c’est déjà bien, mais je suppose que vous ne voulez pas vous nourrir exclusivement de cela … Et ça tombe bien, car de plus en plus de petits magasins bio ouvrent leurs portes partout en France. Et souvent ces magasins essaient de mettre en avant les produits locaux ou tout du moins français, même si bien sûr un large de choix de produits issus du commerce équitable est également disponible. C’est le cas par exemple des Biocoop qui a créé un fort partenariat avec les producteurs pour proposer des produits locaux et bio. Il en existe peut-être une à côté de chez vous qui n’attend qu’à être découverte !

Certains peuvent penser que c’est contraignant de faire tout ça mais je peux vous assurer que depuis que je fais quasiment toutes mes courses sur le marché et en magasins bio, ce sont les grandes surfaces qui sont devenues contraignantes ! Il faut prendre la voiture, trouver une place, se retrouver dans un magasin bondé, charger et décharger le caddie … Bref, je suis devenue presque agoraphobe des grandes surfaces quand je dois y mettre un pied pour aller chercher des litières pour mes chats … La différence est tellement flagrante !

« Mais j’achète quoi ? »

Manger local, bio et vegan en PACA

 

Si vous allez au marché, pour les fruits et les légumes, c’est très simple. Vous recherchez le producteur local, vous regardez ce qu’il propose ce jour là, vous vous assurez quand même que ce qu’il vend provient bien de sa propre production (si vous voyez des bananes, je peux vous confirmer d’ores et déjà qu’elles ne seront malheureusement pas locales) et laissez-vous tenter par ce que vous aurez envie de cuisiner pour le reste de la semaine. Vous pouvez également toujours demander conseil au marché si vous ne connaissez pas ou ne savez pas quoi faire avec vos légumes.

Accepter de manger local c’est également accepter de manger en fonction de ce que la terre nous offre et non en fonction de notre liste de course.

J’adore les changements de saison car c’est l’occasion d’avoir des surprises quand on arrive au marché et cela booste également ma créativité. Par exemple, la semaine dernière les navets nouveaux sont arrivés et cela m’a inspirée cette recette : Navets glacés à l’orange et au romarin.

 

Navets glacés

Mais cette recette n’est pas encore 100% locale, encore la preuve que j’ai du mal à me passer de mes noix de cajou et de mon sirop d’agave … Mais en y réfléchissant je me dis que je pourrais utiliser des noix du marché à la place, ça montre qu’on peut très bien trouvé des produits locaux mais parfois on va vers la facilité, surtout que les noix de cajou sont mon péché mignon … Par contre pour le sucre, étant vegan je ne vais pas prendre de miel donc pour le coup, le bien être animal passe avant le local.

Si c’est votre première fois dans un magasin bio, ok, vous risquez d’être un peu perdu et de vous sentir dans la caserne d’Ali Baba. Même après des années de magasins bio, je tombe encore sur des produits dont je ne soupçonnais pas l’existence.

Pour vous aider, il y a quelques mois j’avais partagé avec vous les ingrédients indispensables dans l’article : « Dans mon placard vegan« . Même si depuis mon placard a bien évolué et que je vais prochainement en faire un nouveau étant donné que je suis bien plus tournée vers le local désormais, cela vous permettra d’ y voir un peu plus clair pour savoir quoi sélectionner.

Après au niveau des céréales, des plats préparés, des condiments il est plus difficile de s’assurer de leur provenance et de partir à la chasse aux produits 100% français. Mais pas impossible. En fin d’article, je vais faire le tour d’horizon des produits de la région sud-est et où les trouver.

