Nous sommes aujourd’hui au jour 8 du confinement et je voulais partager avec toi 5 astuces vegan pour :

– sortir le moins possible, pour te protéger toi mais aussi les autres
– avoir une routine
– ne pas gaspiller
– prendre soin de soi et des siens

Astuce 1 : Congèle tes légumes

5 astuces vegan

Acheter des légumes frais, bien les nettoyer et les sécher. Puis les couper en petits morceaux (ex : émincer les champignons, couper les asperges, détacher les fleurons de brocolis ou de chou-fleur, couper les carottes en rondelles ou bâtonnets, écosser les petits pois, équeuter les haricots verts). Les déposer ensuite dans une boite ou un sachet congélation et les congeler.

Ça sera super simple quand tu prépareras un plat, tu auras juste à prendre une petite poignée de chaque légumes, ça te permet de manger varié, de toujours avoir des légumes à ta disposition et de ne rien gâcher parce que c’est en train de s’abîmer au frigo.

Astuce 2 : Prépare toi une potion magique à base de curcuma

Je te donne la recette de ma pâte de curcuma que je prépare maison et que je bois chaque jour, soit une mug le matin avec du lait végétal soit des « shots » (toujours avec du lait végétal) tout au long de la journée. Si tu préfères tu peux le faire avec de l’eau.

pâte de curcuma

Je chauffe un peu de lait végétal dans une casserole, j’ajoute 1 c. à café de ma pâte à curcuma, j’ajoute plus de poivre moulu et du sirop d’agave (option).

Tu peux en donner à tes animaux dans la pâté, j’en donne à mon bouledogue 1/2 c. à café par jour. Et mes chats en mangent aussi de temps en temps. Pour les animaux, on ajoute 1/2 c. à café de cannelle de Ceylan (option – pour l’odeur des chiens sinon ils vont sentir forts).

Le curcuma est un anti-inflammatoire qui aide à renforcer les défenses immunitaires du corps.

La recette :

65 g de curcuma en poudre bio
70 ml d’huile d’olive
125 ml d’eau filtrée
1/2 c. à café de poivre noir moulu
1/2 c. à café de cannelle de Ceylan (option – pour les chiens)

Mettre le curcuma (et la cannelle) et l’eau dans une casserole, mélanger.
Ajouter l’huile au fur et à mesure puis ajouter le poivre à la fin.
Conserver dans un bocal hermétique au frigo pendant plusieurs jours.

Astuce 3 : Prévois des légumineuses

Bien sûr pendant cette période, tu peux acheter des boites de conserves (pois chiche, maïs, haricots rouges et blancs…) mais pense aussi à des sachets de légumes secs car déjà c’est plus léger à porter et ça fait une plus grosse quantité qu’on peut congeler.

falafel de quinoa

Le temps de cuisson peut être rédhibitoire habituellement mais on peut dire qu’en ce moment on a le temps de les cuire ;-) 
Ensuite à toi les houmous, les dahl, les curry, les ragoûts etc … :-)

Astuce 4 : Organiser des sessions de cuisine en famille

On a le temps alors c’est l’occasion de cuisiner en famille !

Choisir des recettes à faire avec ses enfants, son coloc, son conjoint ou sa conjointe et se prendre 1 ou 2h chaque jour pour découvrir ou redécouvrir ce petit plaisir ;-)

menu ayurveda

On a donc décidé d’offrir à tous ceux qui le veulent 30 jours d’abonnement 100% GRATUIT à #MaSemaineVegan version basique.

J’ai posté un nouveau menu cette semaine #Ayurveda dont cette crêpe, très sympa à faire avec ses enfants par exemple, que tu recevras gratuitement ainsi que les 3 suivants !

5 astuces vegan

Notre manière à nous de t’accompagner pendant ce confinement.

Pour recevoir le meal plan de cette semaine et les 3 prochains, il te suffit de t’abonner à la version Basique, c’est 100% gratuit et à la fin de la période d’essai, tu peux décider de partir ou de rester, c’est toi qui voit.

Astuce 5 : Prévoir pour les jours où on a un coup de mou

Soyons réaliste, vivre en confinement n’est naturel pour personne et il y a des jours où on va avoir des baisses de moral. 
Dans mon entourage en 8 jours, tout le monde a eu au moins 1 journée où ça n’allait pas. 
Angoisse, déprime, anxiété, peur du lendemain et du coup 0 motivation pour prendre soin de soi. 

5 astuces vegan

Dans ce cas là, les jours où tu te sens bien et que tu as envie de cuisiner de bons petits plats, prévois une plus grosse quantité, quitte à la garder dans une boite hermétique au frigo ou même à la congeler. 
Dans le meal plan de cette semaine par exemple, tu peux faire plus de Dahl et tu auras juste à le réchauffer un jour où t’as pas le moral (en plus c’est encore meilleur réchauffé !) 

Clique ici pour recevoir ces 5 recettes

Et toi, c’est quoi tes astuces spéciales confinement ?

Envie de devenir imparfaitement vegan cette année ?

Les anglo-saxons l’appellent le Veganuary. On prend un nouveau départ, une nouvelle année et on laisse une chance pendant 30 jours à l’alimentation végétale.

Dans le pire des cas ça vous permet de découvrir une manière alternative de vous nourrir.

Dans le meilleur des cas vous allez adorer ça, vous sentir mieux dans votre corps et vouloir continuer par la suite.

Et si ça ne vous plait pas du tout, au moins pas de regret à avoir, vous aurez essayé et vous ne serez pas resté sur des apriori.

30 jours vegan

Mais pourquoi vouloir changer ses habitudes ?

Aujourd’hui je vous propose un article un peu différent car je ne vais pas parler de cuisine, de recettes ou de comment végétaliser son alimentation sur le plan pratique.

On va parler du plan psychique et psychologique.

Il y a quelques semaines je suis tombée sur un dessin d’Insolente Veggie que j’ai trouvé tellement juste. Il mettait en avant le fait que nous, en tant qu’humain, on défend seulement nos habitudes.

Nous sommes tous accro à nos habitudes.

Notre cerveau, quoiqu’on en dise est partisan du moindre effort. Il a l’habitude de faire ses courses de telle manière, de se nourrir de telle manière.

Et il n’a pas envie, parce que vous avez vu un reportage horrible à la télé ou que tout à coup une partie de sa conscience se réveille, de devoir changer ses habitudes bien confortables.

Si 2019 m’a appris quelque chose c’est bien cela.

Même si j’avais pu le faire sans m’en rendre compte, aujourd’hui j’arrive à poser des mots dessus.

J’en avais parlé dans un article précédent (10 choses que j’aurais aimé savoir avant de devenir vegan) mais la première chose à faire pour adopter une alimentation végétale est de changer ses habitudes c’est à dire en gros hacker son cerveau.

Sinon il va vouloir revenir pépère à son ancienne vie.

Vous devez lui montrer que non, cette vie n’existe plus, que ce qu’il pensait être avant de la nourriture ça n’en était en fait pas (non vous n’avez plus envie de manger la vache, le lapin, le poulet, pas plus que vous avez envie de manger votre chien, votre chat ou votre cochon d’Inde).

C’est ce qu’on appelle changer de paradigme.

En fait il faut garder en tête que tant que votre cerveau n’a pas compris que vous aviez changé de paradigme, il va vouloir vous ramener à vos anciennes habitudes par facilité.

Peu importe toute la volonté que vous y mettez.

Alors c’est une bonne nouvelle, car ça veut dire qu’au final il n’y a pas d’effort à faire.

Vous n’avez pas à lutter, à vous priver, à souffrir.

Vous avez juste à vous informer, vous renseigner et à adopter ce nouveau paradigme. Votre seul travail est en fait de vous convaincre que vous faites le bon choix.

Soyez imparfaitement vegan, zéro-déchet, écolo …

L’autre chose que 2019 m’aura appris est qu’il y avait vraiment 2 types de personnes.

Les personnes bienveillantes, empathiques, qui veulent faire du mieux qu’elles peuvent, qui veulent être imparfaitement vegan, zéro-déchet, locavore, écolo …. et qui ont simplement besoin d’aide.

Et les personnes toxiques qui sont là uniquement pour se plaindre, agresser, se complaire et surtout rabaisser ceux qui tentent de faire quelque chose.

Pour être claire je ne parle pas spécifiquement par rapport au véganisme mais des personnes toxiques dans la vie en général. Et bien sûr il ne faut pas confondre les personnes toxiques des personnes mal informées qui elles, au bout d’un moment évolueront ou vous comprendront.

Et j’ai surtout compris que j’allais concentrer 100% de mon énergie à aider cette première catégorie.

Ça peut paraitre naïf et un peu simpliste mais à l’heure où la négativité est reine un peu partout dans le monde virtuel et non virtuel, il est important de mettre en place un système simple pour ne pas être consumé par cela.

J’entame donc 2020 pleine d’espoir et d’envie, en sachant quel est mon objectif : aider le plus de personnes possible à être imparfaitement vegan.

Et oui car ça a été une de mes erreurs pendant des années.

Cette quête de la perfection.

L’impression que si je ne faisais pas tout parfaitement, alors je n’étais pas à la hauteur.

Mais c’est se mettre une pression de fou.

C’est se soumettre à un stress, à un jugement de valeur, un jugement moral permanent.

Et si jamais toi tu relâches la pression, t’inquiète, y aura toujours une bonne âme pour te faire remarquer : « attention dans le faux-gras que tu as mangé hier soir il y a de l’arôme de truffe, et la truffe c’est pas vegan. »

Vegan faux-pas.

100 coups de fouet comme pour Jamie dans Outlander et hop tu redeviendras le vegan parfait.

via GIPHY

Donc franchement non en fait.

En 5 ans de véganisme, je n’ai jamais donné de leçons à personne, je ne me suis jamais amusée à aller faire des commentaires pour souligner que quelqu’un n’a pas été parfait, que là il a acheté un truc emballé, que là peut-être son légume bio a été cultivé avec du fumier et que c’est pas vegan.

Car il faut l’admettre, personne n’est parfait.

Et même si par miracle, tu penses être 100% parfait dans un domaine (genre tu achètes des produits sans huile de palme) tu seras forcément imparfait dans un autre domaine (genre tu mets de l’essence dans ta voiture, ou tu prends le bus ou l’avion). Parce qu’au final 76% de l’huile de palme va pour l’essence et non dans la nourriture.

C’est comme ceux qui disent que les vegan détruisent l’Amazonie avec le soja alors que ce soja-là est utilisé exclusivement pour l’élevage intensif d’animaux. Vous comprendrez alors pourquoi les agriculteurs de soja ne sont pas pour que le soja soit consommé par les humains, le rendement ne serait pas aussi lucratif.

Ouais je sais vous allez me dire que c’est bien beau tout ça mais c’est un peu utopique non ?

Y aura toujours des gens pour te faire la morale, te rabaisser, détruire tes rêves et tes objectifs.

En fait non, ces personnes là vous les bloquez mentalement ou physiquement, sur internet comme dans la vraie vie. Rien ne vous oblige à continuer de fréquenter des gens qui vous font vous sentir mal, ni à vous laisser atteindre par leurs dires.

Entourez-vous de gens qui vous élèvent, vous challengent, vous motivent à être meilleur chaque jour.

Bon là on s’égare un peu.

Mais pas tant que ça.

Car en réalité, le fait de végétaliser son alimentation c’est remettre en question tellement de choses dans sa vie que cela en fait partie.

Mes conseils pour végétaliser son alimentation

Alors voilà en résumé mes conseils pour végétaliser son alimentation en 2020 sont simples :

  1. Rebootez votre cerveau, changez de paradigme et au fur et à mesure vous irez naturellement vers une alimentation végétale. Nul besoin de se précipiter. Il faut laisser le temps au cerveau et au corps de s’habituer.
  2. N’ayez pas peur d’être imparfait. La quête de la perfection est ce qui empêche de faire le premier pas. On se dit : « oh ben je vais pas réussir à 100% donc autant ne rien faire ». Non, allez-y, lancez-vous !
  3. Soyez bienveillant envers vous même (et les autres), mais surtout envers vous même. Vous faites déjà plus que 90% de la population, alors il y a de quoi être fier non ?
  4. Bloquez (mentalement ou physiquement) les personnes toxiques. Franchement, on a assez de choses à faire dans notre vie, des choses épanouissantes, enrichissantes plutôt que de se laisser polluer par des personnes toxiques.
  5. Lancez-vous: Ça fait déjà plusieurs années que je propose gratuitement un accompagnement par mail.
    Mais pour 2020 j’ai mis les petits plats dans les grands et je vous propose carrément un Espace Membre dédié à cet accompagnement offert.
    J’ai retravaillé certaines parties, j’ai classé selon les thèmes (comment se lancer, remplacer les produits animaux, comment faire avec la famille …).
    Et vous aurez en bonus 1 ebook sandwich + 3 semaines de meal plan #MaSemaineVegan à tester.
30 jours vegan

Bon allez, vous êtes motivé à faire de 2020 une année encore plus végétale que la précédente et à devenir imparfaitement vegan ??

C’est parti, on commence aujourd’hui !

Ce mois-ci Vegan freestyle fête ses 4 ans ! 

4 ans de partage, de recettes végétales, de réflexions sur le mode de vie vegan et bien plus encore … 

Et surtout plus de 4 ans de véganisme à mon compteur ;-)

Le moment idéal pour faire un petit article bilan sur ces 10 choses que j’aurais aimé savoir avant de devenir vegan !

Parce qu’on voit beaucoup de bullshit dites sur le véganisme, alors peut-être que cela va vous aider à dé-dramatiser, à sauter le pas ou à le voir autrement.

Après cela reste mon expérience, ce n’est en aucun cas parole d’évangile ;-)

Chacun a bien évidemment sa propre expérience et son propre chemin.

Je suis devenue vegan après un long cheminement plus au moins conscient.

Il y a deux ans je vous aurais dit que j’aurais voulu que ce soit plus rapide, mais en fait avec le recul, je pense maintenant qu’il faut laisser le temps au temps car ça nous laisse la possibilité de voir où on va et pourquoi on fait cela.

Il ne faut pas aborder le véganisme comme un truc à la mode ou un nouveau régime.

C’est vraiment un changement profond de lifestyle, avec tout un processus qui se fait.

Au début on ne se rend pas compte mais plein de choses autour de nous vont changer.

Si au niveau alimentaire, c’est plutôt simple … ce n’est pas si simple au niveau social.

Devenir vegan c’est remettre en question sa culture, son éducation mais ça peut aussi être politique, écologique, militant.

C’est l’empathie à son paroxysme.
C’est même remettre en question sa spiritualité pour certains…. 
Le véganisme est une convergence des luttes à laquelle on ne s’attend pas forcément au départ.

Il existe 1001 raisons de devenir vegan mais il existe également 1001 excuses que l’on se trouve pour ne pas l’être.

Changer ses habitudes, sa façon de voir les choses ne se fait pas en une nuit…
Quoique certains le font après avoir vu au hasard :

  • Earthlings
  • Cowspiracy (disponible sur Netflix)
  • What the Health (disponible sur Netflix)
  • Forks over knives (disponible sur Netflix)
  • ou « Le plus grand discours de votre vie » de Garowsky

Mais après, le reste-t-il vraiment ? Un électrochoc peut aider pour démarrer mais ensuite il faudra changer en profondeur, car on sait à quel point l’humain peut être soit dans le déni, soit résiliant (mais je vous parle de tout ça un peu plus loin…)

Dans cet article bilan « 4 ans de véganisme », je vais partager toutes ces choses qui auraient fait que je serais devenue vegan plutôt si j’avais su…

Tout en sachant que devenir vegan il y a 4 ans et devenir vegan aujourd’hui sont deux choses très différentes tellement les choses ont changé et évolué rapidement !! (dans le bon sens pour une fois ;-))

Et si vous me lisez et que vous êtes vegan depuis 10 ans, vous avez sûrement une expérience encore plus différente de la mienne !

1. Il ne faut pas avoir peur de tout remettre en question

Ce n’est jamais quelque chose qui m’a fait peur car je ne fais pas partie des gens qui pensent avoir toujours raison, savoir la meilleure manière de faire ceci ou cela.

Au contraire, j’aime apprendre chaque jour, j’aime challenger mes certitudes et tout remettre en question au fur et à mesure de mon évolution.

D’ailleurs, la « vegan » que je suis aujourd’hui est à mille lieux de la « vegan » que j’étais en 2015 !

Ce qu’on peut dire après 4 ans, c’est qu’être vegan a changé ma façon de manger, mon rapport à la nourriture, mon rapport à la vie, mon rapport à l’écologie, mon rapport à l’être humain … à tout … en fait.

Ça t’apprend au fond à savoir dans quel monde tu vis pour ne plus le subir.

Une chose est sûre, être vegan c’est être conscient, actif, réfléchi, ne jamais gober sans une once de réflexion ce qu’on vous dit à la télé, dans les médias, sur internet sans faire vous même vos recherches et votre propre réflexion.