« Mais manger bio et local, j’ai pas les moyens … »

Manger local, bio et vegan en PACA

 

Autre problème que certaines personnes soulèvent : le prix. Alors effectivement, si vous faites les mêmes achats qu’avant, comme par exemple des tonnes de viande, du poisson, plein de fromages et les derniers desserts à la mode, vous allez voir une sacrée différence sur le ticket de caisse. Entre de la viande bio de la ferme du coin et la viande premier prix en caisson vous risquez d’avoir un choc. Mais manger local veut aussi dire manger de manière raisonnée. Si vous n’êtes pas déjà végéta*ien, tentez de diminuer au maximum les produits carnés en privilégiant les fruits, les légumes, les céréales. Le problème ce n’est pas tellement que le bio soit cher mais c’est surtout de se demander pourquoi le conventionnel est si bon marché …

Personnellement, je n’ai pas ce genre de problème ne mangeant aucun produit animal, la différence de prix est beaucoup moins grande. Et quasiment inexistante si vous prenez vos fruits et légumes de saison, sur le marché ou dans votre AMAP.

Pour vous donner une idée, pour 2, j’ai un budget fruits et légumes d’environ 50€ tous les 10 jours, sachant que nous sommes raw till 4 (nous mangeons exclusivement des fruits et des légumes crus 2 repas sur 3).

Et même s’il y avait quelques euros de différence, quel est le problème pour ne pas ingurgiter de pesticides, de perturbateurs endocriniens ou autres poisons cachés, pour avoir des légumes qui ont du goût, des fruits juteux et plein de nutriments ? Je préfère largement acheter de bons aliments, bons pour la santé, qui ne détruisent pas les terres agricoles et m’économiser les rendez-vous chez le médecin et les médicaments à gogo. Faites votre choix :)

Manger local, bio et vegan en PACA

Habitant à côté de Nice, il est vrai que je suis assez gâtée niveau fruits, légumes et céréales. La région Provence-Alpes-Côte d’Azur est quand même restée assez agricole et fait également partie des régions les moins polluées de France avec de nombreuses productions bio, raisonnées ou en transition. Le climat aidant, nous avons une grande variété de produits tout au long de l’année.

 

Selon le lieu où on fait ses courses et les producteurs qu’on rencontre, on peut même trouver des fruits dont on ne soupçonnait pas l’existence sur la Côte d’Azur. Un des maraîchers chez lequel je me fournis a vécu en Afrique en tant qu’ingénieur agricole et a ramené des spécimens qu’il fait pousser aujourd’hui à côté de Nice. Ce fut l’occasion pour moi de découvrir certains fruits comme les feijoas ou les citrons du Congo made in France. Ils produisent aussi des kiwis et des kumquats.

La ville de Menton, célèbre pour ses citrons et son micro-climat quasi subtropical peut aussi faire pousser des avocats ! Ça reste une culture assez confidentielle mais il est quand même possible de trouver des avocats sur les marchés mentonnais !

Au niveau des céréales, on peut trouver des farines comme celle au petit-épeautre de Haute-Provence ou celle de pois chiche en Italie, très utilisée dans la cuisine niçoise avec notamment la célèbre socca ou encore avec les beignets de fleurs de courgette. Des plats très bon marché, simples à faire et délicieux !

Manger local, bio et vegan en PACA

 

Comme j’habite une région frontalière, les produits italiens seront plus locaux pour moi que des produits du nord de la France par exemple. Après libre à chacun de définir ce qui est local pour lui.

Bien choisir son marché local

 

Manger local, bio et vegan en PACA

Selon son lieu d’habitation, nous allons nous diriger vers tel ou tel marché. Nous avons encore une fois de la chance dans le sud, il y a beaucoup de marchés chaque jour de la semaine mais attention, cela ne veut pas forcément dire produits locaux, il y a malheureusement beaucoup de « pièges à touristes ».

En effet, si on fait attention et si on lit les petites pancartes, on se rend compte que de nombreux vendeurs sur les marchés ne proposent pas (uniquement) leurs produits mais plutôt des fruits et des légumes venus d’Espagne, d’Italie ou même de plus loin… Ça peut donc facilement être trompeur.