C’est être constamment en alerte.

Le monde tu ne peux pas le changer, mais ce que tu peux changer c’est ta façon de voir les choses et d’agir.

Après le véganisme peut ne pas correspondre à toutes les personnalités.

Si (comme moi) vous êtes un scanneur capable d’ingurgiter beaucoup d’infos en quelques semaines seulement, alors allez-y, foncez !

Si vous êtes plutôt à ne pas vouloir vous prendre le chou, à avoir d’autres priorités, à ne pas trop vous poser de questions, à avoir peur du conflit, alors optez peut-être simplement pour une alimentation la plus végétale possible et prenez votre temps pour le reste.

2. Il n’y a pas besoin d’être expert en nutrition et il ne faut pas croire au mythe des carences

Je pensais qu’il fallait être expert en nutrition alors qu’on se rend vite compte que la plupart du temps les nutritionnistes n’y connaissent rien … et répètent ce qu’ils ont appris dans leurs cours mais ce n’est pas adapté à nos besoins en tant que végétalien.

Ce n’est pas leur faute, c’est malheureusement la formation en France qui est comme ça.

Pour être calé en végétalisme, il faut se former à l’étranger.

Du coup par la force des choses, on reprend le contrôle sur notre corps, on apprend et on devient nous même des « experts en nutrition ».

Au départ, je pensais qu’il fallait manger des céréales et des légumineuses à tous les repas.

Mais je me suis vite rendue compte que c’était trop riche et trop lourd à digérer, les légumineuses sont importantes mais les besoins varient selon notre activité.

Au début je voulais tout calculer, limite chaque nutriment à chaque repas, j’avais peur de manquer de fer, de protéine, de calcium … Bref je cherchais des équivalences partout.

Mais après de nombreuses lectures et recherches sur l’alimentation végétale et physiologique, j’ai compris que si je mangeais de tout à ma faim et en écoutant mes sensations, je n’avais aucune crainte à avoir.

Chose qui est assez difficile avec toutes les injonctions alimentaires qui existent mais pas impossible !

On nous fait croire qu’on doit suivre des programmes alors qu’instinctivement notre corps est tout à fait capable de se gérer, il n’y avait aucune raison de se prendre la tête avec des calculs savants.

La seule chose à faire est de se supplémenter en B12 et de ne surtout pas attendre ! Si vous êtes inquiets, faire une prise de sang et analyse urinaire (indispensable pour la B12) une fois par an ou quand on a un coup de mou.

Mais rien de différent de lorsqu’on était « omni ».

On n’a pas plus de chance d’avoir des carences en étant vegan qu’en était omni, bien au contraire même car on fait beaucoup plus attention et on s’informe.

3. Écouter son corps et non un dogme

Les premières années de mon véganisme, j’ai voulu m’informer et comme je suis très curieuse, j’ai voulu tester un peu tous les « mouvements » qui s’apparentent aux régimes vegan.

Il y a eu une vague de personnalités vegan qui ne sont plus vegan aujourd’hui parce qu’ils/elles ont voulu suivre un dogme quelconque à l’extrême, sans se remettre en question, sans écouter leur corps et leurs besoins.

Forcément sur le long terme, c’est pas très viable comme approche ! Et surtout ça n’a rien à voir avec le véganisme.

Donc rien d’étonnant que ces gens ne parviennent pas à conserver une alimentation végétale.

Il faut faire marcher son bon sens et ne pas tomber dans les pièges.

En gros, si quelque chose ne vous parait pas normal, alors fuyez.

Après avoir fait le tour, je suis arrivée à une alimentation plus intuitive à l’écoute de mon corps et non pas d’un dogme quelconque.

Aujourd’hui, mon alimentation végétale c’est : manger de tout, de manière variée, à satiété, suivre les saisons, ne pas me forcer à manger quelque chose car « c’est healthy » ou m’interdire une autre chose car « c’est malsain ».

Chaque aliment (végétal hein on est bien d’accord) a un rôle à jouer dans mon corps. Si mon corps le réclame c’est qu’il y a une raison.

Le véganisme c’est exclure une catégorie d’aliment (issus des animaux) mais ce n’est pas exclure une catégorie de nutriments.

4. Il n’existe pas de vegan parfait

Quand on débute dans le véganisme on se rend compte qu’il existe plein d’autres points que juste adopter une alimentation végétale.

Il y a beaucoup d’attentes, de règles, de jugements.

Et on a peur de ne pas être à la hauteur.

De ne pas être parfait.

Comme on dit « le mieux est le mortel ennemi du bien » et le piège de vouloir être parfait est que l’on risque de se décourager et d’opter l’attitude du « foutu pour foutu ».

Par exemple, si l’on « craque » entre guillemet, c’est à dire si on adopte un comportement ou si on mange un aliment qualifié de « non vegan », on peut avoir envie de se dire « bon ben tant pis, vu que j’ai déconné, je remange des animaux ».

10 choses vegan

En fait, il faut juste faire du mieux que l’on peut, ce qui n’est pas forcément le mieux du voisin ni le mieux de la communauté.

Mais il est important de ne pas se perdre et de toujours aborder son véganisme comme quelque chose de positif et non quelque chose de restrictif.

Ce qui m’amène au point suivant.

5. On n’est pas vegan avec de la volonté

Il faut vraiment aborder le véganisme comme un changement de paradigme et non comme une restriction imposée par notre volonté.

Au début, on peut penser « bon ok, je veux être vegan, je vais m’interdire tous ces aliments d’origine animale même s’ils me donnent encore super envie mais à la force de ma volonté je ne craquerais pas ».

C’est totalement la mentalité des régimes, et donc comme pour les régimes, je pense que vous avez compris que cette méthode sera vouée à l’échec.

Pour changer son alimentation, il faut vraiment comprendre pourquoi on veut la changer et il faut vraiment que notre cerveau reçoive l’information qu’en fait ce qu’on mangeait avant n’est juste plus de la nourriture consommable.

Genre ça ne vous viendrait pas à l’idée de manger votre chien ou votre chat (enfin j’espère – sinon voyez ça comme un meuble haha), donc à partir du moment où vous voyez la viande comme votre chien, vous n’aurez juste plus envie d’en manger.

arreter la viande

Mais tout cela, ça ne se fait pas au niveau conscient, ça se fait au niveau inconscient au fur et à mesure qu’on approfondie les raisons de son changement.

Pour moi par exemple, ça a débuté pour les animaux.

J’ai regardé le documentaire Earthlings qui m’a marqué à vie par sa violence et qui a vraiment fait un électrochoc à mon cerveau sur ce plan là.

À partir de là, mon cerveau a commencé à comprendre que les animaux n’étaient en réalité pas des aliments, malgré ce qu’il avait appris depuis ma naissance.

Puis après j’ai regardé des documentaires sur la santé, et une fois de plus, mon cerveau a emmagasiné des informations qui font que désormais quand je vois un morceau de viande, mon cerveau voit vraiment un aliment impropre à la consommation.

Je m’en suis rendue compte une fois, j’ai eu une pub Facebook pour genre un restaurant à barbecue avec des énormes pièces de viande qui grillaient et rôtissaient et pendant 30 secondes j’ai pensé que c’était une pub qui dénonçait les abattoirs et la souffrance animale. Ça ne m’est pas du tout venue à l’idée spontanément que c’était une pub pour un resto et que des gens pouvaient baver devant ça !

C’est cela changer de paradigme.

Et c’est ce qui fait que quand quelqu’un te dit « Je ne sais pas comment tu fais, moi j’aime trop (au choix) : la viande, le fromage, les gâteaux, le poulet, les sushis … »

En fait, c’est très simple, une fois que tu as « hacké » ton cerveau, ces ingrédients ne seront simplement plus des aliments pour toi.

Mais dans l’histoire, la volonté ne joue aucune rôle.

6. Les gens vont arrêter de vous en parler

Au début quand on devient vegan on a l’impression que cette phase ne va jamais s’arrêter.

On a l’impression qu’on n’aura plus jamais un repas tranquille, que systématiquement quelqu’un va vous brancher sur le sujet, qu’à chaque repas, vous aurez un interrogatoire.

Alors oui, selon votre entourage, ça va durer quelques temps, on va vous poser des questions, Tata Ginette fera peut-être des remarques désobligeantes au repas de famille, vous aurez des supers blagues pourries genre : « Et le cri de la carotte ? » ou «  Ah t’as amené des graines pour le repas ? »

Ou alors les faux écolo concernés par tes faux-pas :

« Et t’as pensé au soja qui détruit et nuit à l’écosystème » ou « Et tes bananes, elles ont pris l’avion » ou « Manger des plantes et des céréales c’est extrémiste, tu détruis l’emploi français »  !

Bref, rassurez-vous ça passe, au bout d’un moment les gens oublient même que vous avez une alimentation différente.

Autre point qui peut vous arriver : apprendre à gérer toutes les polices : la police du sucre, la police des noix de cajou, la police de l’avocat, la police du gras, la police de l’huile de palme, etc …

C’est assez désagréable d’être sans cesse juger alors qu’on fait du mieux qu’on peut, donc mon seul conseil : ignorez ces gens-là et concentrez-vous sur vous.

Certains sont des trolls, d’autres pensent peut-être bien faire mais au final vous êtes le seul juge de vos actes et on retourne au point 4 : personne n’est pas parfait !

7. On peut aussi manger comme de la merde en étant vegan

Vegan ne veut pas dire healthy.

Au début on a l’impression de manger des trucs super sains comme si tous les produits vegan étaient forcément bons et healthy.

Mais ce n’est pas forcément le cas, vous pouvez tout à faire être vegan et vous nourrir exclusivement de « junk food », de plats préparés, de pizza, de burger, de hot-dog, de cordon bleu, de nuggets et de frites.

Maintenant tout cela existe en mode vegan ! Et même si c’est moins mauvais que les équivalents en version animale, ce n’est pas non plus l’alimentation la plus équilibrée du monde.

Après libre à chacun de choisir sa façon de se nourrir, certains décident de végétaliser leur alimentation uniquement pour des raisons éthiques de souffrances animales et ne s’intéressent pas à l’aspect santé.

D’autres sont attirés par l’alimentation végétale pour des raisons de santé et découvrent après le côté éthique.

Mais en tout cas, si vous avez peur de devenir orthorexique en étant vegan, pas de crainte vous pourrez manger de la junk food à profusion si vous le souhaitez ;-)

8. Non vous n’êtes pas le seul vegan au monde

L’homme est un animal social et quand on décide de changer de vie, on a envie de retrouver un sentiment d’appartenance.

C’est normal.

C’est pourquoi au début (et même ensuite) on peut se trouver une communauté vegan.

Déjà pour ne pas se sentir seul, puis pour partager votre quotidien, vos difficultés, vos réussites etc …

Vous pouvez le faire de plusieurs manières : rejoindre des groupes Facebook, créer un compte Instagram et suivre d’autres vegan, voire même créer un blog pour partager vos recettes.

Devenir vegan vous permettra aussi de faire un peu de ménage dans votre vie car c’est un bon radar à personnes toxiques. Tous ceux qui voudront vous rabaisser, vous démoraliser, voire vous humilier.

Ce sera donc le moment idéal pour faire les bons choix et garder seulement les personnes bienveillantes dans votre vie. C’est un des petits bonus ;-)

9. Vous allez manger beaucoup plus varié qu’avant

Avant-dernier point, le plus important peut-être si vous aimez la nourriture : en adoptant une alimentation végétale, vous allez manger beaucoup, mais alors beaucoup plus varié qu’avant.

Et du coup si vous n’aimiez pas mangé, cela risque de bien changer.

Déjà parce qu’il y a énormément d’ingrédients nouveaux à découvrir, de nouvelles épices, de nouveaux types de préparation, de nouvelles cuisines, et que si vous êtes curieux comme moi, vous allez tout vouloir goûter !!

J’adorais déjà découvrir plein de nouvelles recettes avant, mais il faut dire qu’avec la cuisine végétale, ma créativité est au max !

Mais après vous pouvez tout à fait manger des pâtes aux tomates tous les jours ou alors tourner sur 5 recettes chaque semaine.

De mon côté, je ne suis pas du tout comme ça, j’adore découvrir et tester des choses.

J’adore chercher de nouvelles inspirations chaque jour et c’est pour ça que j’ai lancé mes meal plan #MaSemaineVegan où je propose chaque vendredi 5 nouveaux plats salées inspirés des 4 coins du monde.

J’adore choisir un pays et décliner 5 plats en mode végétal comme le Liban, l’Espagne, le Japon, le Vietnam … ou alors mélanger les saveurs pour des meal plans originaux.

Et du coup ça me permet de faire profiter des gens comme vous, mais qui n’ont pas le temps de chercher l’inspiration et les recettes mais ont quand même envie de se faire plaisir et de découvrir la diversité de la cuisine végétale.

10. La phase « Fuck the world » va passer

Au début, je dirais même pendant les premières années, on est en colère … mais genre vraiment en colère …

En colère en mode Jessica Jones quoi … où t’as juste envie d’envoyer l’humanité toute entière contre un mur.

Contre les humains qui osent faire ça à des animaux
Contre les états qui ont légalisé tout cela et ont tout fait pour cacher l’horrible réalité aux masses
Contre la loi qui préfère condamner des associations de défenses des animaux plutôt que des bourreaux responsables de torture
Contre chaque nouveau scandale, chaque nouvelle vidéo
Contre les gens qui ne veulent pas ouvrir les yeux
Contre notre famille qui au lieu de nous soutenir va nous juger
Contre nos amis qui pour dé-dramatiser vont faire des blagues relous histoire de ne pas voir la réalité en face
Contre nous même pour avoir été dupé pendant tant d’années

Puis on va apprendre à canaliser cette colère et à la transformer en des pensées et des actions positives.

Ce n’est qu’en comprenant qu’on peut avancer et ce n’est qu’en faisant des petites actions au quotidien qu’on pourra changer les choses.

Je garde espoir à chaque nouveau procès que les actes de torture seront condamnés et que les lanceurs d’alerte seront remerciés.
Je garde espoir que les états vont changer (peut être par obligation avec l’échéance de plus en plus proche de la catastrophe écologique)
Je garde espoir qu’à chaque nouveau scandale des gens vont se tourner vers l’alimentation végétale et faire des petits changements dans leur vie.

Une fois qu’on a compris qu’en fait les gens n’y sont pour rien, que c’est simplement leur dissonance cognitive qui les fait réagir comme ça, il n’a plus qu’à travailler chaque jour, à briser peu à peu ce mécanisme de défense que tout le monde possède.

Je ne vais pas m’étaler sur le sujet de la dissonance cognitive même si ça me passionne et que ça explique tellement de situations atroces qui se déroulent au quotidien sans que personne n’intervienne.

Aujourd’hui je suis toujours en colère bien sûr mais à un degré bien plus maîtrisé et je préfère concentrer mon énergie sur aider les gens au quotidien à réduire ou arrêter les produits animaux.

Et je me dis que chaque plat que vous faites sans animaux est une victoire :-)

Et toi, comment vois-tu le véganisme aujourd’hui ? Est-ce qu’il y a des choses que tu as réalisé le long de ta route que tu aurais aimé savoir avant ? N’hésite pas à me laisser ton avis en commentaire :)

Bienvenue sur Vegan freestyle ! Si tu viens de découvrir le blog, tu recherches sûrement de l'inspiration pour tes repas au quotidien. Je te propose de recevoir gratuitement notre nouvel ebook "30 Jours Vegan" : clique ici pour le recevoir !

Vous avez forcément dû entendre parler de « Meal Prep », « Batch Cooking » ou autre nom pour désigner le fait de préparer à l’avance certains ou tous ses plats.

Le Meal Prep n’est pas nécessairement une armée de tupperware comme on peut voir sur Instagram avec des gens qui ont préparé tous leurs menus à l’identique pour la semaine à venir et qui étalent leur 20 boites identiques sur leur comptoir …

Perso, je ne le vois pas du tout comme ça !! (déjà y a pas assez de place sur mon comptoir haha mais en plus quel ennui)

Passer son dimanche en cuisine pour cuire tous en x7 et après tout répartir dans des boites pour la semaine, pour soit disant contrôler son poids, ses envies, contrôler son apport calorique, se restreindre …

Bref excusez-moi mais tout cela me donne des palpitations.

Je n’aime pas du tout le côté « control freak » sur son alimentation que certains veulent faire passer avec les meal prep. En plus franchement après 1 mois de boites tupperware identiques, vous n’en pourrez juste plus.

Aborder de cette manière là c’est juste une nouvelle forme de régime qui glorifie la restriction et le contrôle alors que c’est voué à l’échec.

Alors bien sûr je vois des côtés positifs au meal prep / batch cooking mais perso je le pratique totalement différemment de ce que je viens de décrire.