Depuis 2010, j’habite dans une ville juste à côté de Nice : St Laurent du Var, et j’ai découvert qu’il y avait un marché bio à 100 mètres de chez moi … le rêve. Mais pourtant, je n’y suis pas allée naturellement, ce n’était pas comme une évidence pour moi il y a 6 ans. J’avais peur que ce soit cher et qu’il n’y ait pas grand chose. Quand j’ai enfin sauté le pas, au début c’était assez curieux car c’est un marché tout petit avec 2 producteurs le vendredi et le mardi il y a maximum 4 producteurs et 2-3 commerçants qui vendent du miel, des poissons des gorges de l’arrière-pays, des huiles essentielles et tisanes et autres produits frais. C’est vraiment minuscule. Ça m’a changé des marchés niçois c’est sûr avec des dizaines et des dizaines de producteurs mais seulement très peu de producteurs bio (ça a peut-être changé depuis ces dernières années) mais au final je suis ravie de mon petit marché exclusivement bio et je trouve vraiment tout ce dont j’ai besoin.

Boomerang : épicerie en vrac, une initiative locale

Manger local, bio et vegan en PACA

Sur la Côte d’Azur, nous avons aussi une ville très avant-gardiste en matière d’écologie : Mouans-Sartoux. Cette petite ville située entre Cannes et Grasse encourage la lutte contre le gaspillage, le recyclage, les aliments biologiques dans les cantines et regroupe à elle seule de nombreux magasins bio et locaux, comme par exemple la Biocoop ou encore la première boutique vendant des vins vegan de la région.

Mais dans cet article, je vais vous parler de l’Épicerie Boomerang, qui a ouvert il y a peu de temps et où je suis déjà allée faire un tour conquise par ce concept simple et efficace.

Manger local, bio et vegan en PACA

 

 

Il s’agit de la première épicerie sans emballage des Alpes-Maritimes qui a été ouverte avec l’aide de KissKissBangBang. Mais en plus du mode « en vrac » ils mettent aussi en avant les produits locaux, ont tissé des partenariats avec des producteurs et artisans de la région pour proposer le plus d’articles possible made in PACA.

Je suis donc arrivée au magasin avec quelques bocaux vides de mon placard, je pensais en avoir trop pris mais une fois dedans, on se laisse vite tenter ! Le magasin est très propre, les gérants sont super accueillants et nous explique tout de suite comment faire pour peser nos bocaux et comment procéder. Quand j’y étais, une journaliste d’M6 était là également pour tourner une petite séquence et ce n’était pas le premier média à s’y intéresser, France 3, France Bleu, Nice matin, 20 minutes, etc… tout le monde est venu découvrir ce nouveau magasin !


Epicerie sans emballage

Il y avait beaucoup de choix, des céréales, des oléagineux, des huiles, du vin, des épices, des produits d’entretien ou de beauté, des shampoings et déo solides, et même des cookies maison avec une option végétalienne, bref le rêve !

J’ai donc rempli mes bocaux mais finalement je n’avais pas assez prévu, donc j’ai acheté en plus un petit sac en coton très mignon à réutiliser. Sur chaque distributeur l’origine du produit est notée, nous pouvons donc très facilement savoir si nous consommons local ou non. Ils ont également une petite partie marché avec des fruits et des légumes des alentours.

Au niveau prix, c’était tout à fait normal, le même qu’en magasin bio typique. Ça a coûté dans les 15€ de remplir tous mes bocaux. Alors si vous êtes dans le coin, n’hésitez pas à y faire un tour !

Listes non exhaustives des marchés, magasins, boutiques locales et bio de la région Sud-Est

Marché de St Laurent du Var: tous les mardis et vendredis sur le parking de Cap 3000

Magasins Bread  : boulangerie bio, pizzas et spécialités végéta*iennes, gâteaux sans gluten et vente de légumes et fruits locaux, épicerie fine, vins bio à Nice et à St Laurent du Var

BioCoop

Épicerie Boomerang

Annuaire des producteurs bio de la région PACA

 

Et vous, accordez-vous de l’importance aux produits locaux ? Où faites-vous vos courses ? Partagez avec nous vos petits trucs et astuces.