Du coup j’ai fait mes petites recherches et j’ai découvert qu’il existe en fait différentes façons de pratiquer le « meal preping » ou la préparation à l’avance de ses repas (c’est quand même vachement plus long en français … donc on va dire meal prep, désolée pour ceux qui n’aiment pas trop les anglicismes ;-) )

  • Préparer les plats entièrement à l’avance : Le dimanche on va cuisiner 4 ou 5 plats pour les dîners de la semaine, on les fait de A à Z, on les met au frigo et on les réchauffe le jour J.
  • Le Batch cooking : Faire une très grosse portion d’un plat puis le diviser pour sa semaine ou le congeler pour les semaines suivantes
  • Préparer des portions individuelles : Préparer et cuisiner des ingrédients séparément puis les combiner dans un récipient facile à emporter en version salade, bowl, plat à réchauffer etc … Idéal pour les déjeuners au boulot par exemple.
  • Préparer les ingrédients à l’avance : Faire toute la préparation d’une recette à l’avance (cuire les légumineuses, préparer la sauce, pré-cuire ou couper les légumes) pour réduire le temps en cuisine au moment de faire la recette.

Je ne sais pas si vous vous retrouvez dans l’une de ces descriptions, ni quelle est votre façon de faire préférée.

Quand j’ai développé les meal plan de #MaSemaineVegan, j’ai opté pour la version 1 et 4.

C’est à dire que dans la partie « Meal Prep » du meal plan, je propose de faire le plat à l’avance pour le réchauffer ensuite ou alors préparer certains ingrédients puis avoir quelques minutes à passer en cuisine le soir.

Comme j’ai dit en introduction, je trouve des côtés positifs à savoir à l’avance les plats que l’on va faire pendant la semaine (meal plan) et également savoir s’avancer sur des préparations pour passer moins de temps en cuisine le soir après le boulot quand on n’en a pas du tout envie.

Mais comme vous l’aurez compris, je ne vais jamais utiliser l’argument : vous allez maigrir, vous allez contrôler toute votre alimentation, toutes vos portions, vous restreindre, vous allez compter les calories et les nutriments…

Non, je lutte contre cela depuis trop longtemps pour tomber dans la facilité de ces arguments, on est déjà tous en restriction cognitive à cause de tout ce qu’on nous a inculqué depuis notre naissance, ce n’est pas la peine d’en rajouter ;-)

5 RAISONS DE SE METTRE AU MEAL PREP

1 . Gagner du temps

Mais dans le sens positif du terme, pas dans le sens où se faire à manger doit arriver en bas de notre liste de priorité.

Au contraire.

Bien manger devrait être une priorité absolue pour nous, notre famille, nos enfants.

Et s’organiser au mieux pour pouvoir le laisser en haut de notre liste est effectivement un point positif du meal preping.

En passant quelques heures le week-end à préparer à l’avance quelques plats, à cuire quelques légumineuses ou céréales, faire nos sauces de la semaine, à préparer quelques lunch box pour vos midis, ça vous permet de passer moins de temps en cuisine chaque soir quand vous rentrez et que vous préférez peut-être faire autre chose.

Je ne pense pas qu’il y a une règle générale, il faut voir comment vous le sentez, chaque jour est différent.

Il y a des jours où on a vraiment la maxi flemme ou alors un truc est arrivé au boulot et on finit 3h plus tard, c’est comme ça, et du coup on est super content d’avoir déjà un plat tout prêt dans le frigo qu’on a fait le week-end.

Puis il y a des jours où on a super envie de cuisiner, on a vu une recette, on a une envie spécifique, on a un nouvel ingrédient et ça ne nous gène pas du tout de passer 30 minutes, 1 h en cuisine. Ça nous relaxe même.

Il faut savoir écouter ses envies et ne pas vouloir tout chronométrer ou tout prévoir à l’avance sans autorisation de changer d’avis.

2. Économiser de l’argent & éviter le gaspillage

J’ai réuni ces deux raisons en une car comme pour le temps, je pense également que bien manger doit être une priorité dans notre budget.

Ce n’est donc pas dans le sens : réduire au maximum vos dépenses alimentaires et acheter les trucs les moins chers même si c’est dégueu pour votre santé.

PAS DU TOUT.

Mais c’est dans le sens que lorsqu’on a un meal plan, et une liste de course prête à l’avance, cela permet d’acheter les quantités exactes (surtout si on achète en vrac), on peut aussi acheter la quantité de légumes nécessaires pour une semaine.

Tout cela limite le gaspillage et par conséquent nous fait économiser de l’argent.

Le meal preping permet aussi d’éviter les tentations « négatives », c’est à dire des choses que vous aimeriez arrêter de faire, d’acheter ou qui font du mal à votre santé ou à votre portefeuille.

Il n’est pas question de renoncer à se faire plaisir de temps en temps, renoncer à aller au resto ou à acheter un sandwich si un midi on en a envie.

Mais il est plutôt question de vous aider, si vous avez envie de changer vos « mauvaises habitudes ». Cela vous permettra de trouver un certain cadre et faire les bons choix pour sa santé.

C’est pour cela que dans mes meal plan je propose systématiquement une liste de course super détaillée, pour que vous achetiez la bonne quantité pour votre semaine (à multiplier selon le nombre de personnes et l’envie d’avoir des restes).

La liste de course est plus simple et peut-être divisée en sections : les produits frais, les produits du placard, les épices et condiments et les fruits/légumes.

Je peux comprendre qu’établir ce type de listes peut être long et fastidieux, c’est pour cela que je le fais pour vous :)

3. Manger varier et découvrir de nouvelles saveurs

Probalement ma raison préférée.

On a tous tendance à cuisiner en boucle les 5-6 mêmes plats, une dizaine si on est vraiment motivé.

Par exemple, moi avant de créer les meal plan pour vous, je tournais en gros entre : soirée pizza, soirée pâtes avec une sauce et des légumes, soirée wok, soirée curry, soirée burger ou hot-dog vegan et midi buddha bowl.

On aime bien les habitudes et parfois on a un peu peur de changer, que la famille ne suive pas, n’aime pas les nouveaux plats.

Mais quand on change d’alimentation, et surtout quand on adopte une alimentation végétale, il est très important de varier ses plats, varier les saveurs, varier les sources de nutriments.

Et c’est surtout excitant, chaque semaine de se dire qu’on va découvrir de nouvelles saveurs, de nouvelles recettes.

La recherche prend du temps c’est certain, si vous voulez vous lancer de nouveaux challenges culinaires chaque semaine, trouver des recettes sera le plus long.

Mais moi c’est la partie que je préfère haha ! J’adore chercher de nouvelles idées à partir des légumes que j’ai achetés ce jour là au marché, de la saison, de mes envies.

Et du coup, de vous proposer 5 recettes par semaine m’a permis de me dépasser et de devoir redoubler de créativité et d’inventivité pour vous apporter chaque fois de nouvelles saveurs et de nouvelles découvertes.

4. Éviter le stress

Pour certaines personnes, les repas peuvent être une source de stress.

Chaque soir, devoir réfléchir à ce que l’on va cuisiner, vérifier qu’on a bien tous les ingrédients, voir les temps de préparation et de cuisson pour être sûr qu’on ne va pas passer 2h en cuisine.

Tout cela crée du stress.

Du coup, si on s’est avancé le dimanche (ou un autre jour), qu’on a déjà certaines préparations, qu’on doit juste faire sauter les légumes ou le tofu ou réchauffer un plat au four, on a déjà l’esprit beaucoup plus tranquille.

5. Manger sainement & rester en forme

Si on a déjà prévu à l’avance nos plats de la semaine à venir, ça nous permet de nourrir notre corps avec des ingrédients sains et équilibrés.

Une nouvelle fois, je ne dis pas cela dans le sens « contrôle », « restriction », « régime » mais bien dans le sens : faire du bien à son corps.

Opter pour des recettes végétales lors de la préparation de ses meal prep permet de garantir qu’au moins 4-5 fois par semaine on va manger des plats sains à base de fruits, légumes, céréales, légumineuses et protéines végétales.

C’est aussi une bonne opportunité pour faire une transition douce vers l’alimentation végétale pour soi ou sa famille, tout en étant accompagné.

Donner à son corps le bon carburant pour être en forme et éviter le plus possible les aliments transformés, les aliments d’origine animal ou les fast food.

QUELQUES ASTUCES POUR BIEN DÉMARRER

Maintenant que vous êtes convaincu de l’utilité des meal prep (ou pas), passons à quelques petites astuces que j’utilise chaque semaine pour m’organiser et qui pourront vous être utiles si vous démarrez dans l’aventure.

1. Cuire vos légumineuses à l’avance

Profitez de votre jour de préparation pour lancer la cuisson d’une légumineuse : pois chiche, haricots rouges ou blancs, flageolets, lentilles.

Garder une petite portion pour votre semaine dans une boite hermétique au frigo et congeler les autres petites portions.

Si vous faites cela plusieurs dimanches de suite, vous vous serez constitué une bonne quantité et vous pourrez varier plus souvent dans vos plats.

meal prep

Cela évite aussi d’acheter les légumineuses en boite si on a envie de limiter nos déchets.

Avoir un stock de pois chiches congelés vous permet de vous faire un houmous à la dernière minute, ou des pois chiches croustillants ou encore un curry.

Quand vous voyez que votre réserve diminue, faites une nouvelle fournée.

2. Préparer vos sauces maison à l’avance

Rien n’agrémente un plat mieux qu’une sauce.

Que ce soit pour vos salades, vos bowl, vos pâtes, vos gratins, votre fromage végétal, vous pouvez réaliser toutes vos sauces à l’avance et les conserver au frigo quelques jours dans un récipient hermétique.

Réaliser sa sauce maison est très simple et préférable si on a une alimentation végétale car beaucoup de sauce du commerce ne sont pas vegan.

De plus, elles sont toutes blindées de conservateur et quand on voit comme c’est rapide et facile de faire sa sauce maison, il ne faut plus hésiter !

Chaque semaine, dans les meal plan, je partage toujours plusieurs recettes de sauce qui pourront vous servir dans des tonnes de recettes différentes, et dont vous allez vite tomber accro :)

Il existe de nombreuses façons de faire des sauces, notamment à base de légumes ou de fruits, ou encore d’oléagineux qui sont délicieuses et très bonnes pour la santé.

3. Cuire quelques céréales à l’avance

Dans les céréales que vous pouvez préparer à l’avance, il y a le riz, le quinoa, l’orge, la semoule, les pâtes.

Cela vous aidera à préparer plus rapidement vos lunch box en mode salade, bowl, wraps ou alors vos plats du soir : riz au curry, couscous, wok, etc…

4. Laver tous vos légumes verts dès votre retour de course

Il n’y a rien de plus décourageant au moment de se servir de la salade ou une poignée d’épinards, que d’ouvrir la boîte et de voir qu’on a oublié de la laver…

On a qu’une envie c’est remettre la boite dans le frigo et attendre la prochaine fois où on sera motivé.

Mais le truc c’est que ça n’arrivera pas et que la salade va moisir seule et abandonnée dans sa boite.

Et vous n’aurez pas mangé de salade.

Donc faites-moi confiance, une fois que vous avez rangé vos courses, nettoyez, essorez, épongez et rangez votre salade et vos autres légumes verts feuillus.

Ils conserveront plus longtemps et dès que vous en aurez envie, vous n’aurez pas de frein à en utiliser un petit peu chaque jour.

5. Préparer vos légumes à l’avance

On peut les préparer de différentes manières.

Déjà on peut les blanchir, c’est à dire les plonger dans l’eau bouillante puis dans l’eau froide. Ça permet de supprimer l’enzime qui fait qu’ils s’abîment rapidement et ça fait une pré-cuisson. Dès que vous en aurez besoin, vous n’aurez plus qu’à la mettre dans la poêle pour les réchauffer.

meal prep

On peut les rôtir : mettre une bonne quantité de pommes de terre, carottes, navets, chou fleur, brocoli, patates douces, maïs au four et les faire rôtir. On peut les converser quelques jours dans une boite hermétique.

On peut les faire sauter en mode wok dans de l’huile, tout est prêt, les légumes sont encore croquants et peuvent supporter une nouvelle cuisson au moment de servir le plat.

Quoi qu’il en soit il est important de varier la manière d’utiliser les mêmes légumes : dans une salade, un wok, un gratin, une quiche, un wrap, un curry…

Voilà pour ce tour d’horizon de cette nouvelle tendance de Meal Prep.

Si vous avez envie de tester cette aventure et avez besoin d’un accompagnement, d’inspiration, de liste de course ou autre, je vous invite à découvrir 1 semaine de Meal Plan « TEST » #MaSemaineVegan pour recevoir chaque semaine votre Meal Plan. Cliquez ici pour recevoir 1 semaine gratuite.




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Comment rendre un repas vegan festif ?

Comment se régaler à Noël en ayant une alimentation végétale ?

Cette année, ce sera notre troisième Noël « vegan ». 

Avant nous étions angoissées par l’ambiance familiale, le fait de dire qu’on ne dérogera pas à la règle.

On stressait de savoir si on aura à manger quelque chose de convenable.

Et le pire : la teneur des discussions autour de notre alimentation !

Mais aujourd’hui il faut dire ce n’est plus vraiment la même problématique.

Tout le monde s’est fait à l’idée que nous avions une alimentation végétale et ça ne pose plus aucun soucis.

Du coup, cette année on avait un nouvel objectif, nous voulions vraiment mettre les petits plats dans les grands et préparer un repas à faire pâlir les non-vegan :-)

Montrer que les produits de « luxe » n’ont pas à être forcément associés aux produits animaux et essayer de faire évoluer peu à peu les mentalités, grâce à la cuisine.

Dans cet article je vais vous donner des idées pour réussir un repas vegan festif, soit juste pour vous-même, soit pour vous et votre famille.

La cuisine végétale, une explosion de saveurs ?

Beaucoup ont du mal à passer le cap d’une alimentation végétale parce qu’ils pensent qu’on renonce aux joies de la gastronomie en changeant d’alimentation…

On est tous passé par là, on l’a tous pensé.

Mais si seulement nous savions !

Bien au contraire, ça devient la fête des papilles #foodgasm #épicurien si tu préfères !!

Manger vegan peut être une explosion en bouche.

Cette cuisine est très inventive, très diversifiée et haute en couleur contrairement aux idées reçues.

Elle n’est pas du tout triste et insipide comme certains voudraient bien le faire croire.

Bien au contraire.

Comment faire quand on a toujours eu l’habitude de manger ces produits « gastronomiques » lors des fêtes de fin d’année ?!

Comment avoir l’impression de toujours festoyer en ayant une alimentation végétale ?

Vous avez dit impossible ?

Pourtant ce n’est pas si compliqué de manger un repas festif en mode vegan.

La grande question serait « Comment remplacer tous ces aliments dit « nobles » que l’on mange lors des grandes occasions ? »

Les huîtres, les St Jacques, le caviar, la saumon fumé, le foie gras, une bonne viande, un bon poisson, une bonne volaille, une sauce hollandaise, un gravy, un plateau de fromage, des macarons, une bûche, …

Comment passer de bonnes fêtes sans cette gastronomie que vous chérissez (chérissiez?) tant ?!

Spoiler : tout est remplaçable !

Enfin vous voyez ce que je veux dire, on peut trouver une alternative végétale à tout … car je n’aime pas vraiment le mot « remplacer ».

Chaque année, j’élabore de nouvelles recettes et trouve de nouvelles idées, j’aime travailler les recettes en trompe-l’œil qui pourront vous donner l’impression qu’il s’agit vraiment de la recette traditionnelle alors que tout aura été fait sans aucun produit animal !

blini saumon fumé vegan

L’an dernier, j’ai partagé avec vous ma version du saumon fumé vegan, qui est bluffante aussi bien au niveau du visuel que du goût ! Bien évidemment il n’y a pas le côté « gras » du saumon ni le goût de poisson mais toutes les autres saveurs y sont : l’aneth, le goût fumé, l’huile d’olive … Et ça nous montre à quel point les saveurs viennent de tout ce qu’il y a autour et non des « animaux ».

noix de saint jacques vegan

Cette année, je me suis attaquée aux Noix de St Jacques, que j’ai réalisé en version vegan car c’était tout simplement mon entrée de Noël préférée avant ! Et j’avais vraiment envie de retrouver ces saveurs en version végétale.

On peut clairement dire que …

Manger vegan rend créatif

Non on ne fait pas une croix sur la bonne bouffe en devenant vegan.

Au contraire on redouble d’imagination ! Enfin en tout cas c’est mon cas.

On teste, on joue avec les saveurs, les textures…

On découvre une nouvelle façon de s’alimenter et de rendre un plat unique.

Lors de mon premier Noël j’étais allée à l’essentiel, au plus simple et au plus traditionnel.

J’étais déjà bien contente de faire mes premières fêtes de fin d’année sans souffrance, sans culpabilité.

Et aussi sans maux de ventre pour le coup !

Scoop, la cuisine végétale est beaucoup plus digeste et vous pourrez dire adieu à vos crises de foie à cette période de l’année ! D’ailleurs ma belle-famille me remercie à chaque fois et n’en revient pas de si bien manger et si bien digérer !

Bref, depuis j’ai encore découvert de nouvelles saveurs et de nouvelles façons de cuisiner vegan…

Chaque année, je peaufine mes recettes de fêtes, j’évolue avec mes envies et c’est pourquoi j’ai décidé cette année de proposer un ebook de 15 recettes « Vegan Gourmet » où je vous livre mes dernières créations pour les fêtes.

tofu benedict vegan

Certaines recettes sont inspirées de la tradition française, mais d’autres sont des créations freestyle comme par exemple ce Tofu Bénédicte au shiitake fumé et sauce hollandaise d’avocat.

Un mélange de saveurs absolument surprenant !

Et histoire de booster ma créativité encore plus loin, j’ai décidé de faire des recettes sans gluten, car bizarrement plus il y a de contraintes et plus ça m’inspire :)

Jouer avec les saveurs

L’important ce sont les saveurs qui accompagnent les plats : les épices, les condiments, un fruit particulier, un légume oublié, des associations originales…

Parfois il suffit d’un SEUL ingrédient pour avoir l’impression de manger un repas de fêtes.

Certes il y a certaines saveurs qui ne se remplacent pas mais il est tout à fait possible de se régaler et de retrouver de nouvelles sensations sans produits animaux.

 

parmentier vegan

C’est vraiment ce que j’ai voulu faire dans mon ebook, notamment avec cette version revisitée du parmentier de canard, à base de champignons pleurotes, et où la sauce gravy donne toute la profondeur au plat.

Mais alors qu’est-ce qui rend un repas festif ?

Si on y réfléchit bien …

Qu’est-ce qui fait qu’un repas devient festif ?

Est-ce manger quelque chose que l’on ne mange pas en temps normal ?

Est-ce une belle présentation ?

legumes rotis vegan

Est-ce l’ajout d’un ingrédient magique qui va transformer un plat banal en quelque chose d’unique et qui fera toute la différence ?

C’est un peu tout ça à la fois non ?

Le changement et l’utilisation de produits que l’on consomme rarement font que le repas deviendra un repas de fête.

Pourquoi le foie gras est considéré comme un produit noble ?

Car on en mange une fois par an ?

Pareil pour le caviar, le homard, ou les noix de St-Jacques…

Si vous êtes quelqu’un qui en consomme tout au long de l’année ça ne sera pas un repas très festif mais par contre s’ils sont consommés que lors de grandes occasions ça en deviendra un mets de fête.

Voilà le secret des produits de « luxe ».

Et c’est pourquoi il faut appliquer la même règle pour les repas de fêtes vegan, il faut choisir des ingrédients que vous utilisez rarement mais sans pour autant opter pour des produits hors de prix !

Au contraire …

Votre porte-feuille vous remerciera !

Même si vous décidez d’acheter des épices un peu luxueuses ou des champignons plus onéreux que d’habitude, pensez-vous vraiment que cela coûtera plus cher qu’un repas de Noël traditionnel ?

Vous n’aurez pas besoin de payer une fortune en ingrédients pour avoir l’impression de faire un repas de fêtes de fin d’année digne de ce nom.

Parfois il suffit de rien pour qu’un plat sorte de l’ordinaire.

Je vous assure.

C’est pourquoi dans mon ebook je vous propose une liste d’ingrédients festifs pour vous guider dans vos choix et vous expliquer les ingrédients indispensables pour vos repas de fêtes.

Manger bien ne devrait pas coûter plus cher, et c’est pourquoi j’aime travailler principalement des produits bruts, de saison et que l’on peut trouver facilement.

Cela permet à tout le monde de passer de bonnes fêtes et de ne pas se ruiner pour des soit-disant produits « obligatoires » en période de fêtes et qui mettent vos comptes dans le rouge et poussent à la sur-consommation.

C’est une autre sujet bien évidemment mais je pense qu’il est aussi important de montrer que l’on peut faire beau et bon avec peu.

Les fêtes doivent aussi être un moment d’évasion, c’est pourquoi …

Faites voyager vos papilles et vos pupilles

Le dernier secret c’est la diversité !

Vous ne savez pas quoi choisir ?

  • Faites plusieurs petites choses

Telle une assiette découverte, avec plusieurs petits mets végétaux en mode « à la découverte de la cuisine végétale ».

C’est ce que je vais proposer à ma famille cette année, je vais les faire voyager avec plusieurs de mes recettes pour qu’ils découvrent des saveurs qu’ils ne connaissent sûrement pas comme mon bacon végétal grillé ou les gnudi toscans.

gnudi vegan

  • Faites un plat qui vous tente depuis un moment mais que vous n’avez pas encore testé !

Par exemple, cette année j’ai testé le tempeh.

J’avais goûté une fois et franchement je n’étais pas convaincue … mais là j’ai réalisé une recette de tempeh laqué et ça m’a vraiment appris à l’aimer !

Comme c’est un ingrédient que je ne mange jamais pendant l’année, ça me dépayse vraiment !

tempeh laqué

  • Partez à la découvert du monde


Faites voyager les papilles de vos invités avec des saveurs originales et qu’ils n’auront pas l’habitude de manger dans leur quotidien.

C’est vraiment la remarque que me font le plus mes proches.

J’ose cuisiner des saveurs, des épices que eux ont peur de faire dans leur quotidien.

Du coup quand je prépare les repas, pour eux c’est tout de suite festif car ils n’ont jamais cuisiné cela au quotidien.

Par exemple pour l’apéro, j’adore leur faire des makis originaux comme ici, de couleur violette !

maki violet

L’autre fois on a même fait un atelier pour leur montrer comment les fabriquer et ils ont pu voir que c’était super simple en fait !

Osez les fromages végétaux !

Un plateau de fromage vegan est l’occasion de faire beaucoup parler et de découvrir de nouvelles saveurs. Cette année on a commandé un camembert vegan et un bleu.

On sait d’avance que tout le monde va être bluffé !

Si vous voulez avec des idées de fromages végétaux à déguster, je vous donne rendez-vous sur cet article que je viens de mettre à jour avec mes dernières découvertes ;-)

 

Dans le précédent article nous avons vu en quoi les produits animaux pouvaient être mauvais pour notre santé, d’un point de vue scientifique et médical et cette semaine nous allons nous intéresser au sujet grandement anxiogène des carences.

Déjà, avez-vous remarqué qu’à partir du moment où on annonce notre changement d’alimentation vers le végétarisme ou le véganisme, tout notre entourage s’inquiète tout à coup de nos carences. Ils nous parlent de la B12 alors qu’on ne pensait même pas qu’ils en connaissaient l’existence, ils nous sortent le trio de choc : Et les protéines ? Et le fer ? Et les oméga 3 ?

Et là, la peur nous envahit… On commence à se poser un million de questions :

« Est-ce que je ne fais pas une connerie ? »

« Et si je tombais malade ? »

« Comment bien faire les choses ? »

« J’y connais rien en nutrition et je n’ai pas vraiment le temps de me plonger là dedans, donc est-ce une bonne idée de changer d’alimentation ?! »

Et c’est totalement légitime de se poser ce genre de questions, car dans les médias, dans les « recommandations nutritionnelles officielles », ils répètent en boucle que c’est compliqué, que c’est dangereux, qu’il faut vraiment faire attention, prendre les bons compléments alimentaires (coucou l’industrie pharmacologique), etc …

Donc même si dans votre vie d’avant vous ne vous êtes jamais posé la question des carences quand vous mangiez de la viande 2 fois par jour et au fast-food une fois par semaine, le simple fait de prononcer le mot « végétarien » ou « vegan » vous allez devoir en 3 jours connaître le nom de toutes les vitamines et de tous les acides aminés qui existent pour réussir à vous défendre.

Ça frôle l’absurde quand même on est d’accord ?

Les carences sont-elles inévitables dans une alimentation végétale ?

Donc je ne vais pas garder le suspense plus longtemps, en réalité il y a 2 choses à savoir :

  • Les végétaux apportent tous les macro et micro-nutriments nécessaires à notre survie
  • Le seul complément nécessaire est la vitamine B12

Voilà, donc si vous n’avez pas envie de rentrer dans de grands débats avec vos proches sur ce sujet, vous pouvez simplement leur répondre ces deux phrases, tout en leur signalant que si vous, vous vous complémentez en vitamine B12 avec des pilules, eux sont complémentés à leur insu via les piqures de B12 faites aux animaux qu’ils mangent (et ce n’est pas parce qu’ils mangent de la viande qu’ils sont immunisés en carence en B12).

Donc au final on en revient au même, sauf que moi, ma pilule de B12 a un goût de cerise …

Tout le reste ce n’est que de la poudre aux yeux, pour angoisser les gens qui veulent sortir du moule et qui veulent penser par eux même et prendre en main leur santé.

Moi j’ai envie de dire pourquoi se forcer à manger des aliments pas du tout sain pour subvenir soit disant à des supposées carences alors que ces mêmes nutriments se trouvent dans les végétaux ? 

Ça voudrait dire qu’on nous apprend à manger tous ces animaux seulement par peur des carences ? Mais dans ce cas, pourquoi personne ne parle de carences en dehors des régimes végé/vegan ? À partir du moment où on mange sainement, on n’a pas besoin de compléments alimentaires. Ils portent bien leurs noms, ils sont un complément à l’alimentation. Si celle-ci est mauvaise, ils seront alors nécessaire.

Alors oui, comme vous tous, quand j’étais omni, je ne me suis jamais posée de questions sur les carences (et je n’ai jamais pris de compléments alimentaires non plus), j’écoutais bien gentiment ce qu’on me disait.

Mais en devenant vegan, j’ai commencé à m’y intéresser,  je me suis informée et j’ai compris comment fonctionnait le corps humain et toutes ces histoires de carences.

Je me suis formée à partir de lectures, de recherches et de documentaires que j’ai pu voir ou lire (retrouver la liste en fin d’article), je vous invite également à faire ce travail de votre côté pour renforcer vos connaissances et vous sentir plus à l’aise avec ce nouveau mode d’alimentation.

Les Oméga 3 ne se trouvent pas uniquement dans le poisson

Rassurez-vous, les végétaux ont tout ce qu’il faut !

Pourquoi s’intoxiquer avec un aliment qui, certes a des oméga 3, mais par la même occasion récolter tous les cotés négatifs en bonus ?

Alors qu’il vous suffit de manger des graines de lin (mixées), des graines de chia pour avoir ces apports en oméga 3.

Ce sont les seules graines qui ont un ratio parfait entre oméga 3 et oméga 6. Car le problème ne serait pas uniquement de consommer des oméga 3 à tout va car on nous dit que tel aliment en contient mais d’avoir également le bon ratio.

Les protéines ne se trouvent pas uniquement dans la viande

Je ne comprends pas cette obsession des protéines alors que la carence en protéine n’existe pas dans nos sociétés modernes, hormis rare exception (personnes en sous-nutrition : anorexie, personnes âgées qui n’ont plus d’appétit ou personnes malades).

On est dans une société où on est complètement obnubilé par les protéines. Genre c’est THE truc dont tout le monde a peur d’être carencé…

Premièrement, la carence en protéine n’existe pas à partir du moment où on mange à sa faim.

Il y a suffisamment de protéines dans tous les végétaux qui sont, elles, de bonnes protéines bien assimilables par l’organisme et très bonnes pour la santé.

Deuxièmement les protéines animales sont mauvaises pour la santé, comme on a expliqué dans l’article précédent.

Il n’y a pas que les protéines carnées dans la vie

Bonne nouvelle il y des protéines absolument dans tous les végétaux et céréales. Et également en grande quantité dans les légumineuses.

carences

Les protéines végétales permettent de varier les sources de protéines et sans les inconvénients dont nous avons déjà parlé avant (antibiotiques, OGM, fer héminique).

Il n’y a vraiment pas à s’inquiéter du manque de protéine.

Le tofu et les légumineuses sont plus riches en protéine que le viande, et le soja est la source de protéine la plus riche et la moins coûteuse, si vous avez besoin d’un argument :)

Mais vous allez me dire …

Le soja c’est dangereux

Vous avez sûrement déjà entendu ça ? C’est comme une espèce de légende urbaine, un mythe qui vient d’on ne sait trop où.

Bon ok en fait on s’en doute un peu. Il suffit de se demander à qui profite le fait que les gens aient peur du soja… Il pourrait faire trop d’ombre aux produits laitiers et aux produits carnés si tout le monde décidait de supprimer la viande ou le lait au profit d’aliments à base de soja.

Mais le principal problème du soja est surtout lié au fait qu’il est bien souvent bourré d’OGM.

Ce qui est ridicule dans l’histoire c’est que les animaux d’élevage sont nourris au soja OGM bien évidemment. Donc ça serait bon pour vous de manger des animaux nourris au soja mais pas le soja.

En réalité, il suffit d’observer un peu les pays asiatiques où le soja est consommé depuis 9000 ans pour comprendre que ce mythe est absolument ridicule.

En France le tofu bio est sans OGM, en fait le soja pour la consommation est sans OGM quoi qu’il arrive.

Trop de fer !

Nous en avons déjà un peu parlé dans la partie sur les dangers de la viande rouge.

Il y a 2 sortes de fer : le non-héminique et le héminique.

Le fer présent dans la viande est un fer héminique qui s’absorbe facilement contrairement au fer non-héminique des végétaux et qui est bien trop riche !

Souvent c’est l’argument pour dire que les végétariens manquent de fer !

Le comble c’est que justement quand on mange de la viande on a trop de mauvais fer.

Morale de l’histoire : nourrissez-vous de végétaux verts pour faire le plein de bon fer dont le corps à besoin.

La vitamine C peut aider à assimiler le fer.

 

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Le calcium dans le lait est-il indispensable ?

Autre argument de poids utilisé par l’industrie du lait.

Si vous ne buvez pas de lait vous serez en carence de calcium.

En réalité ?

Pas du tout.

Je ne vais pas en reparler ici mais je vous invite à lire mon article sur les produits laitiers.

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Par contre il existe une carence bien réelle : la carence en fibre

Dans le documentaire Food Choices on apprend 97% des américains sont carencés en fibre, c’est à dire qu’ils consomment chaque jour moins de la moitié de ce qu’ils devraient pour avoir un bon transit.

La carence en fibre au moins c’est la carence qu’on ne peut pas reprocher aux vegans :) Mais c’est marrant, celle là je suis sûre que vous n’en avez jamais entendu parlé …

D’ailleurs quand vous devenez vegan, vous pouvez avoir du mal à digérer au début, c’est justement car vous étiez carencé en fibre et votre système digestif doit se réhabituer à avoir toutes ces fibres et à les digérer.

Et ça prend du temps dans certains cas. Même si on aimerait être vegan du jour au lendemain, parfois ça prend du temps, et selon ce que vous mangiez avant, par exemple beaucoup de viande, peu de fibres, ça va prendre plus de temps que vous étiez quelqu’un qui avait déjà une alimentation très végétale.

Ça dépend aussi de vos antécédents médicaux, si vous avez eu des maladies liés à la digestion ou autre …

Alors voilà pour ce tour d’horizon rapide et vulgarisé des carences dans l’alimentation végétale, j’espère que cela vous aura aidé à dépasser un blocage si vous en aviez un sur ce sujet là, et à vous rassurer si vous souhaitez changer d’alimentation.

Si vous souhaitez vérifier et traquer vos apports quotidien au début, vous pouvez utiliser des applications comme Cronometer par exemple. Cela peut aider à vous rassurer sur vos apports. Vous risquez d’halluciner sur vos apports en oligo-éléments et minéraux tellement ils vont être élevés !

Bien sûr tout cela n’est que de la théorie, dans la pratique libre à vous de faire des analyses de temps en temps pour vérifier que tout va bien puis de rectifier le tir si un déséquilibre s’est créé. Personne n’est à l’abri des carences, mais les omni ne sont pas moins ou plus carencés que les végéta*iens c’est tout !

Le prochain volet de cet article en 5 parties sera le plus engagé puisque je parlerai d’exploitation animale et d’écologie !

 

Ces médecins spécialisés en alimentation végétale à suivre :

Les bases de la nutrition végétale / Partie 1  – Docteur Jérôme Bernard-Pellet & Chloé Tesla (vidéo)

Les bases de la nutrition végétale / Partie 2 – Docteur Jérôme Bernard-Pellet & Chloé Tesla (vidéo)

Le régime Campbell – Docteur T. Collin Campbell (livre)

Comment ne pas mourir – Docteur Michael Greger (livre)

Les travaux des Docteurs :

Neal Barnard

Caldwell Esselstyn

Jeff Novick

T. Collin Campbell

Vous pouvez les retrouver dans les documentaires :

Food Choice – Disponible sur Netflix

Forks over Knives – Disponible sur Netflix

What the health – Disponible sur Netflix

(Si vous n’avez pas Netflix, vous pouvez sûrement les retrouver sur Youtube)